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À quel point vos personnages vous ressemblent-ils ?

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Mar 3 Nov 2020 - 17:07
À quel point vos personnages vous ressemblent-ils ?

Suis-je la seule à me poser cette question ? À me demander à quel degré chaque personnage reflète la personnalité de son joueur ? À me demander moi-même à quel point mes propres créations ont été influencé par mes propres traits ?

Pour ces questionnements que je trouve aussi intrigants que fascinants, j'ouvre aujourd'hui ce sujet où, moi la première, je vais me dévoiler ! Le principe est simple : faire un point des ressemblances et différences qui nous rapprochent et nous éloignent de chacun de nos personnages. Alors, ceux qui veulent se prêter au jeu, j'attends avec hâte vos posts à la suite du mien. **

Jules.
Jules, dans son tempérament, ses comportements et son énergie est très différente de moi. À côté de la petite boule d'énergie qu'elle est, je pourrais presque être considérée comme le calme incarné. xD
Mais, elle est pourtant bel et bien née d'un trait qui m'anime : l'esprit de révolte, l'anticonformisme. Bien qu'il soit plus discret chez moi. Jules, c'est l'énergie d'une militante, la voix forte d'une révolutionnaire, elle n'a pas peur de déranger, de critiquer, de s'affirmer. Une vraie activiste. De mon côté, j'ai de nombreuses causes qui me tiennent à cœur et qui me guident beaucoup dans mon évolution, dans mes changements de vie (déjà, tout ce qui a trait à l'écologie, comme la philosophie zéro-déchet, la respect des animaux, de la nature, de son propre corps, le rejet de certaines conventions actuelles pour se rapprocher du naturel, notamment dans le domaine médical, le féminisme aussi, etc.) mais je ne milite pas pour autant activement, je ne revendique pas mes idées aux quatre coins de la rue, je suis moins expansive que Jules sur ce plan-là, disons. Mes engagements se font plus sur le plan personnel : changer ses propres habitudes avant de faire la morale aux autres. Mais une fois que j'ai changé mes habitudes, là je fais la morale oui ! /PAN
Et attention, parce que je peux parfois me montrer aussi têtue que Jules... haha.
Initialement, le personnage de Jules je l'ai créé pour donner vie à mes convictions, les illustrer à l'écrit et essayer de sensibiliser sur certains sujets, bien que je n'ai encore que peu exploité tout ça ! Pour l'instant, mes sujets abordés se résument à la cause des elfes dans la saga qui peut se transposer à la cause animale plus largement et la lutte contre la désinformation qui, bien que plus subtile, se retrouve autant dans notre gouvernement que dans celui de la société sorcière britannique.
En résumé, Jules c'est la face vivante et pleine d'énergie de mes pensées revendicatrices.

Aria.
Aria, c'est celle qui est le plus éloignée de moi. Et pourtant, c'est celle qui m'inspire le plus.
Je vous rassure, je n'ai pas l'antipathie ni l'asociabilité de ce personnage (mais j'espère que vous avez déjà pu le remarquer par vous-même...). Aria, elle a en elle une haine contre le monde entier et voit tout en noir. Moi, c'est plutôt l'inverse, je suis du genre optimiste, parfois même à la limite de l'insouciance. x) Mais comme tout le monde, j'ai parfois aussi des idées noires et je pense qu'Aria me sert clairement de catharsis. Elle aussi elle représente un peu mes révoltes intérieure, mais d'une autre façon que Jules. Peut-être qu'Aria est le reflet amplifié de tout ce que je n'aime pas dans la société où l'on vit et ce que je lui reproche, sauf qu'Aria ne voit qu'à travers cette vision-là, tandis que chez moi c'est un ressenti plus enfoui, beaucoup moins présent. La recherche de la vérité, de l'authenticité, le rejet du surfait, des faux-semblants, c'est autant Aria que moi, mais là où Aria est fataliste, je dirais que moi j'ai de l'espoir.
Là où Aria et moi on se rapproche le plus, je pense que c'est au niveau de la sensibilité. Derrière son givre, Aria est clairement hypersensible (et ce, au-delà de son don) mais elle intériorise tout. Suis-je moi aussi hypersensible ? J'en sais trop rien à vrai dire haha, je sais que je le suis un peu plus que certaines personnes mais tout comme Aria, j'intériorise aussi énormément tout ce qui touche au domaine émotif. Donc, je ne suis pas du genre à pleurer souvent en public, à m'énerver rapidement, je ne suis pas du genre hyper expressive, par contre un rien peu m'émouvoir. Une musique, un souvenir, ou la vue de la petite forêt derrière chez moi qui perd actuellement ses feuilles jaunes orangées. C'est tout joli, ce midi je me suis extasiée une dizaine de minutes devant, si, si... **
Donc sur ce point-là, moi et Aria on est proches : on a du mal à exprimer nos ressentis, mais ils n'en sont pas moins présents. En fait, on est un peu du genre contemplatives, toutes les deux, je dirais.  À quel point vos personnages vous ressemblent-ils ? 1499279542

Elvý
Aah, Elvý... je pense que c'est celle à qui je ressemble le plus ?
Ouais. Oui, clairement, en fait. L'optimisme, la curiosité, l'envie de tout découvrir, de parcourir le monde, de faire des rencontres, le goût pour la fête, la recherche d'indépendance, le besoin de liberté, l'étourderie, la naïveté, l'art de trop s'éparpiller, le fait d'arriver toujours en retard… Elle et moi, on partage un peu tout ça.
C'est aussi le personnage à qui j'ai voulu donner ma vision de la vie : que ce soit dans la volonté de garder son esprit un maximum ouvert, de croire que du positif peut émerger de toutes choses ou même du point de vue spirituel, à voir l'univers comme un ensemble où tout est relié, possède un équilibre, a de la valeur et mérite le respect. Car Elvý, même si je n'ai pas encore beaucoup développé ce côté-là, c'est aussi la proximité avec la nature et les animaux qui moi-même me fascinent et m'inspirent le respect depuis toute petite. Ouais, je sais, ça fait très hippie tout ça mais je l'assume totalement haha !
Là où je me différencie un peu d'Elvý, par contre, je dirais que c'est... au niveau de la spontanéité et de l'expansivité ? Comme avec Jules, je n'ai pas leur énergie "sociale", je suis plus du genre introvertie comme Aria, sans parler de timidité à proprement parler (je l'ai vaincue cette emmerdeuse-là !). Mais je reste quand même plus discrète et sur ma réserve qu'Elvý, elle a une véritable aisance sociale elle !
Aussi, même si j'adore les voyages, les découvertes, les sorties, je suis clairement plus casanière qu'Elvý qui ne se pose jamais.
Ah, et n'ai d'addiction pour aucune drogue, comparée à elle... sauf si le sucre ça compte ? /pan
Autre précision : je ne suis pas amnésique. Une chance ! Même si ma mémoire me joue souvent des tours (moi, à l'ouest ? Je vois pas de quoi parlez... eh ! je vous entends les deux là-bas !), elle reste d'une efficacité plutôt satisfaisante.

Bon bah... ce sujet a un peu tourné à l'auto-psychanalyse, non ? Oops.
Elvý Njállsdóttir
Admin amnésique
Elvý Njállsdóttir

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All that remains is a silent call
Is the Earth colored red, as I land like a flower on the meadow ? It happened quiet - Aurora

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Mer 4 Nov 2020 - 12:35

Aller, je te suis dans ton introspection, en espérant apprendre des choses sur moi-même, être surprise en écrivant ces lignes.

Azalée.
Alors elle, je crois que c'est sans doute celle qui me ressemble le moins, et ce, à tout âge confondu. Petite, je n'étais pas aussi sociable que ma petite blonde, ni aussi appréciée par mes camarades, l'on ne va pas se voiler la face. Et si les remarques me blessaient particulièrement, ce n'est pas le cas d'Azalée. Sans doute, est-ce pour palier à mon côté susceptible et à mon manque d'estime de moi, que je l'ai doté d'une résilience plus poussée, plus franche. Elle est un peu ce que j'aurai apprécié être à une époque. Forte, indépendante et bien entourée. Et si c'est le cas maintenant (dans une moindre mesure), je ne le suis pas devenue avec autant de fantaisie. Bien que j'ai réussi à lui donner ça, je suppose. Je ne parle pas à un ours en peluche, attention, mais l'on dit que c'est assez sain de se parler à soi-même, n'est-ce-pas ? À son ami imaginaire de temps en temps pour faire le point ? Comme vous l'avez compris, je ne suis pas aussi extravertie, loin de là, je suis plutôt du genre huître, introvertie au possible, avec des remous de timidité avec les inconnus. Jusque-là, vous direz-vous, je ne lui ai rien donné. Et pourtant ! Oui, et pourtant... À part les discussions dans le vide, c'est sans aucun doute mes convictions et mon ouverture d'esprit (je l'espère), que je lui ai gracieusement offerts dans mes écrits. Même si, à l'image de Jules, je ne le crie pas sur tous les toits tous les matins. Pas aussi extrémiste au point de me balader avec une pancarte dans les couloirs de mon école, mais suffisamment pour passer outre mes travers sociaux limités pour défendre mes idées et mes opinions. Et parfois, mes piques d'optimismes.

Lévine.
Alors lui... Lui.. C'est celui par lequel je m'exprime le plus, qui me correspond dans sa façon d'être. Pas pour tout, attention. Je suis loin d'être aussi violente que lui, et heureusement pour mon entourage. Mais Lévine, c'est ce que j'ai été très longtemps, et que je suis encore aujourd'hui par moments. C'est un peu ma contradiction périodique entre mes efforts pour voir la vie en couleur, et mon fatalisme qui surgit sans prévenir. Il est triste, déprimé, et à la limite de se foutre en l'air en permanence, même si ça entre en contraste ses côtés les plus enfouis, les plus doux. C'est quelqu'un qui souffre, et qui ne sait pas comment l'exprimer parce qu'il est complètement dans sa bulle, totalement introverti. (Comment ça, lui aussi c'est une huître ?) Il présente des symptômes dépressifs, hypersensible, frôlant le borderline par instants. Ayant moi-même était diagnostiquée il y a des années, il a été une sorte de catharsis, une thérapie. Et à chaque ligne, c'est un peu le cas. C'est une manière d'exprimer des émotions fortes, que lui comme moi, on est incapables de dire à haute voix. Même si maintenant, être neuro-atypique est une force et plus une honte. Wow, lui, il est un peu dark à accepter. Oof.

Sessho.
Le petit dernier de la famille. Lui, de primes abords, je n'ai rien en commun avec lui, comme s'il venait de nul part. Pourtant, Jules m'a fait remarquer que si, il a quelque chose de moi. Mon calme. Ma patience avec les gens, et ma tendance au pardon. Je suis un peu impulsive parfois, bien sûr, mais quand ça concerne les gens auxquels je tiens, voir même de parfaits inconnus, je peux me montrer extrêmement à l'écoute et sereine. Je ne prétends pas être aussi compréhensive que Sessho, mais j'essaie de l'être, de ne pas juger des actions, des réactions, des ressentis ou des épreuves, parce que je ne suis personne pour porter un regard accusateur dessus. Mais aussi, et surtout, ma capacité à continuer de m'émerveiller, mon extrême sensibilité au monde qui m'entoure, à tout ce que je peux toucher, sentir, voir, entendre. Pour m'être beaucoup renseigné, c'est un trait neuro-atypique dont je refuserai quoi qu'il m'en coûte de me séparer. Je veux continuer à voir un ruisseau et de ne pas pouvoir m'en détacher parce que je trouve sa couleur magnifique ou que le son de l'eau m'apaise. Ce petit côté contemplatif, un peu spectateur qui ressort dans mes écrits au final. Bhé, c'est lui qui l'a le plus. Même si, pour laisser de côté le plus beau du personnage, je l'ai aussi doté de mon indécision notoire et de ma peur de m'imposer, de décevoir. (Croyez pas, je n'ai pas sa sagesse, même si je m'en inspire pour me donner des leçons à moi-même au passage)

Bon, bah finalement, j'ai aussi tourné à la psychanalyse. xD

Sessho Shinmen
Préfet Serdaigle
Sessho Shinmen

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Un enfant perdu qui fond en larme

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Jeu 5 Nov 2020 - 9:34
Coucou !

Bon, je ne sais pas du tout ce que ça va donner, mais je m'y essaie aussi !

Merlin.

Le premier personnage que j'ai créé sur le forum et celui qui me donne le plus de fils à retordre pour écrire avec, paradoxalement. Merlin, c'est une rêveuse, mais une rêveuse ayant peur de ne pas être acceptée, de pas parvenir à rendre fier son entourage et qui a des élans de pessimisme à certains moments où elle se laisse lentement sombrer dans la mélancolie, la tristesse. Elle a peur de ne pas y arriver là où elle voit les autres réussir et ça la terrifie. Un autre point aussi, c'est sa fascination pour la mort qui, ma foi, peut être étrange. Vous l'aurez compris, ce que je viens de dire sur elle, se sont des traits de ma personnalité. J'adore rêver, m'enfermer dans ma tête au point d'en oublier la réalité, mais j'ai aussi cette peur constante de ne pas parvenir à réaliser ce que j'entreprends. Ce n'est pas pour autant que ça m'arrête et que je n'essaie pas, mais c'est un cercle vicieux, parce que comme je pars défaitiste, j'ai tendance à le faire sans vraiment y croire, ce qui aboutit forcément à un résultat de moindre qualité. Bon, je vous rassure tout de suite, je travaille sur ce point depuis quelques années maintenant ! La motivation et l'idée de se concentrer sur l'essentiel sont deux points clefs qui me permettent d'avancer malgré tout. Et... Oui, j'ai vraiment cette fascination pour la mort, je l'avoue (je suis donc un charognard, merci Lévine ! À quel point vos personnages vous ressemblent-ils ? 2914631996 ) !

Merlin, c'est aussi le fait d'être plus âgée que tous ses camarades d'un an et d'avoir d'énormes facilités à l'école... Et bien figurez vous que j'ai vécu précisément la même chose au collège et au lycée et je pense que je voulais l'extérioriser avec elle. Je n'avais pas des notes aussi excellentes qu'elle, déjà parce qu'à l'inverse de Merlin qui peut passer des nuits blanches à bûcher ses cours, je préférais passer mes nuits blanches à jouer aux jeux vidéo... Oups. La seconde raison est bien plus personnel : je me suis fait harceler durant une partie de ma scolarité, alors autant vous dire que je n'avais pas envie de me prendre la tête avec mes cours quand je rentrais chez moi ; puis plus tard quand j'étais à l'internat, où on pense plus à s'amuser avec ses colocataires. Ca ne m'a pas empêché, même si je ne suis pas allé dans une filière général, de parvenir à avoir tous les diplômes que j'ai tenté sans jamais réviser une seule fois.

Enfin, Merlin, c'est aussi une sociabilité à toute épreuve et un côté lunaire qui attire les foules... Précisément l'inverse de ce que j'ai vécu à l'école, certes, mais la réalité vis-à-vis de ma vie d'adulte, même si je suis loin d'être aussi entourée et que je n'en ai pas l'envie. Elle peut avoir des idées qui viennent de nulle part pour essayer d'aider ses camarades, par exemple. Et c'est tout moi quand je suis au travail (pour ne donner qu'un exemple), même si mon aide ne se fera pas forcément comme on peut s'y attendre de prime abord.

Johann.

Johann, c'est un personnage qui ne vient pas de moi à la base. C'est une création qu'on m'a offert, d'une certaine façon, quand je jouais sur un autre univers. Du coup, ça a été compliqué de le jouer au début, sur cet autre univers, mais petit à petit, je suis arrivé à me l'approprier complètement. Mais ceci ne fait pas vraiment partie du sujet, donc passons !

Johann, c'est un révolutionnaire. Un peu comme tous mes personnages, au final, d'une façon ou d'une autre, et même s'ils n'auront pas la même manière de le montrer. Et je dirais que Johann est celui qui le montre le plus à sa façon. Le fait qu'il soit adulte aide beaucoup, forcément, mais son caractère joue beaucoup. Je pense sans trop me tromper pouvoir affirmer que j'ai moi-même une âme de révolutionnaire, même si je n'ai pas un gramme du courage de ce personnage et que je n'oserais jamais faire ce qu'il fait.

Johann, c'est aussi un condensé de certains défauts que je peux avoir. Je pense que j'ai trop tendance à voir les qualités de mes personnages, et Johann est l'inverse même, ce qui est très drôle. Il est froid, il est cassant, il ne mâche pas ses mots et il sait précisément comment faire en sorte qu'une personne se sente extrêmement mal s'il en a l'envie. Attention, ce n'est pas quelqu'un de méchant - et je ne pense pas l'être -, mais il peut se montrer mauvais, avec certain quand il est mal luné... Et malheureusement, je suis pareil, à la différence qu'il faut que je me sois levé du pied gauche alors que lui... C'est tout le temps.

Johann, c'est aussi un passionné par les créatures et un professeur... Deux métiers qui m'ont traversé l'esprit très tôt, mais que je ne pourrais pas faire. C'est un peu une manière de me rattraper, j'imagine, de le jouer dans cette optique. Il n'est pas que ça, mais ce sont sans doute des points très importants. D'ailleurs, ceux qui me connaissent bien savent que je serais bien incapable de jouer sur un forum où il est possible d'être professeur et de ne pas en faire un. Je ne prétends pas que l'organisation des cours est bonne ou pratique, mais ça m'éclate d'offrir de préparer et d'offrir ensuite des cours, même si c'est sur des sujets irréalistes comme c'est le cas avec le cours de soins aux créatures magiques.

Eileen.

La petite dernière ! Je crois que si Merlin représente mon côté rêveur, mais pessimiste et Johann mes défauts et certains de mes rêves irréalisés, Eileen, elle, représente mes passions. Je suis bien incapable d'effectuer un tour de magie, de mentaliser quelqu'un ou encore de faire des expériences comme elle le fait, mais j'adore tout ce qui touche à l'esprit et à la perception humaine. Ce sont des choses qui me fascinent et je peux faire des recherches dessus, comme sur les maladies mentales aussi, pendant des heures sans me lasser ou regarder un tour de magie à répétition pour essayer de comprendre (sans forcément y parvenir) comment le tour est réalisé. Il m'arrive d'ailleurs de me servir de techniques que j'ai apprise à force de regarder des mentalistes à l'œuvre, des illusionnistes ou de faire mes recherches.

Pour les potions, ça vient d'une histoire que j'ai lu et que j'ai trouvé excellente (une fanfiction) où le personnage principal est passionné par les potions et essaie de faire des expériences qui ne donnent jamais le résultat attendu, mais qui peuvent servir. Et aussi, mais c'est un souvenir à la con, parce que petit, avec mon frère, on s'amusait à faire nos propres potions. Un peu d'eau, du sel, de la terre, etc... Rassurez-vous, on ne les buvait pas, mais c'était très drôle parce qu'on leur imaginait des effets de folie !

Enfin, Eileen, c'est aussi une orpheline. Je ne suis pas orphelin et mes parents sont toujours en vie, fort heureusement. Mais je suis partie relativement loin d'eux, déjà pour retrouver la personne que j'aime, et ensuite parce qu'à une période de ma vie, je ne m'entendais plus du tout avec eux. Je ne regrette pas du tout mon choix qui m'a permis de les retrouver d'autant plus, mais je crois que j'avais aussi ce besoin d'extérioriser cette séparation qui a eu lieu à un moment. Eileen n'a plus de parents, et elle doit se débrouiller seule comme elle peut, ce qui prouve que c'est une battante. Et au final, c'est un peu ce que j'ai vécu durant une période, même si je vivais toujours sous leur toit : j'avais cette impression de ne plus avoir de parents, parce qu'on ne se parlait plus, on ne se supportait plus et, de fait, je n'avais pas le choix de me démerder dans mon coin pour vivre. Bon, peut-être que la faire orpheline, c'était un peu exagérée, mais ça m'a permis aussi de lui donner une force de caractère - que je ne pense pas posséder, pour être honnête - que j'admire, même si, adolescente, elle a ses moments de doute et de faiblesse, comme tout le monde.

Tous.

Et oui, j'ai décidé de rajouter une rubrique, parce qu'au final, il y a certains points qui reviennent chez tous mes personnages... Comme mon ouverture d'esprit. Je n'aime pas juger les autres, et même si ça m'arrive de le faire de façon assez inconsciente - trait que j'ai donné à Johann en l'exagérant au maximum -, je ne suis personne pour dire comment untel ou untel doit vivre sa vie. Je suis de ceux qui accepte à peu près tous les changements, tout comme je suis aussi de ceux qui parviennent à comprendre la peur que peuvent avoir ceux qui s'y refuse. Alors, pour ou contre, j'évite de juger et j'essaie de me renseigner au maximum, auprès des personnes concernées, pour comprendre leur raisonnement avec le plus d'humilité possible. Je ne dis pas que mes personnages le font forcément, loin de là, mais je leur ai donné mon ouverture d'esprit, ça j'en suis certain.

Tout comme j'ai donné, à certains de mes personnages, mon envie de voir certains points évoluer. L'égalité entre les sexes, par exemple. L'acceptation, sans racisme ou intolérance d'un côté comme de l'autre, des personnes transgenre ou cisgenre, des sexualités différentes (hétéro, homo, bi, pan, etc, etc, etc) et j'en passe (la liste serait beaucoup trop longue), même si là encore, j'essaie de comprendre le point de vue des gens qui ne l'accepte pas. D'ailleurs, mon raisonnement sur ça, l'idée d'essayer de comprendre les deux parties, vient peut-être de ma curiosité que j'ai offert à tous mes personnages, là aussi, même si je l'ai dispatché d'une certaine façon.

Le mot de la fin.

Bon... Je crois que je pourrais encore m'étaler pendant des heures, mais c'est déjà beaucoup trop long donc je vais m'arrêter-là. Je vais juste me contenter de rajouter... Aimez-vous les uns les autres ! À quel point vos personnages vous ressemblent-ils ? 564921715
Eileen M. King
Admin enragé
Eileen M. King

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Rêve ta vie en

COULEUR
• lilie
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Sam 7 Nov 2020 - 18:16
Ça me rassure que je ne sois pas la seule à me poser ces questions. Chaque personnage me vient plus ou moins naturellement. Que ce soit ici ou ailleurs ils ont tous relativement sonné comme une évidence. J’ai appris à rp sur feuille pendant mes cours de maths alors que j’étais encore au collège, j’ai débuté vraiment sur forum en entrant au lycée, maintenant je suis à l’université. Chaque personnage a une part de moi plus ou moins grande, plus ou moins avouable, plus ou moins évoluée. Je garde toujours une trace de chacun d’eux. Leur nom, leurs âges, leurs principaux traits de caractère. C’est un bon marqueur pour voir ma propre avancée à travers leurs yeux.

Je n’ai qu’un seul personnage ici, mais quoiqu’il arrive mon cerveau s’est éparpillé à faire le point sur les autres, les précédents, ceux que j’ai joué à d’autres époques, dans d’autres univers, sur d’autres forums. Je ne les détaillerai pas ici, ils ne représentent rien pour la majorité d’entre vous, hors staff. Mais en même temps les scénarios que j’ai créé ont aussi une grosse part de moi, alors c’est peut-être l’occasion.

Alex
Alex c’est la version plus mature d’un autre personnage. Une autre Gryffondor, tout aussi fougueuse. Mais bref.
Elle est à la fois très proche de moi et tellement à l’opposé. Elle est courageuse, n’a pas peur des conséquences, presque inconsciente. Elle s’en fout de ce qu’on pense d’elle, elle vit sa vie à fond. Elle est spontanée là où je passe mon temps à me demander si comment va être interprété ce que je dis, ce que je fais, ce qu’on va penser si je fais ceci ou cela. Elle vit sans se poser de questions là où mon cerveau en crée cent mille de trop. Elle est populaire, entourée, aimée, admirée parfois. Elle sait mettre en avant ses qualités. Je ne dirai pas que je suis seule et désespérée, j’ai un petit noyau d’amis que j’ai mis énormément de temps à construire. Mais tout a été facile pour elle là où me construire a été compliqué, où comprendre le monde qui m’entoure pour m’y adapter a été un véritable calvaire et l’est toujours par moment. On se ressemble énormément sur le côté protecteur et loyale. Tu peux me critiquer, m’insulter si ça te chante, je ne dirai rien – ou presque. Mais ne t’attaque pas à ceux que j’aime, ne touche pas à mes valeurs profondes. Je ne vais peut-être pas te casser les dents parce que je n’ai pas la force pour ça, mais je peux chercher à te détruire lentement à coups de petits mots tranchants. On se défend comme on peut.
Et elle bouge. Elle court, elle saute, elle se bat. Elle vit en fait, là où chaque mouvement rapide me demande une énergie énorme. C’est un échappatoire de faire bouger des marionnettes lorsqu’on doit rester calme, de laisser mes neurones courir à ma place, de visualiser une énergie débordante qui me fait cruellement défaut. De la visualiser en véritable guépard bondissant, en femme fatale qui s’ignore, au sourire et regard séducteur sans le chercher réellement fait un bien fou. Parce qu’elle réussit là où même ma propre réflexion ne me permet pas de me mettre en scène ne serait-ce que dans mes rêves. Je suis gauche là où elle est habile. Elle est ordonnée là où je suis bordélique et tête en l’air en puissance. Elle est tout ce que j’adorerai être.
Là où on se ressemble en revanche énormément, c’est sur notre relation aux hommes et aux femmes. J’ai passé comme elle mon enfance avec des garçons. Avec mon frère, avec les garçons à l’école à jouer aux astronautes et aux pirates, à jouer au foot dans les champs avec les copains du lotissement d’à-côté. Ce sont des amis, des frères, j’ai l’impression de les comprendre plus que de raison. D’être presque l’un d’eux peut-être ? Là où les filles et les femmes restent un mystère relativement incompréhensible et inabordable. Plus jeune je ne comprenais ni leur jeu ni leur façon de penser, de se comporter. Ça a toujours été compliqué à l’école et en grandissant, ce qui peut parfois me mettre dans des situations aussi désagréable que cocasse. Demandez-moi d’aller travailler sur un sujet inconnu avec un type quelconque de ma classe que je ne connais que de visu, c’est ok sans soucis. En revanche, si on peut éviter de me mettre avec une quelconque fille je vous serai reconnaissant parce que ça m’évitera de longues heures de réflexion à savoir comment me comporter. Alex est un peu comme ça aussi, à avoir du mal avec les relations féminines tout en les trouvant profondément passionnantes. Un sacré sujet d’étude.
Et son ego. Celui qui refuse les soins, de demander de l’aide. De se sentir diminuée, prise en pitié, dépendante de quelqu’un d’autre. Je hais ça tout autant qu’elle. Ah, on a aussi le même humour de merde xD

Jayce
C’est vrai que mes scénarios sont des ébauches, et je ne veux pas que ça impacte les gens si quelqu’un les joue un jour. Jayce est je pense celui qui me ressemble le plus, paradoxalement. Peut-être d’ailleurs parce qu’il me ressemble trop que je ne veux pas le jouer. Il est calme, patient et à l’écoute. C’est ce qui ressort le plus quand les gens parlent de moi. Le fait que je sois ouverte d’esprit et que je prenne le temps d’écouter aussi difficile le sujet soit-il. Je ne peux pas prétendre avoir la science infuse ni avoir lu un nombre incalculable de livres (wikipedia is my best friend) mais je suis une touche à tout curieuse. Jayce est un peu comme ça aussi, du moins c’est comme ça que je l’imagine. Pour moi c’est la figure de la force tranquille par excellence, celui qu’on ne remarque pas forcément dans les couloirs, dont on ne retient pas forcément le nom mais qui pourtant se donne à fond quand un sujet le passionne, quand on touche à ses convictions. Celui dont le sourire rassure et dont l’épaule semble assez solide pour tenir pour plusieurs. Celui qui ne parle pas forcément de lui, trop occupé à prendre en compte ce que ressente les autres.

Wenceslas
Lui c’est un personnage que je serai incapable de jouer parce qu’il ferait ressortir trop de choses. Il est ma part la plus sombre, celle qui est capable de blesser, de manipuler, de faire mal juste pour se faire plaisir. Me faire plaisir quand je suis trop énervée. Parce que je suis passée par des phases compliquées, parce que parfois il m’arrive encore de me comporter comme tel bien que j’y ai travaillé énormément. Il ne lâche rien, même si ça peut faire mal autour de lui. Ce ne sont que des dommages collatéraux, tant pis. Ce qui lui importe c’est lui et lui seul. Peut-être une simple façade, une carapace pour se sentir en sécurité. Mieux vaut être seul que mal accompagné, peut-être.


Bon j’ai viré à la psychanalyse de fou et je vais m’arrêter là x)
Alex Brekke
Membre
Alex Brekke

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The good one or the real one ?
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Dim 15 Nov 2020 - 12:57
Coucou ! À moi de faire cet exercice parce que je le trouve super intéressant. Pour ma part, j'ai l'impression qu'on retrouve souvent quelque chose de son auteur dans un personnage – que ce soit un goût, un trait de caractère, une mimique...

Dans mon cas, je pense qu'Andrée et Ariel me ressemblent à égale mesure. Et je pense que c'est dû au fait que je les ai tous les deux créés enfants, des enfants auxquels je me suis identifiée plus facilement parce qu'il était plus facile de leur attribuer mes propres insécurités. (Pour ceux qui n'ont pas suivi, quand j'ai créé Andrée sur un autre forum, elle avait 11 ans).



Ariel me ressemble énormément pour plusieurs raisons.

D'abord, c'est quelqu'un de très intellectuel, dans le sens où il intellectualise tout ce qui l'entoure, ses relations, le monde, ses peurs, et c'est un comportement qu'on retrouve beaucoup chez moi. Je ne sais pas si c'est bien ou mal mais j'analyse beaucoup les situations auxquelles je suis confrontée sous le prisme de la raison – même si mes émotions prennent une place énorme, trop grande, dans ma vie. On ne retrouve pas ce paradoxe chez Ariel, mais on a une des deux tendances.

Ensuite c'est un enfant très angoissé. Comme moi. Ça ne se manifeste pas de la même façon chez lui, on parle d'une angoisse différente, mais on retrouve l'influence de mes propres démons chez lui. (Je me suis jamais baignée dans un lac à la fin du mois de novembre, cela dit. Sans doute parce qu'il n'y a pas de lac là où j'habite.) On ne gère pas l'angoisse de la même façon, elle n'est pas déclenchée par les mêmes choses (lui c'est plutôt un élément précis, moi c'est davantage un amas d'informations trop important), on n'a pas les mêmes tendances dépressives mais on les a quand même...

Concernant tout ça, Ariel c'est le seul qui me comprenne vraiment, même si ce n'est qu'un personnage fictif.

Et enfin, on retrouve beaucoup de mon engagement pour les LGBTQ+ (pour les minorités en général) et mon intérêt pour les questions d'identité de genre chez Ariel. Il se pose des questions sur lui-même, les mêmes que je me suis posé parfois. Bon, la conclusion de son cheminement de pensées ne sera pas la même que la mienne, mais le point de départ est le même : un genre de mal-être avec son enveloppe physique et la sensation de ne pas trouver sa place dans le monde. L'exploiter chez Ariel me tenait profondément à cœur parce que ça questionne son identité de genre, le rapport qu'il a à son corps et le rapport qu'il a avec les regard d'autrui et avec la société. Exactement le genre de question que je me suis posé, plus jeune, et que je me pose encore certains jours.

Et c'est tellement une libération quand je peux écrire sans complexe sur : Quelle est ma place dans la société ? Pourquoi me sens-je si mal ? Qu'est-ce qui va pas dans le monde d'aujourd'hui ?

Par ailleurs, l'obsession d'Ariel pour le fait de métamorphoser son corps est liée à mon obsession pour m'approprier mon corps. Tatouages, piercings, coloration, ça a été des biais pour moi qui m'ont permis de m'affirmer physiquement (de par l'image que je renvoie) et mentalement (parce que j'ai pris la décision d'aller au bout de ces processus malgré l'avis des autres... j'ai pris ma décision pour moi et pour personne d'autre, en gros). On retrouve un vrai besoin de s'appartenir chez Ariel qu'on retrouve chez moi également.

En fait, Ariel c'est un mix entre la moi de 19-20 ans, la moi d'aujourd'hui et la moi que j'aurais pu devenir si j'avais pris un autre chemin. Sauf qu'il a 13 ans.



La Andrée de Veri ressemble davantage à une projection de mon « moi idéal ».

Lorsqu'elle était enfant, elle était taciturne, introvertie, méfiante envers les autres. Elle n'accordait sa confiance à personne et pourtant elle avait un besoin désespéré d'amour et d'attention. Ça, c'est moi à 17-18 ans : je m'interdisais de montrer mes émotions et mes faiblesses aux autres pour ne pas leur montrer que j'étais vulnérable. J'ai rejeté plusieurs personnes à cause de ça : par peur de m'attacher, de ne pas assurer ou qu'elles n'assurent pas. Avec le recul, c'était vraiment irrationnel.

La différence avec Andrée, c'est que plutôt que de dissimuler tout ça sous une couche de colère et de méchanceté, je me faisait un masque de joie et de bienveillance. Tout le monde pensait que j'étais heureuse en permanence et que j'avais confiance en moi. (lol)

À présent, elle a tiré partie des aspérités de sa vie. Elle est devenue une femme forte, indépendante, qui sait ce qu'elle veut et qui sait comment les obtenir. Elle a vaincu ses démons, même si ça veut dire qu'elle se montre parfois impitoyable ou cruelle – elle est capable de beaucoup d'empathie ! Attention. Mais elle met ses intérêts avant ceux des autres. Et on touche le « moi idéal » dont je parlais tout à l'heure : j'aimerais savoir penser à moi – sans devenir égoïste, bien sûr –, prendre mes décisions, sans devoir prendre en compte H24 les sentiments et les réactions des autres.



Plus globalement, et ça aussi ça me correspond pas mal, ils ont tous les deux un "intérêt créatif", en tout cas c'est comme ça que je voyais la chose quand je les ai créés : la danse pour Andrée (la création de potions, aussi dans une certaine mesure), la métamorphose pour Ariel (que je vois comme une magie extrêmement exigeante en terme de projection mentale et de créativité). Des disciplines par lesquelles ils s'expriment. Moi, c'est l'écriture, mais je leur ai clairement créé ce genre de passion parce qu'elles sont nécessaires à mon équilibre mental et émotionnel chez moi.

Vous voulez connaître ma personnalité IRL et mon évolution ? Regardez mes personnages, en fonction de leur date de création vous aurez votre réponse mdr.
Bon évidemment je ne parle que de certains traits de leurs caractères. Pour exemple, j'ai le cœur sur la main alors qu'aucun de mes deux personnages ne l'ont. J'ai une empathie surdimensionnée pour les autres, ce n'est pas le cas d'Ariel ni d'Andrée (quoique, ça dépend des situations). J'aime l'aventure, l'imprévu, le danger, ce n'est pas spécialement le cas de mes persos... Vous avez compris la chanson.
Ariel Melwing
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