Elie est un jeune femme dont
l'ambition n'a d'égal que
l'obstination. Il est extrêmement difficile de la faire changer d'avis et ce n'est pas ses parents qui diront le contraire.
La jeune sorcière croit dur comme fer à la
théorie de superiorité du sang pur. Du haut de ses 15 ans, est terriblement passionnée de magie noire et de puissance magique. Elle est convaincue que le sang a son rôle à jouer dans la puissance d'un sortilège.
Elie peut être souvent
égoiste. Elle s'alliera aisément aux personnes pouvant l'aider à atteindre les meilleurs résultats et les laissera tomber sans aucun scrupules lorsqu'ils ne lui rapporte rien.
En conséquence, le jeune femme est très
solitaire. En quatre ans elle ne s'est pas fait que des amis, loin de là et n'a pas très bonne réputation.
Elie est extrêmement
fière. Que cela soit de son sang, de ses performances, de son nom de famille. Elle déteste toute remise en question de son statut.
Intelligente et
vive d'esprit, Elie est un très bon élément au sein du club de duel. Il y a énormément de matières scolaires qui ne lui conviennent pas cela étant. Ses notes ne dépassent généralement pas la moyenne en botanique, en soins aux créatures magiques ou en défense contre les forces du mal. Matière qu'elle trouve absurde.
Elie est une jeune femme extrêmement
passionné. Quand elle aime quelque chose, elle s'y jette à coeur perdu, troquant les nuits de sommeil contre des nuits d'étude. Sa concentration est difficile à battre.
La sorcière est très
aimante des siens. S'il est difficile d'entrer dans ses bonnes grâces, il est également quasiment impossible d'en sortir. Leurs différences d'opinion n'entachent pas l'atachement qu'Elie ressent pour les membres de sa famille. Ses amis, aussi peu nombreux soient-ils pourront compter sur elle en toutes circonstances car triés sur le volet et étant perçus comme des personnes en valant la peine.
C'est une
compétitrice hors pair qui saura révéler le meilleur de ses adversaires. Elle croit énormément aux bénéfices d'affronter ses égaux pour s'améliorer et aussi sournoise soit-elle, la jeune femme ne refuse jamais d'apprendre.
Il était une fois... Elie avait toujours été une Carrow exemplaire. Du plus loin que la petite sorcière puisse s'en souvenir, rien n'avait plus compté à ses yeux que l'honneur de sa famille. Parfois même, elle en étonnait ses propres parents qui n'avaient pas l'air de s'accrocher autant à restorer le nom désormais entaché de sang de la famille Carrow. Certes, tous les membres ne s'étaient pas ralliés au Seigneur des Tenèbres mais une petite partie suffisait amplement pour faire planer le doute sur le reste. Ainsi, son oncle et sa tante avaient été absent du décor familial la plus grande partie de son enfance, dissimulés du reste du monde et de leur propre semblables. Une injustice dont seule Elie semblait réellement se soucier tant ses parents tentaient par tous les moyens possibles de rentrer dans les rangs et dans les petits papiers du ministère, une fois la guerre terminée. Aucune trace d'une quelconque loyauté envers le Seigneur des Tenèbres qui avait toujours oeuvré pour le développement de la magie sous sa forme la plus pure dt qui les avait protégé. Aucun remord de témoigner contre son oncle et sa tante, aucune honte à rénier tout ce qu'ils avaient batti toutes ces années.
La jeune fille avait grandi dans l'éducation magique la plus pure, enseignée par sa mère et par des professeurs particuliers se rendant à la maison toutes les semaines. Si son père avait souhaité un temps l'inscrire dans une école moldue, la famille maternelle s'y était opposé, à quoi cela lui servirait-il ? Elie ne s'en était jamais plaint, la magie l'avait toujours fasciné. Rien ne l'intéressait plus que d'imaginer lancer ses sortilèges à travers la pièce, enfiler sa robe de sorcier, avoir sa propre baguette magique. Une fierté terrible dont elle avait été gratifiée juste avant sa rentrée scolaire, chez Ollivander. Si elle était trop jeune pour se rendre réellement compte de la signification des caractéristiques de sa baguette, Elie réalisait pourtant très bien l'importance de cet instrument. Son énergie magique semblait s'accorder parfaitement avec la sienne, jamais encore n'avait-elle connue alchimie aussi parfaite avec l'un de ses objets magiques.
Elle était terriblement passionnée la jeune Carrow et cela depuis ses toutes premières lectures sur le monde de la magie. Sa rentrée à Poudlard n'a en rien bousculé ses premiers amours mais, en complément, a sûrement plus ouvert ses yeux à la différence qu'elle ne l'aurait imaginé. Si l'école de sorcellerie Poudlard est bien reconnue pour une chose c'est pour sa population si hétéroclite. Une diversité qu'Elie n'avait jamais connu. La famille Carrow n'était pas spécialement reconnue pour son acceptation de la différence. Il n'avait pas fallu longtemps pour que les premiers traits de caractère familiaux se dessinent chez la jeune femme. L'oisiveté de certains de ses camarades la rendait folle. Et que dire de ceux dont les parents ne possédaient aucun pouvoirs magiques et étaient pourtant là, au même rang qu'elle et ses congénères au sang-pur ? Considérés de la même façon, à qui on promettait le même futur brillant, les mêmes opportunités. Comment pourrait-il en être le cas ? Leur sang n'était pas aussi incroyable puissant, mélangé avec du sang moldu qui ne leur apportait rien. Ce fut le début de sa prise de position envers les siens.
Du haut de ses 15 ans, Elie passait le plus clair de son temps à se renseigner sur son arbre généalogique et sur la gloire étincellante des années passées. Les Carrow avaient été de puissants alliés du Seigneur des Tenèbres à ce qu'elle pouvait en conclure, malgré que cela n'ait jamais été vraiment officialisé. Elle comprenait pourquoi, il n'était pas bon se prétendre du mauvais côté depuis la chute de Voldemort. Chacun ses articles que la jeune femme lisait ne concluait pas de la mort du Seigneur cependant, uniquement de sa disparition. De son absence. Il ne pouvait pas être réellement mort. Les plus inquiets promettaient son retour prochain, les sceptiques l'imaginaient se cachant non loin d'ici, attendant son heure. Les parents d'Elie refusaient d'en parler. Elie elle-même se demandait ce qu'il fallait vraiment en penser. Ainsi, quelle ne fut pas sa surprise d'entendre les mots d'Harry Potter, à la fin de l'année dernière. Il est revenu. Le seigneur des Tenèbres est revenu. Et si cela semblait procurer un frisson d'horreur à la plupart de ses camarades, Elie, elle, frémissait d'excitation. Ses quatre dernières années au château Poudlard lui avaient démontré une chose : Les inégalités se ressentaient à chaque coin de couloir, dans chaque salle de classe, sur chacun des bancs de la grande salle. Des élèves de son âge qui n'avaient rien à faire ici. Qui n'avaient aucune ambition, aucune envie, se servaient de leur magie comme on se sert d'un jouet pour croup et ne serviraient nullement au développement de leur société. La jeune sorcière croyait dure comme fer aux anciennes paroles du grand Salazar Serpentard. La magie devait restée propriété de ceux ayant les capacités, les compétences et le mérite de l'utiliser. Les sang purs dont la magie ne pouvait être que la plus puissante au monde. Elie serait une grande sorcière, cela ne faisait aucun doute mais l'idée que certains de ses camarades aient accès aux mêmes opportunités qu'elle ? Pour certains d'entre eux, inacceptable.
C'est ainsi qu'Elie avait grandi. Déterminée, ambitieuse, élitiste, au grand damn de ses parents qui ne partageaient pas forcément son allégeance à la pureté du sang. Cela avait été à l'origine de nombreuses disputes, par hiboux interposés comme en face à face. Comment pouvait-elle se réjouir de la mort de l'un de ses camarades et du retour de la guerre ? Ce n'était pas le cas. Elie ne se rejouissait que d'une chose, l'opportunité de redorer la gloire passée au nom de sa famille. Ses parents ne comprenaient pas. L'été avait été catastrophique, ponctué de portes claquantes et d'éclats de voix. Le retour à Poudlard avait sonné le début d'une nouvelle année et alors qu'Elie ruminait dans son coin, au grand banquet de début d'année, l'arrivée de Dolorès Ombrage avait ramené une lueur d'espoir au sein de cet école. L'année promettait d'être intéressante et personne ne trépignait plus qu'Elie. Le futur prenait forme et cela n'était que le début du grand retour de la famille Carrow.
.