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C'est l'heure de rire [PV Franziska Weber]

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Sam 7 Oct 2023 - 1:29
 
C'est l'heure de rire
Il n’avait pas fallu longtemps à Sam pour faire sa place à Poudlard. Le plus important, c’était qu’elle passait tout son temps libre à imaginer toutes les farces dont elle pouvait abreuver le monde de l’école. Ils étaient rares ceux qu’elle se refusait à viser d’une blague ou d’une autre. Même son frère ou sa sœur pouvaient y avoir droit. Cela dit, le duo les avait déjà expérimenté à la maison. Du coup, ce n’était plus aussi marrant de les prendre en traître, elle préférait trouver des cibles dont elle n’avait pas l’habitude. C’était plus drôle quand les personnes ne savaient pas ce qui les attendait.

Les élèves de sa salle commune avaient tous connus l’expérience des bonbons qui provoquaient des cris d’animaux. Les élèves de sa classe avaient expérimenté les coussins péteurs à différentes reprises, et les boissons qui faisaient babiller ou les baguettes farceuses avaient circulé dans la Grande Salle. Elle n’avait rien négligé et elle avait même fait des bouh depuis l’arrière d’un passage secret pour faire sursauter des camarades. Oui, elle avait fait son trou dans l’école et maintenant, elle avait quelques bases pour passer à la suite. Les blagues devaient varier pour être plaisantes et elles avaient besoin d’être construites et développées.

Elle avait donc cherché une nouvelle idée qui soit à la hauteur de sa créativité. Elle avait fouillé un magasin de farces et attrapes et elle était tombée sur une potion de changer la couleur de quelque chose. Ca l’intéressait beaucoup. Elle pouvait vraiment trouver du plaisir à transformer les cheveux de quelqu’un et puis, la potion était temporaire. Elle pourrait trouver un peu d’amusement dans tout ça sans conséquences pour la personne qui serait la victime de la farce. C’était parfait, exactement le genre de choses qu’elle adorait faire. Elle avait donc acheté cette potion et elle allait maintenant préparer le piège.

Elle aimait bien faire des farces, mais elle détestait faire du mal aux autres. Elle s’efforçait toujours de faire des blagues qui ne duraient pas dans le temps. Comme ça, les personnes ne pouvaient pas lui en vouloir sur le long terme. C’était vraiment important de ne blesser personne. Elle ne savait que trop ce que ça faisait de se faire humilier et elle était toujours là pour défendre ceux à qui ça arrivait. Alors, elle évitait de le faire subir à d’autres personnes. Ca restait drôle tant que ça n’allait pas trop loin, voilà qui était sûr. Elle y faisait attention.

En bref, elle installa la potion en équilibre au dessus de la porte d’une salle de classe et se dissimula à proximité. Elle ne savait pas qui serait la première personne à franchir cette porte, mais elle verrait certainement ses cheveux prendre une couleur inhabituelle et ce serait drôle. Au moins, elle n’aurait pas cette couleur trop longtemps, mais elle serait surprise et ce serait bien drôle. Sam était impatiente de voir ça. Elle pouffait par avance en essayant de faire le moins de bruit possible. Elle ne voulait pas qu’on puisse la repérer.


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Samantha O'Neill
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Samantha O'Neill

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C'est l'heure de rire [PV Franziska Weber] Prsm
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Dim 5 Nov 2023 - 22:08
Quand on n’avait pas de tête, on avait des jambes… Préoccupée par la dernière lettre reçue de son frère, elle avait oublié le carnet dans lequel elle préparait ses cours dans sa salle de classe. Franziska recevait souvent des lettres de ses frères : c’était ce qui arrivait quand on était la benjamine de 7 enfants éparpillés aux quatre coins du monde, avec 6 garçons comme aînés. En l’occurrence, il s’agissait de son frère Karl, le plus jeune, qui n’avait que deux ans de plus qu’elle. Ils avaient toujours été très proches et leur correspondance était particulièrement soutenue.

Tout en montant rapidement les escaliers pour retourner à sa salle de classe, Franziska était en train de manger un petit pain emporté de la grande salle pour son déjeuner forcément sur le pouce. En bonne autrichienne, elle l’avait fendu en deux, et fourré dedans des tranches du rosbeef du jour. Et hop, un brötchen ! Dévorer ce sandwich improvisé tout en remontant à pas vifs un escalier en mouvement ne lui donnait pas exactement l’air de dignité et de pondération dont elle avait l’habitude en public, mais heureusement, il y avait peu de monde dans les couloirs pour la voir à cette heure-ci. Et puis, en cet instant précis, elle se fichait d’être élégante : elle était furieuse.

Dans sa missive, Karl décrivait avec humour la façon dont il s’était fait viré de son dernier job, officiellement parce que son employeur aurait découvert sur le tard qu’il n’avait jamais obtenu son diplôme de Durmstrang. Mais bien sûr. Si son frère n’avait pas pu finir ses études, ce n’était pas par manque d’aptitudes, mais parce que les administrateurs de l’école étaient des puristes et des bigots. Son frère avait une aile de cygne à la place du bras gauche depuis un accident sous sa forme d’Animagus. Et alors ? Dix ans plus tard, ce handicap le hantait toujours, et même, le poursuivait avec une ardeur qui croissait en même temps que les partisans de Voldemort et leur haine des « hybrides ». Savoir son frère, si drôle, si créatif, obligé à nouveau de dormir sur le canapé d’un de leurs aînés, fauché contraint à l’oisiveté, la mettait en rage.

Ses grands pas déterminés canalisant sa colère, elle se retrouva vite devant sa salle de classe. Quoi que ses mouvements dégagent une énergie singulière, il aurait fallu bien la connaître pour deviner son trouble intérieur. Franziska essuya le coin de sa bouche d’un léger revers de main, constata qu’elle avait de plus oublié de verrouiller la porte de la salle, et l’ouvrit d’un mouvement sec.

Quelque chose de frais lui coula sur les cheveux, puis le front et les yeux, suivit du « cling » caractéristique d’un récipient de verre tintant sur le sol de pierre. Aveuglée, elle se figea, épongea prudemment le liquide avec sa manche, avant d’attraper sa baguette et de lancer un Tergeo informulé vers son visage. Elle renifla sa manche, se retourna pour découvrir une fiole au sol, qu’elle scruta en recherche d’indice. Elle n’avait aucune idée de ce qu’il venait de se passer, mais ça n’avait pas l’air trop dangereux. Elle leva les yeux… une fiole en équilibre sur sa porte ? Ca semblait à une blague potache… du moins, elle l’espérait.

Quelqu’un aurait-il vraiment pu vouloir l’humilier ici, à Poudlard, à cause de la condition de son frère ? Cela avait été le cas, à Durmstrang, mais ici, enfin, elle était professeure, la majorité des gens ne connaissaient pas son histoire… Une tentative d’agression, d’intimidation, par quelqu’un qui aurait découvert qu’elle appartenait à l’Ordre du Phénix ? Improbable, grossier, mal exécuté : non. Entre surprise, méfiance, lassitude et relents de sa précédente colère, elle scruta le couloir. N’entendait-elle pas une sorte de rire ?

« Qui est là ? Si vous avez mis cette potion sur ma porte, montrez-vous tout de suite ! »

Elle garda sa baguette tendue devant elle, prudente. Sans qu’elle s’en soit rendue compte, son sage chignon blond, et une partie de ses sourcils atteints par les coulures de potion, avaient viré au fuschia pailleté.
Franziska Weber
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Franziska Weber
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Dim 12 Nov 2023 - 21:59
 
C'est l'heure de rire
La plupart du temps, Sam ne destinait pas ses farces et attrapes à des professeurs. D'abord, parce que statistiquement, il n'y avait pas énormément de professeurs qui pouvaient être les victimes de ce qu'elle mettait en place. Il y avait infiniment plus de chance pour que ce soit un élève qui tombe dedans. Ensuite, elle savait que pour ne pas se faire prendre, le fait de cibler un professeur était clairement un mauvais plan. Il valait donc mieux que ces plaisanteries s’adressent à ses camarades et préférentiellement des personnes de bonne humeur qui ne lui en voudraient pas de s’être un peu amusée à leur dépens.

Mais pour le coup, elle manqua de chance, puisque c'était un professeur qui avait été la victime de sa plaisanterie douteuse. Ce n'était pas une mauvaise plaisanterie et elle n'avait rien de très choquant ou humiliant. Sam trouvait cela plutôt drôle. Mais ça pouvait ne pas être l'avis du professeur. Et s'il prenait mal la blague, il avait tout le luxe de la punir et de lui faire payer sans qu'elle puisse rien dire, puisque c'était une personne d'autorité. Et dans le cas présent, elle n'avait pas tellement l'air d'apprécier la farce si Sam se fiait au ton qu'elle employait pour lui intimer de se montrer. C'était bien dommage qu'elle n'ait pas le sens de l'humour.

Malgré tout, elle n'était pas du genre à accepter de se faire prendre. Et le fait que ce soit un professeur qui le lui ait intimé ne changeait rien. L’enseignante n'avait aucun moyen de savoir que c'était elle tant qu'elle ne se montrait pas et si elle ne le faisait pas, elle pourrait finir par se sauver discrètement et personne ne saurait jamais rien. C'était d'ailleurs ce qu'elle avait l'intention de faire car il n'était pas question qu'elle se dénonce aussi facilement. Une réputation de fauteuse de troubles se gagnait principalement par le fait de ne pas se faire prendre trop souvent. Sinon, on ne gagnait pas en notoriété.

Sam regarda donc attentivement l'enseignante pour s'assurer qu'elle ne venait pas dans sa direction et qu'elle ne la surprendrait pas et elle ne vit absolument pas l'élève qui était en train d'avancer à côté d'elle avant de la dépasser pour partir en direction du professeur. C'était un élève modeste qui avançait, le regard baissé et troublé et dont le manque de confiance en lui pouvait, dans le cas présent, ressembler à visage coupable qui regrettait de s'être fait prendre. Si elle l'avait vu, elle lui aurait sûrement fais signe de ne pas avancer, le temps que la prof renonce à découvrir l'identité du coupable. Mais elle ne savait même pas qu'il était là. Elle continua donc de surveiller en attendant de voir ce qui allait se passer.

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Samantha O'Neill
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Mar 14 Nov 2023 - 23:00
Sa mauvaise humeur avait laissé place à un certain qui-vive. Pour un peu, Franziska s’en serait presque voulu de s’être allée à un énervement intérieur alors même que la journée de cours n’était pas terminée. Comme si elle s’était montrée non-professionnelle en s’énervant. Un vague relent de culpabilité pour assaisonner le maëlstrom d’émotions qui la parcourait actuellement, totalement injustifié par le fait que personne ne l’avait vue. Et heureusement. Elle n’aimait pas être démonstrative. Quand elle se laissait allée à l’emportement, les mots avaient tendance à lui échapper et partir beaucoup trop loin, tous seuls.

Tous ses sens étaient désormais en alerte pour essayer de comprendre ce qui venait de se passer. Elle avait vaguement conscience de sa propre respiration, presque saccadée, mais était plutôt concentrée sur le bruit de gloussement. Elle aurait juré l’avait entendu trente secondes plus tôt. Aigu, comme une fille ou un jeune adolescent qui n’aurait pas encore mué. Ca n’éliminait pas grand monde dans cette école. Sur sa gauche, peut-être ? Fran était redoutable en duels, mais ceux-ci se menaient à découvert. A Durmstrang, presque tous les coups étaient permis, mais cela commençait invariablement par un salut à son adversaire : s’il disparaissait ensuite, on se devait d’être assez vif pour avoir vu, deviné, ou mieux, anticipé, où il était passé. Elle n’avait pas cet avantage de départ aujourd’hui.

En tout cas, si c’était un élève, ce n’était sans doute pas si grave, quoi qu’elle aurait vraiment aimé savoir ce que c’était que cette potion. Inconsciente de ressembler désormais aux petits poneys de plastique pailleté des moldus, elle plissa les yeux en scrutant le couloir… et un élève apparu. Il avait l’air embarrassé, et elle l’arrêta d’un signe de la main péremptoire. Elle n’avait aucune idée de son nom : il devait être dans la classe du professeur McGonagall.

« Vous, Monsieur… ? » A sa grande satisfaction, elle pu vérifier que son ton était sévère mais fermement maîtrisé. « Pouvez-vous m’expliquez ce qu’est cette potion qui était sur ma porte ? »

L’élève la fixait désormais avec des yeux comme des soucoupes. Franziska baissa sa baguette : elle n’avait aucunement l’intention de jeter un sort à l’enfant, un première ou deuxième année peut-être, dont l’expression tremblante laissait croire qu’il n’arrivait pas à se décider entre rire ou pleurer. Etait-elle si impressionnante que ça ?

« Mais répondez-moi, enfin ! »

Elle fléchit les genoux pour attraper la fiole, qu’elle renifla suspicieusement, et resta penchée à hauteur du jeune garçon, qu’elle fixa dans les yeux. A en juger par la couleur de son col, c’était un élève de Serpentard. Cette maison avait certes la réputation d’être roublarde, mais elle attendait qu’il assume ses actes. Pour la jeune prof, il ne faisait aucun doute qu’elle détenait le coupable : elle lui avait demandé de sortir, il s’était exécuté. Au moins un peu d’honnêteté de sa part. La moindre des choses aurait désormais été de s’excuser et de répondre à ses questions.

« Je ne sais pas ce que vous essayez d’accomplir, mais c’est terriblement lâche de prendre quelqu’un en embuscade ainsi. Puisque vous vous entêtez dans votre silence, moins dix points pour Serpentard. »

L’élève émit un bruit étrange et se recroquevilla un peu plus. Franziska fronça ses sourcils rose fuschia, perplexe : était-il en train de rire ou de pleurer, à la fin ? Les enfants étaient vraiment étranges.
Franziska Weber
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Franziska Weber
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Sam 2 Déc 2023 - 20:18
 
C'est l'heure de rire
Evidemment, elle n'avait pas pu empêcher le garçon de rejoindre la prof sans se dénoncer elle-même. Et évidemment, la prof s'était aussitôt jetée sur lui comme sur le dernier morceau de dinde un soir de Thanksgiving, elle avait aussitôt cru que c'était lui qui avait fait cette mauvaise blague. Le gamin ne savait pas de quoi elle parlait et il avait l'air positivement terrorisé. Il n'était peut-être pas bien courageux, mais ça n'aurait pas été cool qu'il se fasse punir et mettre en retenue simplement pour être passé par là alors qu'il n'avait rien fait de mal. Il aurait évidemment pu répondre à la prof en lui disant que ce n'était pas lui. Mais s'il était trop figé pour le faire, elle n'allait pas le laisser se faire punir.

Elle se précipita en dehors de sa cachette pour secourir son pauvre camarade qui n'avait aucune idée de ce qui était en train de lui tomber dessus. Il regardait la prof d'un air hébété et il commençait même à trembler. Sam ne le reconnaissait pas du tout, mais il avait clairement un problème d'instinct de survie, ce gamin. Elle ne pouvait quand même pas le laisser se prendre la tête pour quelque chose dont il n'était pas responsable, mais elle ne comprenait quand-même pas pour quelle raison il ne se défendait pas un minimum. Il y avait des gens qui n'étaient tout simplement pas capable de réagir à l'injustice.

« Attendez, M’dame ! Laissez-le ! Il a rien fait, c'est pas sa faute. Il sait même pas de quoi vous parlez. C'est pas lui c'est moi. Mais c'était pas pour vous, Madame, je vous assure. Enfin je veux dire, je savais pas que ce serait vous qui sortiriez la première. C’était que pour rire. C'est pas grand-chose, juste un peu de couleur, puis ça partira vite. »

Elle ne faisait jamais de plaisanterie méchante et il n'était jamais dans son objectif de se moquer de quelqu'un. Elle avait même tendance à espérer que la personne rirait avec elle plus qu'autre chose. Cela dit, en commençant à se défendre, elle avait complètement oublié qu'elle avait renoncer à se cacher, avant tout pour protéger son camarade et elle se rendit soudain compte que son déluge d'excuse n'allait peut-être pas sauver le jeune garçon qui n'avait pas réagi. Il valait mieux s'assurer que la prof le laisse tranquille et après, elle essaierait de négocier un compromis en ce qui la concernait.

« En tout cas, lui, il a rien fait. Il savait même pas qui y avait quelque chose là. Ça aurait très bien pu être lui dont les cheveux auraient changé de couleur. Il faut pas le punir, Madame. Si vous êtes fâchée, vous pouvez me punir moi, je comprendrai. »

Son visage se tordit un peu en une moue qui ressemblait un peu à une grimace, et elle espérait qu'elle ne paierait pas trop cher d'avoir dit la vérité, mais elle ne se le serait pas pardonnée de faire accuser un autre à sa place. Ce n'était pas du tout le genre de Sam d'agir de cette façon et elle ne changerait jamais de point de vue sur le fait qu'il était nécessaire d'assumer ce qu'on faisait plutôt que de laisser quelqu'un d'autre l'assumer à votre place. Il y avait sûrement des exceptions, évidemment, mais pour des cas tout aussi évidemment exceptionnels.

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Samantha O'Neill
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