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[16/09/95] Un souhait devenu réalité. | Onixya et Lévine.

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Mar 31 Mar 2020 - 12:21
♫ Un souhait devenue réalité ♫
Depuis quelques jours maintenant, Prés-au lard se vois revoir une jeune femme bien étrange qui l'était tout autant a la belle époque de son adolescence. La demoiselle toute en noire avant bien grandit était devenue une belle jeune femme avec les mêmes passions d'autrefois. En réalité, elle était fort bien curieuse de connaître les nouveaux élèves de Poudlard et de se promener dans les rues pour voir qui était les "mauvais" élèves qui s'amusaient a sécher les cours, lesquelles s'arrêtaient devant les boutiques et d'en observer leur nature pour avoir une vision de leurs passion. Bien évidemment, il s'agissait d'Onixya, et qu'importe ce qu'elle pouvait remarquer, tant qu'il n'y avait pas d'acte trop grave elle garderai le secret. Elle n'était pas une professeur bien que membre de l'équipe pédagogique et elle se disait qu'il était bon que des élèves puisse avoir confiance au moins en l'infirmière du collège pour garder leurs petits secrets. Mais elle le savait, elle avait beaucoup de mal avec son apparence à établir un lien de confiance systématique avec les élève au point où on l'avait déjà appelle une fois dans les couloirs "la Fiancée de Rogue". Elle n'avait pas pu s'empêcher à ce moment-là d'éclater d'un rire franc.

" Même si j'avoue que le Professeur Rogue ne manque pas de style, je préfère les hommes un peu plus coloré... !"

Avait-elle répondu a l'élève à demi-gêné et amusé par le répondant de la nouvelle infirmière qui avait visiblement une ouïe fine. Cette pensée lui avait fendu les lèvres d'un sourire. Amusée, déambulant dans le petit village étudiant, son sourire s'efface alors peut a peu après un léger murmure de sa part.

"Les hommes plus colorés..."

Toutes ses connaissances ont elle était déjà presque toute mariée, parfois elles avaient déjà eu des enfants, mais elle, où en était-elle ? Nul part, absolument nul part. Curieux, pourrait-on se dire qu'une femme de sa douceur n'ai jamais encore trouvée chaussure à son pied. Tout de même, il ne s'agit quand même pas de son style qui lui ferais défaut ? Non, elle se refuse de se le dire d'autant qu'elle se refuse de se "conformiser" par défaut et puis, cela faisait partie d'elle, son style vestimentaire. Alors pourquoi diable n'avait-elle encore jamais goûté a la chaleur de l'étreinte d'un amant, le contacte de tendre lèvre sur les siennes ? Onixya sentait un manque de cette sensation inconnue, étrangère et intrigante, mais pas seulement. Ce qui la rassurait, au moins, c'était que sa meilleure amie en était au même point qu'elle, même si elle avait déjà eu des aventures d'adolescente. Elle avait cela en plus. Sa mère également, elle ne l'avait jamais vu en compagnie d'un homme.

Est-ce le lot de toute les filles aimante et altruiste de finir leurs jours seuls ? Mais mis a part Jessica et sa mère adoptive, avait-elle aujourd'hui de vrais amis qui lui avait rendu son amour ? Onixya a toujours donné et très peu reçue, mais cela ne l'a jamais véritablement déranger. Un peu déçue par moment, sensiblement attristé pour ceux envers qui Onixya c'était investie et attaché au cours de sa vie. Est-ce qu'elle avait déjà été amoureuse...?  Bien sure que oui, mais il n'en avait jamais rien su. Aujourd'hui leurs chemin avait été séparé depuis longtemps mais de toute façon, elle savait cet amour non-réciproque. D'ailleurs, cet homme, était-il marié aujourd'hui ? Avait-il eu de petite tête blonde ? Resterait-elle assez longtemps ici pour les connaître ? Du fond du cœur, elle l'espérait. Elle n'a jamais su souhaiter autre chose que tout le bonheur du monde au monde autour d'elle, et même ceux qui lui avait inconscient fendu le cœur en deux.

L'horloge biologique de la jeune femme avance. Certes, elle était encore jeune et pouvait grâce a des moyens la retarder d'avantage, mais l'absence de ses origines, son amour pour les enfants était aussi dus au fait qu'elle aurait voulut fonder sa propre famille. En avait-elle vraiment besoin ? Ce n'était pas chose certaine. La jeune femme déversait tout l'amour qu'elle portait tout autour d'elle et puis il y avait aussi l'orphelinat dont elle hériterai de sa mère, le plus tard possible elle l'esperait mais pour elle aussi, l'horloge de la vie s'écoulait de plus en plus dangereusement et l'idée de la perdre envahissait son cœur de triste sentiment.

C'est un fait, a l'école avoir été sang-de-bourbe et aussi étrange qu'elle n'avait pas toujours donné a la jeune femme une réception particulièrement bonne a ses tentatives de se faire des amies et aussi de se faire aimer. Pourtant, un jour, elle y est parvenue. Elle avait été entourée d'enfant plus jeune et tout le monde finis par savoir que c'était vers elle qu'il fallait se tourner s'il y avait des problèmes. Ciel et terre. Elle aurait remué Ciel et Terre pour chacun d'entre eux. Une grande sœur, une mère, une très bonne préfète... Mais jamais plus. Une passante dans une vie qui nous a apporté beaucoup mais qu'on a finis par délaisser comme un objet dépasser pour passer à la version supérieure.

Mais ce garçon, lui, n'était pas non plus comme les autres. Il ne s'est jamais servi d'elle et pourtant, c'était probablement la seule personne au monde qu'elle avait croisé sur son chemin qui l'aurait vraiment mérité. Il n'a jamais accepté l'amour d'Onixya tel qu'il soit. Il n'a jamais accepté sa lumière sans savoir ou elle aurait pu le mener. Jamais. Elle pense très souvent a lui depuis son retour a l'école et le premier endroit qu'elle avait observé après la table de sa famille de toujours, avait été la place qu'il occupait le plus souvent dans la maison la plus opposé a la sienne, la table des Serpents. Pourquoi est-ce que ce garçon avait-il laissé une marque aussi profonde dans son cœur alors qu'elle n'avait jamais réussit à connaître une seule des choses qu'il aimait ?

Jamais de toute sa vie, elle n'avait  ressenti cela auparavant. Un hasard, un pur hasard ou un signe du destin, d'un Dieu, d'une entité silencieuse l'avais poussé juste une fois a tourner son regard sur lui. Un regard qui l'avait totalement condamné à penser a lui avec d'immenses regrets, du remord et une éternelle crainte des conséquences de son échec. Ce jour-là, elle avait entendu les cris de douleur de son âme, alors qu'il lui offrit un sourire lorsqu'il avait remarqué les mirettes de le gothique sur lui. Ce sourire la hantera jusqu'à la fin de ses jours bien qu'elle n'a jamais à aucun moment renoncer a continuer ce qu'elle faisait avec les autres. Bien au contraire, depuis elle c'était d'avantage surpassé.

Il a laissé un vide dans sa vie et dans son cœur à tout jamais, car c'était lui qui méritait le plus une femme comme elle auprès de lui. Elle sentait que c'était sa place...Mais que pouvait-elle bien faire d'autres a part lui tendre la main ? Elle ne pouvait pas la lui prendre de force...Si ? Elle aurait pu, mais elle ne voulait pas de peur de le blesser et de lui faire du mal. Mais est-ce que c'était la véritable solution ? Est-ce que l'on devait parfois faire mal pour sauver une âme en détresse ? Surement, mais pas a lui. Surtout pas a lui. Jamais de la vie.

Pour chasser ses mauvaises pensées, la belle-dame se mettait a chanter gaiement et ça, peut-importe l'endroit ou elle se trouvait. C'était ça aussi, la légendaire bizarrerie d'Onixya de chanter comme les princesses Disney pour mettre fin a ses sentiments douloureux ou traduire ceux-ci par la musique. Faire parler son âme, la purger du mal qui pourrait la ronger, la corrompre, la froisser. En pleine rue, évidemment que les gens se retournais, dressant leurs sourcils en voyait ses pas devenir dansant. Le malaise aussi les envahit alors qu'elle leurs offres un doux sourire dans ses chants et les saluant au passant d'un signe de tête d'une grande politesse et d'une douce bienveillance.

Elle semble ne pas prendre ses regards en compte et comme le petit chaperon rouge partant sur le chemin de chez mère-grand, elle chante pour éloigner Grand méchant loup d'elle, d'une voix douce, féerique et agréable à entendre. Il était difficile de ne pas apprécier un chant aussi apaisant que le siens ni de se laisser emporter par ses airs souvent entrainants, insitant a la joie, savourer l'instant et la vie qui peu, comme elle le démontre, offrir de surprenantes surprises.

Puis, certain s'en souvient, la reconnaît et se rassure en continuant leurs routes. Elle n'avait pas changé malgré les années passant et sa peau était toujours aussi blanche que la porcelaine. Elle y veillait d'ailleurs très soigneusement à ce teint. Se cachant de chaque rayon ultra-violet un peu trop fort de son ombrelle, évitant de s'exposer a la lumière du soleil un peu trop longtemps. Son teint, nacré, pour elle représentait à merveille la douceur et la pureté, elle faisait extrêmement aussi bien ressortir ses grand yeux bleu lorsqu'elle portait du noir. Même si c'était aussi le cas aujourd'hui, elle n'en portait pourtant pas toujours.

Aujourd'hui, elle portait une longue robe au tissus souple et lisse épousant les courbes fines de la sorcière de conte de fée. Du sur-mesure a ne pas en douter. Comme toute femme qui se respecte, elle harmonise bien évidement son maquillage avec sa tenue et son style déroutant. Des lèvres sombres et un regard qui l'est tout autant.

Ses pas en rythme avec sa mélodie la conduisent devant l'établissement des trois balais, Un établissement qu' elle a fréquenté une bonne partie de son adolescence avec sa tendre meilleure amie. Ses nouveaux souvenirs emplie de nostalgie est de douceur suffisent à finir par faire taire la mélodie de son chant, instantanément, Ses tendre souvenir on chassé ses mauvaise pensé et c'est dans un nouveau sourrire qu'elle s'apprêtait a continuer son chemin. Elle se demandait si elle n'allait pas y entrer d'ailleurs, juste pour reprendre une nouvelle dose de nostalgie, mais c'était sans compter que c'était a son tour de se voir recevoir un étrange cadeau de la vie.

Une silhouette sort de la taverne, une silhouette très fine dans un costume gris impeccable. Ses pas ralentissent et alors qu'elle le détail, son sourire s'efface peu à peu, une nouvelle fois. Il tire de sa veste une cigarette d'un paquet fortement entamé et se penche légèrement en avant pour l'allumer et lorsque son visage se relève enfin devant lui, elle s'arrête presque aussi net.

Son cœur s'arrête. Son souffle s'arrête. Son regard se fige presque autant que le temps qui passe. Il s'est arrêté pour elle. Non. Pour eux. Les passants s'effacent, la vie perd toutes ses couleurs. Tout devient noir. Absolument tout. Elle ne vois plus que lui, a quelques mètres d'elle. Il n'y a plus que lui qui reste animé. Il n'y a plus que les couleurs qu'il porte sur lui qu'elle parviens à percevoir ainsi que l'unique odeur de tabac qu'il semblait dégager en rejetant la fumée de sa première bouffé. Elle pensait halluciner complètement. Non. Non. Il est bel est bien là. C'est bel et bien lui. Son cœur tonne cette fois dans sa poitrine. Son regard se pare de milles étoiles tout aussi brillantes que celle que l'on regardait au bord d'un navire pour le guide à bon port. Un sourire immense fend ses lèvres et le monde existe à nouveau de couleur bien plus vive. Des couleurs irréaliste, le sol n'est presqu'un nuage tellement elle se sens légère. Le simple fait d'avoir pu poser son regard sur lui a nouveau la libère d'une pression présente depuis dix ans.

" Par Merlin, qu'elle délicieuse surprise...!" s'écrit-elle tendrement de sa voix calme et mélodieuse en approchant rapidement vers lui.

Onixya se sentait bénit. Bénit par la destiné qu'elle décide en cette matinée de venir déambuler dans les rues du village. Que ses pas l'est conduits devant les trois balais et que se soit lui qui surgissent d'un passé qu'elle voulait retrouver. Bien sure, elle était aussi prise de nombreuses peurs discrète et la première était qu'il l'ignore, qu'il la rejette et qu'il passe son chemin. Il y avait celle de se rendre compte que ses dix ans n'avait pas su changer la vie du jeune homme qui était en face d'elle.

"~. ♪ Bênit soit-tu, matiné divine, ou mon destin m'a conduit à revoir ton visage, mon cher Lévine ♪ .~"

C'était plus fort qu'elle, elle avait besoin de lui chanter la tendre chanson heureuse que lui dictait son cœur de le revoir. Il n'y avait qu'un chant a ses yeux qui pouvait faire comprendre a l'Auror le bonheur sincère qui envahissait son cœur a ce moment précis.

" Comme je suis si heureuse de te revoir...Et vraisemblablement dans une forme olympique.. !"

Son sourire et son regard pétillant ne la quittait pas une seule seconde alors qu'elle prix le temps de détailler discrètement Lévine des yeux. Ses pas s'arrête alors devant lui, à quelque mètre résistant a la folle envie de l'étreindre dans ses bras, emportée par le torrent de joie qui la bouleverse en cet instant qu'elle a jugé de divin.

Codage par Libella sur Graphiorum
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Sam 18 Avr 2020 - 0:58
Un souhait devenu réalité.Lévine & Onixya
We only said goodbye with words, I died a hundred times. You go back to her.. And I go back to Black. ( Back to Black → Amy Winehouse ) ••• Il faisait frais. Était-ce l'Hiver ? Ou bien l'Automne ? Il ne neigeait pas encore, mais ça n'allait pas tarder. Il avait aimé la neige. Avant. Plus maintenant. Les feuilles se craquelaient, se gelaient. Il les avait vues en descendant. Elles étaient si fragiles. Comme lui. Un peu, n'est-ce-pas ? Pourquoi était-il venu ici ? Il n'aimait pas cet endroit. Pourquoi s'y était-il forcé ? Par convenance ? Sûrement. Envie ? Peu probable. Il avait en horreur les toits pointus. Les rues bondées, trop fréquentées. Qu'avaient-elles de si importantes ? De si convoitées ? Il n'en avait aucune idée. Il n'avait pourtant pas vu d'âmes en peine, écorchées par la vie, par les mains baladeuses.

Comme tous, il s'était assis. Là, à une table éloignée. Il les voyait rire. S'amuser. Devait-il faire la même chose ? Il les avait imités, observé. Lever son coude avec une esquisse mutine, taquine. Ce n'était pas compliqué. Est-ce-que ça avait été son premier masque ? Pas vraiment. Le dernier ? Aucune chance. Puis, comme eux, il s'était levé. Pas trop vite. Pas trop doucement. Sans doute trop raide. Trop rigide. Trop frêle. Il faisait frais. C'était sûrement l'Hiver. Et c'était sur le gel qu'il était atterri, observant les prémices d'un Noël encore lointain. Ils riaient. Lui aussi, par réflexe mimétique. Au sol, il faisait encore plus froid.


***



Dégoût. Une émotion qu'il n'avait que trop de fois ressentit. Il se dégoûtait. Se haïssait. Autant qu'il détestait cette sensation d'aigreur, comme un vinaigre trop fermenté, au fond de sa gorge. Ça brûlait. Comme une plaie ouverte sur laquelle du citron servait d'antiseptique. Un peu de sel. Un peu de rage. De larme. Comme un volcan, ça le tournait. Retournait son estomac, ses intestins, son cœur. Il avait envie de vomir. Frapper. Hurler. Mais il se contenta de sourire devant son rictus victorieux. Il l'avait eu. L'avait mené par le bout du nez. Pourtant, n'avait-il pas eu l'avantage ? Avait-il rêvé le poids de la crosse dans sa paume ? Le fusil était devenu une illusion.

Il s'était retrouvé renard. Là, piégé, allongé, captif de ce regard perçant. Comme le siens. La fugace apparition d'une silhouette, d'une ombre dans le dos de Kayser l'avait tétanisé. Il était grand. Immense. Encore aujourd'hui. Ne l'avait-il pas rattrapé ? Il l'aurait cru. Une nouvelle désillusion. Il n'avait pas de visage. Il n'en avait plus depuis des années. Seul le cigare restait. Une odeur entêtante. Ne fumait-il pas une cigarette ?

Figé, il avait attendu qu'il parte. Qu'il parle. L'assomme d'infernales paroles. Tel un supplicié, Lévine s'était plié au jeu. Voilé d'une chape de plomb, il était devenu sourd, aveugle, muet. Une bulle intemporelle qui l'avait bercé de mille aiguilles, caresses démoniaques qui avaient achevé son châtiment. Méritait-il l'éternelle punition ? Une cellule à la mesure de sa faute ? De son échec ? Le marteau avait claqué, sonnant le glas de son cauchemar. L'homme au cigare était parti. S'était détourné de lui, sans un regard, sans aucun mot. Il n'en avait pas besoin.

Il n'avait pu que sourire. Continuer ce manège étourdissant sur lequel il avait grimpé sans hésitation. Il avait besoin d'une musique. D'un requiem funèbre, glaçant pour accompagner son énième tour. Crucifié à la barre du cheval, du cavalier sacrifié, il s'était relevé. Une minable concession. Comme un gamin auquel il accorderait le dernier coup. C'était risible. Sans doute, devrait-il rire. Comme les autres fois.

L'amertume d'une défaite camouflée. Il voulait rire. Ce n'était qu'une chute. Qu'une étourderie. Kayser en avait-il fait exprès ? Prenait-il plaisir à voir cet éclat fugace de fureur ? Cette fissure sur son masque d'acteur ? Sans doute. Sûrement. Au fond, lui aussi avait exulté. Avait-il aimé voir cette brisure dans le marbre de son faciès statufié. Il n'était pas une œuvre intégrale. Il était humain. Un homme sans égal, mais dernière le rideau, cette vitre de verre trempé, il avait vu une faille. Une âme. Une faiblesse. Il avait vu l'ouverture du roi. Un chemin tout tracé. Tout droit. Trop simple. Trop prévisible. Pourtant, comme un idiot, il avait foncé. Ne s'était pas gêné pour abattre son arme, son glaive. Rien de sournois. De retors. Une brutalité déguisée en mots de velours, compatissants, dénués de faux-semblants. Il voulait faire mal. Le mettre à genoux.

Alors pourquoi ? Pourquoi était-ce lui qui venait s'incliner devant ses yeux célestes ? Il était définitivement le chasseur. Et n'avait eu besoin que d'un coup. Un sniper à la vue affûtée. Une réplique qui l'avait heurté, brisé d'une dynamite bien placée. Il avait été le Maître. Comme lui. Le passeur du fleuve de sa colère bouillonnante. Comme Charon, c'était avec habitude qu'il était venu le collecter. L'avait guidé jusqu'à l'océan rougeoyant de son implacable abandon. Il en avait la capuche. L'apparence. Comme un colosse tyrannique courant après les sanglots de la candeur jetée aux oublies. Dans la fosse aux démons. Aux monstres. Il en était un. Un géant des glaces. Des neiges. La promesse d'heures d'errance dans un blanc terrifiant. Angoissant. Enseveli jusqu'aux genoux, nouvelles chaînes à ses chevilles qu'il devrait traîner. Encore. Et encore. Pour continuer sa comédie.

Ou un ange ? Un déguisement luciférien qu'il aurait enfilé de sa propre volonté. En voyait-il les ailes, là dépasser ? D'une prière, pouvait-il le renvoyer dans les tréfonds de son cachot ? Ou du plat de son auréole, pourrait-il le détourner ? Un instant ? Une seconde salvatrice ?

Il délirait. Fulminait. Il voulait le faire taire. Arracher ses cornes factices, dévoiler le juste de ses plumes, pour mieux les enfoncer dans les pores de sa peau d'albâtre. Rayer le verre de sa perfection. Et de son sang, tâcher la pureté de ses actions. S'il ne pouvait pas être sa fin. Les pieds dansants sur sa tombe érigée d'un mat impérial. Il en serait une pierre. L'ultime finissant les lettres d'un nom roulant sous sa langue acérée. Il serait l'encre d'un testament achevé. La dernière boucle d'une lettre manuscrite. Le point d'un trépas. Ne voulait-il pas un abysse ? Ne s'était-il pas damné aux mots voluptueux d'une vendetta insoumise ? Kayser en serait un maillon. Il amorcerait sa descente. Ou sa remontée ? Aucun doute. Il n'était plus permit. Des cieux, il l'observait. Il attendrait le moment. L'instant. Pour d'une flèche l'amenait à sa hauteur. Et à ce moment, et uniquement là, il lui ferait goûter cette acidité écœurante, d'une défaite programmée.  

***

Il faisait frais. Comme toutes ces fois. Le temps ne s'était pas adouci. Lui non plus. Lévine en ressentait les picotements. De sa nuque à ses pieds. Désagréable. L'Angleterre, n'offrait-elle donc jamais un éclat solaire ? Pas qu'il en soit familier. Coutumier. Ou fervent consommateur. Il n'y avait plus de brouillard. Du pallier, il avait une vision claire. D'ensemble. Tout était si semblable. Et si différent. Comme un songe lointain, il regardait le passage, les allés et venus. Des jeunes. Des plus vieux. Combien ? Trop pour les compter. Il n'aimait pas les Samedi. Il était trop exposé. Trop visible. C'était viscéral. Ce n'était pas bondé. Trop assommant de bruits. Mais suffisamment pour le crisper, le figer. Il voulait du calme. Il en avait besoin. Tout était trop fort. Trop vif. Trop puissant.

Sa tête bourdonnait. Ses oreilles sifflaient. Comme un lendemain de cuite, le tsunami de ses émotions l'avaient immergé. Submergé. Il avait tout emporté. Des fondations de son spectacle, aux répliques préparées soigneusement. Il se sentait nu. Sans la peau de son rôle. Comme écorché en place publique. Le vent sur ses muscles découverts était comme la caresse d'une lame de rasoir. C'était insupportable. Il ne voulait pas être la poupée de chiffon, livrait aux mains d'une panique post-apocalypse. Vidé. Fatigué. C'est à peine s'il salua une jeune fille, toute de vert et d'argent, qui d'un sourire avait voulu faire disparaître la pâleur de ses joues. Vomir. Pleurer. Dormir.

Le déluge de ses veines s'estompa, compressé d'une compresse délicate. Un baume temporaire de sa raison morcelée. Marcher lui ferait du bien. S'éloigner des lieux de son nouveau drame. Du tremblement de sa conscience. Il inspira une grande lampée d'air. Ses poumons comprimés se dilatèrent. Assez pour qu'il puisse s'adapter, accepter cette compression d'angoisse. Elle était supportable. Habituelle. Avec lassitude, il fouilla dans sa veste. Il était certains de l'y avoir laissé. De l'avoir replacé. Ses doigts tâtèrent le carton plastifié, et aussitôt, il s'en sentit soulagé. C'était une constante. Pathétique. Il le sortit, retraçant silencieusement les quelques écrits : Marlboro. Depuis quand fumait-il cette merde ? Trop d'années. Trop de secondes perdues. Fumeuses. Empressé, en manque, il porta le tube à ses lèvres, et d'un claquement de doigt, en alluma la flamme. Ça empestait. Sa mère le lui disait souvent. À chaque fois. Elle lui donnait la nausée. De plus en plus.

Lévine rejeta la tête vers l'arrière, dégustant le poison coulant dans sa gorge. Le venin du vide se creusant dans ses entrailles. C'était lancinant. Une constatation pragmatique. Il avait affronté une tempête. Et n'arrivait plus à en apprécier l'éclaircie. Le ciel était gris. Comme son manteau. Comme sa silhouette. Un gris pâle. Sans saveur. Sans nuances. Tout était si plat. Familier. Et singulier. Il ne voyait aucun nuage. Aucune forme à deviner, à s'imaginer. Ou à essayer de fantasmer. Une occupation avortée qui lui arracha un soupir. La brume addictive se dispersa devant son regard impassible. À crever.

« Par Merlin, quelle délicieuse surprise... ! », fit une voix à sa gauche. Il n'avait pas envie de se retourner. D'observer une silhouette féminine quelconque. Avait-elle retrouvé un amoureux transit ? Déchu de promesses enfantines ? Ou bien, était-ce une étudiante sans allant rejoindre une boutique ? Peu importe. Il voulait juste respirer. Être seul. Souffler. Un moment. Avant de retourner à son spectacle ridicule, devant une foule en délire. Stanislas était crédule. Et Callaghan sans doute d'autant plus. Il allait l'étrangler. En rêver. Se complaire dans ses cris et ses grimaces de fureur. La migraine enfla sous les nouvelles piques d'une colère ravivée. D'un pas chassé, il quitta le pas de la porte, permettant le passage aux clients et habitués.

« ~. ♪ Bénit soit-tu, mâtiné divine, où mon destin m'a conduit à revoir ton visage, mon cher Lévine ♪ .~ », chantonna la gothique. Bordel. Il cligna des yeux, finissant de les poser sur elle, maintenant qu'il n'avait plus aucune opportunité de s'éclipser. Une femme. Les cheveux noirs. Le teint fantomatique. Un maquillage outrageusement morbide. Le vide cessa. La colère, fidèle amie, céda sa place à l'un de ses compagnons. Le regret. Les remords. Une boule se forma dans sa gorge. Stupide émotion, qui l'empêcha de répondre. De s'exprimer. Son sourire trembla. Difficile à maintenir. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Kayser l'avait fragilisé. L'avait placé face au miroir. Elle, elle le forçait à regarder. Le regarder. Il n'en avait pas envie. Il voulait qu'il disparaisse.

« Comme je suis si heureuse de te revoir...Et vraisemblablement dans une forme olympique.. ! », continua l'infirmière sans s'inquiéter du trouble silencieux qui l'avait figé dans son élan, la cigarette à quelques millimètres de ses lèvres entrouvertes. Il déglutit. Péniblement. Il ravala ses élans de désespoir, la vision d'une main tendue et d'un sourire bienveillant. Il devait faire table rase. Ordonner ses pensées. Elle était un deuxième round. Une seconde représentation. Ce serait simple, n'est-ce-pas ? Il arriverait à la convaincre. D'un raclement de gorge, il chassa ses hésitations, sa détresse éreintante, au profit d'un masque un peu branlant. Encore en construction. Assurance. Cordialité. Joie. Il savait encore sourire.

« Onixya Wintersong. », commença-t-il en amenant le tube à sa bouche, finissant son mouvement. Il en tira quelques effluves, qu'il relâcha à l'écart, dans le sens du vent, pour ne pas l'importuner. Une attention forcée. Calculée. Elle n'était pas une joueuse d'échecs. Sans doute, était-elle pire ? Peut-être. Ou mieux ? C'était à définir. « Le plaisir est réciproque. », sourit-il affectueusement. Quelques mièvreries. Elle y serait sensible. Comme toutes. Il appuya ses propos en s'avançant d'une grande enjambée, comblant la distance entre eux. Faire montre d'ouverture. De sa main gauche, il les désigna d'un geste lent, un peu rêveur. Nostalgique. Facile.

« On ne s'est pas vu depuis combien d'années ? J'avoue en avoir perdu le compte. Tu me sembles également en bonne forme, si je puis me permettre. », et il se le permettait. Il avança de nouveau. Lentement. Assuré. Charmeur. Tentateur. Elle était une Eve perdue au milieu de l'Eden, et il en serait le serpent. « Le noir te va toujours à ravir, Onixya. Je suis ravi que tu n'en aies pas changé. », il lui désignait la pomme d'une œillade ravageuse. Avec nonchalance, il pencha la tête, distillant son compliment d'une moue séductrice. Allait-il la convaincre de sacrifier son jardin pour croquer dans le fruit de sa divine comédie ?

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Lévine Serger
Admin rusé
Lévine Serger

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Comme de la neige sur le sable

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Sam 18 Avr 2020 - 21:49
♫ Un souhait devenue réalité ♫
Le repas touche à sa fin dans la grande salle et beaucoup d'étudiant ont déjà quitter le navire. C'est ce moment que choisissent les deux inséparables bleus et jaune pour rentrer à l'intérieur. De tempe en temps, la jeune Onixya aimait laisser sortie sa croix d'argent autour de son cou. Bien évidemment, elle al rentre très régulièrement dans son uniforme, mais elle n'oublie pas d'où elle viens.

Elle n'a jamais eu besoin de maquillage pour être jolie. Elle n'en portait pas à cette époque et pourtant ses magnifiques yeux azure sont si bien dessiné qu'il souligne à merveille son regard bienveillant et son sourire qui semble difficilement disparaître de ses joues rondes. Ses boucles ténébreuses lui tombent au-dessus des épaules d'un uniforme qu'elle porte avec une grande fierté. Une beauté naïve, innocence et d'une sincérité qui avait fait ses preuves auprès de sa meilleure amie qui s'y est laissé séduire.

-...Non mais, franchement, tu ne trouves pas qu'il exagère ?

Mais Onixya ne lui répond pas. Son regard est dirigé vers un jeune homme assis a la table des Serpenatrd qui lui-même semble sur le départ de la grande salle. La Poufsouffle, pour une raison qui lui échape, se met a jouer avec son pendentif en l'enroulant entre ses doigts. Une raison qui lui échape ? Pas vraiment car elle avait sentie comme une immence présence menaçante au dessus de jeune garçon d'un ans plus jeune qu'elle.

-...Hé oh je te parle !

- Euh, oui, attend, tu m'excuse un instant ma très chère amie ?


La jeune fille dresse un sourcil choqué par le comportement irrespectueux de sa camarade, qui ne comprend pas du tout quelle mouche viens de la piquer. Elle se fait offrir un dernier sourire de la part de la gothique avant qu'elle ne la quitte pour se présenter, souriante devant Lévine, sans absolument aucune raison apparente. L'asiatique pose son regard sur elle, et lui offre à son tour un sourire de politesse. Elle non plus, ne savais même pas quoi lui dire, elle sentait simplement qu'elle devait aller le voir... Mais pourquoi ? C'étais juste une image, un flash...mais...ce n'est pas la première fois qu'elle pressent se genre de chose. Elle n'est qu'un papillon lumineux attirer par les ténèbres.

- Bonjour ! Commence-t-elle par dire de suite a son sourire. Je m'appelle Onixya !

Pétillante comme toujours, la jeune fille offre des présentation très enthousiasme alors qu'elle a clairement laissé son amie en plan qui observe la scène d'un regard tout autant déconcerté que blaser.

- Tu es la poursuiveuse de Poufsouffle, c'est bien ça ?

Surprise, elle hoche sa tête en étirant un sourire un peu plus grand. Ca lui fait un grand plaisir qu'on la remarque dans l'une de sa passion.

- Et bien..Oui ! C'est tout à fait juste !

- Bravo pour ton dernier match, le terrain était clairement à toi.

Elle se mit a rire, touché par le compliment, mais d'autant plus surprise que c'est probablement avec son derniers Match qu'il l'avait remarqué.

- Oh...Je ne savais pas que j'avais été aussi remarquable...Merci beaucoup !

Il a sourit une dernière fois en prenant ses affaires avec lui, puis il conclut rapidement les présentations.

- Excuse-moi, mais je vais finir par être en retard à mon prochain cours, a plus tard Onixya.


Il se détourne très rapidement d'elle pour s'engager vers la sortie de la salle, laissant la jeune fille le suivre du regard.

- Bonne journée ! À bientôt alors...et prend soin de toi !


" Prend soin de toi" Pourquoi elle a dis ça d'ailleurs ?


Elle l'observe longuement, perdant son sourire en manipulant à nouveau sa croix entre ses doigts. Son pressentiment la trouble, tout comme ce premier échange contradictoire avec celui-ci. Est-ce la première fois que ses sentiments lui joue des tours ? Le risque était trop gros pour qu'elle puisse l'affirmer et elle voulait être certaine qu'elle se trompe avant d'abandonner cette idée. Elle a toujours une immense foi en son instinct...mais leurs conversation ne serons jamais plus profonde que celle-ci. Jamais.



~.*               *.~



Se souvenir vient percuter son esprit douze ans plus tard. Elle se revoit à l'aube de son adolescence dans la grande salle face a Lévine. Percuté de son horrible sentiment de l'ombre qu'elle avait vu ce jour-là, l'ombre menaçante dont les griffes étaient déjà posées sur ses épaules. Elle l'a vu, encore une fois, c'était bref, cours, mais elle l'a vu, comme la première fois... Mais il daigne enfin lui considérer un peu d'attention en plus de celle qui donne a sa cigarette.

"Onixya Wintersong. Le plaisir est réciproque."


Comme cette fois-là dans la grande salle, son sourire fait disparaître cette ombre de son dos, mais fait danser un sentiment dans son cœur. Il semble heureux de la revoir, elle qui pensait qu'il allait totalement l'ignorer, elle ne peu s'empêcher d'illuminer son visage d'un sourire plus appuyé et ravie.Il approche un peu plus d'elle réduisant leur distance d'avantage. Une avenance qui ne pouvait pas non plus lui faire plus plaisir.

"On ne s'est pas vu depuis combien d'années ? J'avoue en avoir perdu le compte. Tu me sembles également en bonne forme, si je puis me permettre."


Cette question laisse tourner son sourire et son regard vers le sol dans une culpabilité plus que visible. Cela fait dix ans qui ne se sont pas vu, dix longues années ou elle n'a cessé de penser a lui et au chemin qu'il pouvait parcourir et a prier pour qu'elle s'inquiète inutilement. Mais plus le temps passais, plus elle se rendait bien compte que Lévine avait véritablement cette menace qui la terrifiait au-dessus de sa tête. Elle partait, elle revenait au gré de ses faux sourire. Elle n'a jamais su comment faire pour qu'il prenne sa main. Elle pensait que le mieux pour lui était qu'elle le laisse vivre sa vie, qu'il savait peut-être très bien gérer cette menace seule.

Plus que tout, elle espérait ne plus jamais la revoir. Elle n'a jamais su si cette ombre qu'il fuit, ou Onixya elle-même. Aujourd'hui, avec le comportement de proximité qu'il adopte avec elle, elle se demande bien pourquoi elle n'a pas cherché a le retrouver bien avant. Elle ne joue pas au même jeu que lui, clairement pas puisqu'elle, elle ne joue pas. Lévine peu livre en elle comme dans un livre tant ses sentiments sont visible chez elle.

Il l'enchaîne et ne lui laisse pas le temps de souffler, après tout, elle est monté dans ce manège d'elle-même sans connaître les règles du jeu du jeune homme en face d'elle. Alors qu'elle redresse ses yeux vers lui avec délicatesse étirant le sourire en coin d'une fugueuse désolée qui rentre à la maison pleine de culpabilité de s'être enfuis de la sorte. C'est un regard et un sourire charmeur a quoi elle se confronte. Avait-elle oublié quelque chose dans sa mémoire... ? Est-ce qu'il ne, c'était vraiment rien passé entre eux ? Son attitude la surprend un peu, et encore, Lévine ne lui a encore pas tout fait voir...

« Le noir te va toujours à ravir, Onixya. Je suis ravi que tu n'en aies pas changé. »


À ses mots, elle baisse à nouveau son regard en soufflant un sourire du nez alors que les pommettes laiteuses se colored'un rose indésirable. Habituellement, elle aurait pris ce compliment avec plus de légèreté, souligné le côté charmeur sans aucune gêne du jeune garçon avec un grand humour.

C'est comme ça qu'il découvre Eve sous un nouveau jour qui le suis aveuglement droit dans le piège qu'il a tendue. Mais elle, elle ne vois aucun piège, car se serpent l'a déjà charmé, il peu en avoir la certitude, mais peut-être qu'il ne s'attend pas du tout a ce qu'elle morde autant a l'hameçon.

Elle y avait résisté au premier instant, mais elle craque sous ses horribles flatteries qui sont a ses yeux une tendre caresse sur son cœur coupable de son échec. Un réconfort inattendu de regret qui ne semble pas être perçu par l'Auror . Elle comble d'un élan insoupçonné le vide être eux pour offrir à Lévine la douceur tendre de son étreinte emportée par l'ensemble de toutes ses émotions qui la traverse en se serrant que très légèrement contre lui. Elle presse avec bienveillance et délicatesse les épaules de l'être qui l'a le plus marqué dans sa vie dans un silence emplit d'abnégation, s'engouffrant volontier dans l'ouverture qu'il lui présente et le laissant refermer son piège sur elle.

-...Dix ans pour être précise...Tu es en droit d'en douter, mais tu m'a beaucoup manqué...tu sais.


Avoue-telle dans un murmure inaudible pour n'importe qui d'autre que lui d'un timbre qui traduit sa culpabilité et son regret de l'avoir aussi lâchement abandonné. Il se conduit de lui même au creux de son oreilles. Elle est si heureuse d'avoir une nouvelle chance, et même si les mots de son chère Lévine l'ont touché en plein cœurs, elle n'exclut pas pour autant qu'il ne s'agisse que de simple flatterie.

Dix ans ce son écoulé, même si, a son grand regret, Lévine n'a pas changer non plus, se sont des adultes désormais...

Quoi qu'il en soit, le fait qu'il la ménage la satisfait totalement et elle n'a pas peur de lui avouer son sentiment de regret a son égard. Doucement, elle finit par se détacher de lui et replonger son regard dans le siens.

Son teint avait repris sa couleur d'origine, mais son regard quant à lui était similaire à un ciel bleu en plein jours couvert d'étoile. Qu'importe la nature de ses mots, de son attitude et de ses gestes, elle s'en contente plus que largement et n'écoutera pas les crie de son propre cœur qui lui souffle une évidence. Comme toujours, Onixya les écoutera plus tard. Elle a toujours été ainsi. Ce qui lui importe par-dessus tout, ce sont les cris de son cœur à lui.

- J'ai eu la chance d'entendre au cours d'une conversation que tu avais réussi ton concours d'entrer parmi notre fière Élite. Je suis très heureuse d'avoir l'occasion de t'offrir, bien qu'en retard mes sincères félicitations !

Son dynamisme et sa bonne humeur reprenne le dessus, alors qu'elle l'applaudit doucement de quelques clapement délicat et tout de même discret. Elle oublie bien évidement de lui dire qu'elle se fait encore plus de soucis pour lui et sa vie depuis, mais elle sais qu'il n'occupe pas cette place pour rien, elle garde confiance.

Elle aurait pu lui dire «  Toi non plus, tu n'as pas changé. » Mais en lui disant ainsi, elle dévoilerais un sentiment d'inquiétude, et elle le savait. Elle ressent toujours ce même pressentiment et aimerait croire que le destin lui offre une dernière chance.

Dix ans ont passé et elle est toujours là, toujours prête à vouloir faire partie de son combat, bien qu'elle soit a des années-lumière d'en soupçonner la difficulté. Ça ne l'effraie pas, elle sait qu'il est le plus méritant d'entre tous, la preuve en est... Même avec son erreur, il l'accueille avec des paroles plaisante et un sourire tout aussi plaisant qu'il est destructeur pour son pauvre cœur.
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Lun 27 Avr 2020 - 18:07
Un souhait devenu réalité.Lévine & Onixya
We only said goodbye with words, I died a hundred times. You go back to her.. And I go back to Black. ( Back to Black → Amy Winehouse ) ••• La grande salle était bondée. Toujours trop grande. Trop peuplée. Ça le rendait malade. Il détestait la foule. Plus ou moins qu'avant. Il n'en savait rien. Assit, il attendait. Une habitude mimétique. Miroir de ses camarades de maison. Similaire. Mais encore différent. A part. En marge. Il devait sourire. Seul, devant une assiette encore pleine, il n'avait pas faim. Manger était inutile. Une perte de temps. Il s'écoulait vite. Et à la fois trop doucement. S'il pouvait l'arrêter, il le ferait. Un claquement de doigts. De cil. Pour que tout se stoppe. Les rires. Les murmures. Les cris. Il voulait les faire taire.

Les mains sur les oreilles, il souhaitait s'échapper. Brûlé par les mains sur ses épaules. Griffes crochues d'un passé lointain. Et si proche. Trop. Le souffle lent, lourd, il se fit plus sourd. Aveugle à l'agitation incessante. Une bulle fragile, hors de son corps. Un réflexe défensif, protecteur qui l'empêchait de hurler sa haine, sa colère, son dégoût pour tous ceux se trouvant ici. Un lieu effrayant. Qui le retenait de fuir à toutes jambes la galerie des glaces. Ces miroirs, reflet d'un abyssal désespoir. Ses lèvres se fanèrent, déliant les derniers pétales d'une esquisse factice. La journée ne faisait que commencer. Un midi semblable à tous les autres. Ordinaires au possible.

Son cocon éclata. Protection éphémère contre le reste du monde qui se volatilisa, le laissa en proie à ses doutes inconscients. Le brouhaha l'assomma de sa massue moqueuse. Devait-il rire lui aussi ? Sûrement. En avait-il l'envie ? Peut-être pas. Mais il se força. C'est ce qu'il faisait toujours. Il se mêla à leur idiote représentation, dont il ne comprenait pas les significations profondes, le message sous-jacent. C'était difficile. Infaisable. Pourquoi continuait-il d'essayer ? Pour qui ? Pour lui ? Pas vraiment. Pour eux ? Non plus. C'était lui le plus bizarre alors. Ou le monde l'avait-il toujours été ? Une somme d’événements illogiques, sans connexions. C'était comme regarder un film en noir et blanc, sans avoir le son. Il ne savait pas lire sur les lèvres. Sa vie était comme ça. Des images passant l'une après l'autre. Se succédant sans lien véritable, où ses propres mots, inaudibles, échappaient au reste de l'humanité. Muet, il regarda devant lui, puis ses légumes. Son estomac n'en avait pas besoin. Il le sentirait sinon, n'est-ce-pas ?

Sans un bruit, ses affaires regagnèrent son sac, qu'il plaça sur son épaule. Les cours allaient reprendre. Des moments supportables. Ni agréables. Ni mauvais. Passables. Un juste-milieu étrange. Peut-être était-ce pour ça qu'il ne se situait pas. Une norme à tenir, à suivre. Mais malgré ça, ils ne laissaient jamais un fantôme raser les murs. À travers lui, les maléfices ne passaient pas. Debout, il avait contourné son banc, ramenant les pans de sa cape contre lui. Il était frêle. Pas vraiment grand encore. Ni vraiment petit. Une mesure égale pathétique. Face à lui, elle était là. Boucles soyeuses et sourire mielleux. Parfaite imitation, il sourit. Stupide. Prévisible. Il ne parla pas. Il pouvait rester ainsi des heures. Sourire. Juste sourire. Lèvres tremblantes. Regard ailleurs. Agréable. Gentil. Merveilleux reflet. Un miroir enchanteur pour ravir la naïveté adolescente.

« Bonjour ! Je m'appelle Onixya ! », lui avait-elle dit avec un enthousiasme écœurant. Il avait maintenu devant lui l'étendard blanc d'une politesse sincère. Il s'en fichait. Une croix était apparue sur son visage poupin. Celle des oubliables. Des parmi d'autres. Ils étaient tous pareils. Papier mâché des hypocrites. Trait noir de l'isolement. Elle n'était pas un cas isolée. Tous, tous, il les mettait dans le même panier. Un amas informe, visqueux de faciès brumeux, dont il ne parvenait pas, ne voulait pas distinguer les difformités.

« Tu es la poursuiveuse de Poufsouffle, c'est bien ça ? », une voix calme, avenante. Propice à la discussion. Plus haut, il plaça ses bons sentiments. Toile blanche immaculée. Sainte. Délicate. Dérobant à sa vue ses doigts couverts de peintures rageuses. Du rouge de la douleur. Du jaune de la trahison. Du gris de l'amertume. Du noir du désespoir.

« Eh bien.. oui ! C'est tout à fait juste ! » Il avait souri en retour, confirmant ses élans de gratitude. Qu'il était doux d'être remarqué. D'être observé, n'est-ce-pas ? Qu'il était bon d'avoir l'illusion d'être quelqu'un. De compter. C'était ce qu'ils désiraient. Parvenir à sortir du lot. S'extraire de la masse, pour se libérer des chaînes sociétales, sociales. Une marche interminable, qui se concluait toujours au sommet d'une voie sans issue. Il y était. Il aurait pu l'affirmer. Des prénoms griffonnés sur le carnet d'un destin sans surprises, sans attentes. Vivre ou mourir. La fin était la même pour tout le monde. Et parfois, peut-être que, oui, il songeait à en prendre un raccourcit.

« Bravo pour ton dernier match, le terrain était clairement à toi. », une flatterie. Une de plus. Pourquoi venaient-elles aussi naturellement ? L'avait-il tant pratiqué que ça en était devenu une répartie ? Comme un humour étrange pour détendre l'atmosphère. Une fuite des conflits. Des questions indiscrètes et inutiles. Une énième muraille érigée contre la bêtise du monde. Des gens. De ces autres. Contre sa propre incompréhension.

Dehors, il faisait encore chaud. Mais aucun endroit ne ressemblait à un perron. À des escaliers en pierre à côté d'une jardinière. Aucun plateau au milieu d'un dénivelé ardent. Juste le sable du temps, dont il voulait boucher l'arrivée.

« Oh... Je ne savais pas que j'avais été aussi remarquable… Merci beaucoup ! », elle croyait en ses paroles. En ses compliments dénués de sincérité. La crédulité de cette fille l'avait agacé. Elle vivait ailleurs. Loin. Loin de sa propre mélasse. Qu'avait-elle fait pour mériter sa place au soleil ? Lui aussi, sourirait. Lui aussi était agréable avec les autres. Alors pourquoi ? Pourquoi elle et pas lui ? L'envie. La jalousie. Si l'humanité l'avait gracié, lui avait accordé des jours bienheureux, pourquoi ? Pourquoi son seul droit n'était que de fixer, contempler le reflet flou de sa propre tristesse ? Montagne russe. Colère. Injustice. Convoitise. Fatigue.

« Excuse-moi, mais je vais finir par être en retard à mon prochain cours, à plus tard Onixya. » Il voulait dormir. Se détacher un peu plus de ce monde inaccessible. Sans doute, n'y avait-il pas le droit ? Peut-être. Il se détourna d'elle. De ses éclaircies proposées. De cette conversation douloureuse. Qu'elle s'en aille. Qu'elle ne l'approche plus. Le lendemain. Il en aurait le courage. Ou dans le mois. Dans l'année. Il pourrait entourer un jour. Le ferait-il ? Sûrement.

« Bonne journée ! À bientôt alors … Prends soin de toi ! »

Dehors, il faisait chaud. Il préférait la pluie. Elle cachait les larmes.


***

Rien ne changeait. Avec les années, naïvement sans doute, il avait pensé le contraire. Lui-même n'avait pas évolué. Éternellement coincé dans une enveloppe adolescente, enfantine. Bloqué devant un mur infranchissable. Celui de sa faiblesse. De son ignorance. Au fond, il était toujours dans cette chambre. Dans cet endroit sombre, mais paradoxalement ouvert sur la lumière de leurs plaisirs. En levant la tête, oui, il voyait encore le lustre du grand salon doré. Il était beau. Il était grand. Dans les coins, par-delà la rougeur sanguine des canapés, elles étaient là. Des sœurs torturées, enfermées dans une cage commune. Recroquevillées derrière les barreaux de la malveillance, elles imploraient le pardon d'un Dieu arbitraire. Pauvres d'elles. La pitié l'avait envahi souvent. Mais lui, il était en dehors de leur sphère, de leur spirale. Il était ailleurs. Non, il n'était pas comme elles. Alors pourquoi ? Pourquoi même adulte, c'était à leurs côtés, chevillé par le garrot de sa servitude qu'il se trouvait ?

Comme une photographie passée, il était devenu spectateur. Artiste incompris sans doute, admirant les éclats d'une existence en mouvement. Ou trop immobile. Était-ce lui qui l'était finalement ? Ou ce monde avait cessé de tourner rond ? Ces mouvements n'en étaient plus cycliques. Répétitifs et prévisibles. Tout l'était. Atrocement prévu. L'innocence perdurait chez les privilégiés. Il l'avait souvent vu. Ce monde interdit pour les gens comme lui. Pour les héritiers de la monstruosité. De l'ignominie. La naissance jouait beaucoup. La preuve en était son équipier. Homme ordinaire. Droit dans ses convictions et envies. Qu'il l'enviait. Qu'il le détestait. Souvent, Lévine l'imaginait souffrir d'une situation, d'un embarras. S'il buvait du sel, au lieu du sucre de la joie, en serait-il affecté ? Oui, si Stanislas gouttait à l'amertume d'une rancœur envahissante, commencerait-il à saisir ? À comprendre ? Et quelque part, moins seul, il s'en sentait mieux.

Sans doute, faisait-il du surplace. Courant droit devant lui sur un tapis roulant. Des bobines de film l'entraînant sur un manège à sensations fortes. Et il volait. Planait. Avant de chuter. Et plus le sol s'approchait, inexorable impact, c'était vide qu'il appréhendait la douleur. Il enflait, gonflait, jusqu'à manger l'oxygène de ses poumons. Dévorer avec avidité les bribes d'espoir naissantes. Il s'y était habitué. La solitude était l'amie des uns, des autres, des oisillons blessés, mais lui, lassé de sa compagnie, de son monologue interminable, c'était vers d'autres qu'il s'était tourné. Les entailles. Les moments d'évasions pour oublier. S'oublier dans un temps qu'il ne pouvait compter, comprendre et solidifier.

Souffrant encore des relents d'un échec cuisant, il avait nourri la vague envie de s'enfermer. De fermer les yeux sur sa défaite pour retrouver le noir d'un repos sans saveurs. Les potions s'en chargeaient. L'aidaient dans une acceptation difficile. Lui offraient une fuite de ses cauchemars, de sa propre image trop réaliste. Elle lui hurlait la vérité. Criait à s'en déchirer les cordes vocales. Il était fatigué. Comme tous les jours. Toutes ses minutes, de l'entendre. Il voulait qu'elle se taise. Lui couper le souffle, la voix d'un regard glacé. Mais sans prendre peur, elle redoublait, jusqu'à faire naître dans son crâne, les aiguilles d'une douleur qu'il voulait rejeter.

Mais elle était là. Sourire aux lèvres. Enchantée de parader devant lui, avec cette sainte auréole au-dessus de la tête. Se prenait-elle réellement pour un ange, ou s'en était-elle paré juste pour l'occasion ? Pour des retrouvailles vides de sens ? Que lui voulait-elle ? Comme toutes ses fois, toutes ses conversations, qu'il avait détournées, cherchait-elle à racheter ses regrets ? Ses remords de ne pas s'être détachée du troupeau ? En bon mouton, elle les avait suivies. Elle avait essayé de lui tendre la main, il l'avait compris. Pas tout de suite. Plus tard, après plusieurs essais. Avec une bienveillance lui arrachant des hauts le cœur. Elle était fausse. Plus que lui. C'était une certitude. Ou alors, la maladie qui la rongeait était pire que l'hypocrisie qu'il percevait dans l'émerveillement de ses yeux clairs. De la grimace qu'elle lui provoquait, ne resta qu'un sourire. Enjôleur. Plaisant.

Peut-être oui, que profiter de cette gentillesse apparente pourrait combler ses demandes vengeresses. Une assurance de tranquillité. Lui faire du mal, lui faire comprendre que sa culpabilité était aussi insipide que tout le reste de son humanisme. Voir les larmes dans ses yeux lorsqu'elle chuterait, qu'elle atteindrait les profondeurs de sa pathétique tentative de sauvetage, parviendrait à atténuer les déchirantes suppliques de son âme ? Accompagné sur ce chemin, comprit, oui, il s'en sentirait mieux. Apaisé des tourments tourbillonnants. De cette nausée perpétuelle. Il voulait qu'elle soit munie de cette même envie furieuse de se consumer en même temps qu'un univers asséché de toute sa beauté, sa bonté. Un désert aride. Une marche au milieu d'une étendue de sel.

« Onixya Wintersong. », une identité, celle de l'abandon. Il avança, bien sûr. Droit. Fixe. Serpentant entre ses hésitations. Eve prise au piège, elle était hypnotisée par sa danse. Les dents du loup se refermèrent sur sa chair tendre, lui retirant toute retraite. « Le plaisir est réciproque. », ajout de miel. De sucre pour adoucir l'aigreur de la pomme empoisonnée.

L'Eden était sien. Paradis corrompu par ses pensées malsaines. Il continuait à sourire, chassant la noirceur de son projet. Si facile. Si parfait. Vivait-elle réellement dans un monde aussi différent ? Comme avant. Comme toujours. Elle avait encore cette place au soleil. Dorée par ses rayons. Petite silhouette favorisée par un jet de dés clément. Par une lame de tarot bénéfique. La cigarette entre ses doigts trembla sous cette certitude déprimante. Marrée éteignant les flammes de son sadisme. Vague l'emmenant d'un extrême à un autre de sa lente ondulation. Il s'était déjà condamné à une peine capitale. Et voulait-il réellement lui faire miroiter une peine plus douce ? Plus supportable ?

« On ne s'est pas vu depuis combien d'années ? J'avoue en avoir perdu le compte. Tu me sembles également en bonne forme, si je puis me permettre. », une nouvelle avancée. Le vide grandissait. Trou béant dans la poitrine, sous les assauts de son regard implorant un pardon imaginaire. Si expressive. Comme un livre biographique en direct. Joie. Exaltation. Gêne. Trois émotions primaires, principales, que Lévine distinguait, et comprenait. Son menton se baissa, et pour continuer à la captiver de ses sifflements tentateurs, il courba l'échine pour en suivre le mouvement, s'enveloppant d'une fumée mystique qu'il venait de recracher de ses lèvres entrouvertes.

Il voulait lui arracher cette pitié dilatant ses pupilles. Elle lui était familière. Avec lui, elle l'avait toujours eu. La camouflant sous des mots doucereux. Qu'elle prenne peur. Qu'elle fuit à toutes jambes une fois blessée du dard de son impitoyable rancune. Qu'elle comprenne que sous ce masque, derrière cette toile qu'il avait gardé vierge de ses démons, se cachait un avenir aussi peu enviable que le passé l'ayant forgé.

« Le noir te va toujours à ravir, Onixya. Je suis ravi que tu n'en aies pas changé. », maintenant à portée, il avait frappé. Un coup préventif. Légère éraflure sur sa peau laiteuse. La tête penchée sur le côté dans une moue travaillée, séductrice, justement dosée. Quelques gouttes suffiraient. Il n'aurait pas besoin de plus. La voyant relever les yeux vers lui, il arqua un sourcil faussement nonchalant, achevant d'actionner un piège enfantin. Elle s'était saisie du fruit à deux mains, impatiente de le dévorer. Comme eux tous. Bernée par les bonnes intentions d'un reptile sournois, Eve s'était avancée. Élan rapide, qui le prit au dépourvu. À porté de son affection, c'est un bras écarté qu'il accueillit la démonstration de sa candeur.

Il faisait froid. Et au creux de ses bras, un peu moins. C'était dérangeant. Pas une chaleur agréable. Elle n'était pas une cheminée. Ni un après-midi estival. Un air moite, de ceux qui colle à la peau. Il n'aimait pas les contacts. Plus maintenant. Plus vraiment. C'étaient des insectes courants sur lui, de la racine de ses cheveux, jusqu'à ses pieds. Ses sourcils se froncèrent, le visage craquelé par l'angoisse. Un poids lui comprimait la poitrine. Terreur latente sous-estimée. Il resta figé. Statufié. L'homme au cigare le lui répétait toujours. S'il ne bougeait pas, ça cesserait plus vite. Plus rapidement. Il s'arrêta de respirer, les bras le long du corps. Il était lourd. Il se sentait entraîné vers le sol, par le fond, les chevilles cadenassées par une enclume. Ne bouge pas. Il s'appliqua. Les yeux mi-clos, la rue se fit plus floue. Et un couloir se dessina. Jamais assez long. Sombre, tanguant de gauche à droite par son manque d'oxygène. Ça donnait le vertige. Le tapis rouge était comme une vague sur laquelle il devait tenir en équilibre. Un peu trop haut. Puis vers le bas. Les tableaux parlaient. Des murmures lointains, qu'il n'entendait qu'en sourdine. Les oreilles bouchées, déjà sous l'eau. Les portes étaient toutes closes. Et au bout, dos à la fenêtre, il était là. À guetter sa marche vers l'échafaud. Sourire narquois. Encore quelques pas. Tu ne sers à rien.

« Dix ans pour être précise … Tu es en droit d'en douter, mais tu m'as beaucoup manqué… Tu sais. », il était à l'étroit. Les fourmillements cessent. Il ne sent plus rien. Il perd pied. Petit à petit. Sous ses chaussures, un gouffre s'ouvre. Et immobile, toujours en apnée, il abaisse les paupières, déjà résigné à un nouveau tsunami émotionnel. Le Diable se rappelle à lui. Le hante de son rire funèbre, lui agitant sous les yeux un pacte ancien, qu'il avait pourtant envoyé dans les flammes. Douleur. Dégoût. Haine. Cavaliers de son apocalypse, ils parcoururent sur les champs stériles de sa conscience, piétinant de leurs sabots, les pousses de son éternelle bataille. Dix ans. Dix ans de fuite. Dix ans de course. Dix ans de lutte.

Enfin, elle se recula. Libération. Son souffle se rappela à lui. Le couloir s'effaça, au profit d'une rue de plus en plus fréquentée. Ses poumons réclamèrent de l'air. Ses lèvres s'ouvrirent sur ses dents serrées. Il inspira. Trop vivement pour que ça puisse passer inaperçu. Il remontait à la surface, la poitrine imbibée d'eau salée. Une toux le secoua, qu'il tâcha de rendre naturelle en apposant son poignet contre sa bouche. Ça brûlait. Sans attendre, comme une plaie que l'on désinfecte à l'ammoniaque, Lévine porta la cigarette à ses incisives, qui la pincèrent. Il inspira. La fumée coula dans son larynx comprimé, pour, en substitut, réalimenter la vie dans ses veines. Un défibrillateur toxique. Une décharge qui le ramena.

« Je suis désolé. J'avais pourtant décidé de tenir ma bonne résolution cette année. », commença-t-il en se raclant la gorge pour faire taire la fragilité de sa voix. Il lui sourit, rassurant. Le masque était abîmé. Mais pas brisé. « Mais il faut croire que les habitudes ont la vie dure. », il leva la main, désignant le tube presque achevé qu'il tenait entre ses doigts. Excuse toute trouvée. Banale. Idéale pour berner les bribes suspicieuses. Une assurance feinte en ses propres mots pour cacher une vérité bien plus terrifiante. Moins présentable.

« Ma mère a sans doute raison, ce genre de choses finira par me tuer. », il haussa les épaules avec mystère, levant les yeux au ciel avec défi rêveur. Toujours souriant. Il renifla, son pouce essuyant les coins de ses amandes, pour en chasser les larmes qu'il refusait de laisser couler, peu importe la raison. La cigarette se consuma d'une dernière bouffée avide, et il la fit disparaître d'un claquement de doigts, l'emportant dans le feu de son informulé. La migraine agita l'un de ses sourcils d'un tic incontrôlable. Il en était revenu au calme. À la fatigue. La brebis se rebellait pour se penser chasseur. Il avait eu assez de sa précédente entrevue et de ses retournements de situation. Il n'était pas certain de tenir un deuxième round comme celui-ci. Quel ennui.

« J'ai eu la chance d'entendre au cours d'une conversation que tu avais réussi ton concours d'entrer parmi notre fière Élite. Je suis très heureuse d'avoir l'occasion de t'offrir, bien qu'en retard mes sincères félicitations ! », et elle ponctua ses congratulations de quelques applaudissements jovials. Il se fendit d'un rire grave, bas, en accord avec l'image séductrice imposée. C'était écœurant. Une sincérité dégoulinante. Se sentirait-il coupable s'il venait à la briser ? À casser les rouages de sa gentillesse ? Sûrement. Elle était une véritable épine dans le pied, dans le cœur. Synonyme d'abandon, de son incapacité résiliente. Lentement, il se recula, enfouissant ses mains dans les poches amples de son manteau.

« Je te remercie. C'est un travail honorable dont je suis fier. », son sourire se fit plus fin, d'une authenticité feinte. Il mentait. Mais pas vraiment. Monsieur Serger en serait fier. Réellement. Il suivait ses traces. Un insigne pour devenir un homme respectable et raisonnable. Le penchant de la droiture qu'il avait voulu reproduire, pour se donner l'illusion qu'il pourrait être le héros de quelqu'un. Un jour. Un désir idiot qui n'avait tenu que quelques jours.

« Et toi, qu'es-tu devenue ? », il se décala de la façade du pub d'un pas-chassé, l'invitant à entamer une marche dans l'allée de quelques pas. Puis, il reprit, regardant devant lui le temps dans un raisonnement muet. « Ah non. », l'interrompit-il si elle s’apprêtait à lui répondre. « Laisse-moi deviner. », sa main droite se plaça près de son menton, qu'il caressa de l'index avec une esquisse joueuse, amusée.

« Je t'imagine au service des autres. Probablement dans le milieu médical ou humanitaire. », il la pointa de l'index, la tête penchée dans sa direction, son regard la détaillant des pieds à la tête. Le temps l'avait préservé d'un vieillissement ingrat. Elle aurait eu un bon prix. Comme lui. « Bien que je pencherai pour la première hypothèse. Tu as toujours aimé rendre service à ton prochain. », une affirmation, ponctuée d'un énième sourire. À leur droite, il voyait la boutique de confiseries où se pressaient déjà les plus jeunes. Minable.

« L'une de tes plus grandes qualités. », il eut envie de rire face à sa propre comédie. Il pourrait se tromper lui-même, tant il semblait sincère. Avec les années, il était devenu des plus crédibles dans ses flatteries. « Alors, dis-moi, Onixya.. », il prit soin de faire rouler son prénom sous sa langue, le transformant pour se l'approprier, en faire un chant. « Entre médicomage et infirmière, quel a été ton choix ? »  

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Lévine Serger
Admin rusé
Lévine Serger

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Comme de la neige sur le sable

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Mar 28 Avr 2020 - 3:42
♫ Un souhait devenue réalité ♫
Onixya avait mit du temps à s'entourer à l'école. Une petite fille abandonnée aux portes d'un couvent, sans aucune histoire ni origine élevée en bonne croyante catholique. La vie au couvent n'a pas été une dure épreuve pour elle, bien loin de là et malgré ses règles strique, elle y avait trouvé un amour sincère protéger entre ses murs coupés des ténèbres du monde. Onixya avait mi du temps à s'entourer a l'école. Est-ce qu'elle croyait en Dieu ? Au début, oui, très fortement, mais un jour, Madame Wintersong est venue la chercher et ainsi commença son propre pèlerinage. La petite Italienne a rencontré la haine, la souffrance et le désespoir en l'observant par les fenêtres des trains et plus les années s’écoulèrent, et plus elle se rendait compte que la lumière divine avait depuis bien longtemps quitter les habitants de la Terre.

Sur le chemin pour Poudlard, elle embrasse ses nouvelles croyances, convaincue que la magie pourrait percer au travers des ténèbres qui s'éffondre peu a peu sur le monde. La nuit éternelle et obscure, ou l'égoïsme et le confort de chacun est prioritaires sur le désarroi des autres. Est-ce qu'il en aurait été ainsi si la vérité sur ses origines, c'était abattu sur cette petite fille ? Qu'en serait-il si elle n'avait jamais été en présence de la lumière et de la douceur de son nouveau foyer ? Il était fort probable que oui. La sensibilité de la jeune femme est devenue sa plus grande force et le désir de guider les enfants perdues sa plus grande résistance. Son cœur est porteur d'une lumière pure qu'elle souhaite partager envers et contre tous. Les papillons aiment la lumière, et s'en sont gorgés, jusqu'à en user peu à peu la source. Profiteur, manipulateur et relation d'intérêt a sens unique. Voilà vers quoi son chemin l'a conduit. La fleur persiste pourtant et ne semble pas vouloir se faner et avec un peu de repos, elle finit toujours par éblouir à nouveau, attirant d'autres papillons pour un cycle sans fin.

Sur ce chemin, elle est seule, mais elle sait qu'elle a réussi a en attirer plusieurs, qui l'ont aujourd'hui dépasser de nombreux kilomètre. Elle reçoit une carte postal quelques fois de destination lointaine, et elle s'en est toujours contenté. Elle a fini par comprendre que si elle voulait combattre, il fallait sacrifier. Mais plus une lumière est grande, plus son ombre l'est aussi et un jour ou l'autre, l'équilibre reprendrais ses droits, et elle le ressent en vieillissant. Face a ce jeune homme, elle se souvient pourtant que cela ne date pas d'hier. Le jour de leurs retrouvailles ne sera pas le seul jour où il aura écorché ses ailes. Le voir sourire à sa camarade de classe et cette proximité soudaine a été une douleur difficile a assumer et accepter.

Elle n'avait jamais compris pourquoi elle avait été aussi touchée alors qu'elle aurait du immédiatement s'en réjouir etr si elle en avait parlé a ses proche, elle savait qu'ils auraient appeler ce sentiment « Jalousie ». Elle savait que cela n'en était pas, mais bel et bien la tristesse de découvrir que ne peu aimer sans savoir laisser partir. Renoncer a son désir, son bonheur pour le siens a lui a été la chose la plus difficile qu'elle est eu a faire dans sa vie, d'autant que cette fille n'allait surement pas l'attirer vers les portes d'un paradis blanc. La réalité, Onixya, c'est que c'est de toi, qu'il ne veut pas. La voilà, la raison de ton impuissance et de ta douleur profonde quand son visage ressort de tes souvenirs.

Il joue de bonne manière et de compliment qui a bien faillit la faire tomber dans le panneau une fois de plus. Elle était pourtant si heureuse de le savoir en vie, alors que lui regrette probablement d'avoir à nouveau croisé sa route. S'en sent-elle coupable ? Non, pas cette fois et s'en est même insultant. Elle le sait, elle ne lui a jamais fait aucun mal et elle pensait tout cela être la cause d'un orgueil de vouloir remonter la pente seule. Elle voulait juste l'aider en devenant son amie, mais ce n'est pas elle qu'il a choisie. Pourquoi ? Ce rejet ne fait plus aucun autre sens que celui de son écœurement.

Pour la première fois de sa vie, pendant la toute première étreinte qu'elle s'est permise de lui offrir, elle se sent le monstre de Lévine... La seule personne au monde envers qui elle n'aurait jamais souhaité endosser ce rôle.

La belle perd peu à peu les étoiles dans ses yeux et lentement, au grès de cette réflexion, son sourire éternelle s'éteint, alors qu'elle constate le dégoût à s'en couper le souffle de son parfum...À s'en cracher les poumons.

« Je suis désolé. J'avais pourtant décidé de tenir ma bonne résolution cette année. Mais il faut croire que les habitudes ont la vie dure. Ma mère a sans doute raison, ce genre de choses finira par me tuer. »


Elle souffle un léger sourire du nez en baissant son regard un court instant. Il n'est en rien gênée, il n'est en rien crédule non plus...c'est même tout l'inverse et il le comprend au moment ou elle dépose à nouveau son regard dans le siens. Elle a compris et il se fatigue pour rien.

«  La cigarette est effectivement une compagne sourde et traîtresse. Comme certaines personnes d'ailleurs, et je suis bien heureuse de ne pas me compter parmis leurs partisantes »

Son, grand cœur ne l'a jamais empêché d'être une femme d'esprit qui manie habilement les métaphores, complétant l'expression de son visage qui essuie une dure constatation qui va la conduire dans une déception douloureuse, encore une fois. Ça non plus, elle ne le cache pas une seule seconde.

« Et toi, qu'es-tu devenue ? »

Alors qu'elle prenait une inspiration pour lui répondre, il l'empêche de prendre la parole en poursuivant. C'est l'unique fois que Lévine peu observer l'absence de son sourire sur ses lèvres et ses constellations disparut, effacer par un soleil radieux. Le jeu des devinettes aurait pu l'amuser, mais elle s'attend à une très mauvaise surprise. Elle ne semble pas pour autant s'être fermé malgré sa peine, qui paradoxalement se contient justement parce qu'il est en face d'elle, enfin. Elle l'a tant désiré même si ça lui fait plus de mal qu'elle ne l'imaginais. Elle ne mentait pas quand elle lui disait, il y a quelques instants qu'il lui avait manqué et elle compte bien resté jusqu'au dernier moment, le moment où il se sera lassé de l'étrangler pour à nouveau disparaître avec la dernière image de son agonie, a ses pieds.

« Je t'imagine au service des autres. Probablement dans le milieu médical ou humanitaire. Bien que je pencherai pour la première hypothèse. Tu as toujours aimé rendre service à ton prochain. »

Être médicomage n'a jamais fait partie de ses rêves, mais c'est un plus lorsque l'on veut porter assistance, et en ça, il avait raison. Ca façon de penser était très réductrice en ce qui la concernait et elle constate également qu'il est fort probable qu'il se soit arrêté a ce qu'il en avait déduit. Tout le monde disait exactement comme Lévine, ici était sa place, elle avait été ranger dans une case qui n'était pas si a part qu'elle l'aurais voulut, mais c'est uniquement de sa faute. Encore une fois, elle a choisi sa carrière parce que c'est ce que tout le monde voyait et voulait. Mais ce n'est pas ce qu'elle voulait elle.

« L'une de tes plus grandes qualités. »

Elle souffle un nouveau sourire, touché encore une fois ? Non, elle prend cela avec une légèreté agile et distante. Lui, ne voyait pas sûrement pas ça comme la meilleure des qualités a posséder. Des mot plaisant, mais c'est bien loin ce qu'elle demande. Au moins, ils partageaient la même ironie. Elle ne quitte pas son regard, le laissant terminer ses suggestion, qui s'avère se conclure par une question.

« Alors, dis-moi, Onixya.. Entre médicomage et infirmière, quel a été ton choix ? »

Il chante si faux qu'elle en a crispée sa mâchoire discrètement et en finalité, elle se demandait si il voulait parraitre charmant, ou insultant. Ouvrir les yeux la conduit a tout remettre en question et cela se ressent à son comportement plus distant. Il est temps pour elle de s'imposer, de grès ou de force. Certes, les choses son ce qu'elle sont, mais elle aussi elle est ce qu'elle est. Qu'importe s'il ne ressent pour elle qu'un dégoût profond, elle va lui faire ce qu'elle a toujours voulut faire avec lui...Et elle va commencer par lui faire comprendre qu'il se fourvoie totalement.

«  Il est bien triste d'entendre parler d'humanitaire comme d'un travail. »

Voici son préambule, car pour elle, elle ne fait pas preuve d'humanité pour bien paraître, ni par obligation ni devoir. Si seulement le monde était un peu plus « Humain » avec son prochain, elle ne ressortirait pas autant du lot.

«  A Poudlard, j'ai toujours été fascinée par le pouvoir de l'esprit, le savoir que tente de nous transmettre le ciel en cachant jalousement ses mystères dans les étoiles ainsi que de la puissance de nos propres émotions raisonnant en harmonie avec la magie coulant dans nos veines. »

Elle étire un nouveau sourire sans jamais quitter son regard du sien, un sourire a la fois tendre et rêveur qui ne lui est pas destiné, mais qui est destiné a sa propre passion vers l'astronomie et les Arts spirituels.

«  Mais je n'aime pas vraiment décevoir et quand j'ai appris que j'avais hérité de l'Orphelinat de ma mère adoptive, j'ai abandonné ce rêve pour me consacrer a mes devoirs pour me tourner vers quelque chose qui était adapté a ma personnalité. »

Elle baisse légèrement le regard, sous un autre aveu d'abandons qu'elle lui révèle également sans aucune crainte.

«  Alors...J'ai abandonner mon voyage en quête de connaissance sur le sujet et le rêve de devenir un guide pour tous ceux a la recherche de réponses sur leurs esprits et leurs avenirs. Il est évident que je n'était probablement pas faite pour cela de toute façon. »

Le sous entendue était claire, et surtout très volontaire mais elle ne s'attardera pas à savoir si il l'avait compris ou non, et elle poursuit pour lui donner raison.

«  Alors j'ai commencé des études en Médicomagie, et je les ai réussit avec une place prête a Sainte-mangouste, mais ce n'est pas de cette façon que je souhaitais utiliser mes nouvelles connaissances. J'ai très vite nourri le désir de prévenir plutôt que guérir et n'ai jamais réussit a abandonner cette place de Guide que je voulais pour autant. »

Elle écarte alors lentement les bras, comme pour se présenter sous un nouveau jour avant de conclure enfin sur le sujet.

« C'est ainsi que j'ai décidé de retourner à Poudlard pour y assister madame Pommfresh. Je sens que Poudlard a bien plus besoin de moi que ma propre maison...Et si je peu aider en même temps des jeunes gens en quête d'eux même de temps en temps, alors que demander de mieux ? »

Elle devait vraiment l'aimer très fort pour continuer d'être aussi douce malgré sa découverte dans une tentative de l'obliger a la découvrir un peu. L'Ange se sait manipuler et utiliser comme un objet, mais elle a une personnalité et des rêves qui sont sa raison de vivre. Elle reprend son doux et tendre sourire avec plaisir dans l'espoir qu'elle l’écœure un peu moins.

C'était aussi location pour elle de parler de sa récente rencontre avec l'un des nouveaux professeurs de l'école. Elle savait qu'ils se connaissaient, et c'est non sans un regain d'enthousiasme qu'elle va l'affirmer.

«  D'ailleurs ! Il y a un de tes anciens collègues qui a rejoins le corps professoral cette année. Un homme très charmant, et charmeur. »

Elle s'interrompt pour laisser entendre son rire assi mélodieux et communicatifs que le chant d'un oiseau dans le souvenir de sa première rencontre avec ce garçon. Malgré ses petits sous-entendue et la détresse de sa situation, un souvenir très agréable, et visiblement amusant.

« Le professeur Yöan Wyatt, il m'a dit que vous vous connaissiez un peu. »

On pourrait penser cette phrase tout à fait innocente, mais elle ne l'était pas. Avec celle-ci, elle avait la ferme intention de souligner une nouvelle fois qu'elle ne ratait pas une occasion de prendre des nouvelle de lui. Elle est fière de l'affirmer dans un sourire tendre, qui cette fois lui était bel et bien destiné.

...Et pourtant, elle pleurait et les larmes silencieuses de son cœur parcourraient déjà ses veines. Mais il est fort et son esprit également. À défaut de devenir un guide spirituel, elle a décidé de devenir une guérisseuse des champs de guerre, et c'est pour ça, qu'elle est faites. Qu'importe ce qu'est son présent, elle s'offre pour l'avenir et le prépare en même temps.

Elle voit désormais Lévine comme un chevalier noire. Un chevalier déçu par les rois qu'ils servaient autrefois et leurs sens de la justice qui s'écarte peu à peu du siens. Il a ses propres méthodes, de nobles valeurs que les puissants ne partagent pas avec lui. Il préfère être un maître dangereux personnage aux yeux des gens qu'il protège à sa façon, cacher par les ténèbres de ses expériences qu'il se fatigue encore et toujours en y laissant a chaque fois une autre partie de son âme. Les ténèbres dans son cœur sont sa force, sa source de pouvoir. Elle, elle est la prêtresse qui a croiser son chemin et qui a vu les ténèbres en lui dangereusement déborder. Avec le temps elle se rend compte que le chevalier a oublier qu'il existait des expérience plaisante à se remémorer. Il ne la comprend pas et la rejette, ils ne sont pas compatibles, pas du même monde et tente d'enfoncer les ténèbres en elle pour lui montrer a elle, que la vie n'est pas également comme elle semble le croire.

Peut-être que de nombreuse personnes vont tenter de prendre la main de la prêtresse pour l'attirer vite hors de ses griffes, mais elle ne compte pas se laisser faire. Elle veut comprendre ce qu'il ressent et pour ça, elle doit le laisser faire. Si elle le dégoûte tant comme elle le pense, il y prendrait du plaisir et si c'est le cas, elle aura elle-même démontrer qu'il peu sourire d'un souvenir. Mais ce n'est pas du tout pour cette finalité qu'elle décide de se laisser emporter. Peu de temps après leurs première rencontre, elle sentait qu'elle devait croire en lui et que son existence avait un but bien précis. Elle le soignera autant que nécessaire, et même si extirpait la moindre goûte de son âme pour l'accompagner jusqu'au jour ou tous leurs efforts prendrons un sens. Il la hait, et haïra peut-être pour toujours, mais elle veut lui prouver quand même l'aime et crois en lui, et le fera peut-être pour toujours.

Onixya pourrait relire en boucle ce magnifique conte de fée. Comme cette femme, elle ne renoncera jamais à aller jusqu'au bout sans crainte du destin qui l'attend. Les contes ne sont pas connue pour n'avoir qu'un seul sens, cependant...
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