La Gazette du Sorcier1 er Novembre 1995.Un Halloween trop effrayant.Hier soir, au Trois Balais, avec l'accord de la propriétaire des lieux, se déroulait la fête organisée par des étudiants de Poudlard : Fréderic et George Weasley, ainsi qu'Eileen King, tous élèves de la maison Gryffondor. Cette information a de l'importance, car en toute connaissance de cause, à savoir qu'un meurtrier court dans la nature, [cf : Le kidnappeur introuvable démasqué ?., page 2], Albus Dumbledore a tout de même accordé à une partie de ses élèves, de tout âge, de quitter l'enceinte protectrice de l'école pour s'y rendre. Le tout, en pleine semaine.
Vous serez d'accord avec la rédaction de la Gazette du Sorcier pour dire que c'est inadmissible, irresponsable et qu'il n'aurait d'ailleurs jamais donné la possibilité, à des élèves d'autres maisons, de se mettre en avant de la sorte (rappelons qu'Albus Dumbledore est le mentor de Harry Potter, menteur présumé). Cependant, cet article ne traite pas initialement d'Albus Dumbledore, donc nous vous renvoyons vers d'autres articles pour plus de détails [cf : des élèves en danger, Dumbledore dépassé., page 2 & un changement de direction pour Poudlard à prévoir ?, page 2].
Une soirée traumatisante.
C'est encore frais dans les mémoires, car cela s'est techniquement passé qu'y a quelques heures à peine. Pour certains d'entre vous, vous l'apprenez en lisant ces lignes. Pour d'autres, vous revoyez déjà les scènes traumatisantes que vous avez vécues. Sachez que la Gazette du Sorcier est de tout cœur avec vous, mais se devant d'informer ses lecteurs en toute transparence, nous vous offrons ici, avec un maximum de détails, ce qu'il s'est réellement passé durant cette terrible nuit d'Halloween. Pour cela, nous avons interrogé deux personnes, dont l'un d'eux est un auror expérimenté, désirant garder son anonymat. Voici ce qu'il nous a livré :
« Je pense qu'il ne s'agit que d'une énorme farce qui a très mal tournée. Ca arrive fréquemment durant ce genre de soirée organisée par des amateurs de sensations fortes. Ils voulaient faire peur à leurs camarades, mais ils n'ont pas jugé bon de réfléchir plus loin. Ils ne voyaient sans doute que le bout de leur nez de petites fripouilles. Ils auraient dû prévoir la réaction des professeurs et des adultes présents. J'espère d'ailleurs qu'ils seront sanctionnés. »
D'après lui, comme vous venez de le lire, il ne s'agit en vérité que d'une mauvaise blague qui a pris bien plus d'ampleur que prévue. En effet, durant la soirée, les lumières des Trois Balais se sont soudainement éteintes. Une minute plus tard, elles étaient de retour, mais la baguette d'un étudiant (dont l'identité est restée, malheureusement, cachée) était retrouvée, abandonnée. Directement, les tuteurs présents ont mis fin à la fête, persuadés qu'il s'était fait agresser. Pour quelle raison ? Nous ne le savons pas, mais l'auror a déclaré, quand nous lui avons posé la question :
« Il devait s'agir d'une farce relativement bien organisée dans la théorie, certainement orchestrée depuis les coulisses de la fête. L'élève disparu était clairement un complice. Est-ce qu'il s'agissait vraiment de sa baguette, d'ailleurs ? Il pouvait très bien s'agir d'une fausse, une copie venant d'un magasin de farces et attrapes. Sans doute était-elle brisée ou tâchée de faux sang, pour créer une sensation directe d'horreur pour les pauvres victimes ayant trouvé l'objet. »
Des habitants choqués.
Pourtant, malgré les mots de l'auror, certains mystères restent à élucider. Comme cette femme affirmant avoir vu un mage noir passer dans une ruelle. Comme un sans-abri affirmant avoir assommé une femme s'en prenant à des adolescents avec un gourdin trouvé dans une autre rue. Comme la majorité des habitants affirmant avoir entendue une voix féminine prévenir qu'un dôme anti-transplanage avait été placé sur l'intégralité du village [cf : des Mangemorts ? Fable ou réalité ?, page 1]. Comme certains adultes ayant consenti d'aider les professeurs à ramener les étudiants à Poudlard et qui prétendent s'être fait attaquer par des sorciers masqués. Cela aurait créé un mouvement de panique générale dans les rangs, amenant les étudiants à fuir dans la Forêt Interdite qui, nous vous le rappelons, ne porte pas ce nom pour rien, tant elle est dangereuse.
Avec toutes ces versions d'une même nuit, tendant tout de même toutes vers l'horreur, comment démêler le vrai du faux ? Pour cela, après moult réflexions, nous avons essayé d'interroger le directeur du Bureau des Aurors, Rufus Scrimgeour, qui s'est déplacé sur les lieux pour voir les dégâts de ses propres yeux. Si nous n'avons pu avoir que quelques minutes en sa compagnie, il en est ressorti deux points importants. Le premier point est que, s'il s'agit initialement d'une farce, il est fort à parier qu'un groupuscule secret s'en est servi pour semer la terreur sans but précis dans le village.
Des suspects en cavale ?
Le second point important à retenir est qu'à l'endroit où le village a subit le plus de dégât matériel, à l'aide d'un simple maléfice explosif d'après l'homme, cinq ou six personnes, vu en train de se déplacer rapidement dans le village, seraient les principaux suspects. Par malchance, quand le directeur est arrivé sur les lieux, il n'y avait déjà plus personne, les différents suspects ayant fui la scène de crime. La présence de sang tant à prouver qu'une bagarre aurait éclaté dans leur groupe et que des sorts auraient fusé jusqu'à ce qu'ils décident d'en rester-là, après que l'un d'eux ait été blessé.
De même, bien qu'à plusieurs kilomètres de là, il est probable, pour ne pas dire certain, que les personnes ayant attaqués le convoi d'élèves pour Poudlard, soit en réalité des membres de ce même groupe. Groupe qui a bien sûr pris la fuite peu de temps après leur attaque, ce qui mène à penser qu'ils n'étaient, en réalité, pas très bien organisés ou qu'il ne cherchait effectivement qu'à faire peur.
Conclusion.
S'agit-il donc d'une véritable attaque ou d'une farce en suivant une autre ? C'est difficile à dire pour l'heure, mais il est évident que les habitants sont sous le choc, que les élèves de Poudlard sont perturbés et que le Ministère va faire quelque chose pour éviter qu'un tel événement ne se reproduise. Pour commencer, sachez que le bureau des Aurors a ouvert une enquête pour approfondir le sujet et découvrir la vérité. Une affaire que nous allons suivre de près pour vous révéler ses véritables tenants et aboutissants.Des mangemorts ?
Fable ou réalité ?Hier soir, comme l'explique le premier article de notre numéro exceptionnel [cf : Un Halloween trop effrayant, page 1], la fête se tenant aux Trois-Balais s'est transformée en cauchemar. Suite à la disparition – véritable ou simulée, nous ne savons pas – d'un élève de Poudlard, les professeurs et des adultes compétents ont décidé de ramener les élèves dans l'enceinte du château. Cependant, tout ne s'est pas déroulé comme prévu pour eux, tout comme le village sorcier a lui-même était témoin d'évènements pour le moins inattendus.
L'attaque dans la forêt.
Astrithr Ragnarsdóttir, Norvégienne ayant effectué ses études dans l'école de Magie Nordique Asgard, Chercheuse et Briseuse de Sort travaillant à son compte, était présente durant la soirée. Cette femme, ayant acceptée de nous parler, affirme avoir aperçu tous les signes annonciateur d'un dôme anti-transplanage en train d'être posé sur un lieu.
Dès lors, la demoiselle affirme avoir compris que quelque chose n'allait pas et qu'il ne s'agissait pas d'une blague. Ce fut elle qui, après s'être concertée avec un auror (dont elle ignore le nom, ce qui nous empêche de l'interroger à son tour), a prévenu le village sorcier. La voix entendue par la majorité des habitants était donc la sienne.
Un mystère est résolu, néanmoins, bien d'autres attendent encore. En effet, cette même femme nous a livré son expérience dans la Forêt Interdite, malgré la fatigue et son besoin de se reposer. Voici ce qu'elle nous a raconté :
« Nous nous dirigions vers Poudlard et je ne sais pas depuis combien de temps nous marchions exactement. J'étais derrière quand le groupe s'est stoppé d'un seul coup. Ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait, j'ai voulu me rapprocher de la tête pour demander une explication au professeur qui menait la marche.
Je n'ai pas eu le temps de remonter la moitié de la file que l'horreur a débuté. Venant de la droite, des dizaines et des dizaines d'éclairs ont jailli de la forêt, nous visant sans distinction. Je n'ai pas été touchée, comme la majorité des adultes d'ailleurs.
Ce n'était pas la même chose pour les étudiants. Ce n'était pas des maléfices dangereux, je dirais plutôt handicapants, mais c'était suffisant pour créer une panique générale chez les plus jeunes. Et même si la directrice adjointe de l'école de Poudlard aurait aimé remettre l'ordre en place de suite, tout comme nous tous, nous étions déjà au prise avec plusieurs sorciers dont les visages étaient camouflés. Notre seule solution pour aider les élèves étaient de mettre au tapis les assaillants au plus vite. [...]
[...] Après plusieurs minutes d'affrontement, un sifflement a eu lieu, puis un jet vers le ciel. Les sorciers, qui nous ont attaqué, ont alors arrêté de se battre. Il y a eu comme un arrêt du temps pendant une petite seconde, où plus personne ne bougeait, puis ils ont transplanés, nous fuyant, ne laissant derrière eux que le chaos qu'ils avaient engendré. »
D'après cette même femme, quand nous lui avons posé la question, les assaillants étaient vêtus de longues robes et capes noirs, avec des capuches et des masques en forme de crâne humain pour cacher leurs visages. Cette description, bien sûr, ferait frissonner même le plus aguerri des aurors, car le code vestimentaire est unique à travers les âges : il s'agit de celui des mangemorts. S'agissait-il vraiment de Mangemorts pour autant ? Difficile à dire, car si la description le laisse penser, il y a plusieurs faits marquants qui pourraient aller à contre sens de cette théorie.
Periculum, débris et sang.
Hannah Roberts, secrétaire de l'Office des Portoloins, l'une des divisions du Département des transports magiques, accompagné de son mari, Owen Roberts, nous livre difficilement l'expérience, qu'elle qualifie elle-même de traumatisante, qu'elle a vécu durant la nuit. Voici ce qu'elle nous raconte :
« J'étais tranquillement en train de relire le quatrième tome de Mages et Majestés. Je suis une grande fan de la série et je ne me lasse jamais de lire et relire ces ouvrages. Comme j'habite juste en face des Trois-Balais, c'était inconcevable pour moi de dormir avec toute la musique qui arrivait jusque chez moi.
Pourtant, à un moment, j'ai bien arrêté ma lecture, parce que la musique s'était arrêtée et ça m'a surprise sur le moment. Je me suis levée pour aller voir ce qui se tramait dehors. Il n'y avait plus de lumière venant des Trois-Balais. Je n'ai pas trop compris pourquoi sur le moment et je n'y ai pas vraiment réfléchi. Mes yeux ont accrochés une silhouette dans la nuit qui passait sous ma fenêtre, avant de partir dans la rue adjacente.
Les fenêtres de ma chambre donnent sur les deux rues, alors j'ai pu le suivre du regard et c'est là que j'ai vu l'horreur, quand il est passé sous un lampadaire. Un homme vêtu d'une longue cape noir, avec un masque très reconnaissable... Celui des Mangemorts. Sur le moment, j'ai cru à un déguisement vraiment horrifique. C'était Halloween, après tout. [...]
[...] J'ai entendu du bruit venant de dehors, alors j'y suis retournée et j'ai vu alors tous les élèves qui partaient vers Poudlard et des adultes qui restaient et avaient l'air de chercher quelque chose. [...]
[...] J'ai ouvert ma fenêtre, en me disant que le mangemort n'était peut-être pas qu'un déguisement au final. Je leur ai dit : il est parti là-bas, il est parti là-bas !, et j'ai pointé du doigt l'endroit où je l'avais vu partir. Mes mots sont restés bloqués dans ma gorge quand j'ai vu un éclair rouge déchirer le ciel.
Des gens avaient besoin d'aide alors que l'annonce venait à peine d'être faite... Après ça, j'ai fermé mes fenêtres et je suis allée me blottir dans les bras de mon mari. J'avais peur. Je ne suis qu'une secrétaire après tout, je ne pouvais pas aider. »
En reconstituant la scène, nous avons pu définir que l'endroit d'où provenait le periculum était l'endroit où le village avait subit des dégâts matériels à l'aide d'un maléfice explosif. Si, comme nous le pensons, le groupe s'étant amusé à rendre cette soirée horrifique était sur les lieux, il est possible que la demande d'aide soit la leur, suite à la bagarre ayant éclaté entre eux.
Ces mêmes personnes étaient-elles vêtues comme des Mangemorts ? Nous ne pouvons pas le savoir, car les suspects présumés n'étaient plus sur les lieux à l'arrivé des Aurors et qu'il n'y avait aucun témoin. Seulement une scène de crime et des indices. L'homme qu'elle a aperçu, pour sa part, n'a pas été retrouvé. Faisait-il parti du fameux groupuscule cherchant à semer la terreur ou était-il simplement déguisé pour l'occasion ? Nous ne pouvons pas le savoir.
L'aveu d'un sans-abris.
Charles Dole, sans-abris ayant pour habitude de rester à Pré-au-lard, est le dernier témoins clef que nous avons pu identifier et interroger. L'homme n'a pas un discours très clair, mais après relecture de ses paroles et après les avoir modifié pour une plus simple compréhension, voici ce qui en ressort :
« J'étais en train de boire un verre dans un pub du coin quand je suis parti après une légère embrouille avec le patron. J'ai erré sans but dans les rues du village, à la recherche de quelque chose à faire. C'est là que je l'ai vu, à l'aide de la lumière de la lune, une forme sombre, lointaine, fine et élancé. Un détraqueur.
Je n'ai pas réfléchi plus longtemps et j'ai pris mes jambes à mon cou. C'est là qu'en tournant dans une ruelle, j'ai vu plusieurs adolescents qui faisaient une petite fête dans leur coin. Je les ai bien sûr prévenu de ce qui les attendait et les ait sommé de fuir.
Malgré mon apparence et le fait que j'avais un peu bu, ils m'ont tout de suite cru et nous avons couru ensemble. J'ai même aidé deux adolescentes (une blonde et une brune) à courir plus vite.
Finalement, nous nous sommes réfugié sous un lampadaire émettant, par miracle, toujours de la lumière. C'est connu que les détraqueurs n'aiment pas la lumière. Cependant, le détraqueur s'est quand même rapproché et il chantait. Les détraqueurs ne chantent pas.
Il s'est avéré que c'était en réalité une femme. Une méchante sorcière, à en croire ses paroles mauvaises. Je n'ai pas tout écouté, ni tout entendu, mais elle voulait s'amuser. J'ai donc attendu qu'une occasion se présente, après avoir aperçu un gourdin dans une ruelle, pour m'y faufiler et l'attraper. Je me suis glissé dans son dos et je lui ai mis un gros coup sur la tête. Elle a été assommé. Ainsi, j'ai sauvé les adolescents d'une terrible épreuve. »
Après lui avoir posé la question, il s'avère que si la femme, si fine et grande qu'elle lui parut être un détraqueur de loin, portait bien une cape et une robe longue et sombre, elle ne portait pas de masque en forme de crâne pour sa part. Elle portait un loup, masque servant aux bals costumés de la haute société.
Conclusion.
Si de nombreux habitants ont été persuadés de voir des Mangemorts, car les vêtements pouvaient le laisser présager, il faut toutefois remettre les faits dans leur contexte. C'était Halloween. Un groupuscule, certainement l'un des gangs qui sévie dans l'Allée des Embrumes, cherchait à effrayer les foules. Il est évident que ce qu'il fait le plus peur de nos jours est, malgré les années passées, Celui-dont-le-nom-ne-doit-être-prononcé et ses fidèles disciples, les Mangemorts. Il n'est donc pas étonnant que leurs accoutrements y aient fait penser.
Néanmoins, l'absence de suspect – même la femme assommée par le sans-abri a disparu malgré son inconscience –, l'absence de blessures graves chez les victimes, l'absence de mort ou encore l'absence de la funeste Marque des Ténèbres dans le ciel tend à faire penser à une attaque mal organisée par des fanatiques ou à une blague de très mauvais goût.
La réponse à la question est donc : peut-être, mais il y a peu de chance qu'il s'agisse de véritables Mangemorts. Plus probable, les suspects doivent seulement être des jeunes se croyant malins. Rassurez-vous, citoyens et citoyennes, ils seront très vite identifiés et arrêtés par les aurors, qui ont déjà ouvert une enquête sur le sujet.Gazette du Sorcier, page 1:copyright:️ YOU_COMPLETE_MESS
Des élèves en danger,
Dumbledore dépassé.Comme vous avez pu le lire, hier soir, la soirée d'Halloween s'est mal terminée. Le cauchemar a eu lieu principalement, pour les élèves, dans la Forêt Interdite. Une attaque surprise, par des assaillants cherchant à faire peur, ont amené les élèves à fuir dans la forêt susnommée. Cette forêt est réputée, en autre, pour accueillir en son sein des créatures extrêmement dangereuses. Aucune perte à déplorer, par chance, mais la situation aurait pu virer au massacre. La question que l'on est en droit de se poser est : à qui la faute ?
Est-ce la faute des assaillants que d'avoir attaqué le convoi, eux qui voulaient faire peur ? Est-ce la faute des trois élèves ayant organisé la soirée qui s'est, finalement, mal terminée ? La réponse, pour nous, est non. La faute ne revient pas aux élèves qui, adolescents, souhaitent s'amuser, ce qui est normal à leur âge. La faute pourrait revenir aux assaillants, bien sûr, qui ont vu ici la possibilité de faire une énorme mauvaise blague. Cependant, cela ne serait pas arrivé si le directeur de Poudlard avait pris la bonne décision.
Vous l'aurez compris, la faute revient, bien évidemment, à Albus Dumbledore. Certains d'entre vous, les plus réticents à penser que l'homme, vainqueur du Mage Noir Grindelwald, peut en être la cause, seront certainement choqué par les lignes suivantes. Néanmoins, il s'agit de la strict vérité.
Dumbledore a accordé, sans la moindre hésitation, à trois étudiants de la maison Gryffondor d'organiser une soirée pour Halloween. À des adolescents, qui ne sont pas, par nature, assez mature pour cela. Pie encore, il a accepté que cette soirée se déroule à l'extérieur des murs du château ! Oui ! Vos enfants, à vous, lecteurs et lectrices, se sont peut-être retrouvés en danger de mort sans même que vous n'en soyez averti !
Sachez, lecteurs et lectrices, que cette simple réalité a d'ailleurs amené à la démission d'un des professeurs de défense contre les forces du mal. En effet, suite aux dernières frasques du directeur, Yoan Wyatt a décidé de partir. Non-content de prouver ainsi son désaccord avec l'actuelle gérance du château, il a également retiré sa jeune sœur, Tabata Wyatt, de l'école. Les deux sont actuellement en route pour retrouver leur France Natale. Pour ceux que cela intéresserez, sachez que l'adolescente en question va recevoir l'aide du ministère pour avoir une dérogation lui permettant de poursuivre ses études à BeauxBâtons.
Cependant, pour revenir sur le sujet initial, il est maintenant évident, pour nous et nous espérons pour vous également, qu'encore une fois, Albus Dumbledore prouve son incompétence à gérer une école. S'il fut un excellent sorcier, professeur et directeur fut un temps, c'est devenu certain pour tout le monde que le vieillard, car s'en est un, est beaucoup trop vieux pour garder son poste.Un changement de direction
pour Poudlard à prévoir ? D'après l'opinion publique, 73 % des personnes interrogés pour cette enquête pensent, tout comme notre rédaction, qu'Albus Dumbledore est, à présent, un mauvais directeur pour la prestigieuse école Poudlard. Dans ces 73 %, 51 % des personnes interrogés demandent la démission directe et immédiate du directeur. Il est évident que l'homme, du haut de sa tour, regardant le monde comme un dictateur regarderait son royaume, ne risque pas d'accéder à leur demande.
Cependant, Lucius Malfoy, conseiller et ami du Ministre de la Magie en personne, ayant repris sa place au conseil d'administration de l'école nous a confirmé une rumeur circulant depuis peu dans les couloirs du Ministère. Les différents membres du conseil d'administration vont se réunir dans le courant du mois de novembre pour déterminer si, oui ou non, Albus Dumbledore doit rester le directeur de Poudlard. Si ce n'est pas le cas, l'homme sera renvoyé et les différents professeurs travaillant actuellement dans l'enceinte du château seront mis en examen pour définir qui prendra sa place à la tête de l'école.
Si Minerva McGonagall est la candidate la plus logique, étant la directrice adjointe de Poudlard, Lucius Malfoy se méfie. En effet, la femme est connue pour être dans les petits papiers de Dumbledore, d'être une fervente défenseuse de ses idéaux. Le Patriarche de la Maison Malfoy, lui, préférerait voir Severus Rogue, directeur de la Maison Serpentard ou Dolorès Ombrage, Grande Inquisitrice, à la tête de Poudlard. Les deux susnommés sont connus pour leurs idées à la fois révolutionnaires et traditionalistes, en parfaite adéquation aux idéaux politiques de la Maison Malfoy.
Pour notre part, nous espérons seulement que, qui que soit le futur directeur, il ne fera pas courir de risques, comme ceux de la nuit dernière, aux élèves séjournant dans le château pour l'année. De même, nous ne pouvons imaginer que le conseil d'administration de l'école décidera de garder Albus Dumbledore, sauf contre la contrainte. Si une telle décision venait à être prise, soyez assurée que la rédaction de la Gazette du Sorcier demanderait une enquête approfondie. Le kidnappeur
introuvable
démasqué ?Nous vous informions déjà de cette triste réalité le mois dernier, mais différentes personnes ont été kidnappées à Pré-au-lard, puis retrouvées mortes dans des états inimaginables, à l'endroit même de leur enlèvement. Si au départ, tout laissait penser que Sirius Black pouvait être le coupable, il est maintenant évident que ce n'est pas le cas. Un complice, ou devrais-je dire une complice ? Une adepte de l'homme ? Nous ne pouvons ni l'affirmer, ni l'infirmer. Tout ce que nous pouvons vous dire sur le sujet, c'est que Sirius Black a été aperçu dans un autre pays, lui offrant ainsi un alibi pour ces crimes-ci.
Ainsi, l'enquête avance. La chef de la brigade en charge de l'affaire, Amanda Callaghan, nous a expliqué que tous les membres de son équipe travaille dessus jour et nuit pour résoudre l'affaire au plus vite. Elle désire ardemment que Pré-au-lard puisse retrouver sa quiétude d'antan. Par ailleurs, un premier suspect, une jeune femme de seize ou dix-sept ans, aurait été aperçue avec l'un des aurors de l'équipe sur l'une des scènes de crime. Si nous ignorons son identité, la chef de la brigade refusant de nous fournir l'information, l'uniforme scolaire que la coupable présumée portait ce jour-ci informe qu'il s'agit d'une élève de Poudlard.
Sans vouloir tirer de conclusion hâtive, si la demoiselle en question est effectivement la coupable, cela voudrait dire que les étudiants de Poudlard, sous le joug de Dumbledore, ont la possibilité de se renseigner sur les arts sombres. Qui sait, peut-être même de s'y exercer ? En suivant cette logique, la jeune femme devait sans doute en avoir assez de tenter ses folles expériences – notez l'ironie – sur des animaux.
Elle aurait alors commencé à sévir sur un terrain de jeu plus grand, avec de plus grandes proies. Un terrain de chasse suffisamment proche de Poudlard pour s'y rendre facilement, mais suffisamment éloigné pour ne pas être la cible de soupçons. Pré-au-lard. Une simple erreur de sa part a cependant permis de mettre la main sur elle : elle est retournée sur les lieux du crime. Une erreur souvent commise par les amateurs.
Amanda Callaghan affirme qu'il n'y a aucune preuve permettant de prouver cette théorie et qu'il est possible qu'elle n'est que découvert le corps ce jour-ci. De ce fait, la jeune femme est toujours en liberté, malgré le doute qui plane désormais sur elle. Bien sûr, cela n'est pas de la faute de la fonctionnaire, qui est bien obligée de se baser sur les lois de notre monde pour faire son métier. Si cela ne tenait qu'à elle, la jeune femme serait déjà enfermée par prévention.Gazette du Sorcier, page 2:copyright:️ YOU_COMPLETE_MESS
Les délices de Monsieur Fortarôme !À partir de demain, lorsque vous aurez lu les lignes de votre serviteur, un tournant marquera la boutique de glaces la plus célèbre de notre pays. Une transformation de la devanture devant laquelle tous s'arrêtent après des heures de marche au Chemin de Traverse. Que dis-je, une véritable réécriture ! Adieu les couleurs ternes d'Halloween et ses citrouilles effrayantes. Bonjour la bonne humeur et les flocons des fêtes de fin d'années. Et oui, vous lisez bien ! Pour la première fois depuis son ouverture, Monsieur Fortârome vous invite à la découverte de ses toutes nouvelles recettes, développées en secret pour caresser vos papilles de la douceur délicate du pain d'épices, ou de la poudre de sucre d'orge.
Derrière les boules croquantes d'un sapin de Noël miniature, vous pourriez tomber sur la chaleur inattendue d'un sorbet onctueux fumé aux épines de pin, vous régalant d'une saveur de pomme caramélisée. Le simple contact avec votre langue vous réchauffera aussi sûrement que si vous vous étiez blotti près d'une cheminée. Ce n'est pas tout ! Amateurs de chocolat, vous allez être conquis, puisque Monsieur Fortârome a pensé à vous. Il vous propose une combinaison étonnante qui saura tant vous surprendre que vous faire apprécier votre saveur préférée d'un tout autre point de vue. Le cacao et le thé enfermés dans les tours d'un cornet servit encore tiède. De quoi faire là un magnifique clin d’œil à notre fierté patriotique en utilisant la boisson consommée par la majorité d'entre-nous, petits et grands.
Nous ne vous livrons là qu'un petit échantillon pour titiller votre curiosité, mais n'hésitez plus lorsque vous passerez devant la boutique en vous demandant si c'est bien raisonnable. Que vous soyez friand des goûts corsés, alcoolisés ou riche en sucre, vous ne serez pas déçu de la toute nouvelle gamme de glaces proposée par Monsieur Fortârome ! Et c'est votre critique préféré qui vous le conseille.Horoscope de Novembre,
que prédit notre voyante ?Comme chaque premier du mois, voici l'horoscope ! Notre voyante a consulté les astres et voilà ce qui en ressort !
Bélier : Aïe, aïe, aïe… je vous entends d’ici grincer des dents les Béliers. Pourquoi être d’humeur aussi grincheuse après l’excellent mois d’octobre que vous avez passé ? Où est passée l’énergie dévorante qui vous animait quotidiennement ? Emporté par les astres, je le crains. Alors, entourage des Béliers, fuyez-les ! Leur irritabilité ne mérite que la solitude pour compagne ce mois-ci.
Taureau : Combien de Fizwizbiz avez-vous ingéré pour flotter ainsi ? Votre état d’apaisement est fascinant, rien ne semble pouvoir vous ébranler ce mois-ci, contrairement à vos voisins du haut. Méditation, recentrage et relativisme semblent être vos nouveaux mots d’ordre. En cet automne, on pourrait vous comparer aux douces feuilles orangées qui planent dans les airs. Toutefois, attention, le sol vous attend à la fin de la chute.
Gémeaux : Oui mais si, oui mais ça… Ca suffit, les Gémeaux ! À force de contredire tout le monde, vous allez vous mettre des amis à dos ce mois-ci. Où est passé le caméléon qui sommeille en vous, celui capable de jouer de son adaptabilité pour ne jamais froisser personne ? Probablement au fond du placard, roulé en boule à côté de votre diplomatie… Un Accio pour les récupérer serait-il trop vous demander ?
Cancer : Mes Cancers, je vous sens tout déboussolés ! Submergés par le monde qui vous entoure ! Dépassés par les événements ! Votre concentration semble vous avoir abandonné sans vous laisser de carte pour ne pas perdre votre route. Avez-vous seulement noté vos rendez-vous de ce mois-ci dans votre agenda ? Je l’espère sincèrement pour vous. À moins que vous ayez déjà perdu votre agenda….
Lion : Hmm… quelle exquise odeur qui vous entoure les Lions…. Vous seriez-vous parfumé d’Amortensia ? Eh bien, économisez votre flacon pour plus tard car ce mois-ci, vous n’en aurez pas besoin ! Votre charisme va décupler ses pouvoirs et votre magnétisme va subjuguer votre entourage ! L’étoile du berger en ce mois de novembre, c’est vous !
Vierge : Ca ne vous arrive pas souvent et pourtant… Vous vous êtes fait prendre par la vague de démotivation d’automne, chers Vierges. Quel drame, pensez-vous ! Non mes amis, ça arrive à tout le monde ces périodes de creux, ne soyez pas trop cruels envers vous-même. Enroulez-vous dans votre plaid sans remords et évadez-vous devant les vieux Contes de Beedle le Barde, vous le méritez bien.
Balance : En voilà à qui on ne peut plus décrocher le sourire ! La joie de vivre du zodiaque ce mois-ci, c’est vous les Balance ! Alors, n’économisez en rien votre grande aptitude à l’expansivité et répandez votre bonne humeur sans compter ! Les natifs du Capricorne auraient bien besoin de vous avec leur récent dérèglement émotionnel, les astres n’ont pas était aussi cléments avec eux qu’avec vous en cette période.
Scorpion : Entendez-vous l’écho de la mer ? Oui, c’est bien vous qu’elle appelle, chers Scorpions ! Alors, ne tardez plus, prenez le large ! Il s’agit pour vous de la période idéale pour fuir tous vos soucis. Faites seulement attention aux Serpents des mers, on dit qu’ils sont mal lunés ces derniers temps.
Sagittaire : Aaah, ça ne s’arrête plus. La fête, la fête et encore la fête. Quand donc allez-vous reprendre vos responsabilités en mains mes amis Sagittaire? Pas ce mois-ci, visiblement. Mais songez progressivement à troquer l’habituel whisky pur feu par de la bonne vieille bièraubeure, cela marquera le début de l’armistice entre vous et votre foie, parole d’une vétérane !
Capricorne : Eh bien, l’on n’a pas l’habitude de vous voir ainsi messieurs et mesdames Capricornes ! Vous vous demandez peut-être quel est ce liquide étrange que vous sentez couler le long de votre joue ? Eh oui, il va falloir l’admettre : vous aussi il vous arrive de verser des larmes. Ce mois de novembre en sera la preuve ! Alors, pour une fois, lâchez la grappe à votre rationalisme pour laisser s’épancher votre sensiblerie trop souvent refoulée. Vous ne vous en sentirez que plus libéré.
Verseau : Un ami vous a récemment dit que la chance, ça se provoquait ? Certes, mais il ne faut pas tout prendre au premier degré non plus. Cet ami n’a-t-il pas ajouté qu’une surconsommation de Felix Felicis pouvait devenir toxique ? Et si… Alors, essayer de contenir cette envie de sauter sur toutes les opportunités qui s’offrent à vous pour le mois de novembre, des choix trop rapides risquent fortement de vous porter préjudices.
Poisson : « No » comme Novembre, c’est votre philosophie du mois ! Le ciel vous donne l’impulsion d’enfin dire non ! Vous qui détestez le négatif, vous qui avez toujours peur de vexer, cette fois-ci vous avez l’audace de vous rebeller ! Au revoir à la gentillesse aveugle, bonjour à l’affirmation de soi ! C’est un bon début mes amis aquatiques, mais dire non à tout n’est pas non plus la solution. Dire non à sa vieille voisine qui aimerait un peu d’aide pour monter les escaliers, ce n’est pas de l’affirmation de soi, c’est de l’égoïsme pur et dur. Alors, attention aux larmes de culpabilité qui risquent de remonter d’ici décembre…Appel à votre
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