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Entre besoin et envie, une histoire de plantes ( A&O) 09-01-95

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Lun 29 Juin 2020 - 23:09

Quand les plantes parlent à la nature profonde de chacun


Oscar  Clark | Ariel Melwing




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La rentrée de la 3 ème année des oiseaux du club des 5

Après un été des plus mouvementé pour Oscar, le jeune héritier écossais avait pour la première fois en 3 ans réellement retourné à Poudlard, pas tant que les murs d'enceintes lui manque, mais pour la première fois de sa vie, il était intégré dans un réel groupe. Bien qu'il n'y soit pas entré de lui même, mais plutôt grâce à l'aide de son rayon de soleil, sa soeur, Louisa, étant très fusionnels, elle l'intégra directement à son petit groupe d'amis, comprenant Tom et Jules, deux autres lions, issus tout deux de la même année que sa cadette. C'est d'ailleurs en étant intégré au groupe qu'il y fit entrer celui qui depuis son premier jour à l'école de sorcellerie ne l'avait pas fait se sentir inférieur dû à son renfermement, Ariel Melwing, était donc depuis ce qui se rapprochait le plus d'un ami après la première semaine de cours, mais qui finit bien rapidement par être celui avec qui il allait passer tout le temps où être seul n'était pas bien vu. Au lancement du Tournoi des trois sorciers, Oscar s'était sentit un peu déboussolé, alors qu'il venait de s'habituer à voir autant de monde en même temps, il du affronter une nouvelle vague plus importante de différents élèves de diverses nationalités, fidèle à lui même il en avait profité pour parfaire son oreille à l'écoute de la langue de Molière, une langue très riche en vocabulaire, ne manquant pas d'enchanter les oreilles des plus aguerris. La plupart des élèves de Poudlard s'étaient passionnés par cet événement d'ampleur international, mais pour Oscar ce n'était rien d'autres que des prises de risques inconsidéré, ce qui en accord avec son esprit des plus sportifs, qu'il choisit de ne pas vraiment suivre l'évolution des jeux, mais comme il n'était pas le seul à décider dans le groupe, sa sœur, ainsi que sa comparse Jules, avaient décidé que au minimum, lui et Ariel allait devoir assister à l'une des épreuves, la plus importante idéalement, donc le choix fut porté sur la dernière épreuve, celle du labyrinthe.

Un choix que le jeune brun au regard océan regretta bien vite, en se retrouvant dans les tribunes pour assister au spectacle une angoisse commença à le prendre au plus profond de son être, la masse de personnes agglutinées sur les gradins en bois, qui à la moindre secousses semblaient vouloir s'effondrer, n'aidant pas le jeune Clark à se sentir en sécurité. Le brouhaha intense des cornemuses et cris de soutiens des supporter allait avoir raison de la sensibilité auditive du garçon. Bien que la foule fut rapidement calmée par le directeur de son école, il se tourne vers celle qui partage son sang, pour lui faire partager ce qu'il pense vraiment de cette mascarade, enfin du moins à sa manière.

-Vraiment Louisa, pourquoi on doit y assister, le pire c'est que c'est bruyant et ça va être super long...
Glissant ses iris qui semblent venir des mers des Caraïbes dans ceux de sa cadette, mais au fur et à mesure du discours du Directeur, ainsi que de la luminosité se déclinant, les yeux du sorcier s'assombrirent, signe premier que la peur commençait à l'envahir.

- Toute l'école en parlera, et puis c'est quand même vachement impressionnant d'y assister vraiment plutôt que de lire la Gazette..  La jeune fille en voyant l'imperceptible changement dans le regard de son frère, un changement qui se remarque seulement pour ceux qui prennent le temps de le regarder, pris la main de ce dernier et la serra tendrement dans sa paume, approchant ses lèvres de son lobe droit pour le rassurer. On reste ensemble ne t'inquiètes pas, on est tous avec toi

C'est donc sur les mots réconfortant de sa cadette que le jeune sorcier décida de se focaliser, avant que le drame ne le fasse céder, au moment où le champion arrive en face des tribunes, et que le regard en amande du garçon ne se pose sur le corps froid et sans vie d'un sorcier de son école, Oscar commence à se fermer, tel une huître. Mais les cris qui commencèrent à se faire entendre plongèrent ce dernier dans un état de tétanie, tout ce qui se passait était bien au delà de la capacité du jeune garçon à tolérer autant de présence. Ayant l'impression de suffoquer, il était incapable de faire le moindre mouvement seul, aider de Tom et Louisa, ils se déplacèrent un peu plus loin de la foule, se rapprochant de la forêt, puis rejoint peu après par le reste du groupe.
C'est ici même qu'ils se promirent de s'écrire durant ses vacances, des vacances qui auront un goût particulier pour la totalité du club des cinq.

Voilà maintenant 3 semaines que le soir de la finale du Tournoi des trois sorciers avait eut lieu, mais cette scène, ainsi que ce qu'il avait ressenti restait ancré au plus profond du conscient et de l'inconscient du Serdaigle. Oscar se retrouvait souvent réveillé en pleine nuit à cause de ce rêve qu'il faisait encore et toujours depuis l'événement.
C'est une nuit comme celle ci qui arrive, se réveillant en sueur dans son lit, Oscar se redresse faisant glisser Eden sur le matelas alors que la couverture glisse sur le torse nu et finement dessiné du jeune homme, se levant de son lit pour se diriger vers la fenêtre de sa chambre pour prendre une bouffée d'air. La couverture ayant quitté son corps alors que ses pieds nus foulent le sol recouvert de tapis de sa chambre, le miroir placé de façon à ce qu'il réfléchisse les rayons de lune, voit sa surface se parer du reflet de la silhouette angevine du locataire de la pièce, en quelques secondes il traverse la pièce pour ouvrir la fenêtre, laissant l'air s'engouffrer dans la pièce, venant lui lécher le corps à peine couvert d'un boxer moulant noir. Frissonnant de cette proximité avec la nature, Oscar inspira longuement l'air frais de la nuit, se rendant compte en posant les yeux sur son bureau qu'il n'avait pas encore répondu à la lettre que lui avait envoyé Ariel quelques jours plutôt, ce dernier se demandant comment il allait et si il ne se sentait pas trop seul, enfin certainement une manière de s'enquérir de sa santé émotionnelle.

Prenant le parchemin, il décide d'écrire sa lettre assis contre le mur par lequel s'engouffre l'air pur extérieur.
21stJuly
1995
Ariel

Je ne sais pas l'heure qu'il est, mais ce n'est certainement pas une heure pour écrire, mais la lune est basse cette nuit, donc évidemment j'ai toujours du mal à dormir...

Mais si je te réponds que maintenant c'est que je ne savais pas vraiment comment formuler mes mots, après tout c'est toi le pro des mots, non ?
En ce moment, enfin depuis tu sais quoi, je ne passe pas vraiment une nuit sans y penser, je me sens tellement faible d'avoir réagi ainsi. Et puis même si Louisa pourrait comprendre, je ne vais paraître encore plus faible à ses yeux, c'est normal ?

Sinon à part ça tout va plutôt bien, enfin heureusement que maintenant j'ai Kally et Tobby, ça me donne une bonne raison de ne pas rester trop longtemps avec mes cousins, ils viennent passer un mois là.

Et toi, comment tu vas, tes recherches en métamorphoses avancent bien ?

P.S
Kally, c'est un étalon que j'ai trouvé blessé, enfin disons que je l'ai surtout entendu hénir, il était pris dans des fils de fers, mais maintenant il est soigné, j'ai négocié pour le garder. Et il a une magnifique robe ébène, un peu plus sombre que mes cheveux, je sais pas si tu vois, et donc je l'ai appelé Kally, beauté en Grec.

Tobby c'est mon cadeau d'anniversaire, un labrador chocolat, il est trop mignon.

Et d'ailleurs, tu es le premier au courant, mais je vais vraiment changer ce que tu sais, enfin je commence à la rentrée, on pourra en parler.
Love from Oscar



C'est ainsi qu'il lui envoya la lettre par un enchantements, connaissant le peu d'affection qu'il éprouve, celui qui est devenu son meilleur ami, envers le monde animal.

Le reste des vacances se passa sans aucun problème particulier, s'envoyant des lettres avec Tom et Jules, bien que ces derniers en envoi un peu plus à sa soeur. Puis en arrivant au jour du départ pour Poudlard, il attendit Ariel pour monter dans le train aux couleurs de feu. En voyant les boucles noirs du jeune homme arrivé vers leurs directions, Oscar monte derrière lui, le suivant vers le wagon dans lequel ils allaient se rendre, alors que la partie Gryffondor de leur groupe se prit elle aussi un wagon, des trucs de maisons à se dire, bien que leurs deux compartiments  soient juste voisins.
En s'asseyant en face de celui dont il partage le dortoir, Oscar inspira légèrement, avant de porter son regard vers la fenêtre donnant sur l'intérieur du train, se demandant comment aller réagir son ami suite à la nouvelle.

-Je pense que je vais arrêter totalement la viande, tu sais ne plus manger que des fruits et des légumes, des céréales aussi...c'est trop tu crois ?

Il ne pouvait s'empêcher de finalement reporter son regard sur celui à qui il s'était confié. Bien que connaissant sa faible consommation de viande, il voulait avoir un avis extérieur, et pas celui de sa mère, qui le forçait à toujours manger de la viande deux fois par semaine au minimum, mais de plus en plus, il se sentait mal d'en consommer, il ne se sentait pas en harmonie avec lui même, surtout que pour une fois sa dualité ne formait qu'un en son sein.
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Lun 6 Juil 2020 - 22:02

#1
Entre besoin et envie,
une histoire de plantes
Ven.
1er sept.


Cher Oscar,
Merci pour ta lettre. Je suis heureux de voir que tu vas plutôt bien, même s’il reste des séquelles, bien sûr.

Je voulais te dire en premier que tu n’as pas été faible, ce jour-là. Tu le sais, je te l’ai répété, tout le monde te l’a répété. Moi aussi j’ai réagi excessivement, moi aussi j’ai des visions régulières de ce moment. Impossible de l’oublier. Et c’est normal ! Aucun enfant ne devrait voir ce genre de scène.

Je suis heureux que vous ayez accueilli Kally et Tobby, dans ta famille. Ils doivent te faire du bien.

Ces animaux doivent être un sacré changement chez vous ! J’espère que Louisa ne se les accapare pas trop, elle serait bien capable de monopoliser leur attention parce qu’elle veut jouer avec. Ça partirait d’une bonne intention, mais tu la connais encore mieux que moi… En tout cas, je suis sûr qu’ils sont adorables. Même si je n’ai aucune envie de les rencontrer !

Mes recherches en métamorphose stagnent un peu, à vrai dire. C’est compliqué d’avancer sans le soutien de nos professeurs et les livres de la bibliothèque. Et puis mes parents ne comprennent pas…

À propos d’eux, l’ambiance n’est pas au beau fixe à la maison. Mais ça va, je ne veux pas t’embêter avec ça ! Amy est me permet de relativiser, comme d’habitude, mais pareil : je ne veux pas lui faire porter le poids de mes problèmes. Elle n’est pas responsable de mes disputes avec les parents !

Embrasse Louisa de ma part (et trouve une excuse qui lui fera oublier que je n’ai toujours pas répondu à sa lettre),
Ariel.

PS : j’ai hâte qu’on puisse discuter de Tu-Sais-Quoi. Quelles décisions vas-tu prendre exactement ?


Ariel relut sa lettre deux fois, raya distraitement une ou deux fautes qui traînaient ici et là et plia le parchemin en quatre. Les vacances étaient une catastrophe et sa correspondance avec Oscar était l’une des choses à laquelle il se raccrochait pour ne pas exploser.

Les années passant, ses relations avec ses parents devenaient de plus en plus conflictuelles. Et le pire - le pire ! -, c’est qu’il ne parvenait pas à cerner pourquoi. Il avait l’impression que sa mère et son père étaient en désaccord profond avec lui, sur presque tous les sujets qui lui tenaient à coeur, mais il ne comprenait pas la source du problème.

Quelle était la bizarrerie dans le fait de vouloir se teindre les cheveux en violet ? En quoi était-ce si dramatique si ses notes excellaient en Métamorphose mais qu’elles frôlaient le Piètre à chaque contrôle de Potion ? Chaque enfant avait ses spécialités, de ce qu’il en savait ; d’ailleurs, même si Jules était plutôt bonne élève, c’était la pire trouble-fête qu’il connaissait. On ne la mettait jamais face à sa médiocrité, elle !

Ariel se mordit les lèvres, un peu honteux d’avoir de telles pensées pour ses amis. Parfois, il ne pouvait le contrôler et se défouler sur les gens qu’il aimait semblait facile. Un exutoire évident, aisé, et immédiat.

Partir à la recherche de sa petite sœur lui fit déjà du bien. Il dut dévaler les escaliers, parcourir les pièces de la maison à toute allure, la trouver finalement perchée sur une branche du seul arbre qui trônait dans leur petit jardin. Irrémédiable acrobate, Amy l’épuisait souvent.

Heureusement, elle, elle n’avait pas peur des animaux.

— Amy !, appela-t-il les mains en cône autour de la bouche. Tu pourrais me poster cette lettre, s’il-te-plaît ?

— Il va vraiment falloir que tu apprennes à faire confiance à Zazou, protesta-t-elle.

Zazou était la chouette hulotte de la famille, un vieil oiseau d’au moins quinze ans. Elle n’était pas vraiment rapide en tant que postière, mais malgré son refus de l’approcher, Ariel s’y fiait comme à son ombre. Il lui aurait confié du courrier d’une importance vitale s’il en avait eu.

Amy descendit du tronc alors qu’Ariel lui tirait la langue. Chopant le courrier sans que le garçon ne s’y attende, elle l’observa d’un œil critique.

— C’est pour qui ?

— Oscar, dit Ariel. Il veut devenir végétarien.

Il estimait qu’il n’y avait pas beaucoup de risque de révéler ce secret à sa jeune sœur.

La petite fille haussa les épaules, comme indifférente aux lubies des plus vieux qu’elle. Comme s’ils appartenaient à une race autre, incompréhensible. Elle se dirigea vers la maison en sifflant pour que Zazou la rejoigne - ironiquement, la fillette avait un don particulier avec les plantes et les animaux.

Lorsque la lettre partit enfin, Ariel retourna s’effondrer sur son lit. Le courrier de Louisa attendrait un peu. Répondre à Oscar sans paniquer, sans s’effondrer, en gardant pour lui la boule qui grossissait dans sa gorge et dans son cœur, ça l’avait vidé de toutes ses forces.


1er septembre, dans le Poudlard Express,
Ariel empoigna sa grosse valise, fit de son mieux pour être froid dans les embrassades qu’il eut avec ses parents - sa mère en parut très attristée, son père plutôt en colère - et attrapa la main de sa petite sœur. Cette année-là, elle rentrerait à Poudlard pour y faire sa première année. À défaut d’être un grand frère exemplaire, il pouvait au moins l’accompagner un peu pour ce jour si important.

— Si tu vois un compartiment dans lequel te mettre, n’hésite pas, lui recommanda-t-il. Mais tu peux faire le voyage dans le nôtre, avec mes amis.

Oscar les rejoignit juste avant qu’ils ne montent dans le train. L’aîné Melwing lui adressa un énorme sourire, un sourire si énorme qu’il en eut mal aux muscles du visage. Son ami lui avait vraiment manqué, en deux mois. Bien plus qu’il ne l’avait d’abord cru, même si c’était la même chanson à chaque nouvelle période de vacances. Et pourtant, il s'était plaint de l'absence d'Oscar au moins deux mois avant la fin de l'année.

Il lui expliqua brièvement la situation en désignant sa sœur. Amy, elle, observait tout ce qui l’entourait d’un œil écarquillé.

Les deux Serdaigle finirent par trouver un compartiment vide après avoir laissé Amy aux mains d’une bande de futurs Première Année agités - cette fille n’avait décidément pas froid aux yeux. Ariel se demandait parfois ce qu’il avait en commun avec elle. Par il ne sut quel procédé, leurs amis de Gryffondor ne se retrouvèrent pas avec eux mais dans le compartiment voisin.

— On vous rejoindra plus tard, asséna Louisa en claquant la porte de leur propre box.

Ariel haussa les sourcils, déboussolé. Leur attitude ressemblait furieusement à ces “discussions de filles” dont Jules et Louisa avaient le secret, sauf qu’elle incluait Tom cette fois-là. À n’y rien comprendre.

Ariel lâcha l’affaire et s’intéressa à son camarade de chambrée.

— Alors ?, demanda-t-il. Quoi de neuf ?

Il se mit plus à l’aise, sortit sa cape pour la rouler en boule. Le confort avant tout ! et son uniforme d’écolier faisait un oreiller idéal. Le trajet serait long et il finirait immanquablement par s’endormir - sauf si les trublions d’à-côtés finissaient par se pointer pour jouer à la bataille explosive à côté d’eux.

— Je pense que je vais arrêter totalement la viande, confia Oscar.

Ce n’était pas une révélation, bien sûr. Son ami lui avait plusieurs fois parlé de ses cas de conscience. Sans prononcer le mot “végétarisme”, car c’était de cela qu’il s’agissait, Ariel sentait l’issue poindre peu à peu. Comme un chemin sans alternative.

— Tu sais, ne plus manger que des fruits et des légumes, des céréales aussi… C’est trop, tu crois ?

— Trop ?

Ariel réfléchit une seconde. Il ne se l'était pas demandé. Il savait que Jules suivait une réflexion similaire, ces dernières semaines - elle lui avait plusieurs fois décrit la brutalité du traitement qu’on infligeait aux animaux -, mais elle ne lui avait pas laissé l’occasion de réfléchir à la question.

Jules était plutôt du genre sûre d’elle, à agir sans trop poser de questions, ni d’ailleurs se poser de questions.

Tout le contraire d’Oscar, qui à l’évidence cherchait son assentiment.

— Eh bien, j’imagine que ça dépend comment tu le gères, avança Ariel, plutôt peu sûr de lui. Je veux dire, si on mange de la viande, c’est qu’il y a bien une raison. Les protéines, le fer, les minéraux…

Il sentait qu’il s’enfonçait dans un terrain miné. Il n’y connaissait rien, aux notions de nutritions. Lui se contentait de manger les cookies qu’on lui présentait et de tenter de répondre à ses propres interrogations.

Il tenta de reprendre pied en essayant de comprendre les motivations de son ami :

— Enfin, tu m’en parles depuis un moment, c’est vrai… De la réalité du monde de l’élevage, en tout cas. Mais qu’est-ce qui t’a décidé définitivement ? Ça fait des années que la situation reste la même.

De ce qu'il en savait, Oscar n'avait jamais trop mangé de viande. Cet état de fait l'avait souvent intrigué, d'ailleurs : comment résister au fumet d'une volaille rôtie ou d'une viande grillée ? Les elfes savaient cuisiner ce genre de pièce à la perfection et Ariel n'avait jamais su s'en passer.

Et puis il était vraiment proche du monde animal. Encore une chose qu'Ariel ne parvenait à concevoir - il avait bien trop peur des animaux. Et pourtant, il était indéniable qu'Oscar avait une affection immense pour tout ce qui possédait des ailes, des pattes ou des nageoires.

Il devait se l'avouer, la campagne que menait Jules depuis que les vacances avaient commencé et l'abstention d'Oscar, plus discrète mais de longue date, commençaient à avoir raison de son enthousiasme pour les chairs animales cuites.


HRP :
Ariel Melwing
Modo aquatique
Ariel Melwing
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