Ni elle, ni personne. C'est la sensation qu'elle a de ne pouvoir se comprendre elle-même, et encore moi les autres et c'est ce qui arrive face au aboiement du petit loup aussi blanc que la neige. Sa nébuleuse est constante alors qu'elle est pourtant capable d'une forme de compassion passant sous le fils de la violence, certes, mais ses principes silencieux démontrer une forme de gentillesse, peut-être non assumée, sûrement même. Voilà qu'après s'être tourné à nouveau vers le vide, c'est tout d'abord Quiet qui tire sa manche de veste en arrière sans qu'elle n'y comprenne toujours rien. Un petit bébé qui veut son attention, même ça, elle n'est pas capable de le comprendre vraiment. Pourquoi est-ce qu'on voudrait son attention ? Elle n'a pas vraiment le temps de se poser plus de questions, que c'est Leone qui s'y met en lui obligeant a faire demi-tour et lui faire face pour la fixer droit dans ses yeux sans autre chose qu'une triste vérité. Pas de tristesse, pas de regret... Cela ne sert pas à grand chose de la montrer, ça ne changerai rien a sa condition. -« Premièrement, je veux te garder à mes côtés car tu es la seule qui peut plus ou moins me comprendre, même si nous sommes diamétralement opposés tous les deux … »
Elle a déjà envie de lui couper la parole de lui demander pourquoi, puisqu'elle n'a aucune raison d'arriver à l'entendre. Elle tourne ses yeux vers l'animal qui ne fait que de tirer sa manche, sans vraiment le regarder. Ses sourcils sont froncés, pas de colère, mais de contradiction même si leurs teneurs pensive laisse entendre a Leone qu'elle est en pleine réflexion.
- « Deuxièmement, tous ceux qui veulent t’exploiter devront me passer sur le corps avant d’oser espérer t’atteindre, mais je vais prendre des dispositions pour qu’ils n’y arrivent pas … »
Toujours les sourcils froncés, elle redresse le regard vers lui. Est-il en train de lui dire qu'elle n'est pas assez grande pour refuser elle-même ou savoir faire le tire de ceux qui son intéressé ou pas ? C'est la vérité en même temps, elle n'en ai pas du coup capable et c'est pourquoi elle préfère repousser tout le monde plutôt que faire des effort inutile pour tenter de percer à jours les intentions des uns et des autres bien qu'elle soit plus observatrice qu'il ne pourrait y paraître. Elle n'aime juste pas entendre ce genre de chose, mais elle ne dit rien, elle le laisse parler, comme il l'a fait pour elle. Avoir de la protection, Ruby n'en a jamais eu, c'est la première fois que l'on cherche, a, se point, a lui en donner. C'est un mélange entre frustration et satisfaction. Un peu comme si elle avait attendu ça peut-être toute sa vie, et qu'elle n'est pas capable de l'accepter maintenant qu'elle a ça sous le nez.
- « De trois, j’ai toujours traîné dans de sales histoires, c’est pas toi qui va me faire peur avec tes soucis … »
Ça, elle veut bien le croire, ce n'est pas comme si elle n'en avait pas eu la preuve en image et en couleur. Un métier comme le siens ne doit pas vraiment apporter non apporter les ovations, ni la confiance des autres. C'est peut-être pour ça, qu'il la pense capable de la comprendre. Il n'y a pas sûrement pas d'avantage de raison à cela. De tout façon, il n'y a qu'avec les gens louche que Ruby est capable de s'entendre un minimum.
- « Mais, quand tu dis que tu n’as pas de passé, tu peux m’en dire un peu plus là-dessus ? car je me pose certaines questions et j’espère que c’est pas ce que je pense … »
Là, il s'engage sur un terrain glissant, un sujet flou et un secret que Ruby a du mal a dévoiler. Elle ne sait pas vraiment ceux a quoi il pense, mais elle, elle n'est pas capable d'en penser grand chose. Tout ce qu'elle ressent bel et bien c'est le vide en elle et dans son esprit. Aucun bon souvenir, aucun vrai souvenir tout cours si ce n'est que des choses très insignifiante, sans aucune valeur, sans aucune saveur et ne lui laissant que l'impression d'être un gouffre avec une fonction. Tout autour d'elle le lui prouve. Le fait que son père et les autres adultes qui l'éduque l'oblige à rentrer dans un moule où on l formate pour qu'elle devienne ce qu'on veux qu'elle soit. Leone, ne lui donne pas cette impression, même s'il la prend pour une jeune fille fragile, elle est bien plus capable de supporter ça plutôt que d'avoir le sentiment qu'il cherche a la dresser.
Il se penche pour saisir Quiet, toujours en train de l'implorer d'elle ne sais pas quoi pour le placer entre les bras de la jeune fille pour le satisfaire. Elle baisse ses yeux vers la petite créature et même si son regard est a la fois plein d'appréhension et d'hésitation, elle ne semble ne rien n'avoir d'hostile à son égard.
-« Il veut des caresses de ta part … Tu es la première personne en dehors de moi à qui il en demande et qu’il ne mord pas … »
Elle souffle un peu du nez a la "remarque" affichant un petit sourire en coin, les yeux rivés sur Quiet qu'elle commence a grattouiller entre les oreilles. Elle n'aurait jamais pensé que c'était ce qu'il voulait depuis le début, mais elle n'a rien contre lui en donner. C'est logique, finalement.
- T'as des goûts aussi spéciaux que ton maître hein...
Elle s'adresse juste a lui, même si ses mots son plus bas, Leone est tout à fait capable de les entendre et se serons les seuls pendant une série de longue minutes ou elle se contente de satisfaire le pelage immaculé de Quiet, très pensive a ce qu'elle pourrait dire par la suite. Des questions, elle en a beaucoup, mais elle préfère se débarrasser de quelque chose de plus compliqué avant.
- Je ne sais pas quoi te dire. Je n'ai pas l'impression d'avoir existé avant mes huit ans, même si je sais que c'est pourtant le cas. Je connais mon nom, mon père, et tout ce que je suis capable de me rappeler, sont des chose plus insignifiante les unes que les autres. Les choses importantes ne restent pas. Je sais pourtant, enfin, je veux croire que j'en avais, des choses importante, je suis juste incapable de m'en rappeler.
Et après ses huit ans ? C'est pareil. C'est moins fort, mais elle a toujours, parfois l'impression de se réveiller en ayant perdu une partie d'elle-même quelques matins. Elle ne lui dis pas ça, elle n'est pas prête pour cela. Elle en a déjà beaucoup trop dis, par rapport a ce qu'elle aurait bien voulut garder sous silence. Sans la distraction qu'est Quiet, elle ne l'aurait probablement pas révélé. Dans ce regard dirigé vers lui, cela se ressent, qu'elle le regrette.
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Dim 9 Aoû 2020 - 4:58
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-« Si seulement tu savais … »
Leone ne put empêcher sa pensée de sortir de sa bouche, avant de se rendre compte de ses paroles et de devenir un peu rouge, cette soirée ne lui laissant vraiment pas une minute de répit apparemment, ou alors … Non, mieux vaut oublier cette idée, même si … L’italien savait ce qu’il avait, mais jamais il n’oserait aller aussi loin, on a bien vu ce que ça avait donné le jour de ses dix-neuf ans.
-« Je ne sais pas quoi te dire. Je n'ai pas l'impression d'avoir existé avant mes huit ans, même si je sais que c'est pourtant le cas. Je connais mon nom, mon père, et tout ce que je suis capable de me rappeler, sont des choses plus insignifiante les unes que les autres. Les choses importantes ne restent pas. Je sais pourtant, enfin, je veux croire que j'en avais, des choses importantes, je suis juste incapable de m'en rappeler. »
Le tueur resta silencieux pendant un moment, fronçant les sourcils à cette réponse de la part de son interlocutrice, ne sachant pas quoi en penser au début, mais au fil de sa confession, Leone se posa une autre question, à laquelle il n’aura probablement pas de réponse, du coup il la laissa tomber, avant de demander ceci à le jeune Ruby, Le regard sur son louveteau qui le regarda en retour, lui demandant des caresses aussi :
-« Et ton père n’aurait pas une explication ? Tu aurais pu avoir un accident, ou même une mauvaise rencontre aurait pu te faire du mal et t’aurais oubliettée pour éviter de te tuer … »
Leone vint caresser son ami par le bas de son cou, évitant tout contact avec la main de la jeune Gryffondor pour ne pas se retrouver encore plus dans l’embarras. Quiet se laissa faire sagement, ce dernier se mettant sur le flanc pour laisser plus de marge de manœuvre à ses deux câlineurs, mais restant toujours sur les jambes de la jeune étudiante.
-« Mais, après tes huit ans, tu as tous tes souvenirs ou il t’en manque ? »
L’italien savait que là, il risquait qu’elle se braque et ne se ferme à la discussion sur le sujet. Il baissa la tête vers la rue, en secouant la tête, avant de se servir un verre d’eau qu’il fit venir à lui par un informulé, pour ensuite le descendre d’un trait, renvoyant le verre à la table tout en proposant silencieusement à Ruby si elle voulait quelque chose, évitant son regard pour le moment :
-« Désolé, je suis peut-être trop indiscret … Cela fait très longtemps que je n’ai pas parlé à quelqu’un en dehors de ce que je fais … Et je t’avoue que ça me fait plaisir que ce soit avec toi que je partage ce moment … »
Leone avait reposé son regard dans celui de la jeune femme, calme, posé et sincère, voulant faire comprendre à la petite pouvait lui faire confiance et qu’il ne la lâcherait pas, quoi qu’il arrive.
Quiet quand à lui, se retourna et fit se toucher les mais des deux personnes, ce qui fit rougir l’italien qui retira la sienne très vite, fermant les yeux pour tenter de penser à autre chose, son cœur battant la chamade, mais ne voulant le montrer à son interlocutrice, ne voulant pas qu’elle croit ce qu’il pensait avoir envers elle. Le tueur ne se l’avouerait jamais et le niera de toutes ses forces s’il y avait des soupçons, même de la part de Ruby.
Elle ne peu pas vraiment s'imaginer à quoi il fait allusion. Souvent, les jeunes filles de son âge peuvent craquer sur des adultes et elle se souviens bien de Gilderoy Lockheart d'ailleurs ou toutes les adolescentes craquait sur ce type qu'elle a toujours trouvé à vomir. Les fanfarons n'a jamais vraiment été son genre. Par contre, les garçons comme Cébren ou Leone, ça, c'est autre chose, bien que Cébren, encore, est a la limite. Elle ne semble pas avoir de réaction à cette remarque. -« Et ton père n’aurait pas une explication ? Tu aurais pu avoir un accident, ou même une mauvaise rencontre aurait pu te faire du mal et t’aurais oubliettée pour éviter de te tuer … »
Son père, un grand sujet sur lequel il y a beaucoup de choses et rien à dire a la fois. Elle ne le connaît pas finalement et ne connaît même pas ce qu'il fait dans la vie. Ce n'est pas commun chez une fille de son âge, ce qui coupe aussi beaucoup de discussion avec les autres étudiant. Elle n'a jamais rien à dire Ruby ce qui n'aide pas beaucoup a sa sociabilité, mais elle décide cependant d'en dire le plus possible à Leone sur la nature de relation, du moins, et ça se résume a cela.
- ...On ne se parle pas avec mon père. Enfin si, les seule moment ou il me parle, c'est pour le reprendre sur mon comportement ou souligner mon incapacité a maîtriser un pouvoir aussi puissant que le miens. Même su l'homme avec lequel je vie, je n'ai pas grand chose a te dire sur lui...
C'est de sa faute, pour elle. Elle est pleine de remords vis a vis de son comportement avec lui et il est difficile pour elle de le cacher dans son regard d'autant que ce n'est pas un sujet très courant chez elle. On n'en parle pas, ou elle fuit la question. Ce soir encore a été une grave erreur de sa part et un jour, lorsqu'il rentrera, il ne sera plus là comme sa mère. Peut-être l'aurait-elle oublié avant, ou peut-être pas et dans le second cas Ruby ne sait pas ce qu'elle ferait. Toute la nicotine du monde ne suffit pas à ne pas rendre ses cheveux aussi blanc que le pelage de Quiet a toutes ses pensées qui la submergent, a ses responsabilités manquer et a la bêtise incontrôlable de son existence. Il a toujours refusé de répondre à ses questions sur son identité, sur sa mère et préfère de loin s'enfermer dans son bureau plutôt que de subir la souffrance qu'elle doit lui infliger, a ne jamais se rappellera de rien. -« Mais, après tes huit ans, tu as tous tes souvenirs ou il t’en manque ? »
Elle a du mal, elle ne sait pas quoi répondre et elle ne sait pas vraiment, surtout, si elle doit répondre à cette question ou non. Elle garde le silence baissant ses yeux sur le louveteau sans rien dire quelques interminables instants. Elle profite de l'occasion lorsqu'il se fait de quoi boire pour finalement fuir temporairement la question, faisant mine d'attendre qu'il est finis de se servir et surtout d'y réfléchir. Lorsqu'il lui propose silencieuse la pareille, elle refuse d'un signe de négation de la tête.
-« Désolé, je suis peut-être trop indiscret … Cela fait très longtemps que je n’ai pas parlé à quelqu’un en dehors de ce que je fais … Et je t’avoue que ça me fait plaisir que ce soit avec toi que je partage ce moment … »
Elle jette un petit regard vers lui, revenant bien vite sur le loup avant de dire plus bas, ralentissant un peu les caresse sur l'animal. Elle va tenter d'expliquer ce qu'elle ressent comme elle peu, répondant à demi-mot a sa question ignorer par la même occasion.
- ...Je sais pas comment t'expliquer ça. C'est comme si... J'étais juste une sorte de machine vide... Qu'on éteint et qu'on rallume un peu comme on veut. J'ai beau chercher, je ne trouve rien. Je sais qu'il n'y a rien, même si mes sentiments pensent tout le contraire, ou veulent penser le contraire.
Un nouveau silence s'installe, toujours en caressant nerveusement Quiet, maintenant accompagné de Leone. La petite boule de poils doit-être aux anges avec autant d'attention. Il a beaucoup de chance. Baissant d'un ton, elle finit par admettre sous la teinte de son iris qui deviens aussi noir qu'un néant sans fin. Elle fait tomber l'aveu sur ses propres sentiments à ce sujet.
- Souvent, j'ai peur d'être juste une folle, d'avoir une espèce de maladie. J'ai peur que moi mère m'est abandonné à cause ça et que mon père ne supportera pas ça bien longtemps non plus. Peut-être qu'il tente de m'aider en insistant à ce que je me maîtrise. Peut-être que c'est lié à ma nature et que je fais absolument tout le contraire pour ne pas que ça se reproduise.
À force de remontrances, Ruby s'est imprimé dans le crâne qu'il ne peu y avoir d'autre responsable qu'elle-même. Elle n'a pas trop le temps d'aller trop loin dans sa réflexion, car Quiet oblige la main de Leone et de Ruby d'avoir un contacte. Elle la replace comme si de rien n'était, un peu plus loin de la sienne, ralentissant ses caresses. Craquer sur un adulte comme lui est une chose, y plonger dedans en est toute une autre surtout si c'est pour lui faire subir ses pertes de mémoire et de compliquer d'avantage sa propre situation, surtout entre elle et son père. Elle finit pourtant par rebondir sur le geste, avec beaucoup de subtilité cependant, pour changer.
- Je veux pas te faire de mal, surtout si t'as pas beaucoup d'amis, j'en ai aucun, enfin, je peu pas vraiment les appeler comme ça et si j'en avais juste un, je crois que j'aurais mal, s'il m'oubliait du jour au lendemain, si tout de ce que j'avais vécu avec lui n'avait jamais existé, alors...
Elle redresse ses yeux sombre vers lui. Même si son regard semble aussi vide qu'il est possible de l'être de part leur couleur noire, la fait qu'elle ne finit pas sa phrase ne laisse pas grand espace de choix pour une double interprétation : elle n'est pas la meilleure personne pour lui et il devrait la laisser, c'est le mieux qu'il puisse faire, comme tout le monde.
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Dim 9 Aoû 2020 - 16:35
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-« ... On ne se parle pas avec mon père. Enfin si, les seuls moments où il me parle, c'est pour le reprendre sur mon comportement ou souligner mon incapacité a maîtriser un pouvoir aussi puissant que le miens. Même sur l'homme avec lequel je vis, je n'ai pas grand chose à te dire sur lui ... »
Leone resta perplexe à cette réponse, car il ne pouvait pas concevoir qu’un père ne puisse pas aider sa fille dans cette situation, alors qu’il pourrait au moins la soutenir au lieu de la réprimander sur le fait qu’elle ait du mal à gérer son don. L’homme répondit à la jeune femme, de la colère se profilant un peu dans son regard :
-« Mais il n’est pas net ton paternel … Pourquoi il n’essaie pas de t’aider au lieu de t’enfoncer encore plus avec ton don ? C’est mon avis, mais si j’avais un enfant et qu’il avait un don je l’aiderais au lieu de m’en servir et de le traiter comme s’il n’était qu’un outil défectueux … »
L’homme cherchait une raison pour laquelle le père de son interlocutrice lui faisait subir cela, mais sans autres informations sur ce dernier, le tueur ne pouvait malheureusement pas aider la jeune femme.
-« ... Je sais pas comment t'expliquer ça. C'est comme si... J'étais juste une sorte de machine vide... Qu'on éteint et qu'on rallume un peu comme on veut. J'ai beau chercher, je ne trouve rien. Je sais qu'il n'y a rien, même si mes sentiments pensent tout le contraire, ou veulent penser le contraire. »
-« Ou plutôt qu’il y avait quelque chose et que c’est comme si ton esprit avait été relancé sans ce qu’il y avait, mais que ton cœur lui n’avait rien oublié … Je pense plutôt que c’est ça … »
Leone était de plus en plus troublé par cette histoire, cherchant un moyen d’aider la jeune femme à découvrir ce qui se cache derrière ces souvenirs oubliés. D’après ce que Ruby lui dit, le père pourrait être un bon début pour enquêter sur cette histoire, mais ça ne serait pas chose aisée, car apparemment il est rarement là et quand il l’est, il est dans son bureau à essayer de fuir sa fille, en dehors des réprimandes.
-« Je veux pas te faire de mal, surtout si t'as pas beaucoup d'amis, j'en ai aucun, enfin, je peux pas vraiment les appeler comme ça et si j'en avais juste un, je crois que j'aurais mal, s'il m'oubliait du jour au lendemain, si tout de ce que j'avais vécu avec lui n'avait jamais existé, alors ... »
Le tueur garda son regard dans celui de son interlocutrice pendant sa réplique, son regard calme mais avec une lueur assez particulière au fond, très très petite, presqu’imperceptible, mais qui était bien là. Il lui répondit avec un peu d’appréhension de la part de la jeune femme, mais avec une sincérité et un calme olympien :
-« Maintenant que je suis au courant de ta situation vis-à-vis de ta mémoire … Si cela devait arriver, je pourrais toujours te montrer nos souvenirs communs … Ca pourrait t’aider à lever le voile si un jour ça se produit … Mais je ferai tout ce que je peux pour que tu n’oublies pas, que tu n’oublies plus ta vie et la notre, si tu veux marcher à mes côtés … »
Leone en dit encore trop, ses paroles allant plus vite que ses pensées. Il ferma les yeux et souffla un bon coup, commençant à se blâmer intérieurement de se laisser aller ainsi, et de potentiellement mettre dans l’embarras la jeune femme en face de lui. L’italien replongea ensuite son regard dans celui de Ruby, la lueur ayant pris un peu plus de place dans les yeux de l’homme qui tentait de la faire taire, se mordant l’intérieur de sa joue droite pour ne plus dire de bêtise, le louveteau restant dans sa position à se laisser caresser.
-« Mais il n’est pas net ton paternel … Pourquoi il n’essaie pas de t’aider au lieu de t’enfoncer encore plus avec ton don ? C’est mon avis, mais si j’avais un enfant et qu’il avait un don je l’aiderais au lieu de m’en servir et de le traiter comme s’il n’était qu’un outil défectueux … »
À ses mots, Ruby ne sait pas quoi répondre. Si sa mère était partie à cause d'elle comme elle le pense, cela justifierai le fait que son père est du mal avec elle. Peut-être son père aimait beaucoup sa mère et que sa disparition l'a beaucoup affecté. Elle aimerait, elle, en être affecté autant, avoir des raison tangible de s'en vouloir mais elle ne se souviens pas de son existence. Elle étire un pâle sourire en coin de ses lèvres.
- Peut-être que je le suis tout simplement. En l'état, personne ne peu se servir de moi, de toute façon.
Et inconsciement, elle veille peut-être a ce que cela reste comme ça. Elle aurait bien voulu que son père soit auprès d'elle, mais peut-elle vraiment lui en vouloir de la délaisser ? Si Leone avait une fille comme elle, il s'arracherait probablement les cheveux tant elle ne fait jamais rien comme il faudrait. - Je ne suis pas une très bonne élève, je rate les cours, je réponds aux professeurs et je ne suis pas le règlement de l'école. À sa place, je m'aurais déjà mis quelques paires de gifles, mais il n'a jamais levé la main sur moi.
Pas de ce qu'elle se souviens tout du moins. C'est incroyable à quel point elle peu détester son père, le maudire de l'intérieur, et pourtant trouver le moyen de le défendre. Ce paradoxe, elle a du mal a le comprendre ça aussi. Elle a vu la colère, rapidement dans les yeux de Leone, elle aussi, elle est souvent en colère contre lui, elle ne peu pas lui en vouloir. À ses yeux, enfin, plutôt ce qu'elle veux faire croire a Leone, c'est qu'une paire de baffes a ses yeux est plus grave que la négligence qu'elle vie, l'ignorance presque totale de l'homme de sa vie.
-« Ou plutôt qu’il y avait quelque chose et que c’est comme si ton esprit avait été relancé sans ce qu’il y avait, mais que ton cœur lui n’avait rien oublié … Je pense plutôt que c’est ça … »
Elle secoue un peu la tête. Qu'importe si il y avait quelque chose ou non, elle n'a plus rien aujourd'hui. Comprendre tout ca ne sert pas à grand chose, elle veut juste savoir ce qu'elle a oublier, si elle a oublié quelques choses. Leone, avec toute la bonne volonté du monde ne peu que constater que Ruby est en morceaux, au sens propre du terme au point d'avoir du mal a considérer sa propre existence comme quelque chose de réelle parfois. Elle hausse un peu ses épaules à sa phrase, elle n'a fait que d'exprimer son ressenti, si elle avait une explication, elle n'en serait peut-être pas là.
-« Maintenant que je suis au courant de ta situation vis-à-vis de ta mémoire … Si cela devait arriver, je pourrais toujours te montrer nos souvenirs communs … Ca pourrait t’aider à lever le voile si un jour ça se produit … Mais je ferai tout ce que je peux pour que tu n’oublies pas, que tu n’oublies plus ta vie et la notre, si tu veux marcher à mes côtés … »
Il appuie son regard dans le siens, alors que celui de Ruby lui crie de laisser tomber et de l'oublier, c'est tout le contraire que veut Leone. Cependant, si elle l'oublie, il n'aurais pas les choses facile. Elle ne fait confiance a personne, et même si elle était au courant de cela maintenant, rien ne lui dis que dans un avenir où il n'existerai plus dans ses souvenirs que ce ne soit pas le cas. Il est probable, qu'elle ne le crois pas à ce moment-là.
Ruby baisse ses yeux, elle ne sait pas vraiment quoi dire, et encore moins quoi faire. Elle n'a jamais eu d'amis avant. Leone, un ami ? Non, plutôt quelqu'un qui veux la prendre sous son aile. Elle sait que ça ne l'aiderait pas à lever quoi que se soit. Il parlait d'une façon étrange, comme s'il ne voulait jamais qu'elle quitte cet appartement. Elle lève ses yeux vers lui pour l'observer. Elle, elle n'a que 14 ans, elle n'en a pas à ce point de solitude, mais elle peu au moins comprendre. Mais elle a peur que les choses ne soient pas à la hauteur de ce qu'espère Leone. - « Notre » vie ? Tu parles comme si tu voulais que je reste ici avec toi... Mais si je t'oublie, je ne te ferais probablement plus confiance.
Elle a bien une probable solution, mais là encore, elle ne sait pas si elle ne risque pas d'oublier le pourquoi elle dois rester à Poudlard. Elle veut croire que ce qu'elle y fait est important. Peut-être que si elle ne les oublie pas, peut-être, que... Elle ne sait pas quoi faire. Elle semble pensive et a la fois perdue en reprenant ses caresses sur Quiet.
- Qu'est ce que « marcher à tes côtés » signifie, exactement ? Pourquoi, si tu n'attend rien de moi veux tu que je reste ? Quiet est un meilleur choix, il te restera fidèle lui je suis certaine, même si c'est un loup et pas un chien...Mais au moins, il ne t'oubliera pas. Pas vrai petite boule de poils ?
Cette dernière partie de sa phrase, elle lui a dit à lui, au petit animal en lui gazouillant énergiquement l'arrière de oreille droite. Elle a la chance de pouvoir caresser un loup, certaines personnes qu'elle connais tuerai pour avoir cette chance. C'est dommage qu'elle n'en saisie pas vraiment l'impacte, et encore moins qu'elle garde cet instant comme inoubliable avec sa mémoire plus fragile qu'un verre de cristal.
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Dim 9 Aoû 2020 - 23:28
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-« Peut-être que je le suis tout simplement. En l'état, personne ne peut se servir de moi, de toute façon. »
Leone regardait la jeune femme, avant de hocher la tête négativement. Il savait qu’elle avait le potentiel pour être une bonne métamorphomage, mais le tueur ne connaissait rien à l’entraînement pour gérer ce don. Il aurait bien tenté de lui faire le même entraînement que lui a eu, mais ça risquait de ne pas être adapté, et elle pourrait le refuser aussi …
-« Oui mais tu restes une cible facile pour des gens qui pourraient en avoir après toi et qui n’ont aucun scrupule pour s’en prendre à toi … »
Le tueur resta pensif un moment, écoutant la suite du récit de la jeune Ruby, essayant de trouver une solution à ce problème.
-« Je ne suis pas une très bonne élève, je rate les cours, je réponds aux professeurs et je ne suis pas le règlement de l'école. À sa place, je m'aurais déjà mis quelques paires de gifles, mais il n'a jamais levé la main sur moi. »
L’italien leva un sourcil, se posant de plus en plus de questions par rapport au père de la jeune femme, car ça restait assez bizarre qu’il réprimande sa fille sans vergogne, sans raison valable non plus, et qu’il restait dans son bureau comme si de rien n’était.
-« Ça ne servirait à rien de te mettre des baffes, surtout vu ce que je peux déceler de ton comportement, sans vouloir t’offenser, loin de là … »
Le tueur réfléchissait toujours à un moyen d’aider la jeune femme qui le perturbait de plus en plus, mais il ne ferait pas le premier pas, du moins tant qu’il essaiera de ne pas le faire, et même si c’est compliqué pour lui, vu la ressemblance entre Ruby et sa défunte amante, y compris niveau force de caractère.
- « " Notre " vie ? Tu parles comme si tu voulais que je reste ici avec toi... Mais si je t'oublie, je ne te ferais probablement plus confiance. »
Pourquoi il avait laissé sa bouche parler avant sa pensée ? Lui-même ne le sait pas, mais une chose est certaine, Leone fera tout pour protéger Ruby, même si cela lui coute la vie. Il ne sait pas pourquoi, mais le tueur devenait de plus en plus attiré par la jeune femme. Pas physiquement, mais elle avait quelque chose dans son aura qui l’attirait, mais quoi ?
-« Si ça peut t’aider à garder la mémoire et à t’apprendre deux trois choses pour que tu puisses tenir tête aux gars comme ceux de la ruelle, si ça t’intéresse bien sûr … »
Leone était vraiment sincère sur ces mots, les pesant et les disant avec une assurance que la jeune femme n’avait pas encore vu dans son regard. Quiet quand à lui, redemanda des caresses à son maître, qui les lui donna sans souci, évitant toujours la main de la jeune femme pour ne pas être perturbé.
-« Qu'est ce que « marcher à tes côtés » signifie, exactement ? Pourquoi, si tu n'attends rien de moi tu veux que je reste ? Quiet est un meilleur choix, il te restera fidèle lui je suis certaine, même si c'est un loup et pas un chien ... Mais au moins, il ne t'oubliera pas. Pas vrai petite boule de poils ? »
Le tueur regarda sa jeune interlocutrice, la lueur se rallumant dans son regard quand il lui répondit, prenant doucement la main de la jeune femme pour l’entourer des siennes, gardant son regard verrouillé dans celui de la jeune femme :
-« Je voudrais qu’on reste tous les deux, sans personne pour nous faire de mal ou nous dire ce qu’on doit faire … Même si avant je dois régler quelques soucis de mon côté et récupérer ce qu’on me doit, ainsi que du matériel pour t’entraîner, si un jour tu le souhaite. »
Quiet les regarda à tour de rôle, avant de descendre des jambes de la jeune gryffondor et d’aller boire un peu dans sa gamelle, Leone ne quittant pas un instant le regard de Ruby, se perdant dans la noirceur de ce dernier.
Game Over Ruby & Leone « Oui mais tu restes une cible facile pour des gens qui pourraient en avoir après toi et qui n’ont aucun scrupule pour s’en prendre à toi … »
À ses mots, Ruby étire un sourire en coin en secouant négativement la tête. Il est a des années d'envisager que Ruby est seule responsable des situation dans lesquelles elle se met. Elle cherche volontairement la bagarre et les problèmes et a force des choses, elle se renforce petit à petite en s'en prenant toujours a plus fort qu'elle, jamais au plus faible.
- Je suis pas une cible si facile que ça. C'est rare que je sois dans une situation comme ce soir, sans que je l'ai cherché, je t'avoue. En fait, c'est la première fois que cela arrive.
Elle hausse ses épaules en relevant son regard vers lui. Il y a un petit quelque chose de malin dans son regard, de fouineuse, de chercheuse d'embrouille aussi. Il n'a pas franchement de mal à comprendre qu'elle est responsable de ses mauvaises situations et c'est en effet ce qu'elle est en recherche continue. Les coups sur son visage, les différentes cicatrices sur son corps des différentes batailles qu'elle a mené, elle les a eu presque volontairement. Elle un côté teigne et mauvaise fille malgré son jeune âge qu'elle semble revendiquer avec certaine fierté malgré sa totale inconscience d'aller au-devant de problème plus gros qu'elle.a Elle n'a pas froid au yeux, du tout et malgré tout, cela lui a été payant sur un point bien précis.
-« Ça ne servirait à rien de te mettre des baffes, surtout vu ce que je peux déceler de ton comportement, sans vouloir t’offenser, loin de là … »
Elle doute qu'il soit très objectif sur la question, mais elle ne lui en veux pas. Ce n'est pas le seul à penser qu'elle n'est qu'une pauvre victime dans toutes ses histoires. Ce soir, pour une fois, elle l'a été oui. Le reste, c'est autre chose. Elle ne supporte pas l'autorité à cause de son incapacité à se soulever devant celle de son père. Les autres, son beaucoup plus facile a repousser, a dénigrer et a tourner le dos. Elle n'a pas peur qu'ils la détestent ou la rejette, son père par contre, c'est une toute autre histoire. - Ah ouais ? Je suis curieuse de savoir ce que tu décèles...
Il y a un certain amusement dans sa voix et le sentiment qu'elle lui laisse est celui, que pour Ruby, quoi qu'il dise, il va se tromper sur son sujet. Malgré tout, il lui fait cette curieuse proposition voulant, sans aucune raison, mêler sa vie a la sienne. Elle ne comprend pas pourquoi et la réponse que donne Leone n'est pas plus claire sur le sujet. -« Si ça peut t’aider à garder la mémoire et à t’apprendre deux trois choses pour que tu puisses tenir tête aux gars comme ceux de la ruelle, si ça t’intéresse bien sûr … »
S'il y a un point sur lequel elle devient de plus en plus certaine, c'est qu'il nourrit l'envie qu'elle ne quitte pas cet endroit. Qu'elle reste avec lui. Dans les fait, mis a part que c'est tout de même un total inconnue, elle avait été mise en confiance une ou deux fois, même s'il a eu beaucoup de geste maladroit avec elle. Ici, avec lui, c'est beaucoup plus chaleureux, plus vivant que dans sa propre maison a elle. Dans les faits, ça ne la dérangerais pas plus que cela, mais Leone n'est pas du genre a aimer les secrets, et Ruby en a plus qu'il ne l'imagine.
-« Je voudrais qu’on reste tous les deux, sans personne pour nous faire de mal ou nous dire ce qu’on doit faire … Même si avant je dois régler quelques soucis de mon côté et récupérer ce qu’on me doit, ainsi que du matériel pour t’entraîner, si un jour tu le souhaite. »
Elle lève ses sourcils, puis se met a rire très franchement, même si ses cheveux ne changent pas de couleur, son regard lui, semble reprendre sa couleur noisette de naissance. Son rire est a la fois rare et très communicatif pourtant et ne ressemble pas vraiment à une quelconque moquerie. C'est sa façon à elle d'exprimer sa stupéfaction et surtout la surprise d'entendre cela de la bouche de quelqu'un. - Tu ne sais pas à quoi, tu t'attends avec moi dans les parages Leone...
Elle souffle du nez, très amusée par la petite naïveté qu'elle voit en lui. Elle n'est pas une jeune fille comme les autres et c'est bien loin d'être un genre qu'elle se donne. Même si pour le moment, tout est très calme vis a vis de son véritable but récent dans sa vie, des personnes qu'elle peu aider à l'abri des regard, tout cela va prendre peut a peut de l'ampleur et la jeune fille n'est pas du genre a s'investir dans les choses a moitié. Elle arrête de caresser Quiet, posant ses deux mains derrière elle, sur le rebord de la fenêtre en observant silencieusement Leone quelques instant avant de lui répondre.
- Mais oui, si tu as pas peur de ce que je pourrais faire de ce que tu pourrait m'apprendre, ça m'intéresse. Ça me sera plus utile de toutes les conneries qu'on apprend a l'école.
Pourtant, si seulement elle s'investissait un peu plus dans l'apprentissage de son programme scolaire, elle pourrait apprendre beaucoup de chose plus utile pour elle qu'elle ne le pense ; si elle était moins butée sur le concept d'éducation et d'autorité, Ruby pourrait être devenir une jeune femme redoutable d'ici quelques années.
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Lun 10 Aoû 2020 - 4:39
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Feat Ruby Daniels
-« Je suis pas une cible si facile que ça. C'est rare que je sois dans une situation comme ce soir, sans que je l'ai cherché, je t'avoue. En fait, c'est la première fois que cela arrive. »
Le tueur regarda la jeune femme avec un air dubitatif en premier lieu, mais il sentait qu’elle ne le baratinait pas, du coup il eut un léger sourire en lui répondant, le regard cette fois amusé :
-« Alors raison de plus pour que je te donne quelques trucs en cas d’embrouilles, ça pourrait toujours servir … »
L’homme vit le regard empli de vice et de malice de la jeune femme, ce qui lui rappela celui de son amie quand ils faisaient les quatre cents coups. Leone comprit aussi qu’elle cherchait la plupart de ses soucis, comme lui quand il avait quitté la propriété familiale, se battant assez souvent avec d’autres personnes pour avoir un peu de nourriture ou même sans raison, le tueur se faisant attaquer par des jeunes qui voulaient le peu qu’il possédait, mais c’était assez rare.
Puis, une fois arrivé en Angleterre, l’homme faisait des combats clandestins pour gagner sa croûte, ce qui lui valut pas mal de soucis aussi, mais l’italien savait dans quoi il était engagé dés le départ et se jetait dans la gueule du loup dés qu’il en avait l’occasion.
-« Ah ouais ? Je suis curieuse de savoir ce que tu décèles ... »
-« Déjà tu ne supporte pas qu’on te donne des ordres, tu as un certain sens de l’adaptation qu’il faudrait aiguiser, même si la base est très bonne, tu es plutôt rebelle, tu es plutôt fourbe aussi si je ne dis pas de bêtise, du courage, beaucoup, et tu es plutôt intelligente. »
Le tueur resta un moment perdu dans le regard de la jeune femme quand elle se mit à rire par rapport à sa réplique, étant un peu perturbé par les yeux de Ruby qui reprirent leur teinte marron.
L’homme savait que la jeune femme et lui allaient mettre du temps à vraiment se connaître ou même se faire vraiment confiance, mais il savait que lui ne la laissera jamais tomber, même si elle venait à perdre la mémoire, il sera là dans l’ombre, à veiller sur elle.
-« Tu ne sais pas à quoi, tu t'attends avec moi dans les parages Leone... »
-« Peut-être, mais qui ne tente rien n’a rien … Et avec tout ce que j’ai vu et vécu, il en faut pas mal pour me surprendre. »
Le tueur ne s’imaginait pas ce qu’elle pouvait bien faire dans l’ombre, mais lui aussi avait ses secrets qu’il préférait garder pour le moment, car certaines choses pourraient ne pas plaire à la jeune femme, qui ne voit que la partie émergée de l’immense iceberg qu’est l’italien.
-« Mais oui, si tu as pas peur de ce que je pourrais faire de ce que tu pourrait m'apprendre, ça m'intéresse. Ça me sera plus utile de toutes les conneries qu'on apprend à l'école. »
-« Je ne peux pas te dire, car personnellement ce sont mes parents qui m’ont presque tout appris … Un des inconvénients de vivre dans un coin reculé de Sicile sans rien à vingt kilomètres à la ronde … Mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie … »
Leone regarda son ami à quatre pattes qui alla vers la porte où il était apparut, repassant par la chatière pour aller dans son coin pour dormir, tandis que le tueur restait calme, à regarder les gens, de moins en moins nombreux, passer dans la rue.
Il semblait dubitatif lorsque Ruby lui dit qu'elle n'est pas une cible si facile. Évidemment, elle l'était de part de son jeune âge, ses inexpériences, mais elle donne du fils à retordre. Il lui arrive très régulièrement de finir a ramasser ses dents sur le sol et rentrer tant bien que mal seule chez elle, parfois aider par une âme charitable, mais ce dernier fait est rare. Elle n'a jamais dit en revanche battre tout le monde, c'est même bien tout le contraire. Il semble tout aussi amusé de se dire qu'une gamine comme elle puisse chercher les poux sur la tête des plus grands prédateurs.
-« Alors raison de plus pour que je te donne quelques trucs en cas d’embrouilles, ça pourrait toujours servir … »
Elle descend de son perchoir pour aller derrière Leone en posant ses mains sur ses épaules. Sa chevelure se pigmente à nouveau de son châtain foncé. Elle a un petit sourire en coin amusé alors qu'elle s'aprête à s'amuser un peu à faire la grande. Elle approche un peu son visage de son oreille et se met a parler un peu plus bas massant très légèrement les épaules de Leone. - Je sais, ça fait toujours un peu bizarre la première fois, mais on s'y fait.
Elle traîne dans les rues depuis ses neuf ou dix ans avec une préférence pour les lieux où il l'a retrouvé plus tôt. Elle savait, lorsqu'elle est passée dans la ruelle qu'elle n'avait qu'une chose à faire, courir aussi vite que possible parce qu'elle était tombée sur quelque chose qu'elle n'aurait jamais du voir. Elle se redresse légèrement, gardant cependant ses mains sur ses épaules, restant dans son dos, ses mains restent désormais statique, elle l'écoute calmement faire ses suppositions.
-« Déjà tu ne supporte pas qu’on te donne des ordres, tu as un certain sens de l’adaptation qu’il faudrait aiguiser, même si la base est très bonne, tu es plutôt rebelle, tu es plutôt fourbe aussi si je ne dis pas de bêtise, du courage, beaucoup, et tu es plutôt intelligente. »
Ses cheveux ont repris enfin leurs couleurs d'origine alors qu'elle continue de s'amuser un peu tout en restant sérieuse au sujet de conversation, enfin, sérieuse non, mais sincère oui.
- J'aime le danger, je déteste le monde dans lequel je vis, et malgré que tout le monde pense que je n'irais pas loin dans la vie, je le changerai avec mes propres armes, en suivant mon propre chemin.
Elle ne corrige pas, elle complète. Les choses qu'il avait énumérées étaient plutôt correctes, en même temps, même s'ils sont faux, a ses yeux, se sont des compliment et on rejeté rarement des qualité que l'on juge positif, même fausse. « Tu ne sais pas à quoi, tu t'attends avec moi dans les parages Leone... »
-« Peut-être, mais qui ne tente rien n’a rien … Et avec tout ce que j’ai vu et vécu, il en faut pas mal pour me surprendre. »
À cette réponse, elle vient s'asseoir sur les genoux de l'assassin, redressant son regard dans le siens. Son regard a une petite lueur malicieuse avec son petit jeu qu'elle juge amusant. - Pourtant, je l'ai déjà fait, te surprendre et plus d'une fois ce soir, il me semble non ?
Un délicieux et malin sourire se dessine sur ses lèvres. Le vol de son couteau, la volée donné au bandit par vengeance, son don, la menace au colt et pour finir, l'attirance que le louveteau a pour Ruby. Peut-être qu'il lui faut encore plus pour comprendre que Ruby vis dans un autre monde, qu'elle est totalement différente des autres jeunes fille de son âge.
-« Je ne peux pas te dire, car personnellement ce sont mes parents qui m’ont presque tout appris … Un des inconvénients de vivre dans un coin reculé de Sicile sans rien à vingt kilomètres à la ronde … Mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie … »
Il avait eu de la chance. Ruby aimerait particulièrement que son père lui apprenne tout un tas de chose, mais il y a quelque chose qui semble briser entre les deux qui ni l'un ni l'autre ne semble vouloir réparer.
- Tu perds vraiment rien. Tu as toute une armé d'adulte qui te surveille, qui t'interdissent tout ce qui peu être amusant. Tu passe des heures assis sur une chaise a écouter des sales type parler qui croient toujours tout savoir et qui te prenne de haut en subissant les favoritismes de leurs chouchous qu'ils n'oublient pas de mettre en avant. Pour couronner le tout, même si toi, tu décide de t'en foutre totalement de tout ça, tu te fais rappeler a l'ordre par tes camarades de maison quand tu t'amuse parce que tu leurs fait perdre de précieux point dans ta maison.
Elle a quelques souvenirs de la phrase que le choixpeau lui avait dis le jour de sa répartition, elle ne savait pas trop comment le prendre à l'époque, mais maintenant, elle comprend mieux et elle est plutôt d'avis de rester indomptable. Elle reste sur ses genoux observant Quiet retourner dans son antre, avant de redresser ses yeux vers Leone, espérant que son explication lui offre une chance d'avoir les siennes, sur la vie qu'elle envie un peu.
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Lun 10 Aoû 2020 - 15:47
Game Over
Feat Ruby Daniels
Le tueur ne fit pas vraiment attention au fait qu’elle descende de la fenêtre, se disant qu’elle allait juste se mettre dans le fauteuil ou sur une chaise, avant qu’elle ne pose ses mais sur ses épaules, ce qui lui donna un énorme frisson qui le paralysa sur le coup, n’ayant pas eu d’attention pareille depuis très longtemps.
-« Je sais, ça fait toujours un peu bizarre la première fois, mais on s'y fait. »
Leone eut une décharge d’adrénaline en sentant le souffle de la jeune femme sur son oreille, le murmure de la phrase … En plus du fait que le cœur du tueur était déjà chamboulé par la jeune gryffondor, l’italien perdait de plus en plus la tête en ressentant tout cela … Cela faisait tellement longtemps … Mais reprends toi bon sang ! C’est qu’une gamine qui joue avec toi !
-« Tu … sais t’y prendre, pour une jeune femme de ton âge … C’est pas déplaisant … Au contraire ... »
L’italien savait qu’il allait sûrement perdre, mais il aimait la tournure que prenait cette soirée, même s’il savait que ça risquait de mal se terminer pour lui et Ruby, si le jeu devenait sérieux et qu’ils étaient découverts. L’homme écouta ce que la jeune femme avait à lui dire, un sourire de plus en plus large se dessinant sur ses lèvres au fur et à mesure de la confession de cette dernière.
-« J'aime le danger, je déteste le monde dans lequel je vis, et malgré que tout le monde pense que je n'irais pas loin dans la vie, je le changerai avec mes propres armes, en suivant mon propre chemin. »
-« J’ai eu le même ressenti quand j’ai perdu la seule personne à qui je tenais vraiment dans mon ancienne vie … Et maintenant, je fais tout pour que ce que j’ai vécu n’arrive à personne d’autre que je connaisse … Et si je n’aimais pas le danger je ne ferais pas ce que je fais et ce que j’ai fait pour en arriver où j’en suis … »
Lorsque la jeune femme vint s’installer sur les genoux de l’italien, tout en le regardant avec son air malicieux, le sang du tueur ne fit qu’un tour, tandis qu’elle lui dit qu’elle avait réussi à le surprendre plusieurs fois aujourd’hui. Un sourire en coin dévastateur se dessina sur les lèvres du tueur, qui la tourna face à lui d’un mouvement fluide et rapide, mais il restait doux et habile, tout en fixant la jeune gryffondor dans les yeux avec le regard amusé et provocateur :
-« Je te le concède … Mais en même temps, trouve quelqu’un qui ne serait pas surpris de voir une aussi frêle jeune femme cacher autant de choses, et avoir autant de qualités pour quelqu’un comme moi, qui vit dans l’ombre et qui chasse en permanence ? Mais maintenant que je sais qu’on est plus ou moins du même monde tous les deux ça reste logique … »
Le regard de Leone cachait quelque chose, la lueur qui dansait au fond depuis un moment déjà, commençait à prendre de plus en plus de place … Comme une étincelle qui était en train de déclencher un incendie. Il passa doucement une main dans les cheveux de la jeune femme assise en face de lui, continuant de garder son regard dans le sien tandis qu’elle lui répondait :
-« Tu perds vraiment rien. Tu as toute une armée d'adultes qui te surveille, qui t'interdisent tout ce qui peu être amusant. Tu passes des heures assis sur une chaise a écouter des sales types parler qui croient toujours tout savoir et qui te prennent de haut en subissant les favoritismes de leurs chouchous qu'ils n'oublient pas de mettre en avant. Pour couronner le tout, même si toi, tu décides de t'en foutre totalement de tout ça, tu te fais rappeler à l'ordre par tes camarades de maison quand tu t'amuse parce que tu leur fait perdre de précieux point dans ta maison. »
-« J’avoue que c’est assez bizarre ton école en effet … C’est assez inégal comme système cette manière de faire pour l’apprentissage … Si en plus on ne peut pas se marrer ça ne vaut pas vraiment le coup … »
Le tueur ne bougea pas d’un poil pendant quelques instants, avant de prendre la jeune femme contre lui pour la soulever, les deus se retrouvant à quelques millimètres l’un de l’autre, et aller vers le fauteuil, pour qu’ils puissent être un peu plus à l’aise, l’italien sentant des fourmis dans les jambes en étant resté trop assis dans la même position sur l’appuie de fenêtre.
Game Over Ruby & Leone « Tu … sais t’y prendre, pour une jeune femme de ton âge … C’est pas déplaisant … Au contraire ... »
C'est l'avantage de trainer dans des endroits qu'il ne faut pas. Ruby voit beaucoup de choses et apprend tristement des images qui défile sous ses yeux. Les codes de la vie sont une clé pour la survie. Elle a rapidement appris que qu'importe son âge, une femme a bien plus d'arsenal qu'un homme, mais elle ne s'attendait pas du tout a ce que Leone réponde. Il ne trouve pas ça déplaisant, pourquoi ? Ce n'est pas vraiment recommander d'être un homme d'une quarantaine d'années et de répondre au jeu d'une jeune fille de quatorze ans. Ruby est un peu surprise puisque les signes, elle ne les a pas vraiment vues. Pour elle, c'était effectivement juste un petit jeu qui a un impacte plus important qu'il n'y parait. Comme elle viens de le dire cependant, elle aime le danger et jouer avec le feu fait partie de ce qui fait couler le sang dans ses veines. - Tu devrais faire attention, Monsieur Leone, c'est pas très bien vu de répondre aux avances d'une jeune fille de mon âge, quand on a le tiens.
Visiblement, ca ne lui fait effectivement pas peur et elle n'a pas trop envie de s'arrêter, sauf si son « avertissement » suffit à Leone à reprendre le dessus sur ce qu'il se passe. Elle ne sait pas du tout s'y prendre, comme il lui a dit tout à l'heure. C'est la première fois qu'elle fait ça à vrai dire, mais même si elle s'amuse, elle le fait parce qu'il lui plaît sans vraiment s'attendre à un retour. Ruby se sentirait bien bête s'il y en avait un. Ou pas, qui sait.
-« J’ai eu le même ressenti quand j’ai perdu la seule personne à qui je tenais vraiment dans mon ancienne vie … Et maintenant, je fais tout pour que ce que j’ai vécu n’arrive à personne d’autre que je connaisse … Et si je n’aimais pas le danger je ne ferais pas ce que je fais et ce que j’ai fait pour en arriver où j’en suis … »
« Une ancienne vie. » Pour devenir comme lui, il faut bel et bien perdre tout ce qu'on a. Pourtant, elle n'a pas envie de perdre son père malgré tout ce qu'il représente pour elle. Les choses seraient pourtant bien différentes si elle apprenait qu'il était toute la cause de ses souffrances, bien plus qu'elle ne l'imagine en ce moment.
- Et, qu'est ce que tu ne veux pas qu'il arrive aux autres ?
Elle se fait tourner vers lui, ça la surprend grandement et le pire moment, a été celui ou il a planté son regard dans le siens, et lui a sourit. Ses cheveux tout aussi incapable de rester en place qu'elle vire à nouveau dans une couleur entre le rouge et le rose. C'est la première fois qu'elle se sent différente des autres dans le bon sens du terme. De toute évidence, ça n'allait pas la convaincre de s'arrêter d'un coup aussi facilement.
-« Je te le concède … Mais en même temps, trouve quelqu’un qui ne serait pas surpris de voir une aussi frêle jeune femme cacher autant de choses, et avoir autant de qualités pour quelqu’un comme moi, qui vit dans l’ombre et qui chasse en permanence ? Mais maintenant que je sais qu’on est plus ou moins du même monde tous les deux ça reste logique … »
Elle affiche un petit sourire malicieux. Oui, il y a des similitudes entre elle et lui, mais ils ne font pas vraiment partie du même monde. Il y a un bon nombre de choses qu'il ne sait pas sur elle et ce que cache certain trait de son comportement. Ce secret a illuminé la vie de Ruby cette dernière année et là motivé à faire d'avantage profil bas dans son école pour le rôle qu'elle a jouer sur le fil de la destinée. Peut-être pensait-il que c'était des parole en l'air, mais elle est convaincue aujourd'hui qu'elle changera le monde. Il passe une, mais dans sa chevelure qui semble légèrement s'étirer à son contact, comme si ses cheveux eux même veulent donner plus de matière à Leone pour s'amuser avec eux. -« J’avoue que c’est assez bizarre ton école en effet … C’est assez inégal comme système cette manière de faire pour l’apprentissage … Si en plus on ne peut pas se marrer ça ne vaut pas vraiment le coup … »
Elle hausse un peu ses épaules, et met un petit moment avant de répondre un peu captivé par la flamme des yeux de Leone, elle sait qu'elle en est la cause et elle ne semble avoir ni regret, ni peur de ce qu'elle a pu engendrer. Elle n'a pas a avoir peur, elle, ce n'est pas a elle qu'on lui reprochera quoi que se soit, ni sa moralité qui est mise en jeu là dedans.
- Je sais pas depuis combien de temps, tu es en Angleterre, mais ce que tu vois dans les journaux, c'est pareil à l'école. Il n'y en a que pour Potter qui a des passe droit un peu partout alors qu'il a dû enfreindre le règlement bien plus de fois que moi. C'est comme ça, qu'on apprend aux enfants comment marche le monde. Il y a les privilégier, et les autres qui doivent ramer pour se faire une place dans le monde.
Elle se fait soulever pour une petite ballade. Très courte cependant ou elle ne quittera cependant pas son siège personnelle devenue durant quelques instants sa monture. Elle sent sa propre chevelure lui courir désormais proche du milieu de son dos, gardant une teinte rouge claire ondulant légèrement sur les pointes. Son don est aussi sauvage que le flux des émotion qu'elle peu ressentir qui la rend vivante. Une fois arriver sur place, elle reprend la parole sur le même sujet, sans perdre le nord du fil de sa conversation, aussi proche peuvent-ils être. - Il serait temps que les choses changent, tu ne crois pas ?
Et bien sure, c'est d'elle, qu'elle parle à ce moment là rebondissant sur son envie de changer le monde. Tout ce qu'elle peu voir à l'école, les choses que l'ont enseigne, le racisme de certain des élèves et aussi des professeur tombant dans une époque du moyen-âge. Ruby va faire partie du courant qui changera le monde que Potter est raison, ou non, le retour de Vous-Savez-Qui ne changera rien.
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Lun 10 Aoû 2020 - 17:43
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Feat Ruby Daniels
-« Tu devrais faire attention, Monsieur Leone, c'est pas très bien vu de répondre aux avances d'une jeune fille de mon âge, quand on a le tiens. »
L’italien en avait conscience, mais d’un autre côté, entre se laisser enfermer dans un règlement ou des lois qui n’ont pas un sens pour tous les cas de figure, et de l’autre, l’adrénaline et le fait qu’il adore le danger, Leone répondit, son sourire encore plus amusé :
-« C’est pas comme si on était en public, bien que ça donnerait un peu plus de piquant à la situation personnellement. »
Le tueur ne ferait jamais de mal à son interlocutrice et ne la forcerait pas si elle décidait de stopper le jeu entre eux, qui commençait à plaire de plus en plus à l’italien, son regard devenant de plus en plus provocateur et amusé.
-« Et, qu'est ce que tu ne veux pas qu'il arrive aux autres ? »
-« De souffrir à cause de la cupidité et des soit disant principes de certaines personnes … Ou même de se faire persécuter car on est pas dans les clous ou dans une case que des imbéciles ont créée … »
Leone remarqua que les cheveux de la jeune Ruby venaient de changer de couleur à nouveau, levant légèrement un sourcil avant de replonger son regard dans celui de la jeune femme, son sourire s’étirant un peu plus tout en ayant son regard qui prenait en intensité, perdant un peu plus les pédales en se laissant entraîner dans le jeu de son interlocutrice.
En sentant que les cheveux de la jeune femme s’allongèrent quand il passa sa main dedans, Leone prit doucement une mèche de ceux-ci pour jouer avec entre ses doigts, tout en voyant que le regard de la petite étudiante était calme et confiant, tout en gardant sa malice, ce qui donna une raison de plus à l’italien pour s’appliquer un peu plus dans le jeu, descendant la main de ses cheveux à sa nuque, caressant la peau de Ruby du bout des doigts.
-« Je sais pas depuis combien de temps, tu es en Angleterre, mais ce que tu vois dans les journaux, c'est pareil à l'école. Il n'y en a que pour Potter qui a des passe droit un peu partout alors qu'il a dû enfreindre le règlement bien plus de fois que moi. C'est comme ça, qu'on apprend aux enfants comment marche le monde. Il y a les privilégier, et les autres qui doivent ramer pour se faire une place dans le monde. »
L’homme resta contre la jeune femme une fois assis, gardant son regard dans le sien tandis qu’il sentait que les cheveux de Ruby s’allongèrent encore, le regard de l’homme devenant presqu’un brasier, alors qu’elle continua sa tirade.
-« Il serait temps que les choses changent, tu ne crois pas ? »
-« Evidemment ... C’est pour cela qu’il faudrait se battre, pour que tout le monde soit sur le même pied, et non avoir des gens qui se croient tout permis juste car ils ont tel ou tel nom … Chacun devrait avoir les mêmes chances, que ça soit dans le monde sorcier, comme le moldu … Enfin, de mon point de vue personnel … »
Le tueur souleva un sourcil et se posa un instant une question : jusqu’où la jeune femme oserait aller sur ce terrain qui est certes très glissant, mais qui à quand même l’air de leur plaire à tous les deux au vu des réactions du don de la jeune femme, ce qui fascinait toujours plus le tueur.
Ce dernier se releva, sans dire un mot, avant de plaquer la jeune femme contre le mur, sans lui faire mal, le regard rempli d’amusement et de feu, que bizarrement il arrivait à maîtriser, mais pour combien de temps encore ? Lui-même ne le savait pas vraiment, mais une chose était certaine, il n’allait pas laisser Ruby prendre l’avantage plus longtemps.
Game Over Ruby & Leone -« C’est pas comme si on était en public, bien que ça donnerait un peu plus de piquant à la situation personnellement.
Difficile pour elle de ne pas dresser un sourcil sur son front. Est-ce qu'elle doit prendre peur ? Elle aurait pensé que son avertissement l'aurait un peu calmer, voir même bloqué, mais même pas, elle n'aura pas à forcer beaucoup. C'est curieux, très curieux. Elle ne s'attendait pas vraiment a ce qu'il soit aussi réceptif, c'est même un peu le contraire, elle aurait pensé qu'elle aurait peut-être du un peu forcé. Elle ne sait pas trop comment elle doit voir les choses et elle ne sait pas vraiment si elle trouve les choses aussi amusantes. Elle aurait penser que son avertissement l'aurais un peu calmer, voir même bloqué, mais même pas, elle n'aura pas à forcer beaucoup. Cependant, sa réponse lorsqu'elle lui demande ce qu'il ne veut pas que les autres vivent, l'interpelle un peu. Quelque chose semble un peu la titiller, ce qui la fait reprendre un peu de son sérieux. -« De souffrir à cause de la cupidité et des soit disant principes de certaines personnes … Ou même de se faire persécuter car on est pas dans les clous ou dans une case que des imbéciles ont créée … »
Elle fronce un peu ses sourcils, non de colère, de contrariété, mais de réflexion plutôt en hochant sa tête. L'envie de lui poser des question lui brûle les lèvres, mais elle doit trouver un moyen moins direct d'exposer les choses et son point de vue. Finalement, elle a une petite idée sans passer par un mensonge, et sans être trop directe dans l'interrogatoire. Les caresses ne sont pas non plus des gestes qu'elle reçoit bien souvent, cela la fait frissonner d'un coup assez sec, et brutalement lorsqu'il s'y tente pour la première fois. Un geste qui, malgré elle aurait pu le repousser même si ce n'est pas volontaire a la base. Elle reprend cependant un peu de sérieux, se raclant un peu la gorge, avant de prendre la parole.
- Je vois. Avant de croiser les gars dans la ruelle, je voulais rendre visite à un « ami » si on veut. Il sait pas autant de choses que toi, même si je le connais depuis plus longtemps et c'est plutôt de la reconnaissance qu'il a envers moi de l'avoir sortie d'un mauvais pas...
Sortie d'un mauvais pas, c'est vite dis. Ruby, même si elle s'est bien défendu, a finit dans un état assez pitoyable, mais cette bagarre a été très payante pour elle, au final et lui a prouvé que bien des protes pouvait s'ouvrir a elle malgré tout ce que son père, et les adultes qui l'encadre au quotidien peuvent penser. - ...Ses parents se sont débarrasser de lui très vite, c'est un Cracmol. Il se débrouille comme il peut pour se faire une place. Je vais lui rendre visite quand j'ai pas envie de trainer dehors, ou que j'ai besoin de plus trop penser a tout ça.
Elle l'observe pour voir un peu sa réaction malgré le regard perçant et rugissant de Leone. Elle détestait sentir ses cheveux pousser sur sa tête. D'un, ça traduisait encore des émotion qu'elle aimerais juste garder pour elle, et deux, une fois sur quatre, ses cheveux revenait à leur taille normale. Lorsque ses cheveux poussent ainsi, elle se retrouve souvent obliger de les couper elle même à nouveau à cause de la non maîtrise de son don, ce qui explique ses cheveux parfois coupé de façon inégale. Elle lui pose tout de même cette question, à savoir si il était d'accord avec elle pour le monde tourne autrement.
-« Evidemment ... C’est pour cela qu’il faudrait se battre, pour que tout le monde soit sur le même pied, et non avoir des gens qui se croient tout permis juste car ils ont tel ou tel nom … Chacun devrait avoir les mêmes chances, que ça soit dans le monde sorcier, comme le moldu … Enfin, de mon point de vue personnel … »
C'est précis, comme réponse et cela la laisse bien plus songeuse que la séductrice d'ailleurs. Elle est du même avis que lui, mais elle avait beaucoup de difficulté a en parler, allez savoir pourquoi. Elle se contente de hocher sa tête, sans dire un mot, ses yeux, un peu perdus dans ses réflexions.
- Parfois, j'imagine un monde ou Moldu et Sorciers pourrait échanger librement sans se faire juger par les uns, ou les autres. Que les Cracmol ne soit pas obliger de renoncer à leurs origines, qu'il ne soit plus une honte, que les hybrides ne soit plus obliger de se cacher et trouve aussi une place pour s'exprimer dans le monde où ils vivent. Je crois que cela mettrait fin a pas mal de chose, mais bon...c'est juste un rêve.
À nouveau, elle observe la moindre des réactions de Leone sur ce qu'elle peu dire, comme si tout cela était bien plus important que le reste en ce moment. Après tout à demi-mot, elle dévoile ce qui a animé sont envie de vivre et lui a donné un but dans la vie.[/color]
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Mar 11 Aoû 2020 - 3:33
Game Over
Feat Ruby Daniels
-« Je vois. Avant de croiser les gars dans la ruelle, je voulais rendre visite à un « ami » si on veut. Il sait pas autant de choses que toi, même si je le connais depuis plus longtemps et c'est plutôt de la reconnaissance qu'il a envers moi de l'avoir sortie d'un mauvais pas ... »
L’homme leva un sourcil en entendant le récit de la jeune femme, calmant un peu le jeu tout en restant dans la même position cependant, son regard devenant plus calme et posé, mais son envie de jouer reste intacte cependant. Il restait juste ainsi pour pouvoir écouter sa jeune interlocutrice, qui lui dévoilait certaines informations sur ce qui avait déclenché la situation de Ruby avant que Leone n’arrive pour l’aider.
-« ... Ses parents se sont débarrasser de lui très vite, c'est un Cracmol. Il se débrouille comme il peut pour se faire une place. Je vais lui rendre visite quand j'ai pas envie de trainer dehors, ou que j'ai besoin de plus trop penser à tout ça. »
Le tueur fronça les sourcils, de la colère se profilant à nouveau dans son regard. Il ne supportait pas le fait que des parents délaissent leur enfant parce qu’il n’était pas comme eux le voulaient. Leone repensa à la mort d’Emilia, qui avait justement été provoquée car son père ne voulait pas qu’elle fréquente l’italien, car pour lui, Le tueur n’était pas digne de sa fille.
-« C’est précisément ce qui me donne envie de changer les mentalités … Tout seul je ne peux pas faire grand-chose, mais si je peux aider quelques personnes de mon côté pour qu’ils aient la chance de s’épanouir et de vivre comme les autres, ça me va, même si je voudrais faire plus … »
L’homme arrêta ses caresses à ce moment précis, la colère et le fait qu’il ne puisse pas beaucoup faire en dehors de tuer et aider de temps en temps certaines personnes, le calmant petit à petit, mais tout en restant dans son optique de relancer le jeu dés que la conversation aura pris un tournant moins sérieux.
-« Parfois, j'imagine un monde ou Moldu et Sorciers pourrait échanger librement sans se faire juger par les uns, ou les autres. Que les Cracmol ne soit pas obligés de renoncer à leurs origines, qu'ils ne soient plus une honte, que les hybrides ne soient plus obliger de se cacher et trouvent aussi une place pour s'exprimer dans le monde où ils vivent. Je crois que cela mettrait fin à pas mal de chose, mais bon ... c'est juste un rêve … »
Cette révélation ralluma le regard de Leone. Ils avaient le même point de vue sur ce qui pourrait être une utopie à leurs yeux, mais petit à petit, ils pourraient arriver à faire changer les choses … Peut-être pas tout de suite, mais avec les bonnes personnes aux bons endroits il y aurait moyen.
-« … Tu lis dans les pensées aussi ? Car je sais pas comment tu fais, mais j’ai à peu près la même vision du monde idéal, même si cela reste une utopie pour le moment … Mais si on arrivait à trouver des personnes qui pensent la même chose et qu’on peut construire un réseau il y aurait moyen de se débrouiller pour faire entendre notre point de vue et le propager, par petites touches certes, mais comme on dit, Rome ne s’est pas faite en un jour … »
L’homme resta dans la même position, le corps de Ruby et le sien l’un contre l’autre, mettant doucement les jambes de la jeune femme autour de sa taille pour plus de confort, mais sans arrière pensée pour le moment, le tueur devenant de plus en plus intrigué par la jeune gryffondor, qui est la première à partager un point de vue similaire à lui, sans cupidité ou arrière pensée malsaine derrière la tête.
-« Et si tu veux, je peux loger ton ami dans une de mes planques le temps qu’il puisse se mettre en sécurité et en état pour rebondir … En échange de petits services, mais rien à voir avec mes missions, juste du tri dans des dossiers et entretenir la planque qu’il occupera. Je lui donnerai une paie si ça l’intéresse même, ainsi il pourra subvenir à ses besoins. »