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En quête d'inspiration... [avec Ariel Melwing, le 8 Septembre 1995]

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Ven 18 Oct 2019 - 0:22

FA
Jun-Shin

MELWING
Ariel

「 En quête d'inspiration... 」
Je suis là depuis seulement une semaine et j'ai beaucoup de mal à m'habituer a l'atmosphère qu'il y a autour de moi. Je pense que je nourrissais l'espoir que personne ne sache qui je suis. Cependant, ce n'était que peine perdu. Mon père, Monsieur Fa tiens le "Chant de la Mandragore", une boutique de potion dans mon village natale Goldric's Hollow. Sa clientèle se sont les familles de ses gens qui m'entoure. Mon père... Je fais l'égoïste, mais lui ? C'est lui qui est véritablement à plaindre. Son nom de famille est sali par la réputation de celui de ma mère et de l'événement qui m'est encore inconnue de la disparition de Jin-Jin... Pour autant, je n'ai aucun argument pour leur démontrer le contraire.

Ils me jugent bien avant que moi, je puisse connaître la vérité. Je ne suis pas une fille aveugle, quel que soit mon âge. Il n'y a pas de fumée sans feu et je sais très bien que j'ai en moi le sang qui coule dans mes veines de personnes qui ont osé faire couler le sang sous la banière d'un idéal d'égalité. Maintenant que j'y réfléchis, peut-être que c'est tout simplement comme cela que nos sociétés fonctionne ? Guerre après guerre ou le dominé deviens le dominant avant qu'un autre Alpha rentre en jeu ? Il n'y a pas vraiment d'autre raison à cette folie, non. Qu'elle, genre de petite fille de douze ans écrirait ça hein...?
Je semble lié au serpent de toute façon. Une Serpentard qui parle la langue des Serpents. Est-ce qu'on pourrait rajouter au cliché qu'elle est asiatique ? Réputé pour être une espèce de fourbe traîtresse ? La boucle serait bouclé au moins... Et pour ça il en manque un et c'est...


" Mais regardez qui est là ? Ce n'est pas la petite Mange-mort ?"



Merci,  Howkins de m'ôter l'encre de la plume. Je m'étais simplement isolé pendant l'un de mes temps libres au bord du lac. J'avais besoin de réspirer un air plus saint que celui qui règne a Poudlard. Il fait encore bon en cette saison et l'air du lac noire, ses origines et ses mystères sont une source assez inspirante pour me laisser aller aux dessins. Depuis que je suis rentré, je n'ai pas encore pris le temps d'arrêter d'étudier. En m'enfonçant dans mes études, je m'enfonce la tête dans le sable et j'oublie le reste. Je ne pense qu'a moi et ma réussite. À moi et la fierté que je dois lire sur le regard de mon frère. Je dois être aussi doué et talentueuse que lui. Je dois être la meilleure. Mais de temps en temps, je n'oublie pas mon second objectif qui est de pouvoir un jour te représenter du bout de mes doigts avec ton sourire d'autrefois. Mais vraisemblablement, Howkins et ses trois copains ont décidé de recommencer leurs numéros.

Je n'avais pas quitté le nez de mon dessin. Je pensais peut-être que leur acuité visuelle était eux aussi basé sur le mouvement ? Howkins me confirma le contraire. Il bouscula légèrement mon dos avec son genou pour attirer mon intention. J'ai horreur qu'on le touche. Surtout qu'on touche à mes cheveux. Je sens mon ventre qui s'empoigne d'une colère sournoise et invisible dans mon regard ou sur mon visage.
Il ne m'avait pas laissé d'autre choix que de tourner mon regard vers lui.

" Qu'est-ce que je peux faire pour toi et tes copains Howkins...?"

- Ce que tu pourrais faire ? Te noyer dans le lac déjà pour commencer. Ca m'aiderai moi, mais tout le monde d'être débarrasser de toi avant que tu ne sois une source de problème comme toi et toute ta famille de jaune.


Je laisse un moment de silence en le fixant droit dans les yeux. Aucune colère, aucune haine, aucune rancoeur, mais aussi aucune joie, compassion, peine...Rien. Je le fixais d'un regard vide.

- Howkins, si j'étais un Mange-mort, je t'aurais tué pour ses paroles. Si tu es encore en vie et c'est un miracle a ce que je soupçonne être la taille de ta stupidité, c'est bien parce que tu n'as jamais croisé un Mange-mort de ta vie.

Lui par contre, il s'était mis à froncer les sourcils. Je ne me laissais pas faire et il n'aimait pas cela. Il baissa ensuite le regard sur mon carnet de dessin. Il était quasiment tout neuf et m'a été offert par mon père avant de monter dans le train. Ce n'est qu'un carnet a dessin, il n'a pas dû lui coûter bien cher, mais j'ai toujours chéri ce qu'il m'a offert.

Il m'arracha celui-ci brusquement des mains et n'a reçu qu'une très maigre résistance de ma part. Je suis petite, fine, et peu sportive...La difficulté était sans doute a son minimum.

" Howkins ! Rends moi ça espèce de crétin ! "

Lui et ses idiots de copain ont commencé a s'esclaffé après avoir vu le seul dessin présenter

- Oh, comme c'est mignon ? Je ne savais pas que les Mange-mort pouvaient avoir un amoureux ! C'est toi et ton amoureux Jun ?

D'un air détestablement moquer il s'était mis à me narguer avec mon dessin. Mais quel imbécile bercé trop prêt du mur celui-là. Ca ne représentait rien n'y personne, j'avais simplement envie de dessiner un garçon et une fille ainsi. Je dessine ce qui me passe par la tête, je me fiche de savoir ce qu'il représente. En plus, je ne porte jamais les cheveux attaché. Je m'étais bien évidemment levé pour m'approcher de cet idiot pour qu'il me rende mes affaires.

" C'est bon, tu t'es amusé, tu es content ? Rends-le-moi maintenant !"


Ils rigolaient, tous aussi bête qu'ils sont. Howkins ne me laissait pas m'approcher, il reculait sans cesse. Puis il s'est mis à sortir sa baguette.

- J'ai bien envie de m'entraîner sur un sort qu'on a appris il y a pas longtemps là-dessus !

- Arrête Howkins !

Le tuer, je voulais le tuer ! Cet idiot tentait en boucle de lancer le sort " Lacarnum Inflamare " pour réduire mon carnet en cendre. Il déteste les Mange-mort ? Une injustice commençait à gonfler dans mes tripes alors que mes sourcils se sont mis a se froncer. S'en était trop. Heureusement qu'il est aussi doué en magie qu'il n'est pas intelligent, son incompétence me fait gagner du temps. Je devais récupérer mon carnet avant qu'il ne le détruise.
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Ven 18 Oct 2019 - 12:39

#1
En quête
d'inspiration
Ven.
8 sep.

Affalé sur un sofa de la Salle Commune des Serdaigle, Ariel poussa un soupir de bien-être. Poudlard lui avait vraiment manqué, cet été. Il aimait bien retourner chez lui, retrouver ses parents un peu trop perfectionnistes et sa sœur, mais il devait bien admettre qu’au bout de deux mois, le temps lui semblait long. À treize ans et quelques mois, il avait acquis un besoin d’indépendance qu’il n’avait jamais soupçonné ressentir.

Et puis, sa sœur était entrée à Poudlard, cette année. Sans surprise, elle avait été répartie à Serdaigle : elle avait toujours été la plus réfléchie, la plus mature, celle qui prenait le plus de recul. Souvent c’était elle qui désamorçait les conflits qu’il avait avec ses parents. Encore cet été, elle avait la médiatrice de nombreuses fois.

À Poudlard, étrangement, entouré de tous ces enfants et adolescents, il se sentait moins jugé qu’au sein de sa propre famille. Il avait bien conscience que Mr et Mrs Melwing ne le jugeaient pas volontairement. Il sentait pourtant le regard lourd de sens de sa mère qui pesait sur son dos et la prudente réserve que son père avait parfois vis-à-vis de lui. Il savait pourquoi ; ses parents sentaient que quelque chose n’allait pas, que lui-même était… différent ? Il ne savait pas si c’était le mot approprié ; comment le pourrait-il alors qu’il ne se comprenait pas lui-même ?

Mais sans doute.

En tout cas, Ariel était suffisamment intelligent pour se rendre compte que quelque chose bloquait. Ici, il était tranquille. Il s’isolait s’il en avait envie. Il se questionnait s’il en avait envie. Parfois même il exposait ses conclusions à certains de ses camarades et même s’ils ne comprenaient pas totalement, ils faisaient au moins semblant. Et puis, il pouvait redevenir le garçon joyeux qu’il était normalement sans que cela ne paraisse louche.  

Il aimait cette liberté qu’on lui octroyait. Il avait parfois l’impression que les enfants toléraient plus que les adultes. Ses parents, eux, trouvaient ses changements d’attitude bizarres. Il était lunatique, disaient-ils parfois. Ne veux-tu pas te poser, un peu ? Non maman, non papa, j’ai besoin de m’exprimer. À Poudlard, pas de problème, personne ne lui en tenait rigueur.

Il avisa ses devoirs sagement posés sur la table basse. À la base, il s’était installé pour pouvoir travailler tranquillement, en tailleur devant le guéridon. Plus envie, décréta-t-il. Il préféra se lever et étirer ses membres endoloris.

« Je vais prendre l’air », lança-t-il à ses amis. Ceux-ci étaient occupés à diverses activités, mais deux d’entre eux faisaient leurs devoirs. Les plus sérieux, avait décidé Ariel depuis longtemps. Il avisa une jeune fille qui se levait : « Je préfère y aller tout seul, si ça ne te dérange pas. J’ai besoin de faire le vide. »

Sans plus se préoccuper de sa mine déçue, il sortit.  

.

Le parc prenait doucement les couleurs de l’automne. Il faisait bon, le soleil perçait encore au travers de la couche nuageuse, mais on voyait que la végétation commençait à brunir. L’odeur de terre mouillée, vestige d’une averse de la nuit même, achevait le tableau. Ariel avait toujours aimé l’automne : synonyme de crépuscule, de couleurs chatoyantes et d’animaux en folie. Il adorait se baigner en automne aussi ; l’eau y était fraîche, presque froide, et ça détendait et crispait le corps tout à la fois.

Ses pas prirent naturellement le chemin du lac.

Les étudiants de Poudlard, de manière générale, avaient peur de se baigner dans le Lac Noir. C’était compréhensible, vu les légendes qui circulaient autour. Ariel avait cédé à ses pulsions l’année précédente, alors qu’il commençait à ressentir le besoin de se baigner dans chacune des particules de son corps. Il avait trempé un orteil, plein d’appréhension, puis deux. Puis trois. Puis le pied, la cheville, la jambe.  

Si des poissons venaient parfois le frôler, aucune trace de sirènes ou de Calmar géant. Il ne doutait pas de leur existence, ça non. Mais d’après lui, les créatures les plus dangereuses vivaient plus en profondeur, loin de l’agitation ambiante.

Il avait réitéré l’expérience, puis l’expérience était devenu une habitude. Quand il se sentait mal, seul, en colère, heureux, excité, il venait ici. L’eau répondait à tous ses états d’âme. L’eau avait toujours trouvé le moyen de l’apaiser. Et aujourd’hui, il voulait sentir la morsure glacé du Lac Noir contre sa peau chaude.

Il ralentit le pas en apercevant un groupe d’élève. Ça, c’était pas prévu ; il ne se baignait jamais en présence des autres, par pudeur ou timidité, il ne savait pas bien. Pas à l’aise avec son corps, c’était tout. On avait beaucoup de mal à l’accepter, étant donné qu’il répondait à tous les stéréotypes de beauté pour un garçon de treize ans – mince, musculature en formation, assez grand -, mais c’était ainsi.

Il s’apprêtait à faire demi-tour lorsqu’il saisit des mots. Emportés par le vent, certainement. « Je ne savais pas que les Mangemorts pouvaient avoir un amoureux », se moquait l’un d’entre eux. Ariel ne le connaissait pas mais il pouvait dire qu’il était plus jeune que lui. Il semblait exploiter les forces de son petit groupe pour maltraiter une petite fille.

Elle vient d’être répartie, souffla sa mémoire – et en effet, il se souvenait du Choixpeau qui criait Serpentard ! Ses cheveux démesurément longs s’étaient gracieusement balancés alors qu’elle se dirigeait vers sa nouvelle table.

En soupirant, il s’avança. Il n’avait pas vraiment prévu de jouer le chevalier servant mais il ne se voyait pas abandonner une gamine aux griffes d’un groupe d’imbéciles. Même si la gamine en question, en tout cas s’il croyait les rumeurs qui circulaient sur sa famille, n’avait pas la meilleure réputation du monde. Mais eh, quel gamin de onze ans méritaient de se faire lyncher ?

« J’ai bien envie de m’entraîner sur un sort qu’on a appris il y a pas longtemps là-dessus », disait l’affreux quand Ariel arriva. Dans sa main droite, un carnet, dans sa main gauche, sa baguette.  

« Arrête, Howkins ! », cria la petite. Impossible de se souvenir de son prénom. Son nom, par contre, il le connaissait – toujours ces foutues rumeurs. Il détestait les rumeurs, sans doute parce qu’il crevait de peur à l’idée que certaines d’entre elles puissent le viser.

Ariel leva les yeux au ciel. Pas besoin d’être devin pour comprendre les intentions de cet abruti. La violence gratuite, non merci. Surtout que la petite Fa n’avait a priori aucun moyen de se défendre. « Attention », fit faiblement l’un de ses complices alors que lui-même posait sa main sur l’épaule du bourreau. Il sursauta, interrompant son incantation.

En plus, il était dangereux, ce triple idiot. Quel genre d’imbécile irait lancer un Lacarnum Inflamare entouré par de la végétation ?

« Je ne savais pas qu’il était de coutume de s’attaquer aux plus jeunes que soi », lâche Ariel de sa meilleure voix méprisante. Un mélange d’accents traînants et de nonchalance. Tout à fait insupportable, lui avait sorti sa sœur une fois. Il se saisit du carnet. Howkins, car visiblement c’était son nom, se laissa faire sous la surprise. « Désolé d’interrompre ton petit jeu, mais il me paraissait nécessaire de te rappeler que ce ne sont pas des choses qui se font. »

Il glissa le carnet dans la poche de sa cape. Inaccessible, pour peu qu’Howkins ne pénètre pas dans son espace vital.  

« Et désolé de te décevoir, mais ton sort n’allait jamais sortir. Tu t’y prends très mal », ajouta-t-il avec toute l’arrogance dont il était capable. « Et puis, sérieusement, si tu avais foutu le feu au parc, je n’aurais pas hésité une seule seconde à te dénoncer.

- Je te permets pas de…

- De rien du tout, mon pote. Je peux t’envoyer à terre en un coup de baguette », le coupa-t-il. Il avait horreur de ces personnes qui prenaient trop la confiance, surtout quand ils étaient en position de faiblesse. Et ses deux copains qui n’avaient pas l’air de vouloir se bouger les fesses…

Il rit nerveusement. Ariel n’était pas habitué à la violence, et même si ses affirmations étaient vraies il préférait ne pas en arriver là. Et puis des heures de colle… Franchement, non merci. Surtout s’il devait se retrouver seul à seul avec le concierge. Et encore plus si ses parents devaient être mis au courant.

« Va-t’en, maintenant. Tu n’as plus rien à faire ici, je me trompe ? » Howkins loucha sur sa cape, là où était dissimulé le carnet, mais n’insista pas. À charge de revanche, semblaient dire ses yeux. Ariel haussa les épaules et porta son attention sur Fa. « Tiens », fit-il en lui tendant le carnet.

C’était un carnet tout simple, sans attrait particulier. Un journal intime, peut-être ? Dans ce cas, la fillette aurait été stupide de le sortir loin de l’intimité de son dortoir. Lui-même n’en tenait pas, mais il n’aurait jamais pris le risque.

Peut-être pourrait-il en commencer un ? Coucher ses pensées sur le papier pourrait l’aider à faire le tri dans ses pensées. Ces dernières prenaient un peu trop le dessus sur son état émotionnel, parfois. Il s’en rendait compte même s’il ne faisait rien pour l’empêcher.

Pas le moment de tergiverser dessus, décida-t-il.

« Bon, je ne sais pas pourquoi tu te faisais embêter », décida-t-il de préciser, même s’il savait pertinemment l’objet des moqueries, « mais je déteste la méchanceté gratuite. » Il n’estimait pas nécessaire qu’elle sache que lui aussi, un élève qui n’appartenait pas à Serpentard, ait entendu les rumeurs qui couraient au sujet de la fillette. Il savait pertinemment qu’on ne ressemblait pas toujours à ses parents, et alors qu’elle était en première année, il estimait qu’elle avait droit à sa chance.

À elle de la saisir et de montrer à tout Poudlard qu’elle valait la peine qu’on se penche sur son cas.

« Cela dit, apprends à te défendre. J’ai l’impression que ces trois-là ne te lâcheront pas tout de suite et je ne serai pas toujours là pour intervenir. » Il détestait faire le moralisateur.

Il jeta un œil au lac, sans remous ni trouble à sa surface. La baignade semblait tout indiquée pour lui et l’eau noire attirait chacun de ses membres. Seule problème : la fillette qui se tenait toujours devant lui. Allait-elle décider de le laisser tranquille, à présent ?

À défaut, c’était peut-être à lui de la faire déguerpir.






Ariel Melwing
Modo aquatique
Ariel Melwing
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Ven 18 Oct 2019 - 14:40

FA
Jun-Shin

MELWING
Ariel

「 En quête d'inspiration... 」
J'avais l'air tellement ridicule à courir après lui. Et ses rires de méchanceté ne faisaient qu de gonfler envers lui là haine que je commence à nourrir a son égard. Si seulement j'étais Mange-Mort, si seulement j'avais le courage de moi aussi punir a l'extrême les abus de comportement qui ternissent l'espèce humaine. Si Vous-savez-qui avait pour projet de génocider tout les idiots comme lui, alors oui, probablement que je l'aurais rejoint. J'ai vraiment hésité a plusieurs reprise de sortir ma baguette et de lui montrer ce que c'était un Lacarnum Inflamare réussi sur sa robe. Cependant, je n'ai pas envie de me faire mal voir par le personnel de l'école, et encore moins faire perdre des point a la maison des Serpentard.

Certes, c'est frustrant pour le moment, mais je n'oublierai pas Howkins et ses imbécile d'amis. Peut-être qu'eux finiront par oublier la petite fille qu'ils ont excédée quand ils étaient jeunes ou en riront avec la plus grande innocence du souvenir des petites erreur passé. Mais moi, je n'en rirai pas Howkins, tu peu me croire.

« Je ne savais pas qu’il était de coutume de s’attaquer aux plus jeunes que soi. »

Cette nouvelle voix me fit moi aussi, m'arrêter net sur le coup. Je pivotais lentement mon visage vers elle et je restais aussi surprise qu'Howkins et sa bande. Il s'approcha de lui sans hésiter pendant qu'il était arrêté et reprit mon carnet de ses mains. En observant le visage d'Howkins, j'avais compris à ce moment-là qu'il n'était qu'un idiot sans aucun courage. Il a cédé mon carnet à la moindre difficulté. Il est décevant.

« Désolé d’interrompre ton petit jeu, mais il me paraissait nécessaire de te rappeler que ce ne sont pas des choses qui se font. »

Je pensais que l'intervenant allait s'arrêter là, mais non, il semblait avoir envie de leur faire la morale. Mais pourquoi ? Qu'il décide de me venir en aide par la pitié encore, je pourrais comprendre, mais je peine à pouvoir analyser son comportement à ce moment-là. Il ne me connaît pas et je pourrais être très bien celle qui leurs groupes prétend que je suis. Il a alors glissé mon carnet sous sa cape, probablement pour le protéger de ce pyromane incompétent. J'espérais en tout cas ne pas avoir à faire face à un nouveau juge. Je m'efforçais à ce moment-là de biens me souvenir que les gens sont fourbes et méchants. Je gardait quand même ma méfiance alors que moi aussi, comme Howkins et son groupe, je m'étais arrêté de danser, et j'observais l'intervenant sous presque tous ses angles.

« Et désolé de te décevoir, mais ton sort n’allait jamais sortir. Tu t’y prends très mal. »

À ce moment-là, je n'ai pas pu m'empêcher de tourner le regard vers Howkins. Et oui, tu es un misérable microbe incompétent. Tu as de la chance d'avoir trouvé des amis aussi débiles que toi. Qui aurait bien voulu de toi autrement ? Pour autant, je m'étais remise droite et je n'avais pas marqué mon visage de quelconque signe de contentement ou de suffisance. Par contre, ce jeune garçon lui, en avait de l'arrogance. Je ne devrai pourtant pas aimer ça. Cette répartie, cette façon de faire, elle ressemblait à celle de ma mère. Malheureusement, j'en ai aussi hérité en partie.

« Et puis, sérieusement, si tu avais foutu le feu au parc, je n’aurais pas hésité une seule seconde à te dénoncer."

- Je te permets pas de…


- De rien du tout, mon pote. Je peux t’envoyer à terre en un coup de baguette »

J'observais l'échange comme dans un match de tennis, même si Howkins se faisait juste chargé de bal sans qu'il ne puisse en toucher une seule. L'agressivité du Serdaigle masqué par un calme olympien était une stratégie gagnante sur Howkins. Si le garçon devait en arriver à se battre, chose que j'en doutais très largement a ce que j'ai pu voir du courage de ses garçons a s'en prendre aux plus jeunes.

« Va-t’en, maintenant. Tu n’as plus rien à faire ici, je me trompe ? »

Ils n'avaient effectivement plus rien à faire ici. Leur jeu a été avorté. Après l'avoir regardé une dernière fois, frustré et légèrement en colère, Howkins me regarda à nouveau.

- On s'en va les gars. C'est pas fini sale Mange-mort.

Il regarda une dernière fois leur trouble-fête. Avec un petit sourire en coin.

- Tu devrais faire attention, tu ne te places pas du bon camp, toi.

Lui et sa bande de minable s'écartèrent a la suite de nous. Je n'avais rien répondu à ses paroles, je n'avais rien à lui répondre. Je savais très bien que tu ne me lâcherais pas. Je restais dans mes pensées quelques instants en les regardant s'éloigner de nous et puis, le jeune garçon me fit revenir à la réalité.

J'étais seule désormais avec ce garçon dont je ne connaissais pas les intentions. Dans mon esprit il était claire qu'il n'allait sans doute pas me rendre mon carnet gratuitement, mais à peine me regard c'était tourné vers lui qu'il m'avais déjé tendu mon carnet. Je ne peu retenir pas une expression et un sursaut de surprise. Mon regard devenait plus curieux aussi envers lui.

« Tiens »

je haussais décidément un sourcil. Est-ce qu'il allait plus tard me demander quelque chose en retour ? en souvenir de ce moment ? Je me fis de tout le monde. Le monde n'est pas bon avec moi, il n'y a que deux personne qui ne veulent que mon bien en ce monde, et elle ne sont pas entre ses murs.Je déplaça doucement mes mains autour de mon carnet. Il était beaucoup trop large pour qu'on puisse y voir un quelconque journal intime. Il n'avait certes rien de spéciale d'autre que de multitude de créatures magique imprimé sur la couverture rigide. Pourtant, si j'y tenais autant, c'était aussi que le personnage principal de cette jungle incohérente, était le Focifère. Mon père c'était souvenu que j'aimais ses créatures et qu'elle me fascinait tout autant. Je ne l'ai pas remercié avec des mots, mais avec un simple hochement de tête. Mon regard était beaucoup trop occupé a tenter de connaître les intentions de ce jeune garçon. Je lui offris cependant un hochement de tête de reconnaissance.

« Bon, je ne sais pas pourquoi tu te faisais embêter, mais je déteste la méchanceté gratuite. »

"Gratuite". "Gratuite". "Gratuite". Ce mot raisonnait dans ma tête qu'une un souffle de réconfort. Oui, ce n'était pas normal, pas logique. Je n'avais rien fait pour qu'on me tire de mes pensées. On ne peu pas dire non plus que je ne m'isole pas pour faire de l'air a tout le monde, puisque visiblement, je le pestifère.

« Cela dit, apprends à te défendre. J’ai l’impression que ces trois-là ne te lâcheront pas tout de suite et je ne serai pas toujours là pour intervenir. »

-Je ne voulais pas sortir ma baguette devant eux. Ca serait leur donner des arguments qu je suis ce qu'ils prétendent que je suis, et ca ne ferais qu'empirer mon cas.

Ca me frustrait. Vraiment ça me frustrait de devoir me comporter de cette façon. Mais je n'oublierai pas ce genre de chose et un jour cela se paiera d'une façon ou d'une autre. Tout en récupérant cette fois mon carnet de façon définitive, je préférai mettre les choses au Claire sur la situation. Inutile de cacher la vérité, les rumeurs sont stupide et idiote, je préfère en parler de moi-même.

- Ils ont peur. Ils sont stupides. Ils sont aveugles. Ce sont des moutons qui croient à tout ce qu'on leur dit. Voilà pourquoi ils se comportent comme ça. Je ne sais pas si je dois vraiment leurs en vouloir avec les temps qui sont notre.

Ne pas leurs en vouloir ? En réalité, je voulais me faire passer pour un peu plus douce que je ne l'étais. Bien sure que je leurs en voulait. Moi non plus je n'allais pas en rester, mais chaque chose en sont temps.Après quelques instants ou j'avais à nouveau conserver le silence en le fixant, je guidai mon regard vers mon carnet a nouveau, pour l'ouvrir et en détacher la seule feuille recouverte de mon carnet.

" Certes, ce n'est pas grand chose, mais voilà ta recommence pour être intervenue..."

Tout le lui offrant ce griffonnage a l'origine sans intérêt, mon regard, c'était posé sur cette création. Il était tout de même amusant de voir que la représentation faite de ses deux personnages, leur expression, pouvais convenir parfaitement à la situation. En sont ensemble, il pouvait lui dire un mot que je suis incapable de prononcer. " Merci."
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Ven 18 Oct 2019 - 16:21

#2
En quête
d'inspiration
Ven.
8 sep.

Ce fut seulement lorsque les choses se calmèrent qu’Ariel prit le temps d’observer Fa. Les cheveux très longs, très lisses et très noirs, comme il l’avait d’abord remarqué dans la Grande Salle, mais ce n’était pas tout. Son âge jouait peut-être mais elle était particulièrement menue. La peau pâle, les yeux noirs… Un physique fragile pour une fillette exposée, se dit-il avec tristesse. Pour autant, son regard demeurait sombre et son visage était fermé, vestige sans doute de l’altercation qui venait d’avoir lieu.

Mangemort, avaient dit ces ordures. Qui étaient-ils pour traiter une enfant d’ordure ? Auraient-ils insulté ses parents, sa famille, son ascendance, pourquoi pas. En tous cas, il aurait compris. La peur poussait à bien des choses et taper sur ce qu’on ne maîtrisait pas en faisait partie.  

Il tenta de se souvenir s’il s’en était déjà pris à quelqu’un pour le plaisir mais rien ne lui vint.

Oh, Ariel n’était pas parfait, bien au contraire. Il avait déjà eu envie de frapper ses parents, de les envoyer bouler et de s’en aller loin pour ne plus jamais revenir – enfin, surtout quand ils faisaient mine de ne pas le comprendre. Il pensait se souvenir qu’il avait pu être détestable avec sa sœur, même si l’amour qu’il lui portait avait toujours primé. Il ne cacherait jamais qu’il s’était satisfait du mépris dont il avait fait preuve envers les trois abrutis de tout à l’heure. Il avait trouvé ça grisant, oui. Il s’était même autorisé quelques piques, sous le coup de la colère ou parce qu’il estimait qu’elles étaient justifiées, ou les deux à la fois, il ne savait pas bien.

Pour autant, il n’était jamais allé voir quelqu’un qui n’avait rien demandé pour lui exprimer sa façon de penser.

Pauvre fille, quand même.

« Je ne voulais pas sortir ma baguette devant eux », dit-elle finalement. Sous-entendu : j’étais parfaitement capable de me défendre. Ariel leva les yeux au ciel. Pas de merci. Il avait fait de son mieux pour paraître arrogant, quelques minutes plus tôt, mais elle y parvenait bien mieux que lui. Très bien, il laisserait couler la prochaine fois. « Ça serait leur donner des arguments que je suis ce qu’ils prétendent que je suis, et ça ne ferait qu’empirer mon cas. »

Vu comme ça, elle n’avait pas tord. Il n’avait aucune idée de si elle était en effet capable d’user de la magie comme elle le prétendait ou non, mais il était vrai qu’il était plus sage de s’abstenir. Même si, en toute honnêteté, vu sa carrure et vu son âge, il la voyait mal pouvoir se défendre.

Il opta pour un autre biais : « Tu sais, que ça aggrave ton cas ou non, tu n’es pas censée ne rien faire lorsqu’on t’insulte. Je veux dire, n’importe qui réagirait. » Puisque sa baignade semblait avortée, il ôta chaussures et chaussettes et trempa ses pieds dans l’eau stagnante. Quel délice, se dit-il en fermant les yeux. « Si tu commences comme ça, ça ne cessera jamais. Je te le répète, je suis intervenu une fois, mais que se serait-il passé si ça recommençait alors que je ne suis pas là ? Ou que n’importe quel étudiant du château n’est pas là, d’ailleurs. »

Ses propres paroles le firent réfléchir. Oui, il était intervenu cette fois-là, mû par une pulsion incontrôlable et la colère de l’injustice. Oui, il avait peur que ce genre de situation ne lui arrive à son tour, plus tard, parce qu’il s’était toujours senti à part.

Mais pour autant, recommencerait-il ? Il admettait, certes un peu à contre cœur, que c’était perdre sa tranquillité de s’impliquer dans ce genre de conflit, même s’ils étaient d’apparence minime. Il n’avait pas peur d’Howkins et ses potes – sérieusement, à qui faisaient-ils peur ? - mais il savait aussi qu’ils iraient crier à la collaboration.

Il voyait déjà les rumeurs. Tu savais que Melwing soutenaient les Mangemorts ? dirait-on. Oh putain, sérieusement ? répondrait-on. Et la rumeur se répandrait comme une traînée de poudre.

Regrettait-il à présent qu’il envisageait les conséquences ? Peut-être. Le referait-il, s’il avait l’occasion de revenir un quart d’heure en arrière ? Sans doute. Il divaguait. Ariel haussa les épaules : il avait l’habitude. Sans doute son côté Poufsouffle qui reprenait le dessus.

Et la petite qui était toujours là et qui l’empêchait de se baigner… « Pourquoi t’ont-ils attaquée ? », demanda-t-il pour donner le change. Et aussi pour tenter de la comprendre. Peut-être également pour savoir s’il devait se fier à ces rumeurs – tant qu’à faire, autant se préserver.

« Ils ont peur. Ils sont stupides. Ce sont des moutons qui croient à tout ce qu’on leur dit. Voilà pourquoi ils se comportent comme ça », répondit-elle. C’était donc bien ce qu’il pensait, mais ça ne l’avançait pas beaucoup quant à la véracité de ce qui se disait sur elle. À l’entendre, il penchait pour le faux, mais après tout… « Je ne sais pas si je dois vraiment leur en vouloir avec les temps qui sont les nôtres », continua-t-elle.

Ariel tourna brusquement la tête, surpris. Ces paroles, elles auraient pu sortir de la bouche d’Amy. Amy, la fille la plus réfléchie qu’il connaissait, tout âges confondus, même si elle était très jeune. Et pourtant, la colère qui demeurait dans les yeux de Fa signifiait tout : non, elle n’était pas prête à passer l’éponge. La crispation de son corps le montrait aussi.

Craignait-elle de faire peur ? Mentait-elle pour qu’on lui fiche la paix ? Car il était évident qu’elle mentait. N’importe qui de normalement constitué en voudrait à ces salauds.

« Je ne pense pas que ne pas leur en vouloir est la bonne solution », dit Ariel, blasé. À vrai dire, il ne comprenait pas pourquoi elle était encore là. Elle avait l’air secrète mais elle restait. Peut-être avait-elle besoin de se confier ? Il était un très mauvais conseiller. S’il se rendait compte que c’étaient en effet ses intentions, il le lui ferait savoir. Ça la retiendrait peut-être un peu.  

Malgré tout, il devait expliciter ses paroles : « Comme je te l’ai dit, et comme tu as l’air de le penser également, ils recommenceront. Aussi sûr qu’un Scroutt à Pétards peut brûler. Si tu ne fais jamais rien, tu passeras pour la lavette qui se laisse faire. Alors certes, tu n’auras pas l’attitude d’une Mangemort – pardon pour le terme – mais tu seras la fille faible et facile qu’on peut embêter à sa guise. C’est ce que tu veux ? »

Bien joué pour la subtilité, soupira Ariel pour lui-même.  

« Si tu te défends », reprit-il, « peut-être que tu ne leur feras pas peur, mais au moins ils savent à quoi ils s’engagent en t’insultant. Et puis franchement, se défendre ne veut pas dire user de la violence. Un Wingardium Leviosa sur une branche d’arbre suffit largement. »

Et c’est pas le genre de méthode qu’utiliserait un Mangemort, ajouta-t-il pour lui même.

Cela dit, il doutait encore. Si elle refusait à ce point de se défendre, c’était peut-être parce qu’elle utiliserait les mauvais sorts. C’était plausible, n’est-ce pas ?

Il fallait vraiment qu’il arrête d’extrapoler.

Merlin qu’il avait envie de plonger dans ce lac.

Il y eut un silence. Tourné vers l’eau, la fillette sur le bord de son champ de vision, il sentait ses yeux lui brûler la peau. Elle était un peu effrayante, il devait l’admettre. Enfin, pour une première année. S’il était tout à fait honnête, même si ça l’embêtait de l’admettre, ça ne l’étonnait pas que de telles rumeurs circulent sur elle. Sa famille, évidemment, mais elle avait le profil. En tout cas, physiquement. Et mentalement, d’apparence.  

« Certes, ce n’est pas grand chose », reprit Fa, « mais voilà ta récompence pour être intervenu. »

Elle lui tendait un morceau de papier. De son carnet, évidemment. Ariel haussa les sourcils très haut, persuadé que c’était un journal intime. « Euh, merci ? », dit-il, hésitant.

Mais lorsqu’il baissa les yeux, ce n’étaient pas des notes qui s’étalaient sur la surface blanche, mais un dessin au crayon. Deux personnages se tenaient la main. « Un carnet de dessin ? », s’exclama-t-il, surpris. « Je pensais que c’était un journal intime. »

Oups, il n’avait pas prévu de dire ça.

En lui-même, le dessin était mignon. Très simple, sans couleur, aux personnages en dessin animé. Elle dessinait plutôt bien pour son âge, cette fillette. Lui-même dessinait comme un troll. Mais il y avait quelque chose qui le gênait et il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Était-ce parce que son expression si impénétrable et si fermée détonnait avec la candeur de son esquisse ? Ou parce que malgré sa réputation et son attitude, quelque chose de vulnérable s’était révélé lorsqu’elle lui avait offert le dessin ? Personne n’offrait de dessin s’il n’y avait pas un peu de sensibilité dans son cœur. D’ailleurs, personne ne dessinait s’il n’était pas un peu fragile.

Était-ce parce que deux personnages qui se tiennent la main, c’était synonyme d’amitié et qu’il voulait tout sauf de nouer une amitié avec cette gamine bizarre ? Il n’avait toujours pas tranché, sur la question des Mangemorts.

Était-ce parce que ça sœur lui offrait d’immondes gribouillis colorés lorsqu’il était plus jeune et qu’il n’avait pas vraiment envie d’associer Fa à Amy ?

« Merci », réaffirma-t-il tout de même, parce qu’il savait qu’un rejet de sa part serait très blessant pour elle. Et aussi parce que malgré tout, l’intention était touchante. Il le plia soigneusement en le glissant dans une poche, sans trop savoir ce qu’il allait en faire par après. Sans doute le fourrer au fond de sa malle et l’oublier.  

Il agita ses pieds dans l’eau. Le silence ne le gênait pas d’ordinaire ; les gens le mettaient rarement mal-à-l’aise. Sauf que là, c’était différent. Surtout qu’à la base, il était sorti pour trouver un peu de solitude.

« J’aimerais te poser une question », lâcha-t-il. Il n’était pas sûr de comment le formuler, ni même de s’il devait le formuler. Allait-il lui faire de la peine ? Sans doute. Voulait-il lui faire de la peine ? Il était sûr que non. Voulait-il savoir ? Assurément.  

Sauf qu’il n’osa pas. Parce qu’il avait trop peur de lui faire mal, qu’il n’était pas certain de ce qu’il allait découvrir en lui posant sa question, qu’il voulait préserver cette chance qu’il lui avait offerte malgré tous les soupçons qui planaient sur elle – les siens compris.

À la place, il dit simplement : « Il fait beau pour un mois de septembre, n’est-ce pas ? » Il aurait mieux fait de se taire.






Ariel Melwing
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Ven 18 Oct 2019 - 17:37

FA
Jun-Shin

MELWING
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「 En quête d'inspiration... 」

Le calme était revenu autour de nous. Nous étions seuls et l'intégralité de mes sens pouvait enfin se focaliser sur lui. Son regard posé quelque instant dans le mien. Il semblait tout aussi torturé que moi par de multiples pensé parasite. Je n'arrivais pas à percevoir si il s'agissait de la même nature cependant. J'ai plutôt tendance a penser tout, puis son contraire dans la minute ou la première pensé s'évapore de mon esprit. Il serait logique qu'il se pose des questions à mon sujet. Peut-être m'a-t-il approché pour ses raisons au final ? Il veut connaître la vérité, peut-être même qu'il pourrait devenir quelqu'un dangereux au final. Est-ce que je fais bien de lui offrir ce dessin ? Qu'est-ce qu'il pourrait bien se dire à ce moment-là ?

Je ne suis pas aveugle et quand je regarde autour de moi, je vois très bien que les autres petites filles et petit garçon ne sont pas comme moi, ne pense pas comme moi et sont encore moins aussi cadavérique que moi. Pourtant j'ai bel et bien perdu mon soleil, la lumière qui pourrait éblouir à nouveau mon visage d'un sourire, la clé qui délivre mon âme de la forteresse que je lui ai forgé. Une forteresse qui me plonge dans la solitude. Et maintenant ? Qu'est-ce que je devais faire ? Partir ? Retourner a ma solitude ? Ou juste...Profiter qu'on me parle pour une fois "gentiment." ?


Voilà.... Ce sont ses pensés parasites dont je parlais a l'instant...


« Tu sais, que ça aggrave ton cas ou non, tu n’es pas censé ne rien faire lorsqu’on t’insulte. Je veux dire, n’importe qui réagirait. Si tu commences comme ça, ça ne cessera jamais. Je te le répète, je suis intervenu une fois, mais que se serait-il passé si ça recommençait alors que je ne suis pas là ? Ou que n’importe quel étudiant du château n’est pas là, d’ailleurs. »


J'avais vraiment du mal à comprendre cette tirade. Je l'observais s'installer au bord de l'eau, retirer ses chaussures et laisser aller ses pieds nus dans l'eau mythique du lac. Oh, oui, cette phrase était simple à comprendre dans son sens littéraire oui. Mais j'avais du mal à savoir si ses mots étaient un demi aveu de regret sur ce qu'il venait de faire. Si il s'agissait d'un avertissement que quoi qu'il se passerait par la suite, il n'interviendrait pas à nouveau ? Une incitation à commettre une faute ?

Je restais à ma place. Sans approcher, sans reculer non plus. Je l'observais encore et toujours en réfléchissant a la réponse que j'ai finis par lui donner.

- Je pense que les choses auraient probablement dégénéré si tu n'étais pas intervenue.

En faite, si j'avais du avoir recourt à ma baguette, je suis pas certaine que je me serais arrêté. Enfin, ils étaient tout de même plusieurs et l'ennui était aussi qu'il avait quatre témoignages contre un. Oui, c'est aussi ce a quoi je pense. Le nombre a toujours fait la raison commune. Pourtant, c'était tout aussi vrai que je ne voulais pas avoir recourt a cela. Enfin... Pas tout de suite.

Je suis un serpent. Il ne faut pas oublier que je suis un serpent. Je pense que j'ai d'ailleurs un peu pris pour exemple ce que mon très cher "ami" Monsieur Serpent avait tenter de me faire lorsque nous nous sommes rencontré. Je veux paraître inoffensive aussi longtemps que possible. Je suis un peu aidé, il faut l'avouer par ma petite taille et ma carrure, mais mon esprit brûle vivement d'une mémoire revancharde.

« Je ne pense pas que ne pas leur en vouloir est la bonne solution. »

- Tu as peut-être raison. Peut-être après tout que le monde est régit sous cette règle. Traiter les autres comme il le mérite. Devenir juge a mon tour. Observer. Juger. Classer. Punir...

Aucune ironie, aucun sarcasme de ma part. En réalité, en même temps que je prononçais ses mots, je réfléchissais encore a leurs sens exacts.

« Comme je te l’ai dit, et comme tu as l’air de le penser également, ils recommenceront. Aussi sûr qu’un Scroutt à Pétards peut brûler. Si tu ne fais jamais rien, tu passeras pour la lavette qui se laisse faire. Alors certes, tu n’auras pas l’attitude d’une Mangemort – pardon pour le terme – mais tu seras la fille faible et facile qu’on peut embêter à sa guise. C’est ce que tu veux ? »

-... Mais je suis faible.


J'inclinais à ses mots la tête sur le côté en observant son dos. C'était évident que j'étais faible. Je ne pouvais pas vraiment prétendre à une quelconque force a mon âge. Je n'ai pas peur de reconnaître une évidence, je n'ai pas peur de reconnaître mon ignorance surtout lorsque ceux qui sont autour de moi prennent n'importe qu'elle phrase qu'on pourrait leur souffler comme argent content.

« Si tu te défends, peut-être que tu ne leur feras pas peur, mais au moins ils savent à quoi ils s’engagent en t’insultant. Et puis franchement, se défendre ne veut pas dire user de la violence. Un Wingardium Leviosa sur une branche d’arbre suffit largement. »

Et bien...C'est une bien piètre défense qu'il me proposait là. J'aurais plutôt pensé à jeter sur Howkins le maléfice du saucisson et de le laisser au abord de la forêt interdite en attendant que l'odeur qu'il dégage pour certaines des créature la peuplant, les attire jusqu'à lui. Au moins, cela m'aurait permis d'en observer une en plein repas.

- C'est...Mignon ?

Je clignais quelques fois des yeux. Je ne voyais pas vraiment d'autre qualificatif a ce type de defense un peu...Futile. Si je me défends, c'est pour leur faire regretter, un point c'est tout.
Sa recompense l'avait laisser quelque peu perplexe, mais il m'en remercia tout de même. Il n'y en avait pas besoin celons moi. Ce dessin n'avait pas d'intérêt à mes yeux, surtout que je n'ai même pas eu le temps de pouvoir le terminer. Peut-être qu'il veut lui donner une quelconque valeur sentimentale, ou le jeter dans la première poubelle qu'il croisera.

« Je pensais que c’était un journal intime. »

Je fis non de la tête. Il ne vaux mieux que personne ne tombe jamais sur ce journal. J'y raconte beaucoup trop de choses qui pourrais bien me conduire tut droit à Askaban. Ce n'est pas le genre de chose qu'une fille de mon âge peu écrire, et encore moi raconter son plus sombre secret.

- Je n'en ai pas.

Mentais-je encore. Il y avait aucune chance qu'on me croise de toute façon a laisser glisser le flux de mes pensées et de mes sentiments sur ce fameux journal. Il me remercia a nouveau, mais la suite allait devenir un peu plus complexe.
Après quelques longs instants de silence, il le brisa avec cette phrase...

« J’aimerais te poser une question »

" C'est vrai ce qu'on raconte sur toi ?" Voilà se a quoi je m'attendais clairement. Mais après quelques secondes d'hésitation perceptible, il donna une dimension totalement incohérente à son intention de base.

« Il fait beau pour un mois de septembre, n’est-ce pas ? »

Est-ce qu'il avait peur de la réponse ? C'est ce que je m'étais dit au premier abord. C'était à moi d'entretenir le silence quelques instants. J'ai décidé ensuite de me rapprocher du bord et de lui a environs cinq mètres de lui. Je me suis assise en tailleur sur le bord en déposant mon carnet refermer sur mes genoux. Dans cette position, ma chevelure traînait sur le sol et s'en verrai probablement fournis de quelques feuilles. Je devrai faire attention a les retirer avant de rentrer vers le château.

-... Je ne sais pas, pour te répondre.


Ce n'était certes pas très clair dis comme ça, mais j'ai agrémenté cette phrase d'un regard vers lui.Ce n'était certes pas très clair dis comme ça, mais j'ai agrémenté cette phrase d'un regard vers lui.
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Mar 5 Nov 2019 - 15:53

#3
En quête
d'inspiration
Ven.
8 sep.

« C'est... mignon ? », fit la fillette, incertaine. Et tout dans son ton montrait qu'elle n'était pas d'accord avec sa méthode.

Ariel soupira, déjà las de la conversation. Tout aurait été tellement plus simple s'il était arrivé un peu plus tard, s'il n'avait pas assisté à l'altercation, s'il n'avait pas été pris par cette foutue pulsion qui l'avait poussé à intervenir...

Et en même temps, il ne regrettait pas. Il n'aimait pas la violence gratuite, surtout quand elle était dirigée contre une enfant sans grand moyen de défense. « Mais je suis faible », avait-elle dit ; il n'avait pas relevé, sans doute parce que ce n'était pas nécessaire, mais il était prêt à parier qu'elle détestait cet état de fait. Elle se prétendait distante, obscure, inatteignable, mais elle n'était qu'une petite fille remplie d'insécurités.

Devait-il user d'une pédagogie qu'il ne possédait pas ? Sans doute que oui. Sa bonté d'âme le perdrait, un jour - certains de ses amis se tuaient à le lui répéter. « Écoute. Frapper quelqu'un avec un branche d'arbre n'est certes pas la solution la plus radicale que j'ai à te proposer, mais ça n'a rien de mignon. Ça reste de la violence. Et dans une école, même si elle consiste à frapper quelqu'un avec une branche d'arbre, la violence est proscrite. Est-ce que tu comprends ? »

Il avait l'impression de parler à une enfant de trois ans. N'importe qui pouvait le comprendre.

Sans doute qu'elle n'avait pas envie de respecter le règlement. Sans doute qu'elle s'en foutait, et peut-être même que tout ce qui lui importait, c'était l'image qu'elle renvoyait aux autres. Curieux résonnement, pour une supposée descendante de Mangemort, mais il ne pouvait pas prétendre comprendre ce qu'il se passait dans des cerveaux qui n'étaient pas le sien.

Même si, jusqu'à aujourd'hui, il s'était toujours targué de plus ou moins bien y parvenir.

« As-tu des amis ? », demanda-t-il sans préambule. Peut-être que eux pourraient la contrôler. Au fur et à mesure de la conversation, il commençait à avoir peur de ce qu'elle pourrait faire dans le futur. En Première Année, elle ne présentait pas grand danger ; mais si elle pensait ainsi maintenant, qu'en serait-il quand elle aurait seize ans ?

Lorsqu'elle lui affirma qu'elle n'avait pas de journal intime, il haussa les épaules. Il espéra simplement qu'elle avait quelqu'un ou quelque chose à qui se confier. S'il estimait correctement le nombre de doutes et de pensées noires qui la taraudaient, elle finirait par exploser si elle ne les extériorisait pas.

« Il fait beau pour un mois de septembre, n'est-ce pas ? » À peine les mots eurent-ils franchis ses lèvres qu'il les regretta. Fa n'était pas bête ; d'un, elle allait bien se douter que ce n'était pas la question qu'il voulait poser à l'origine. Pas quand il lui avait demandé l'autorisation de la formuler. Deux, elle devait même se douter de quoi il voulait parler. Sans doute n'était-il pas le premier à vouloir savoir, et même s'il estimait sa curiosité malvenue, il la pensait aussi nécessaire.

Enfin, nécessaire en un sens.

Au lieu de répondre, la fillette s'approcha de lui. À une distance respectable, en tailleur : aucun moyen pour elle de se jeter sur lui toutes dents dehors. Pourquoi l'aurait-elle fait d'ailleurs ? Ariel n'avait fait preuve d'aucune animosité à son égard, même si elle commençait à l'agacer.

Quel genre de gamin était aussi torturé dans sa vie, par Merlin ?  

Restait le fait qu'il détestait qu'on soit à proximité de lui sans que lui-même ne voie la personne. Fa s'était mis à l'extrême bord de son champ de vision, comme pour le provoquer. En réponse, il se tourna de quelques centimètres ; assez pour l'apercevoir mais pas suffisamment pour se retrouver en face d'elle - il devait avouer que sa silhouette cadavérique l'effrayait un peu.

« Je ne sais pas, pour te répondre », lâcha-t-elle au terme d'un temps indéfinissable. D'un temps où il sembla à Ariel qu'elle s'interrogeait sur ce que lui-même pensait. Un temps pendant lequel sa question banale perdait tout son sens - si toutefois elle en avait eu un un jour.

Ariel leva les yeux au ciel discrètement. En fait, il n'était pas bien compliqué de répondre : les pluies de saison n'étaient pas là et les températures avoisinaient les quinze degrés. En Écosse, c'était un record.  

Sauf qu'elle ne lui avait pas répondu.

Il inspira profondément. Il ne pouvait pas se dégonfler devant une gamine comme elle. Il n'avait certes pas été réparti à Gryffondor, mais enfin, il avait treize ans tout de même ! « Bon, en vrai », entama-t-il en grimaçant, parce que ce n'était jamais facile de parler de ce genre de chose, « toute l'école sait ce qui se dit sur toi et sur tes parents. » Avec le recul, c'était peut-être un peu brutal comme introduction.

Il guetta sa réaction. Sans doute devait-il se rendre plus rassurant. Plus avenant, peut-être ? Malgré sa lassitude, malgré l'envie de nager qui le picotait toujours, il tenta de s'adoucir le visage.  

« Les rumeurs, je m'en fiche », tenta-t-il d'expliquer. « Enfin je veux dire, ce n'est pas important. Ce qui est important, c'est comment toi tu réagis sans prendre en compte l'avis des gens. D'où le fait qu'il faille que tu distingues justice et vengeance », souligna-t-il en plaisantant. Il comptait bien qu'elle comprenne que les représailles ne lui attireraient que des ennuis.

Même si, dans l'absolu, Ariel n'en avait rien à faire.

Mal-à-l'aise. C'était le mot le plus approprié pour décrire son état. Il pensa une brève seconde à arrêter de parler, mais il estima qu'il ne pouvait pas s'arrêter là. Il se força donc à rouvrir la bouche : « Et puis, l'action de tes aïeux ne sont pas tes actions. Tes aïeux ne sont pas toi. Imprime-toi ça dans le crâne. »

Ces mots, ils venaient d'Amy, qui avait un jour rassuré l'une de ses amies moldues sur l'implication d'un parent dans la Seconde Guerre Mondiale. Sur le moment, il avait été honteux d'avoir écouté aux portes ; à présent, il en était heureux. Mieux : il était fier de sa sœur et de sa maturité.






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Mar 12 Nov 2019 - 18:32

FA
Jun-Shin

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「 En quête d'inspiration... 」


Certain pense qu'il y a des nuances derrière les apparences, d'autre que les apparences se suffise a elle-même et d'autre qui se laisse porté. Je veux voir à quel point les gens sont méprisant. Il soupira déjà de ma légère discussion avec lui, et a cet instant, cela m'arracha un sourire. Je gardais mes yeux sur le lac, mais restais silencieuse. À la maison, je n'ai pas le droit de discuter avec les adultes, et pourtant ce sont les seuls a mes yeux a pouvoir voir le monde d'un angle plus profond. Les enfants, ils se contentent de ce qu'ils ont sous les yeux.

"Écoute. Frapper quelqu'un avec une branche d'arbre n'est certes pas la solution la plus radicale que j'ai à te proposer, mais ça n'a rien de mignon. Ça reste de la violence. Et dans une école, même si elle consiste à frapper quelqu'un avec une branche d'arbre, la violence est proscrite. Est-ce que tu comprends ? "

Mon sourire s'effaça à ce moment-là et je dressai mon regard et mon sourcil vers lui. La violence est proscrite...

" Ah. Et bien, si cela reste de la violence, je ne vois pas l'intérêt de se contenter d'une "pichenette" qui n'aura absolument aucun impacte sur eux. Le dire au professeur ? Cela revient à laisser les autres régler ses propres problèmes. Mais oui, je comprends, mais ce qu'ils font eux, n'est pas de la violence. Ce ne sont que des mots, que des actes "insignifiant" d'enfant éduqué chez les poules."


C'était a mon tour de soupirer à mon point de vue " ironique" de la chose. Je suis faible, certes, mais les injustices, je les vois. C'est à moi qu'on faisait la morale alors que je n'ai fait que de subir ceux-là. Mais je crois qu'il avait un peu peur de réveiller en moi un monstre qui, d'après eux, dormais. C'est aussi de ma faute, j'ai décidé de ne rien démentir de moi-même. Je veux voir à quel point les gens sont méprisant.

« As-tu des amis ? »


Avait-il poursuivi. Des amis. J'ai...Une vision peut-être ...Puissante de l'amitié. Pour moi, un ami est quelqu'un qui nous épaule, qui nous soutiens et qui ne nous abandonne pas. On partage des choses avec lui, des rires comme des larmes, le pire, et le meilleur. Je secouai d'abord négativement et silencieusement la tête en redressant mon regard vers les nuages. Je sais pourtant que j'ai l'ami le meilleurs du monde, quelque part et ce n'est pas "là-haut."

" Celui qui se rapproche le plus de cette définition, c'est mon grand frère. Mais... il est très loin de moi et je ne sais pas où il peu se trouver."

Encore une fois, tout me ramène à Jin. Tout. Il est tout en réalité, je le remarque de jour en jour depuis que je suis mêler au monde extérieur. Je remarque aussi à quel point il me manque encore plus que je ne pouvais l'imaginer. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, aussi enfoncé dans les souvenirs, à faire du surplace sur mon propre développement. Mais je ne peu pas passer a autre chose. On l'a enterré trop vite, je sais, je suis certaine qu'il est là, quelque part...

Je ne m'en étais pas rendu compte, mais lorsque mon regard se baissa vers le sol, j'avais laissé paraître une expression de...Tristesse dans le regard. Je n'étais pas parvenue à contrôler cela, mais ses souvenirs, son image, son les barreaux d'une prison qui rétrécie de plus en plus avec le temps. Les autres me coupent mon oxygène en prime, ma vie va probablement être un enfer si je ne trouve pas la solution de devenir hermétique.

Par contre, il y a une chose qui me laissa vraiment très perplexe. Sa réaction a la mienne sur " le temps qu'il fait." Je le regardai maintenant, en inclinant la tête sur le côté partager entre l'idée qu'il tentait de faire l'imbécile pour me remonter la morale ou s'il n'avais pas compris pourquoi je lui avait répondu ses mots.

"Bon, en vrai toute l'école sait ce qui se dit sur toi et sur tes parents. "

Il me fixa à son tour en guettant une réaction. Je clignais une, deux, trois fois des yeux. Non, il était sérieux et s'attendait à lire sur mon visage la réponse qu'il avait déjà eue. Je repris un visage neutre en gardant temporairement le silence, j'avais envie de savoir s'il avait autre chose a rajouter, j'étais un peu curieuse...

« Les rumeurs, je m'en fiche, enfin, je veux dire, ce n'est pas important. Ce qui est important, c'est comment toi tu réagis sans prendre en compte l'avis des gens. D'où le fait qu'il faille que tu distingues justice et vengeance »

Merlin, une aînée de sa maison m'avais dit plus ou moins la même chose. Pour elle non plus, cela n'avait que peu d'importance, mais autant lui qu'elle ne comprenait pas que ce n'était pas tant l'avis des autres qui importait à mes yeux, mais le mien. Encore une fois, avant de m'exprimer, j'attendais qu'il ait terminé entièrement de s'exprimer.

"Et puis l'action de tes aïeux ne sont pas tes actions. Tes aïeux ne sont pas toi. Imprime-toi ça dans le crâne. "

Et j'avais très bien fait, vu dont il mettait le doigt sur mon problème de point de vue. Le ton qu'il employait avec moi me rend totalement indifférente même si le plus part en serais agacé. Je ne m'arrête pas a cela, sauf dans des cas extrêmes, et là, ce n'était pas le cas. Il semblait avoir tout dis et à mon tour, je pris la parole pour un très long monologue.

- En réalité, ma réponse n'avait rien à voir avec le temps. Je me doutais que tu voulais me poser cette question. Après tout, c'est logique et je ne suis pas quelqu'un d'ingrate, pas encore et je me dis que tu mérites bien une réponse sincère. Je le redis plus clairement : je ne sais pas si ce qu'on dit est vrai ou non. Pourtant, une fille de ta maison, Merlin Shafiq m'a expliqué ce qu'était un Mangemort dans les grandes lignes et... mes parents ne peuvent pas en faire partie.

Je pris une légère pose pour regarder mon carnet. Pour lui, cela devait être très insignifiant sur le moment, mais "il" était la raison pour laquelle j'ai compris, grâce a cette jeune fille, que mes parents ne pouvaient pas compter dans l'a ligné des MangeMort.

- Mon père est un Né Non Mage. Il ne peu pas avoir rejoins Tu-Sais-qui. Je me fiche aussi de ce que pensent les autres, mais... il doit forcément y avoir une raison pourquoi cette rumeur existe. Je pense qu'elle n'est pas venue gratuitement et seule. Et puis il y a aussi...

Le fait que je sois Fourchelangue... Evidemment, je n'avais pas envie de dire ça a qui que se soit mais bon vu ce qu'on dit sur les Mage Fourchelangue, il y avait de quoi se poser pas mal de question.


- ...Le fait que la vie ne m'a pas prédestiné a ce que je change cette opinion de ma famille. Quand je vois les autres enfants de mon âge, je ne leur ressemble pas. Je ne comprends même pas leurs centres d'intérêt et je juge leurs comportements a la fois futile et ridicule...

Il est difficile de se faire des amis quand on ne comprend pas le monde qui nous entoure, pas vrai...

- Je sais que ma famille en Chine, il y a très longtemps, on fait de très mauvaises choses. Je ne sais pas quoi et j'ai un peu peur de le savoir, mais je pense que cela nous collera à la peau, parce que nous somme... Différent mon frère et moi. Je pense que cette différence est le problème. C'est nous, le problème. Il suffirait de changer cela, tu me diras...Mais je n'ai pas à changer parce que le monde le veut. Si le monde ne nous accepte pas comme nous sommes alors nous ferrons sans lui. Un point c'est tout...

J'observais maintenant l'érudit prête à recevoir a la fois son point de vue, probablement sa moralisation, mais au moins il avait tout le mien sur ce que je pensais de la situation et la vérité sur ce que je savais. Je n'attendais aucune compassion et aucune compréhension de sa part. Il faisait partie du monde, et le monde jamais je ne le comprendrais. Ce serait bien égoïste de ma part si je m'attendais à ce qu'il me comprenne, surtout que je ne fais aucun effort d'adaptation.

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Lun 9 Déc 2019 - 15:01

#4
En quête
d'inspiration
Ven.
8 sep.

« Ah. Eh bien, si cela reste de la violence, je ne vois pas l'intérêt de se contenter d'une simple pichenette qui n'aura aucun impact sur eux », fit Fa après qu'il eût tenté de la convaincre que la vengeance n'était pas la meilleure des solutions. Il soupira ; Ariel avait du mal à déterminer si la fillette était trop immature pour comprendre ce qu'il tentait de lui transmettre ou si, au contraire, elle était trop mature pour son âge. Peut-être un mixe des deux. « Le dire aux professeurs ? Cela revient à laisser les autres régler ses propres problèmes.

- Permets-moi de t'interrompre », coupa Ariel même s'il savait que son intervention était vaine, « mais il n'y a rien de honteux pour un enfant de laisser les adultes régler certains problèmes. » Lui-même avait du mal à accepter l'idée mais il avait plusieurs fois dû se rendre à l'évidence. Sa sœur et certains de ses amis n'hésitaient jamais à le lui rappeler, d'ailleurs. Puis : « Tu peux reprendre »

La fillette finit : « Mais oui, je comprends, mais ce qu'ils font eux n'est pas de la violence. Ce ne sont que des mots, des actes insignifiants d'enfants éduqués chez les poules. »

Ariel ne dit rien pendant un instant. Le temps de formuler ses pensées, les organiser, et faire comprendre à Fa qu'elle se plantait complètement. Il était bien placé pour savoir que les mots pouvaient faire aussi mal qu'un Doloris bien placé. Il fallait qu'elle le réalise, qu'elle l'accepte, il fallait qu'elle cesse de se voiler la face. C'était en intériorisant que les enfants finissaient par perdre le contrôle et réveiller la bête sauvage qui sommeillait en chacun d'entre eux ; et dans le cas de la Serpentard, Ariel sentait qu'il fallait à tout prix l'éviter.

« Je n'ai que deux ans de plus que toi – ou approximativement », commença-t-il, prudent. Il commençait à se dire qu'il ne fallait pas la contrarier. « Mais ce que tu dis est faux. Des mots violents c'est de la violence. Et ça peut faire très mal. »

Il l'observa un instant. Elle aussi, elle avait de la violence nichée au fond de ses yeux. Ariel était très fort pour interpréter les signaux physiques et comportementaux envoyés par les gens ; sans doute un don hérité de ses longues réflexions sur lui-même.

« Il suffit de lire quelques livres pour le comprendre », poursuivit-il. « Des adolescents se jettent d'une fenêtre parce que leurs camarades les harcèles sans répit. Des personnes homosexuelles », il prononça le terme avec prudence car l'homosexualité était mal vue à l'époque, « s'empoisonnent aux médicaments à cause des insultes et des sous-entendus de leurs parents. D'honnêtes travailleurs préfèrent en finir à cause de la pression constante de leurs patrons. » Il sourit pour atténuer ses paroles : « J'ai pas mal d'influences moldues et mes parents lisent énormément. On a un rituel, dans ma famille, c'est qu'à chaque fois qu'on termine un livre, le soir, on se raconte l'histoire. »

Pourquoi s'était-il confié ainsi ? Bonne question. Ariel avait vaguement senti qu'il fallait qu'il se justifie sur ses connaissances. Il reprit : « En tout cas, j'espère que tu as compris que les mots peuvent être pire que les actes. Je ne te dis pas de répliquer ou de devenir aussi méchante qu'eux, attention ! mais apprends à te préserver de leurs paroles autant que de leurs actes. » Sinon, tu ne vas pas faire long feu, ajouta-t-il en son for intérieur. La loi de la jungle, comme certains disaient.

Ariel laissa planer un instant le silence. S'il avait été dans la situation de Fa, il aurait trouvé ce répit nécessaire. Il lui avait livré de nombreuses informations, même si – elle n'était pas bête – elle en détenait déjà certaines.

Au loin, une couche de nuages gris commençait à s'accumulait. Ariel crispa ses muscles sous le coup de vent qui fit gémir les feuilles : on approchait les dix-huit heures et en automne, dix-huit heures rimait avec froid. Surtout en Écosse.

« As-tu des amis ? », demanda-t-il finalement, parce qu'il fallait bien combler. Et puis, il voulait changer de sujet. Parler de quelque chose d'un peu plus léger. Peut-être voulait-il s'assurer qu'elle avait quelqu'un sur qui compter, aussi.

« Celui qui se rapproche le plus de cette définition, c'est mon grand frère. » Ariel approuva. Lui aussi partageait un lien fort avec sa petite sœur. « Mais... il est très loin de moi et je ne sais pas où il peut se trouver.

- Ce n'est pas parce qu'il est loin qu'il ne pense pas à toi », tenta le jeune homme. Maigre réconfort dans ses paroles, cela dit, et il s'en rendait bien compte. « Il n'y a personne à qui tu peux parler, dans ta classe ? Pas forcément te confier parce que ce n'est pas évident », quoique, vu la facilité avec laquelle elle lui parlait à lui..., « mais au moins faire passer le temps, rigoler un peu, oublier tes problèmes. Même si ce n'est qu'une façon de les repousser et de remettre les choses à faire à plus tard, c'est très utile quand tu n'as pas l'énergie de t'en occuper. »

Il jeta un coup d’œil à la jeune Serpentard. Elle avait le regard vague, la mine triste et l'expression sombre. Ariel grimaça ; elle n'était pas censée réagir comme ça. Elle était censée dire : ok, je ferai ça, ou même : tu m'apprends comment on fait ?

« Il te manque beaucoup ? » Il ne crut pas utile de préciser qu'il parlait de son frère. « Pourquoi tu ne sais pas où il est ? Enfin, si tu veux en parler. » Ne surtout pas forcer les confidences : c'était la règle qu'il voulait qu'on observe avec lui, c'était également la règle qu'il appliquerait avec les autres.

Ils enchaînèrent sur une conversation sans queue ni tête à propos du temps qu'il faisait jusqu'à ce qu'ils n'arrivent au cœur du sujet : les rumeurs qui couraient sur la jeune Fa. Ariel ne la connaissait pas ; sans être insensible, il n'avait pas spécialement l'intention de la ménager. Il ne voulait pas la brusquer non plus, évidemment. Mais il estimait que pour faire avancer la situation, il fallait mettre les pieds dans le plat. Et c'est ce qu'il fit en parlant des fameux bruits de couloir et de ses aïeux.

Et puis elle lui raconta ce qu'elle savait. Au final, il comprit que cela se résumait à pas grand-chose : des on-dit, des trucs qu'elle avait glanés par-ci par-là, mais pas vraiment d'idée précise sur le pourquoi du comment. Et dire qu'elle ne savait même pas ce qu'était un Mangemort avant d'entrer à l'école !

« Quand je vois les enfants de mon âge, je ne leur ressemble pas. Je ne comprends même pas leurs centres d'intérêt et je juge leurs comportements futiles et ridicules.

- Peut-être que tu ne cherches pas au bon endroit », réagit-il. Il connaissait cette sensation : l'impression d'être en décalage total avec ce qu'on attendait de lui – c'est à dire jouer au Quidditch ou s'intéresser aux filles quand lui n'aspirait qu'à se comprendre lui-même. C'était sa rencontre avec Jules qui l'avait rassuré, même si Oscar l'avait accompagné pendant toute sa première année. Évidemment, ne sachant pas pourquoi il se sentait si à l'écart, il ne pouvait pas vraiment en parler. Simplement lui donner des conseils tirés de sa propre expérience. « As-tu tenté d'aller voir les enfants des autres Maisons ? Ou plus âgés que tes camarades ? Peut-être que tu as juste besoin de gens plus matures que des Première Année de onze ans. »

Il la laissa continuer son histoire jusqu'à ce qu'elle conclue : « Si le monde ne nous accepte pas comme nous sommes alors nous ferons sans lui. Un point c'est tout... »

Et qu'elle avait raison ! Enfin, dans une société idéale, elle aurait raison. Sauf qu'on n'était pas dans une société idéale.

« C'est très bien de ne vouloir dépendre de personne », dit Ariel, « mais fais quand même attention. Ne pas te préoccuper de rumeurs qui ne sont pas vraies, c'est parfait. Sauf que si tu n'en fais qu'à ta tête, pire : si tu vas dans leur sens, ça finira forcément par te retomber dessus. Surtout dans le contexte actuel avec Harry Potter, Tu-Sais-Qui et tout ça... »

Ses paroles sonnaient creux. Il ne lui apportait aucune solution, et lui ce qu'il aimait, c'étaient les solutions. Il détestait les discussions vaines et vides de sens. C'était sans doute pour ça qu'il n'aimait pas parler à n'importe qui quand il ne se sentait pas bien – surtout pas à Tom.

Alors il reprit en tentant de choisir les mots justes : « Je ne pense pas qu'il faille t'attendre que le monde vous accepte, ton frère et toi. Moi, je ne m'attends pas à ce qu'il me comprenne – le nombre de fois où je me sens exclu ! Mais il y a forcément des gens qui sauront t'entendre, te comprendre et t'accompagner. Tu n'en as pas besoin de cinquante autours de toi ; une ou deux bonnes personnes bien choisies, c'est bien plus précieux que quinze amis approximatifs. Mais ces bonnes personnes existent forcément. Elles sont là, près de toi, tu ne les connais pas forcément encore, mais tu ne les rencontreras qu'en sortant de ta timidité et en osant. Parce que – et ça c'est certain – les gens ne vont pas vers quelqu'un qui serait complètement renfermé. » Il se tut. Et puis, comme elle se confiait depuis tout à l'heure, il se dit qu'elle avait bien le droit à un peu de sincérité : « Moi, ma rencontre essentielle, ça a été avec Jules. Et pourtant nous ne sommes pas dans la même Maison et nous n'avons pas le même âge ! »

Il lui sourit. Malgré lui, il commençait à l'apprécier un peu – ou en tout cas à se sentir suffisamment concerné par son histoire pour ne pas la lâcher dans la jungle de Poudlard. Alors il fit les présentations : « Au fait, je m'appelle Ariel. Et toi ? »






Ariel Melwing
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Ariel Melwing
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Ven 28 Fév 2020 - 10:30

FA
Jun-Shin

MELWING
Ariel

「 En quête d'inspiration... 」

L'espace d'un instant, j'avais détaché mes yeux de cette magnifique vue pour l'observer du coin de l'oeil juste quelques seconde. Je ne voulais pas que les adultes règles mes problèmes a ma place puisque je les jugeais en très grande partie responsable de ma situation. Ma mère, elle l'était par son attitude douteuse sans jamais rien démentir de ce que les autres parents pouvait dire de nous. Non, je n'avais décidement aucune envie de faire intervenir d'autre adulte dans ma vie...Et probablement pas d'autre enfant non plus d'ailleurs. Et dire qu'il m'avait coupé la parole juste pour cela.

C'était paradoxale de penser ainsi alors que j'étais en train de vider mon sac a un parfait inconnue qui avait sauver mon carnet d'une très forte probabilité de noyade. Un sentiment bien curieux et diviser en deux. Une partie me disait que je n'avais besoin de rien ni de personne et pourtant, je parlais de ce qui n'allait pas du tout et que j'aurais aimé qu'il n'existe plus, ou mieux, qu'il n'est jamais existé. Peut-être que toutes ses années ou on m'a forcé au silence était une conséquence de ce qui était en train de se produire.

Pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher sourire en coin à ce « désaccord. »« Mais ce que tu dis est faux. Des mots violents, c'est de la violence. Et ça peut faire très mal. » Je ne savais pas si je devais être amusée, choqué, ou dérouté, mais j'avais décidé d'être « gentille » avec lui. Alors que je m'apprêtait a lui répondre que je faisais de l'ironie et que je savais très bien qu'il s'agissait de la violence verbale, il a commencé à s'exprimer peu à peu. D'habitude, je l'aurais immédiatement repris puisque je détestais passer pour une grosse ignorante, mais je ne pouvais juste pas.

Quelque chose m'empêchait de prononcer un seul mot et me forçait à l'observer et l'écouter. J'avais le sentiment qu'il se confiait à moi, mais je n'en n'était pas certaine du tout. Il était en train exactement de faire ce que je lui imposais, mais...J'étais incapable de savoir s'il énumérait des problème de société ou s'il parlait bien plus personnellement. Même s'il était en train de me raconter tout ça en pensant sincèrement que je ne pensais pas que les mots pouvaient être considérés comme de la violence, pour une fois dans ma vie, je me la suis fermé et j'ai juste... Joué les ignorantes.

Je ne pouvais pas l'avoir poussé a se confier autant pour au final lui dire qu'il n'avait pas compris mon ironie, mais j'avais tout de même une énorme douleur incapable d'identifier a ce moment-là. Mon ego allait en prendre un sacré coup...

« En tous cas, j'espère que tu as compris que les mots peuvent être pires que les actes. Je ne te dis pas de répliquer ou de devenir aussi méchante qu'eux, attention ! Mais apprends à te préserver de leurs paroles autant que de leurs actes. »

J'avais hoché très rapidement ma tête pour expédier ce dernier point. Mais quelque chose m'intriguait toujours et dans ses confidences, je n'étais pas du tout certaine de ce qu'un mot en particulier voulait véritablement dire.

- L'homosexualité ?

Je n'avais que onze ans après tout et j'étais bien loin d'être une adulte. Je me voyais exactement comme tout le monde me voyait, un cadavre ambulant a la recherche de son âme. En revanche, j'étais à même de comprendre cette pression salariale sur un autre point.

- Mon père souffre de ce genre de chose sous un angle différent. Je sais que des clients ne viennent plus le voir à cause de ce qu'on raconte sur mon grand frère.

Cela se suivait parfaitement avec la suite de la tentative qu'il m'offrait de me rassurer a son sujet. Mais quelque chose a fini par se produire dans mon cœur. Ses questions et ses mots me faisaient comme une pression et nouais ma gorge. Je ne sais pas encore à ce jour si c'était parce que j'avais ressenti qu'il tentait a demi-mot de me parler ce qui pesait sur son propre cœur ou si toutes ses années de silence sans jamais aucune occasion de parler a quelqu'un de moi même de peur d'empirer mon propre cas mais mes lèvres ce son pincer entre elle et je ressentais de plus en plus a nouveau cette souffrance de mes angoisses nocturne.

- Ils ont dit qu'il était mort. Tué probablement par des gens qui sont du calibre de l'Ordre du phénix. Ils ont dit qu'il était mort, en Mangemort.

Il était absolument hors de question que je me mette à pleurer devant lui ou devant qui que se soit d'autre alors j'ai manipulé peu à peu cette souffrance en colère. Mes mots a cet instant était devenue un peu plus fort.

- Je peu pas juste...Rigoler avec des personnes qui souillent la personne qu'il est. Il s'est occupé de moi, il m'a montré ce qu'était la magie, sous sa plus belle des formes. Il m'a protégé en me faisant promettre de me taire sur certaines choses qui me sont arrivé quand j'étais toute petite. Des choses que personne ne comprendrais, pour qu'on ne me rejette pas parce que je suis capable de comprendre des choses que seule une poigner de gens malfaisant son capable d'entendre
.

J'allais beaucoup trop loin dans la confidence et je m'en rendais compte. Cette fameuse promesse, j'étais à deux doigts de la rompre et j'espérais pouvoir parvenir a noyer le poisson d'une autre manière. C'était à ce moment là que j'aurais du me mettre a pleurer pour l'empêcher de me poser plus de question, mais je ne voulais pas torturer d'avantage mon égo.

- Je ne peu juste me contenter de faire semblant que tout va bien et de rigoler avec des gens qui le traître comme un monstre alors que... je me sens aussi vide qu'un cadavre depuis qu'il est parti. Je sais que c'est faux.


Je ne voulais pas pleurer, mais... je n'étais pas parvenue à garder le contrôle.

« Il te manque beaucoup ? »

C'était en train de monter et j'avais juste hoché ma tête alors que les larmes étaient clairement sur le point de s'exprimer.

- Personne n'arrive a le comprendre, même mes parents. Ils pensent que je dois juste...Prendre ce qu'on me dit et tourner la page. Je-ne-peu-pas. Même quand il venait chez cette satanée école en me laissant toute seule derrière lui, je me sentais presque comme... Un corps mort, léthargique. Quand ils m'ont dit qu'il ne reviendrait plus jamais, quelque chose en moi s'est arraché et j'ai perdu avec lui quelque chose que je ne suis plus capable de retrouver.


Pourtant, je ne l'avais jamais cru. Peut-être allait-il dire que je me voilais la face, mais je sentais qu'il était encore quelque part dans se monde et vivant.

- Je dois le retrouver, et je sais qu'il n'y a qu'ici que je pourrais trouver des indices. C'est ici que tout se serait passé et c'est seulement pour cette raison que je me suis obliger à venir ici. Je sens qu'il est vivant et aussi...Qu'il a des problèmes.


Il allait sûrement se dire que j'étais totalement folle et aliéné, mais cela n'allait pas faire une grande différence de toute manière.

« C'est très bien de ne vouloir dépendre de personne », Avait-il dit, « mais fais quand même attention. Ne pas te préoccuper de rumeurs qui ne sont pas vraies, c'est parfait. Sauf que si tu n'en fais qu'à ta tête, pire : si tu vas dans leur sens, ça finira forcément par te retomber dessus. Surtout dans le contexte actuel avec Harry Potter, Tu-Sais-Qui et tout ça... »

C'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Dans le fond, je disais m'en ficher, mais cela m'impactait bien plus que cela, même si j'avais été rassuré par cette Serdaigle et que lui aussi tentait de le faire.

- C'est...Un peu plus compliqué que cela... Mais j'ai promis de ne rien dire.

Ses rumeurs, elle se confirmait à mes yeux. Je suis une Fourchelangue et celons beaucoup, c'était une preuve bien suffisante pour affirmer toutes ses rumeurs a mon sujet. J'avoue que moi-même, je ne savais pas ce qu'il allait advenir de moi. Est-ce que j'étais promise au même destin que Vous-savez-qui ? Est-ce que j'allais inévitablement tomber dans les méandre de la magie noire, un peu comme ce serpent avait voulut me noyer dans la rivière quand j'était toute petite ? J'étais bien évidement perdu et c'était bien plus difficile que cela de ne pas garder l'oreille sur ses rumeur ace ce sang qui coulait dans mes propres veines.

- Il...Il me protégeait même de cela. Sans lui, je serais morte noyer dans une rivière, tu sais. Il m'a protégé des murmures dans ma solitude et dans ma colère. La ou les autres m'auraient brûlée sur un bûcher, lui, il m'a juste dit que j'avais de la chance d'être une petite fille spéciale, plus spéciale que lui. Mais il m'aime alors...peut-être que c'était pas objectif...


J'avais à nouveau plongé dans le silence en tournant mon regard qui jonglait entre la tristesse, la colère et la frustration de ne pas me sentir capable de pouvoir appliquer les conseils qu'il me soufflait. Il m'incitait à trouver des personnes autour de moi de confiance, même pas beaucoup. Il illustrait aussi son exemple en me parlant d'une de ses rencontrer qui semblait avoir soulagé son cœur malgré leurs différences. Je savais pourtant que je ne pourrais jamais le faire et pour une raison bien précise.

- Je...te mentirais un peu si je te disais que je n'en rêve peut-être pas un peu mais... Tu l'as dit toi-même. Dans le contexte actuel des événement qui se produisent autour de nous, il vaudrais mieux que je me taise et que j'accepte cette solitude jusqu'à ce que je retrouve mon grand frère...


J'espèrais qu'il soit stupide au point de ne pas comprendre, mais j'avais tellement peur d'en avoir beaucoup trop dit. Je n'aurais pas dû aller aussi loin et je regrettais mes mots alors qu'ils étaient à peine sortis de ma bouche, mais on ne revient pas en arrière.

Il se présentait finalement sous le nom d'Ariel. Ariel ? Étrange, je n'aurais jamais songé qu'il s'agissait d'un prénom mixte et cela m'avait fait incliner curieusement la tête sur le côté.

- Amusant. Moi, je m'appelle Jun-shin...C'est un prénom mixte aussi, même si cela s'entend moins, comme il est chinois...
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Sam 28 Mar 2020 - 20:19

#5
En quête
d'inspiration
Ven.
8 sep.

— L'homosexualité ? demanda la fillette.

Ariel sourit, incertain. Il ne lui en voulait pas de ne pas savoir, même si la cause lui tenait étrangement à cœur. Probablement parce qu'il comprenait ce qu'ils ressentaient : incompris par le monde et en étrange décalage avec la plupart des gens. Pourtant, il savait intimement qu'il ne l'était pas, homosexuel. Ce genre de fait que l'on sait irréfutable et profondément ancré en nous-mêmes. Il était incapable de dire pourquoi, mais il le savait.

Toujours était-il que c'était un sujet tellement tabou dans la société qu'il ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas savoir. Après tout, avant la rentrée, elle ne connaissait pas le terme de Mangemort.

— L'homosexualité, c'est le fait d'être attiré par des personnes du même genre que soi-même. Un homme et un homme, on dit qu'ils sont gays. Une femme et une femme, ce sont des lesbiennes.

Il espérait qu'elle ne serait pas dégoûtée par le concept. Après tout, il lui parlait depuis une bonne heure, il avait compris qu'elle vivait des moments difficiles, mais il ne connaissait rien de son éducation ni de son ouverture d'esprit. Peut-être partirait-elle dans un grand éclat de rire en l'écoutant.

— À l'inverse, des personnes attirées par le genre opposé – comme la plupart des gens, à vrai dire – sont hétérosexuels. Et puis il y a ceux qui sont attirés par les deux genres, homme et femme : ils sont bisexuels.

Bon, il n'était pas tout à fait convaincu par la viabilité de la bisexualité*, mais il n'estima pas nécessaire d'en faire part à la fillette. À elle de traiter ces informations et d'en faire ce qu'elle voulait.

Elle réfléchit un instant.

— Mon père souffre de ce genre de chose sous un angle différent. Je sais que des clients ne viennent plus le voir à cause de ce qu'on raconte sur mon grand-père.

Ariel grimaça. Les rumeurs pouvaient faire beaucoup de dégâts. Il ne connaissait personne qui en avait souffert, en tout cas pas professionnellement, mais il ne pouvait qu'imaginer l'inquiétude : bénéfices qui diminue, marchandises qui ne s'écoulent pas comme on le voudrait, peur de mettre la clé sous la porte. Angoisse de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de sa famille.

Il était trop jeune pour vraiment en comprendre les enjeux, mais il se dit que ça devait être vraiment horrible de se dire qu'on pourrait peut-être être la cause de la chute des gens qu'on aime. De ne plus pouvoir leur apporter le soutien, la sécurité, le confort. Et il ne parlait même pas de la famille en question : quel devait être l'état d'esprit de la femme, des enfants, en pareille situation ?

Si la situation se présentait dans sa propre famille, Ariel était incapable de visualiser sa réaction. Serait-il paniqué ou irait-il au devant des événements ? Se cacherait-il sous sa couette, en sécurité dans son lit et en tentant d'oublier les problèmes du quotidien, ou chercherait-il à les aider en militant ou en cherchant lui-même un travail ? Même si, réfléchit-il, se faire embaucher à treize ans n'était sans doute pas la tâche la plus aisée qui soit.

Il eut envie de lui dire que c'était le problème de ses parents, pas le sien, mais il préféra garder le silence. Il ne voulait surtout pas enfoncer le couteau dans la plaie. Il ne voulait pas qu'elle se sente davantage impuissante ou qu'elle donne encore plus d'importance au problème. C'était sans doute la réaction qu'il aurait aimé qu'on ait avec lui, dans ce genre de cas.

Il préféra parler de choses plus légères, comme l'amitié par exemple. Cela dit, il regretta sa question à peine fut-elle sortie de sa bouche. À priori, elle n'était pas heureuse en amitié non plus. Il se demanda quelles étaient ses sources de bonheur, dans la vie.

Son frère, apparemment, s'il avait été présent pour la soutenir. Ce qui n'était visiblement plus le cas.

— Ils ont dit qu'il était mort, confia-t-elle.

Ariel eut un coup au cœur. L'idée de perdre sa sœur lui fut proprement insupportable.

— Mort ? murmura-t-il d'une voix cassée.

Rien dans sa vie ne l'avait préparé au deuil. Et étrangement, la situation de la fillette le touchait assez pour qu'il se sente concerné par la perte de ce frère. Empathie de mes deux, pensa-t-il avec colère – il ne voulait pas déprimer pour le reste de la soirée.

— Ils ont dit qu'il était mort, en Mangemort, continua-t-elle, comme hypnotisée. Je peux pas juste... rigoler avec des personnes qui souillent la personne qu'il est. Il s'est occupé de moi, il m'a montré ce qu'était la magie, sous sa plus belle des formes. Il m'a protégée en me faisant promettre de me taire sur certaines choses qui me sont arrivées quand j'étais toute petite.

Il fut tenté de l'interrompre pour lui poser plus de questions sur ces fameuses choses mais se contint. Ce n'était sans doute pas ses affaires, d'abord, mais elle avait aussi les yeux perdus dans le vague. Il eut l'impression qu'elle était très loin tout en étant très proche.

— Des choses que personne ne comprendrait, disait-elle encore, pour qu'on ne me rejette pas parce que je suis capable de comprendre des choses que seule une poignée de gens malfaisants sont capables d'entendre.

Elle s'interrompit. Ariel fit semblant de ne pas entendre les trémolos qui agitaient sa voix. Elle ne pleurait pas ; il l'admira pour cela.

— Je ne peux juste me contenter de faire semblant que tout va bien et de rigoler avec des gens qui le traitent comme un monstre alors que... je me sens aussi vide qu'un cadavre depuis qu'il est parti. Je sais que c'est faux.

Le cœur d'Ariel se serra. Personne n'avait à souffrir d'une telle douleur. Surtout pas une enfant aussi jeune que la fillette.

— Ces choses..., osa-t-il quand même, malgré ses résolutions. Ces choses, ce sont des trucs qu'on t'a infligé ? Qui t'ont fait du mal ?

Il serra les lèvres. Il avait la sensation d'être un intrus dans la vie de la petite fille, mais il voulait qu'elle se défasse des chaînes qui la paralysaient. Si lui ne faisait pas le premier pas, qui le ferait ? Pas ses camarades de dortoir, visiblement.

— Pourquoi disent-il que c'est un Mangemort ? demanda-t-il encore. C'est une accusation grave. C'est une accusation qui peut...

… ruiner de vies, acheva-t-il pour lui, mais il se tut avant de finir la phrase. Elle n'avait pas besoin de l'entendre : elle le savait déjà. Elle en faisait déjà l'expérience, en tant que dommage collatéral et que cible de première ligne. Rarement Ariel ne s'était senti aussi mal pour quelqu'un qu'il connaissait à peine. Pourquoi la fillette se confiait-elle à ce point ?

Elle hocha la tête quand il lui demanda si son frère lui manquait, mais le jeune Serdaigle n'avait pas besoin de confirmation. Il avait posé la question pour la forme, sans réfléchir. Il n'aurait pas dû. Il voulait pas la briser en mille morceaux.

— Personne n'arrive à le comprendre, même mes parents. Ils pensent que je dois juste... prendre ce qu'on me donne et tourner la page. Je-ne-peux-pas, martela-t-elle.

Ariel acquiesça. Il ne pouvait imaginer la difficulté à se résigner, surtout quand on avait l'intime conviction qu'on nous mentait.

— Même quand il venait dans cette satanée école en me laissant toute seule derrière lui, je me sentais comme... un corps mort, léthargique. Quand ils m'ont dit qu'il ne reviendrait plus jamais, quelque chose en moi s'est arraché et j'ai perdu avec lui quelque chose que je ne suis plus capable de retrouver.

Elle fit une brève pause, le temps de reprendre sa respiration.

— Je dois le retrouver, reprit-elle avec conviction, et je sais qu'il n'y a qu'ici que je pourrai trouver des indices. C'est ici que tout se serait passé et c'est seulement pour cette raison que je me suis obligée à venir ici. Je sens qu'il est vivant et aussi... qu'il a des problèmes.

Lentement, les pièces du puzzle commencèrent à s'organiser dans l'esprit d'Ariel. Il comprenait mieux l'agressivité dans ses yeux. Il comprenait mieux sa volonté de ne pas attirer l'attention. Avec des adultes dans les pattes, il était vrai que le champ des possibilités pouvait drastiquement se réduire. Il comprenait mieux sa haine envers lesdits adultes – après tout, n'étaient-ce pas eux qui lui lavaient le crâne en affirmant la mort de son frère ?

Une part d'ombre résidait toutefois : comment serait mort son frère, comment était-elle sûre qu'il était encore vivant, quelles étaient ces choses abominables qui lui étaient arrivé quand elle était jeune, est-ce que tout cela était lié... Ariel sentait poindre un mal de tête.

— Qu'est-ce qu'ils t'ont dit, à sa disparition ? Concernant les causes ?

Il estima le mot « disparition » plus approprié que le mot « mort ».

— Et comment peux-tu être sûre qu'il est encore vivant ?

Il s'arrêta là dans les questions. Il aurait tout le temps de creuser le sujet plus tard, s'il se rendait compte que la fillette souhaitait continuer à en parler. Lui-même n'était pas sûr de vouloir s'investir dans cette drôle d'enquête. Un peu dangereux, évaluait-il, et très illégal.

À la place, il lui recommanda la prudence sur sa volonté d'être seule et indépendante. Discours auquel elle répondit par encore plus de mystère : elle avait promis de ne rien dire. Était-ce en rapport avec ces fameuses « choses » qu'on lui avait infligées quand elle était petite ou s'agissait-il d'un tout autre sujet.

Ariel ferma les yeux et se massa le crâne, écoutant la fillette qui continuait de parler.

— Sans lui, je serais morte noyée dans une rivière, tu sais. Il m'a protégée des murmures dans ma solitude et dans ma colère. Là où les autres m'aurait brûlée sur un bûcher, lui, il m'a juste dit que j'avais de la chance d'être une petite fille spéciale, plus spéciale que lui. Mais il m'aime alors... peut-être que c'était pas objectif.

— Plus spéciale que lui ? releva Ariel.

Comment pouvait-être encore plus spécial qu'un enfant sorcier ? La jeune Fa avait-elle des dons autres que sa magie ? Était-elle voyante ? Ou Métamorphomage ? Ou... Il ne préférait pas se faire d'idées.

Elle resta silencieuse un moment, comme songeuse. Malgré son air buté, elle semblait prendre plus en considération mes paroles que ce qu'elle voulait bien montrer. Ariel ne savait pas si elle se confiait à tout le monde ainsi – sans doute pas -, mais cette mise-à-nu était touchante.

— Dans le contexte actuel des événements qui se produisent autour de nous, il vaudrait mieux que je me taise et que j'accepte cette solitude jusqu'à ce que je retrouve mon grand-frère.

— Le problème, c'est que tu n'es pas obligée d'attendre de le retrouver. Regarde, tu te confies, là. Pourquoi ne pourrais-tu pas le faire avec d'autres, qui sauront aussi t'écouter ? Pourquoi me faire confiance à moi ? Pourquoi serais-je le seul privilégié à pouvoir bénéficier de ton histoire ? plaisanta-t-il.

Même si ce que tu caches paraît bien trop sombre pour le commun des mortels, ajouta-t-il pour lui-même. Il n'était pas sûr de pouvoir comprendre sereinement. En un sens, il avait peur de comprendre. D'où le trait d'humour, dont il avait sans doute plus besoin qu'elle.

Une fois encore, il hésita. Il avait l'impression de marcher sur des Scroutts à Pétards sur le point d'exploser. L'autre raison pour laquelle il ne voulait pas rebondir sur ces allusions, sur les rumeurs qui se mouvaient autour d'elle, c'était qu'il ne voulait pas qu'elle se sente mal-à-l'aise. Elle avait l'air d'avoir besoin de se confier. Il se dit que le moins qu'il puisse faire pour elle, c'est d'être cet échappatoire le temps d'une soirée.

— Écoute, je te crois sur toute la ligne, vraiment. Le fait que ton frère soit clean, le fait que tu sois persuadée qu'il soit encore en vie, le fait que tout parte d'ici pour le retrouver. Mais j'ai l'impression que cette quête est trop grosse pour toi toute seule. Sans parler d'amis – car je comprends que c'est difficile -, avoir des alliés pourrait t'aider de plein de façons différentes : ils peuvent te couvrir quand tu n'es pas là ou t'aider à décompresser quand ça devient trop pour toi.

Finalement, il se dit que des présentations étaient de mise. Jun, s'appelait-elle, un prénom mixte lui aussi. Il sourit :

— La mixité de mon prénom est ma plus grande fierté, assura-t-il. Elle me donne un petit côté original, tu vois ?

Il réfléchit. Et puis, comme s'il se disait que ça comblerait un peu le trou qui les séparait, il ajouta :

— Ça nous fait un point commun, comme ça.

-

* Je tiens à préciser que c'est l'avis d'un enfant de treize ans en 1995 et pas le mien.




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Mer 1 Avr 2020 - 13:01

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Jun-Shin

MELWING
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「 En quête d'inspiration... 」

Effectivement, ce n'était pas vraiment des thermes que j'avais entendu. J'écoutais les explications concise d'Ariel en hochant la tête, cependant, quelque chose me « choquait » dans cette histoire, si on pouvait le dire ainsi. Je n'étais pas vraiment porté sur les choses de l'amour, mais... Cette réflexion me fit hausser mes sourcils. C'était...Ce genre de blocage et d'incompréhension que je ressentais tout le temps avec le monde qui m'entourais. Il y avait ce fossé entre lui et moi qui était de plus en plus présent. Peut-être que c'est parce que j'ai toujours été trop bizarre au point que l'ont m'a coupé du monde. Peut-être. L'amour, c'est l'amour. La vision des autres ne m'a jamais véritablement convenue, mais comme tout le monde, je suis obliger de composer avec...

- Il existe même des mots pour caractériser ce genre de chose...Et comment on appelle ceux qui sont attiré par rien du tout ?


C'était une vraie question, même si j'avais le sentiment intérieur qu'il n'en existerait probablement aucun.

Puis, la discussion en était revenue sur Jin-shun. Il était difficile pour moi de ne pas penser à cette nuit dans ma salle commune avec Arya Beurk. Il semblait s'y intéresser alors qu'elle avait brisé un de mes derniers souvenir avec lui. Je ne savais pas si je devais me méfier ou laisser une chance à un humain de me prouver que tout ne sont pas exécrable. Après tout, il m'avait aidé face à ses sales gamins. Cependant, c'est avant tout sur ma particularité qu'il m'interrogea, et j'avais promis de ne rien dire, déjà que j'en avait dis un peu trop, mais il fallait mieux que je continue d'argumenter en tournant autour du pot au lieu de faire penser d'avantage de doute en gardant un silence brutal.

-...On peu dire qu'on me l'a infligé, sans vraiment qu'il n'y est d'autre responsable que mon propre sang. Tout comme le fait qu'on a accusé Jin-shun de faire partie des leurs, a cause de notre sang.

Je ne savais vraiment pas grand chose à l'époque sur toute cette histoire, mais je me souvenais d'une dispute que mes parents avaient eue à ce sujet quand j'étais plus jeune.

-... Ma mère et une sang-pur chinoise et de ce que je sais, la société sorcière chinoise est basé sur la suprématie du sang. Mais mon grand-père n'est pas vraiment un sujet a abordé là bas...Il a quitté son pays pour s'installer en Europe, et on raconte que lui avec ma mère, on participé aux événements de la première guerre du côté du Seigneurs des ténèbres.


C'est tout ce que je savais à ce sujet et je ne savais pas vraiment si c'était vrai, ou faux. Pour mon grand-père, c'était sûrement une chose de très vrai tant il était un sujet tabou à la maison. Le pire, c'est que plus les questions s'enchaînaient, et moins j'avais de matière pour répondre. Quand il me demanda ce qu'on m'avait dit lorsqu'on nous a apporté la nouvelle de sa mort, j'ai dû plonger dans ma mémoire. J'avais beaucoup de mal a me souvenir de ce qui c'était passé ce jour-là.

-...Je ne sais plus. Je me souviens avoir vu ma mère s'effondrer, ce qui m'avais choqué. Mon père s'est mis à pleurer, et j'ai crié si fort que les vitres ont cassé...Et je me suis réveillé dans mon lit. Je me serai évanoui après cela...

Et ce n'était pas si vieux, cela ne remontais qu'a quatre ans désormais...mais je ne suis jamais vraiment parvenue a me souvenir de cette journée. Peut-être que j'ai voulu l'oublier.

-....Je le sais, parce que sa tombe est encore vide et personne n'a recherché son corps. On a eu que cette nouvelle et de la presque certitude qu'il utilisait déjà la magie noire et qu'il s'en servait sur les autres, a l'école...


je savais que les dernières années avaient été plus difficiles pour lui et qu'on recevait beaucoup de lettres de Poudlard et que mes parents était très énervé a chaque fois, puis il parlais de lui. La magie noire semblait être au centre de toute notre histoire, et de notre descendance qui nous conduisit peu a peu au point suivant ; ma particularité.

Ici, j'avais deux choix à faire. Lui mentir ou être honnête en lui disant que j'avais promis à mon frère de me taire. Si j'étais honnête, il chercherait d'avantage d'explication un moment ou a un autre. Les Serdaigle sont plutôt réputé pour leurs curiosité légendaire et leurs érudition. À un moment, il aurait fini par faire un lien. J'avais gardé le silence quelque temps pour l'observer.

-...Je te le dis, si tu sais garder un secret.

Cela n'avait pourtant aucune importance qu'il dise oui, ou non puisque j'avais fait le choix de lui mentir. Je voulais juste rendre cela crédible. C'était le moment pour moi aussi de voir si je pouvais lui faire véritablement confiance, ou si, comme tout le monde, il allait finir par me faire du mal et me trahir. Avec une fausse information, il ne pourrait pas me faire de mal.

Le problème, c'est que tu n'es pas obligée d'attendre de le retrouver. Regarde, tu te confies, là. Pourquoi ne pourrais-tu pas le faire avec d'autres, qui sauront aussi t'écouter ? Pourquoi me faire confiance à moi ? Pourquoi serais-je le seul privilégié à pouvoir bénéficier de ton histoire ?

Il n'y avait aucune raison apparente pour lui, mais ma mâchoire, à commencer à se crisper quand il a commencé a me dire tout ça. Je sentais la colère monter en mois en souvenir de cette peste d'Arya et des autres débiles des années supérieur. Il y avait bien plus de gens qui m'était hostile.

- ...Parce que tu m'a aidé. Tu t'es placé à côté des plus faibles, a défaut de te placer avec les plus fort. Et... tu parles beaucoup.

Il était fort possible que cette dernière partie ne fasse aucun sens pour lui, mais pas pour moi. Il n'était pas dans le mutisme, ni dans la politique de l'autruche lui. Nous venions de beaucoup discuter, de chose et d'autre... Même si je ne savais pas encore si je pouvais lui faire entièrement confiance... Cela me plaisait chez lui.

Mais il me croyait... Enfin, il semblait me croire en tout cas, tout du moins, c'est ce qu'il voudrait me faire croire. Il compatissait d'apparence, mais me conseilla de ne pas rester seule dans cette quête. C'est là que cela devenait compliqué. Pour me protéger, je suis déjà obligé de mentir, de cacher certaines choses qui peut-être pourraient avoir son importance pour tout comprendre, mener l'enquête...

- ... Je crois que je ne pourrais jamais avoir vraiment d'amis...


J'avais beaucoup de trop chose que je voulais cacher pour cela. Il ne s'en rendait pas forcement compte au travers de mon égoïsme a toujours tirer la couverture vers moi...Mais il était déjà particulier pour moi. C'était la seule et unique personne au monde à connaître tout cela et avoir parlé avec moi ouvertement. Il a cherché là ou les autres, on fuit ou agit avant que je ne sois capable de le faire. Je ne savais même pas véritablement pourquoi je m'étais mise à me livrer de cette façon... Peut-être que depuis cette nuit-là, je cherche désespérément quelqu'un qui serais capable d'apaiser la colère que j'éprouve envers le genre humain...


Je ne sais pas pourquoi, mais ce garçon, je l'aimais bien, un peu... même si j'avais du mal à l'accepter et a l'assumer. Je ne pouvais pas non plus lui dire, et je pouvais encore moins me montrer sympathique. Pourtant, il méritait un sourire... Mais c'était trop dangereux pour moi. S'il venait a me décevoir lui aussi, je n'ose pas imaginer ce qui pourrais me passer par la tête.

- ... Au moins, je ne suis pas si différente de quelqu'un..


Je parlais bien évidemment de notre point commun sur la mixité de nos prénoms. C'était un maigre point commun, mais il en existe au moins un.

-...Mais merci.


C'était un remerciement non pas pour le fait qu'il est souligné cette « proximité » mais un merci un peu plus générale. J'imagine qu'il ne l'a pas pris sous cet angle dans les expressions sur mon visage peinait à sortir une quelconque lueur de vie, et de sincère gratitude...Mais je l'étais.
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Sam 4 Avr 2020 - 18:52

#6
En quête
d'inspiration
Ven.
8 sep.

— Il existe même des mots pour caractériser ce genre de chose, fit la petite, impressionnée.

Brièvement, Ariel se demanda si certains membres de sa famille étaient concernés par le sujet. Non pas qu'il se permettrait de porter un jugement de valeur, loin de là ! Mais cela expliquerait le soudain intérêt qu'elle portait à la terminologie de l'orientation sexuelle.

— Et comment on appelle ceux qui sont attirés par rien du tout ?

Pris au dépourvu, Ariel haussa les épaules. Il n'en avait pas la moindre idée. Était-ce même possible ? Tous les modèles familiaux ou ménagers qu'il connaissait se composait d'au moins deux personnes ; jamais il n'avait rencontré quelqu'un demeurant seul volontairement. On disait toujours que les vieilles filles et les vieux garçons l'étaient parce que quelque chose clochait chez eux. Ce n'était pas par choix 1.

— Ce n'est pas parce que quelqu'un n'est attiré par personne à un moment T qu'il ne le sera jamais, dit-il néanmoins.

Il espéra que son explication plutôt vague la satisferait, parce qu'il n'en avait pas d'autre à lui offrir.

En écoutant la fillette lui raconter son histoire, ces choses visiblement malsaines qu'elle avait vécues, Ariel se demanda comment elle faisait. Comment pouvait-elle vivre sans aide, sans thérapie, sans coup de pouce qui lui donnerait un peu de baume au cœur. Sans la connaître, il se rendait compte qu'elle vivait dans le noir permanent ; et vivre dans une obscurité sans fin, ça devait être vraiment difficile à supporter.

Il ne put que remarquer son hésitation lorsqu'il demanda plus de précisions sur ces choses. Et il ne put que les comprendre, sachant que le sujet avait l'air sensible.

— On peut dire qu'on me les a infligées, sans vraiment qu'il n'y ait d'autre responsable que mon propre sang, répondit-elle. Tout comme le fait qu'on ait accusé Jin-shun de faire partie des leurs, à cause de notre sang.

Ariel soupira. Décidément, chez elle, tout était une question de sang. Il aurait été mentir de prétendre qu'il comprenait ce que ça impliquait chez elle ; pour lui, la valeur d'une personne se mesurait à ses actions, pas à sa descendance.

Puis elle s'expliqua, s'étendant un peu plus sur sa famille. Ses propos étaient noirs, la mélancolie toujours aussi présente dans sa voix. Quand il apprit que sa famille avait en effet participé à la Première Guerre, il ne put empêcher une grimace de poindre. Il espéra que la fillette, les yeux perdus à l'horizon, ne l'ait pas perçue.

Comment appréhendait-on la mort, à son âge ? Comment Ariel aurait-il réagi si on lui avait appris, à dix ans, que sa sœur, son père ou sa mère était morts ?

Un jour, on lui avait annoncé la mort d'un lapin dont Amy s'occupait souvent. Lui, il avait eu l'occasion de l'approcher, parfois, de le caresser, un peu, mais ses contacts avec l'animal n'avaient pas été plus loin – il détestait les animaux depuis qu'un écureuil l'avait mordu. Il avait huit ans, Amy en avait six. Ni lui ni Amy n'avait vraiment compris la portée de l'annonce ; alors que le petit garçon qu'il était avait tranquillement continué sa lecture du conte du Moineau aux Ailes d'Argent, sa petite sœur avait haussé les épaules. Une heure plus tard, elle demandait à leurs parents où étaient passé Rabby le lapin.

Alors lorsque la fillette lui avoua qu'elle ne gardait pas beaucoup de souvenir de l'annonce de la mort de son frère, Ariel ne fut pas étonné.

— Je me souviens avoir vu ma mère s'effondrer, ce qui m'avait choquée. Mon père s'est mis à pleurer, j'ai crié si fort que les vitres ont cassé... Et je me suis réveillée dans mon lit. Je me serais évanouie après ça...

Encore une fois, Ariel hocha la tête en silence. Ça se tenait : souvent, lors d'événements traumatisants, le cerveau mettait en place des mécanismes de défense pour pouvoir les surmonter. L'amnésie partielle et la perte de conscience, dans son cas, devait être les boucliers levés par son organisme.

— Tu disais tout à l'heure que tes parents ne le comprenaient pas, mais ils ont eu l'air aussi affectés que toi par cette annonce, ne put s'empêcher de relever Ariel.

Les détails, toujours comprendre les détails. Aux yeux d'Ariel, cette histoire était trop complexe pour qu'il ne s'attarde sur les détails. C'était ainsi que les plus grands enquêteurs moldus, comme Sherlock Holmes, parvenaient à résoudre les plus grosses affaires de meurtre.

Et assurément, en tout cas s'il se fiait aux conclusions qu'il élaborait petit à petit, c'en était une. Ou alors, c'en était presqu'une. Elle en serait une si le frère en question était réellement mort, ce qui n'était visiblement pas le cas. Ou peut-être que si ? Les différentes informations qu'il retenait l'amenait dans toutes les directions possibles et imaginables. Son cerveau commençait à surchauffer, incertain de l'aboutissement de cette discussion.

— Et comment peux-tu être sûre qu'il est encore vivant ?, finit-il par lâcher presque contre sa volonté.

— Je le sais parce que sa tombe est encore vide et personne n'a recherché son corps. On n'a eu que cette nouvelle et la presque certitude qu'il utilisait déjà la magie noire et qu'il s'en servait sur les autres, à l'école...

— La presque certitude ?, releva-t-il encore. Mais comment ça se fait que les autres étaient à ce point convaincus que ton frère était mauvais ?

C'était incompréhensible, à son sens. Les gens ne pouvaient être si mauvais. Il savait qu'il existait des raclures humaines, mais cette minorité restait faible. Normalement, avant de proférer des accusations aussi graves, on réunissait des preuves, on montait une argumentation solide. Ça ne viendrait à l'idée de personne d'accuser son voisin pour rien du tout.

Sauf en temps de guerre...

Ariel soupira. La situation était visiblement bien plus complexe que ce qu'il avait cru au départ. Presque politisée, en fait.

Lorsqu'elle s'apprêta à lui révéler son secret, Ariel se demanda ce qu'il pouvait y avoir de plus terrible encore. Plus terrible qu'une suspicion de magie noire, s'entendait. Parce qu'Ariel aurait parfaitement pu être un de ces moutons qui suivaient l'avis publique et ainsi, il aurait cru ces rumeurs.

Si elle hésitait, c'est qu'il y avait une bonne raison. Elle n'avait pas l'air du genre à faire des manières pour se rendre intéressante.

— Si tu ne veux pas me dire, ça ne fait rien, estima finalement Ariel. Je veux dire, ce n'est pas indispensable à ma survie et tout le monde a son jardin secret.

Lui-même ne révélerait jamais à la petite tout ce qui se passait dans sa tête. Ses pensées étaient réservées à une élite, et même celle-ci ne connaissait pas tous les méandres que suivaient ses peurs existentielles.

Enfin, il aurait quand même aimé que la petite fille soit moins secrète, même s'il convenait que c'était surtout sa curiosité mal placée qui le poussait.

— Je crois que je ne pourrais jamais avoir vraiment d'amis, dit-elle enfin pour lui répondre.

Et il commençait à la comprendre, même s'il avait parlé d'allié et pas d'amis. Comment construire un semblant de relation si celle-ci était basée sur le mensonge ? Impossible, selon lui.

— Peut-être que quand tout ça sera terminé, avança-t-il quand même en balayant l'espace d'un geste vague, tu pourras l'envisager. Ça viendra naturellement.

Elle était touchante, malgré son air taciturne et constamment méfiant. Normal pour quelqu'un ayant vécu si jeune des traumatismes si importants. Il la trouvait courageuse, et lâche à la fois. Mais elle n'avait pas le choix, sans doute : elle devait penser à elle et à sa protection avant tout.

Alors quand elle le remercia, il se contenta de lui sourire, comme pour essayer de la soulager un peu du poids qui lui pesait.

-

1 Encore une fois, nous sommes en 1995. Ces questions-là sont mal formalisées et peu accessibles, surtout pour un ado de 13 ans. Ariel n'a jamais entendu parler de l'asexualité ou l'aromantisme.




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Dim 19 Avr 2020 - 4:53

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Jun-Shin

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「 En quête d'inspiration... 」

Il pouvait bien dire ce qu'il voulait sur les attirances humaines. L'humain ne m'attire pas et je n'ai pas envie de faire proliférer le virus que nous sommes a ronger notre monde ainsi que les uns et les autres. Mais je n'ai que onze ans...Mon bon sens me dit que je ne devrais même pas penser comme ça alors lorsqu'il tente de m'expliquer que cela pourrais peut-être changer, je me suis contenté de lui répondre.

- Peut-être que tu as raison...


Même si j'en pensais tout le contraire, mais cela ne se dit pas, n'est-ce pas ?

Je l'ai appris à mes dépens, mais je dois être l'une des dernières héritières de Salazar...Son sang coule dans mes veines comme dans celui de mon frère et de ma mère. Je devrais être fière, mais je me contente d'avoir peur du présage que cela me donne sous les yeux. Tous des Supremasiste et extrémiste. Tout les fourchelang dont parle l'histoire ne sont pas très recommandable et...Je ne déroge pas à la règle. Est-ce que mon père m'aimerait encore et se donnerait autant de mal pour moi s'il savait ? Je ne veux pas avoir la réponse a cette question, si cet homme m'abandonne, je serai seule. Vraiment très seule...

Je dois essayer d'être une fille normale, avec des sujets de conversation qu'une petite fille de onze ans...Mais comment je dois faire au juste ? Les autres me semblent stupides et puérils. Est-ce que je veux vraiment être comme elles ? Je ne crois pas, non...Alors, je veux quoi au final.. ?


- Tu disais tout à l'heure que tes parents ne le comprenaient pas, mais ils ont eu l'air aussi affectés que toi par cette annonce...Et comment peux-tu être sûre qu'il est encore vivant ?


- Mon père surtout...J'ai vu ma mère pleurer une seule fois, ce jour-là, mais mon père, il a fermé sa propre boutique de potion. Il vivait sur le canapé...Il ne faisait plus rien, juste...Il fumait et il buvait beaucoup de choses qui sentait très mauvais.


Je me souviens très bien de cette période. Un soir, je l'ai entendu pleurer en bas. Il se reprochait toujours des choses, il s'excusait a, tord et a travers au fantôme que mon frère a laissé sur les peintures de ma mère. Je suis descendue avec Monsieur lapin et je l'ai regardé. J'avais mal. Chacun de ses mots, chacune de ses larmes me faisait du mal. Je me suis mise à pleurer, moi aussi et je l'ai supplié d'arrêter. Ce moment...Il m'a agrippée et serrer contre lui en pleurant et s'excusant sans arrêt, encore et encore et encore...Et je lui ai tenu compagnie sur le canapé.

Pourquoi est-ce qu'on souilles son nom ainsi ? Le monde est bourré d'injustice...Je ne suis pas une Mangemort, je suis fière du sang Moldu qui coule dans mes veines. Je ne veux pas qu'on me catalogue parmi ses monstres au sang pur. Le sang-pure...Est toxique, si toxique qui le rang ses gens complètement fous et aveugles. Je ne veux pas être comme eux.

- La presque certitude ?Releva-t-il encore. Mais comment ça se fait que les autres étaient à ce point convaincus que ton frère était mauvais ?[/b]

- Je n'exclus pas que ce sentiment soit juste parce que j'aimerais vraiment qu'il le soit...Mais je veux une preuve. Pour le reste...C'est parce que le nom de ma mère est tombé sous les dénonciations de la première guerre des sorciers. Je sais que son nom a fait de très mauvaises choses en Chine... Avant qu'une partie de sa branche fuit en Europe alors que l'autre se faisait éradiquer de la surface du globe.

Le pire, c'est que je ne sais plus comment j'ai appris cette histoire. Je la connais, mais je ne sais plus quand et pourquoi je l'ai retenue. Peut-être que je viens de tout inventer...Il y a tant de choses que j'ai oublié...

- ... Mais Jin lui, il n'était pas très gentil à l'école....


Et ca, ce n'est pas que des rumeurs. Je ne suis pas idiote et je me souviens parfaitement des disputes entre mon frère et ma mère pour son comportement scolaire. Il y a des preuve de ça.


- ..Je sais pas pourquoi il était comme ça ici. Et c'est aussi pour ça que j'avais...


Stop, Jun-shin, qu'est ce que tu fais ? Arrête-toi maintenant, tu te tais. Personne n'a besoin de savoir cela, ça va un jour ou l'autre se retourner contre toi. Il faut que je trouve le moyen de m'enfuir, de partir et de m'éloigner tout de suite de ce garçon. Je l'ai remercié après tout avec ce dessin, il n'y a pas besoin de plus. Cours, aussi vite que possible et laisse le au gens qui le mérite. Ce n'est pas ton cas, tu ne ferais que de lui apporter tes problèmes.

- ..Non, rien, oublie ça.


Je secoue négativement ma tête, lui faisant comprendre que je ne dirais plus rien sur le sujet même sous la torture. J'ai refermé mes portes d'un grand claquement sourd.

Il n'a pas beaucoup insisté sur ma particularité, alors j'ai décidé de ne pas lui mentir, et de ne rien lui dire de plus là dessus pour le moment. Les Mensonge sont utiles, mais si on s'en sert a tout va, il se retourne contre sois. Je ne mentirais que si c'était nécessaire, et je ne veux plus tester sa sincérité pour voir si une rumeur allait courir a se sujet. J'ai décidé de ne pas faire d'Ariel un simple jouet. Il mérite un traitement meilleurs, juste pour ce qu'il a fait, et même si on ne se reparlera probablement jamais.

- Tant mieux, je n'avais pas envie de rompre ma promesse, de toute façon.

Il était gentil à tenter de me dire que je pourrais peut-être un jour avoir des amis quand tout sera terminé. Cela m'avait fait sourire légèrement et je me suis redressé par la suite en plaçant mon carnet son le bras, laissant enfin ma chevelure s'étendre et respirer le long de mon dos et je me suis tourné vers lui.

- ...Si j'étais une vraie amie, je leur dirais alors que le meilleur pour eux, est encore de ne pas s'approcher d'une personne comme moi.

Personne n'a besoin d'un fardeau rempli d'onde négatif dans son dos. Ariel est quelqu'un de bien. Un garçon avec qui il est plaisant de parler. Il essai de comprendre et ce n'est pas donné a tout le monde apparemment. C'est une bonne personne, peut-être de la même trempe que mon père et si c'est le cas, il devra probablement aussi le héro de quelqu'un. Si j'étais égoïste, j'essaierais de comprendre ce que veux dire le sens du mot « ami » en sa compagnie. Mais il en mérite des bien meilleure.

-...C'est sûrement la seule fois qu'on se parlera alors...j'aimerais que tu gardes mon dessin pour qu'il reste au moins un signe de ma gratitude pour toi.... Mais je ne t'en voudrai pas si tu « l'égares ».


J'ai commencé à prendre la direction du retour et dans un dernier regard j'achève cette rencontre avec un sincère :

- Au revoir, Ariel Melwing.

Et j'ai quitté le ponton sans me retourner suite a ça. Ma mère a raison... Je ne dois vraiment plus parler à qui que se soit sous peine de trop en dire et de laisser mes ouvertures béantes. N'importe qui pourrais s'y infiltrer et tout dévorer a l'intérieur. Je ne pense pas qu'Ariel soit quelqu'un comme ça... Mais je ne veux pas prendre le risque de me faire avoir.
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