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[06/01/1996] Orgueil & Préjugés | Aria & Maylone

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Lun 19 Juil 2021 - 20:49

Samedi 06 janvier 1996

Orgueil & Préjugés

Aria & Maylone

La fatigue affadissait les notes manuscrites tracées de sa propre main sur le cahier offert par Eileen. Les balbutiements de larmes qui naissaient dangereusement à ses cils floutaient les mots sans qu'un battement impatient de paupière ne suffise à les dissiper. Au contraire, le mouvement de la peau fine sembla lancer le top départ pour qu'une gouttelette trace un sillon humide et salé sur sa joue. Son index cornait nerveusement le coin de la page. Le geste aurait à coup sûr provoqué des sueurs froides à madame Pince mais même imaginer le visage cireux de la bibliothécaire se parcheminer davantage ne suffit pas à lui arracher un sourire. Ses cheveux étaient tristement bruns, leur couleur naturelle, et Maylone ne s'était même pas fendu d'un sourcil criard. Sa proximité avec les flammes de l'âtre ne faisait que chauffer davantage son visage rudoyé par la brûlure de ses sanglots. Pathétique.

Un mouvement sur sa gauche lui fit d'abord poser à plat son bras sur les écritures mises à nues, détourner la tête pour dissimuler ses traits défaits ensuite. C'était un gamin de seconde année qui s'excusa de l'avoir dérangé avant de détaler dans son dortoir. Il n'y avait définitivement plus personne dans la salle commune des Gryffondor à cette heure. La souffrance qui buvait son sang avec l'insidiosité d'une piqûre, le tourment sculpté à l'image de sa psyché défoncée n'avait pas de témoin.

Ses rétines embrassèrent de nouveau les lignes de son cahier. Maylone avait hésité à noter ses recherches sur la magie noir dans un journal mais le mot de passe nécessaire pour le lire l'avait convaincu. Un sourire enfin retroussa ses commissures en arrière alors qu'il pensait à Eileen. C'était comme si elle avait su mais qu'elle n'avait pas posé de question. Il passa un doigt pensif sur l'encre qu'il jurerait avoir vu s'étaler en forme de tête de mort gobant un serpent. Mais le frottement léger de la pulpe de son index confirma qu'elle avait séché depuis longtemps. Comme s'il avait besoin d'une preuve tangible pour penser que l'encre n'était que l'encre. Ridicule.

En se levant, le Gryffondor réajusta son écharpe rouge-et-or autour de son cou. Il ne savait pas si c'était pour le protéger du froid mordant des couloirs la nuit ou pour sentir le fantôme en laine d'un nœud coulant. L'amorce d'un saut définitif calmait les relents de ses tourments. Maylone se glissa hors du tableau de la Grosse Dame, bénissant ses ronflements de camionneur qui résonnaient par-dessus le bruit du portrait qu'il referma. Le chemin d'habitude garnis d'étudiants se dégageait devant lui comme une invitation aux conneries. La sphère de lumière suspendue à sa baguette réveillait sur son passage certains portraits mais leurs paupières lourdes n'avaient pas le temps de se lever pour l'identifier.

La moiteur de la salle abandonnée le fit froncer du nez. Les draps blancs protégeaient les meubles des mites et de la poussière dans une tentative vaine de conservation. Les toiles d'araignées quadrillaient les murs, leur tressautement fugace de temps en temps trahissant la présence d'une arachnide. Le plancher ni complètement gris ni complètement noir - un résultat dégueulasse d'une bâtardise de couleurs - craquait sous ses pas. Maylone éjecta d'une commode surmontée d'un miroir rectangulaire son drap blanc qui claqua dans un nuage de poussière. Il y posa son cahier ouvert, lissant la reliure plus que nécessaire. Sa main serpenta vers sa poche et en extirpa un gros rat. Elle l'emprisonnait entre les doigts qui se crispèrent au contact de la fourrure brune.

- Impero ! Marmonna-t-il.

La main relâcha enfin le rat qui suivit le mouvement que Maylone lui ordonnait. Un bruit le fit faire volte-face, la lueur blanche toujours accrochée à sa baguette s'éteignant simultanément.

Maylone Allister

Maylone Allister
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Maylone Allister
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Dim 30 Jan 2022 - 15:20
orgueil & préjugés
encre orgueilleuse, encre somptueuse,
encre des secrets, encre des supplices,
revele tes noirs lubies.





Samedi 6 Janvier 1996

Elle avait failli faire un rêve. Mais aux dernières secondes, l'utopie était devenue ténèbres. Elle avait encore fait un cauchemar.

À son réveil, l'esprit embrumé, elle voyait encore les chevaux sauvages galoper sur les plaines verdoyantes qui ondulaient entre de somptueuses montagnes. Elle respirait encore cette odeur de liberté si singulière à laquelle s'était progressivement mêlée une saveur plus salée, celle d'un bord de mer ou d'un océan. Elle entendait encore les vagues et aurait presque pu replonger dans le sommeil en se remémorant leur berceuse envoûtante. Les chevaux avaient rejoint l'écume à grandes enjambées voluptueuses et leurs silhouettes s'y étaient dissoutes en un blanc tourbillon spongieux. Puis, deux perles céruléennes avaient percé l'océan et tout autour s'était dessiné le plus doux des visages qu'elle connaissait.

Jusqu'à ce que l'orage ne vint bousiller ces traits de larmes ensanglantées.

Ça avait failli être un rêve.

Cette rentrée scolaire avait angoissé Aria plus que nul autre auparavant. Elle s'était perdue pendant les vacances de Noël et avait à présent la sensation de ne plus être la même qu'il y avait deux semaines de cela à peine. À vrai dire, tout lui semblait différent. La Grande Salle, les couloirs, les tableaux, les couleurs de sa maison, les visages défilant autour d'elle. Tout. Comme si un nouveau voile était venu tapisser ses pupilles, plus sombre, plus terne... et pourtant.

Et pourtant, il y avait eu cette lettre. L'encre d'un nouvel espoir avait coulé en elle et elle avait pris sa décision.

Je vais revenir à toi, Eileen. Tu as raison, il ne peut en être autrement.

Mais elle avait encore besoin de temps. Deux jours s'étaient écoulés depuis la reprise des cours et elle n'avait toujours pas osé un seul regard envers son secret. Et elle, avait-elle posé le sien assez longtemps sur sa silhouette pour remarquer le nouveau pendentif qui vacillait à son cou ? Le simple port de ce bijou exprimait déjà à lui seul bien plus qu'elle n'aurait su prononcer.

En ce premier samedi soir de l'année, Aria était chargée d'effectuer une ronde. S'il y avait bien une chose qu'elle appréciait un peu dans son rôle de membre de la Brigade Inquisitoriale, c'étaient ces quelques nuits à vadrouiller en solitaire dans le château. Rares étaient les fois où elle débusquait des élèves rebelles et c'était tant mieux, elle préférait largement se dissoudre dans le silence imperturbable des couloirs que de devoir sévir la fougue de ceux qui se croyaient plus malins que le reste du monde. Puis, marcher était une bonne alternative à ses insomnies.

Mais ce soir-là, manque d'aubaine, une ombre traversa son champ de vision à la jonction de deux couloirs. La Serpentard s'arrêta et se laissa happer par l'indécision. Et si elle faisait comme si elle n'avait rien vu ? Dans un soupir, elle délaissa cette idée. Ses responsabilités pesaient plus lourdes dans son esprit que ses lubies volatiles.

À pas de loup, la cadette des Beurk se faufila de couloirs en couloirs jusqu'à retomber sur le vagabond qui venait de pénétrer dans une salle abandonnée. Elle y entra sans un bruit en tentant de décrypter la silhouette qui lui faisait dos dans la pénombre. Elle entendit alors l'écho de sa voix.

- Impero !

Un frisson la parcourut. Et ça ne fut pas de l'effroi. Animée d'une curiosité malsaine, elle plissa les yeux pour mieux observer la scène. Quand sa vision s’accommoda à l'obscurité, elle crut reconnaître la forme d'un rat sur la commode.

Un flash lui revint, brutal et violent, éclipsant toute trace de la fascination qui l'animait la seconde d'avant pour, enfin, la faire frissonner d'effroi. Elle se vit propulsée des années en arrière quand, de ses yeux d'enfants, elle avait assisté à la torture d'un oiseau sous le joug d'une baguette. Dans un mouvement de recul incontrôlé, sa hanche buta contre un meuble et trahit sa présence. Un halo de lumière l'aveugla avant de s'éteindre aussitôt sous le visage hagard de Maylone Allister.

Le choc de la vision qui venait de lui revenir ne lui permit pas d'assimiler immédiatement les émotions qui la traversèrent. Puis, elle se rendit compte qu'elle avait levé sa baguette dans une posture défensive. Elle s'en sentit ridicule. Ce n'était qu'un idiot de Gryffondor, ça n'était qu'un pauvre rat, ça n'était qu'un Imperium... un Imperium.

Depuis quand les sortilèges interdits s'étaient-ils ainsi banalisés dans son esprit ? Elle ne se reconnut presque pas quand, après avoir nonchalamment baissé sa baguette, elle prononça :

- Ça n'a rien de compliqué de lancer un Imperium sur un rat.

L'esprit humain était bien plus complexe et tenace, ça en ferait un bien meilleur cobaye. Mais bien loin d'elle l'idée de se porter volontaire. Puis, les cris lointains de l'oiseau à l'agonie résonnant encore dans son esprit, elle ajouta :

- Mais ne t'avise pas de lui lancer un Doloris.

Oubliant l'insigne de la Brigade Inquisitoriale scintillant sur sa poitrine, elle avait l'indescriptible sensation d'avoir pénétré une bulle qui lui était familière. Les arcanes les plus obscurs de la magie s'étaient subitement rappelés à elle et elle ressentait à nouveau ce besoin irrépressible d'y répondre. Alors, elle s'approcha un peu plus du Gryffondor, ou plutôt, de son carnet ouvert sur la commode, son regard se désintéressant entièrement de la silhouette du jeune homme pour se poser avec avidité sur les pages qui lui rappelaient le grimoire enfoui sous son lit. Si elle n'arrivait pas encore à en déchiffrer l'écriture, l'encre interpellait sa curiosité avide.

- De quoi s'agit-il ? demanda la Sang-Pur en désignant le carnet du bout de sa baguette.

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Ecoute cette médolie troublante.
C'est l'eau qui chante.
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Mar 23 Mai 2023 - 20:32
Il existe tout un tas de choses contre lesquelles May s'insurge. Le cratère d'un trou de cigarette qui a flingué le tissu rougeoyant (Charlie ou Rose ? Sait pas et ne saura jamais.), la pluie qui fouette les pupilles en plein match de quidditch, le chana malasa en rade de pois chiche. Et l'indignation est complète lorsqu'il doit côtoyer une serpentard verdie d'arrogance. Il n'y a rien de moins seyant au teint qu'une couleur épinard et pourtant ; et pourtant la jeune fille en face de lui drapée dans son liseré vert a bien plus que Maylone pour s'enorgueillir de bien le porter : l'autosuffisance. "What the heck ? T'as l'air de bien t'y connaître." L'imperium est timide mais l'expérience se fait par étape. Le doloris ? Zach en crèverait de colère si les souffrances du rat remontaient jusqu'à ses oreilles. Au diable les cratères et la pluie, Zachary ne tolère rien de plus qu'une caresse sur un animal, aussi insignifiant soit-il.
Voilà que le rat se barre cahin caha encore sonné par sa danse forcée. May jure mais il n'a pas le cœur à lui lancer un accio pour le ramener vers lui. Qu'il aille retrouver madame sa rate.
La salle était bien, déserte, vidée de ses organes qui grouillent dans le château comme autant de ratons que son cobaye est parti câliner. Fallait-il qu'une sbire d'Ombrage furète dans la poussière que fait voler l'absence. Maylone rallume sa baguette et la pointe vers le badge étincelant. "Tu veux que je te dicte ton rapport pour Ombrage ? Une retenue de plus ne me videra pas encore de mon sang." Il lui montre en levant son bras sa main gauche encore saillante d'écriture rougeoyante.
Agacé, Maylone l'est. Pas la meilleure attitude à adopter face à l'autorité mais il ne peut pas résister au besoin de s'énerver. Un peu. Il n'est pas rouge-et-or pour rien et si le choixpeau a hésité lors de sa répartition, il n'a pas poussé le dilemme jusqu'au choixpeauflou. "C'est un carnet. Ça se voit pas ?" Non vraiment, sa mère peut s'agacer du fiel que transpire son fils ; c'est qu'il avait ses pensées tournées vers son frère lorsque la serpentard est arrivée. "Des notes." finit-il par lâcher. Il hausse les épaules. Son amertume a dégonflé mais pas sa méfiance. "C'est mon cours de sortilèges. C'est pas un peu tard pour surveiller les couloirs ?"

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Maylone Allister
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Maylone Allister
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Lun 10 Juil 2023 - 17:48
orgueil & préjugés
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Samedi 6 Janvier 1996

- What the heck ? T'as l'air de bien t'y connaître.

Camouflée par l'obscurité de la pièce, Aria s'autorisa un sourire en coin. Était-elle fière de s'y connaître dans les arts obscurs de la magie ? C'était son héritage, des heures et des heures passées dès son enfance à observer attentivement son père défaire et refaire les rouages les plus complexes d'objets ensorcelés par le vice. Mais c'était aussi plus que ça, des heures et des heures solitaires où elle passait de témoin à actrice pour expérimenter d'elle-même l'absence dangereuse de limites à la magie. L'inacceptable faisait partie d'elle, mais ce n'était pas pour autant une fierté. La satisfaction qu'elle tirait à cet instant, c'était l'ascendant que son expérience lui donnait sur la situation. Allister pouvait dès lors se montrer aussi provocant qu'il le voudrait, il n'était aux yeux de la blonde platine qu'un risible amateur qui s'essayait, tout tremblant, à un domaine sur lequel elle était à peu près convaincue de le devancer de loin.

Mais, paradoxalement, le Métamorphomage en devenait aussi un peu plus intéressant.

Ce dernier ralluma son Lumos et aveugla une nouvelle fois la Sang-Pur en braquant la lumière vers son insigne.

- Tu veux que je te dicte ton rapport pour Ombrage ? Une retenue de plus ne me videra pas encore de mon sang.

Son arrogance glissa sur une Aria impassible qui se contenta d'éloigner du revers de la main la pointe de la baguette dirigée vers elle. Elle sentait cependant l'émotion du Lion grandir au fond d'elle. Colère, frustration ou révolte, quelque chose dans ce goût-là qui crispait les muscles et accélérait le flux sanguin. Ce n'était pas agréable. Mais l'Empathe distinguait vaguement que ça ne lui appartenait pas, et c'était un tout nouveau pas pour elle. Dans le vide – ou plutôt la saturation – émotionnel qu'elle ressentait depuis quelques semaines, le discernement lui venait à présent plus facilement vis-à-vis des émotions d'autrui. En seize années, c'était la première fois qu'elle pouvait noter une réelle progression faite sur son don. Elle aurait aimé savoir s'en réjouir. Mais le vide, encore et encore.

- C'est un carnet. Ça se voit pas ? répondit enfin l'élève en faute à la question posé.

Un nouveau sourire en coin, cette fois non dissimulé. Aria avait profité de la lumière pour se pencher un peu plus sur les notes. Un simple mouvement, bien plus efficace que n'importe quelle menace pour arracher une réponse à quiconque craint que l'on mette la main sur ses secrets. Alors, Allister, on est sur la défensive ?

- C'est mon cours de sortilèges. C'est pas un peu tard pour surveiller les couloirs ?

Et à présent, il optait pour la diversion. Il pouvait tenter toutes les stratégies du monde, c'était déjà trop tard. L'intérêt de la Beurk avait été piqué au vif.

- Ça ne te gêne donc pas si j'y jette un coup d'oeil, hm ? demanda-t-elle d'une voix flegmatique en saisissant en pince le bas de la reliure du carnet ouvert. S'il y a de quoi captiver mon attention là-dedans, peut-être que j'en oublierais de faire mon rapport...

Elle n'avait pas encore posé son regard sur les lignes manuscrites, ses prunelles restaient accrochées à celles de Maylone, le mettant au défi.

- Tu sais, j'aime apprendre, mais la question est : un Né-moldu a-t-il seulement quelque chose à apprendre à une Beurk ?

Aria s'était renseigné sur le garçon d'un an son aîné. Non pas que son apparence aux couleurs changeantes ait un jour réellement capté son attention dans les couloirs, ce n'était pas ça. Ce qui avait éveillé son attention, c'était qu'elle l'avait beaucoup vu traîner avec Eileen, et d'autant plus depuis qu'elle ne parlait plus à cette dernière. La blonde n'avait pas vu ça d'un bon œil et avait su laisser traîner ses oreilles là où il fallait. Du moins, juste assez pour savoir qu'il était issu d'une famille de moldus sans le sou, mais le nombre d'information glanées s'était arrêté là.

Ce qu'elle souhaitait à présent savoir, c'était : comment un Né-moldu – devant d'autres Serpentard elle disait parfois « Sang-de-bourbe », mais peinait en réalité à utiliser l'insulte depuis qu'elle avait rencontré Eileen – en était arrivé à s'intéresser au versant obscur de la magie ?

- Du moins, reprit-elle pour spécifier sa requête, a-t-il quelque chose à apprendre en pleine nuit dans une zone du château que personne d'autre n'est censé surveiller ?

Peut-être toutefois qu'elle faisait fausse route, peut-être qu'il ne s'intéressait qu'aux impardonnables, auquel cas cela le rendrait aussi creux qu'il ne lui paraissait de prime abord.

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Aria Beurk
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