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[12/02/1996] Le langage des fleurs [Ft Merula Viperyn]

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Jeu 2 Fév 2023 - 22:24
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Joris de Beauvoir

Merula Viperyn


Le langage des fleurs


Lundi 12 Février 1996

Tranchant avec le calme des dernières minutes, le brouhaha des discussions et des affaires en train d’être rangées marquait la fin du cours. Une nouvelle journée d’étude habituelle, ou presque, venait de s’achever. Par moments, du coin de l'œil, l’adolescent avait perçu des petits morceaux de parchemin que l’on faisait passer aussi discrètement que possible. Un acte anodin en temps normal, mais qui semblait s’intensifier depuis quelques jours. Un courage inconscient poussé par l’approche de la fête de l’amour, peut - être ? Mais il savait déjà qu’il ne pouvait pas établir un lien de cause à effet sur une simple supposition, et que la réponse ne le regardait nullement.

Quittant la salle de classe, Joris avait traversé les couloirs pour rejoindre la salle commune de sa maison, comme tant d’autres de ses camarades. Mais seulement pour y passer quelques instants. D’abord pour se changer rapidement, troquant son uniforme contre une tenue plus décontractée. Ensuite pour retirer ses livres de cours de son sac et les remplacer par ses accessoires de botanique. Puis, il avait de nouveau quitté l’endroit afin de se diriger vers sa nouvelle destination : la serre du club de botanique. À son arrivée, il avait trouvé l’endroit vide de monde, le laissant dans une certaine tranquillité.

Il s’était approché d’une table, dégageant d’un revers de la main quelques morceaux de terre et un peu de poussière qui s’était installé, et avait déposé son sac à cet endroit. Il en avait sorti les affaires dont il avait besoin, et avait commencé par s’occuper de certaines plantes, celles dont il s’occupait habituellement. Tout comme la musique, c’était une activité qu’il appréciait beaucoup, surtout après une journée pleine d’apprentissage. Il pouvait bouger, être actif, et, surtout, il n’avait pas besoin de réfléchir plus qu’il était nécessaire. Il pouvait se vider l’esprit librement, penser à autre chose, et mettre son cerveau en off. C’était reposant.

Quelques minutes plus tard, il avait enfin fini de s’occuper desdites plantes, mais avait tout de même pris soin de faire un dernier tour de vérification. Après cela, il était retourné vers son sac pour y ranger ses affaires. Puis, fouillant de nouveau à l’intérieur, il en avait sorti du matériel utile à la confection de couronnes de fleurs à mettre dans les cheveux. Dans un meuble, il avait récupéré les plantes séchées dont il avait besoin, et s’était confortablement installé à sa place pour entamer son ouvrage. Répondant aux commandes de certains camarades, qui souhaitaient les offrir à l’occasion de la Saint - Valentin, il en avait trois à préparer cette fois - ci : une couronne de roses blanche et rouge, une couronne d’anémones rose et mauve, et une couronne de mimosa.

Il avait entrepris de commencer par la couronne de roses. Après s’être d’abord assuré qu’il avait bien enlevé toutes les épines, il avait préparé la base de la couronne avec quelques branchages tels que du lierre. Sur quoi, il lui serait plus simple de faire tenir les roses sur la couronne, en prenant soin d’alterner les couleurs. Et alors qu’il préparait son œuvre, il se perdait dans ses pensées, s’imaginant ce que pourrait réserver la journée de mercredi.

Comme il était plutôt partisan du fait que l’amour se fêtait tous les jours, il n’avait jamais trop su comment interpréter cette fête. Puis tout pouvait arriver, surtout à Poudlard, ce qui ne l’aidait pas à savoir s’il devait s’attendre au même scénario que les années précédentes ou à quelque chose de totalement inédit. Il avait souvenir de ce qu’avait raconté le Professeur Lockhart lorsqu’il enseignait à Poudlard : comme quoi, dans sa jeunesse, il avait reçu pas moins de 800 cartes de Saint-Valentin. Évidemment, il s’était bien gardé de préciser que cette initiative venait de lui-même et que cela avait créé un tel embouteillage de hibou que le petit - déjeuner avait été écourté. Si ce genre d’idée avait pu voir le jour, tout pouvait arriver, et Joris ne doutait pas d’avoir des camarades avec beaucoup d’inspiration. Cependant, la présence d’Ombrage en tant que nouvelle directrice pouvait aussi modifier les événements. Peut - être pouvait-on s’attendre à quelque chose de plus calme, si jamais elle n’était pas friande de ce genre de célébration. Après tout, elle avait bien mis en place un décret qui imposait une distance sociale entre les filles et les garçons, ça risquait d’être drôle. Décidément, non, il ne savait vraiment pas à quoi s’attendre.


KoalaVolant
Joris de Beauvoir
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Dim 5 Mar 2023 - 14:21


• 12 février 1996 •
⊕ LE LANGAGE DES FLEURS ⊕


Merula fit son chemin jusqu'à la serre en réajustant son écharpe verte autour de son col. Malgré un soleil radieux, les températures de février restaient fraîches en fin d'après-midi, et la Serpentard avait hâte de récupérer ses mitaines oubliées quelques heures plus tôt. Sa chevelure chaotique semblait encore plus désordonnée que d'habitude, laissant deviner que sa dernière nuit n'avait pas été des plus reposantes. Et pour cause, de nombreux sujets la tenaient éveillée.

Le plus évident d'abord : l'évasion massive à Azkaban, et l'incertitude agonisante autour de la situation de ses parents incarcérés. Le ministère était resté muet devant les questions de la jeune fille et de sa tante à leur sujet. Faisaient-ils parti des évadés ? Etaient-ils encore enfermés là-bas ? Avaient-ils péri dans l'opération ? Cette attente était insupportable pour Merula, qui y perdait à la fois le sommeil et la concentration. Pire, elle ignorait quelle option espérer, et laquelle craindre.

Le second point de crispation était plus trivial mais lourd d'importance pour l'adolescente. L'omniprésence de la Saint-Valentin. Le souvenir de son rendez-vous de la veille avec Sessho lui pesait plus qu'elle n'osait se l'admettre. Ca n'était pas de la faute du Serdaigle, cependant : si la Viperyn n'était pas parvenue à lier la moindre amitié durable depuis son arrivée à Poudlard, comment espérer lier une relation amoureuse ? Son comportement était encore bien trop problématique pour cela. Une part d'elle en était consciente. L'autre part préférait se bercer d'illusions.

Merula poussa la porte vitrée en grognant et la referma derrière elle. Elle prit le temps de souffler, les yeux clos, et d'apprécier la chaleur relative de la serre. L'étudiante ne révélait son vrai visage que lorsqu'elle se pensait seule, comme maintenant. Ouvrir les yeux lui apprit que ce n'était pas le cas.

"Incroyable," grinça Merula en enfilant de nouveau son masque de sarcasme. "Où qu'on aille, il y a un De Beauvoir qui traine. Je ne sais même pas lequel des trois tu es."

C'était faux, elle n'avait pas eu de mal à reconnaître Joris et son side-cut particulier. Elle voulait juste le piquer un peu, les Poufsouffles faisant des victimes plus faciles que la plupart des autres maisons. En s'approchant, l'auburn remarqua que le jeune homme était en train de manipuler des fleurs. C'était encore plus facile.

"Sérieusement ?" ricanna-t-elle avec un air mauvais. "J'espère que tu fais ça sous la contrainte, sinon bonjour la guimauve. C'est pour qui ?"

Merula se pencha sous la table carrelée à la recherche de ses gants, sans éloigner son attention de Joris. Son expression changea dès qu'elle fut à couvert. C'étaient de fort jolies fleurs...
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Dim 12 Mar 2023 - 23:14
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Le langage des fleurs


Lundi 12 Février 1996

Au cours de ses années de vie à Poudlard, il avait appris beaucoup de choses. Parmi ses apprentissages les moins scolaires, il y avait le fait que, dans tous lieux communs et connus du château, on était jamais certains de rester seul sans interruption. Et ce, peu importe le temps qu’on y passait. N’importe qui pouvait débarquer n’importe quand, et pour n’importe quelle raison. Qu’on le veuille ou non, d’ailleurs. Cette fois - ci n’allait pas déroger à ce fait.

Bien que concentré sur son ouvrage, et quelque peu perdu dans ses pensées, Joris avait capté le son de la porte de la serre qui s’ouvrait. Il avait stoppé son geste quelques instants, alors que son regard se posait sur la nouvelle arrivante qui refermait derrière elle. Si la demoiselle ne paraissait pas l’avoir remarqué tout de suite, il lui avait semblé voir son expression changée lorsqu’elle s’était rendu compte de sa présence. Bien sûr, il pouvait se tromper.

"Incroyable. Où qu'on aille, il y a un De Beauvoir qui traîne. Je ne sais même pas lequel des trois tu es."

Aussi mordante que l’animal ornant le blason de sa maison, la présence de sa cadette chez les verts et argent n’avait pas l’air de faire l’ombre d’un doute. Quant à savoir si elle essayait vraiment de le blesser ou si ce n’était qu’une façade, il choisissait de croire à la seconde option pour le moment. Après tout, qui pouvait savoir ce qu’il se cachait réellement derrière ce sarcasme ?

“Bonjour Merula. Moi aussi, je suis ravie de te voir.” Avait - il répliqué en reprenant sa besogne, comme s’il n’avait pas perçu la pique qu’elle lui lançait.

S’emporter et répondre à la provocation par l’énervement n’étaient pas vraiment une bonne méthode selon lui. Non seulement, il considérait que ce serait donner raison à sa camarade, mais en plus, c’était se lancer dans une joute verbale qui ne serait peut - être pas à son avantage. Il préférait donc prendre les choses à revers, en restant calme et courtois.

"Sérieusement ?" Avait - elle repris en s’approchant. "J'espère que tu fais ça sous la contrainte, sinon bonjour la guimauve. C'est pour qui ?"

Au-delà d’une nouvelle provocation, il ne pouvait nier qu’au vu des standards de l’époque et de la période, le travail des fleurs pouvait apparaître comme une activité plutôt clichée. Il n’était pas vraiment d’accord avec cette conception des choses, mais pouvait - il blâmer ses camarades d’avoir leur avis sur la question ? Rien n’était moins sûr. Cependant, malgré les divergences d’opinions, il ne se voyait pas arrêter son activité pour autant.

“Je note que la guimauve n’est pas ta tasse de thé. Je suppose donc qu’il ne servirait à rien que je te propose de t’en faire une ?” Il avait marqué une légère pause avant de reprendre. “Cependant, tu as été perspicace sur un point : bien que je ne me sente pas contraint d’y répondre, ces couronnes de fleurs m’ont été demandées par certains camarades pour les offrir à la Saint - Valentin. Quant à savoir qui les recevra, ça, je n’en sais rien. D’ailleurs, je suis surpris que cela t'intéresse.”

Soit sa cadette se préoccupait réellement de savoir qui pouvait commander ou recevoir ce genre d’attention, soit il y avait un but bien précis à cette question. Mais ça, il n’avait aucun moyen de le savoir sans que la Serpentard ne l’exprime clairement. Comme il doutait que ce soit le genre d’information qu’elle irait lui partager, il envisageait déjà de rester dans l’ignorance.

Remarquant du coin de l'œil que Merula s’était penché pour inspecter sous la table, il avait arqué un sourcil interrogateur.

“Tu cherches quelque chose peut - être ?”


KoalaVolant
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Ven 17 Mar 2023 - 16:45


• 12 février 1996 •
⊕ LE LANGAGE DES FLEURS ⊕


Le Poufsouffle n'allait pas lui laisser le plaisir d'une victoire facile, se contentant de traduire ses malices en politesses. Fort bien, pensait Merula en constatant l'indifférence qu'elle lui inspirait. Un peu de résistance ne ferait pas de mal à sa répartie. Il était logique que Joris ne baisse pas les yeux aussi facilement que les premières années.

La proposition, en revanche, tomba comme une surprise assez forte pour clouer le bec de la sorcière quelques instants. Une couronne de fleurs ? Pour elle ? Bien sûr qu'elle en voulait une, mais la Viperyn n'allait certainement pas s'abaisser à la demander. Non, quelqu'un devait la lui offrir, de manière à ce qu'elle puisse critiquer ensuite. Ainsi tournait le monde.

Sa mèche rousse réapparu au-dessus de la paillasse, voilant une mine interloquée. Seule la dernière question du sorcier la fit revenir au présent.

"Je suis uniquement là pour retrouver mes mitaines !" Siffla-t-elle comme si l'offre l'offensait. "Quelqu'un a dû les faire tomber au dernier cours. Du reste, je suis presque sûre qu'au moins l'une de ces couronnes m'est déjà destinée, alors inutile de te fatiguer."

Merula pouvait être bonne menteuse, mais son orgueil la poussait souvent à aller trop loin dans ses vantardises. Plus grand monde n'était dupe lorsqu'elle se mettait à proclamer sa suprématie, et pourtant, rien ne l'arrêtait. C'était sans doute sa manière de briller, au moins dans ses propres yeux. Et d'oublier l'humiliation qu'avait été pour elle le bal de Yule.

"Tsk," ponctua la vipère en allant examiner un autre espace de travail. "Je te traite avec mépris à peine arrivée, et toi, tu m'offres des fleurs. Tu es bien un Poufsouffle."

Il y avait derrière le mordant de sa remarque une note de légèreté, laissant entendre que Merula appréciait la proposition malgré tout. La jeune fille abandonna sa recherche entre deux piles de pots de terre et se mit à remuer une caisse de matériel. Lançant quelques coups d'œil au De Beauvoir, elle reprit.

"Alors, quels sont tes plans pour la Saint Valentin ? Je t'ai vu avec King hier. T'es plutôt mignon, tu sais ? Tu pourrais faire mieux qu'une petite serveuse d'outre-mer. "

Une question de Merula, en règle générale, ne pouvait venir sans une ou deux insultes pour l'agrémenter...
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Lun 10 Avr 2023 - 16:06
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Joris de Beauvoir

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Le langage des fleurs


Lundi 12 Février 1996

Alors que le visage de sa camarade refaisait surface au-dessus du meuble, le brun aurait pu s’attendre à une nouvelle remarque sarcastique comme elle en avait le secret. Mais rien. Du moins, pas encore. Comme il ne s’imaginait pas que la demoiselle avait pu perdre aussi rapidement sa répartie, il choisissait de croire que quelque chose dans son discours l’avait peut - être coupé dans son élan.

"Je suis uniquement là pour retrouver mes mitaines !" Avait - elle répondue pour sa dernière question. "Quelqu'un a dû les faire tomber au dernier cours. Du reste, je suis presque sûre qu'au moins l'une de ces couronnes m'est déjà destinée, alors inutile de te fatiguer."

Un regard vers sa cadette, puis un autre vers les trois couronnes de fleurs en préparation, il avait d’abord répondu à sa dernière phrase.

“Je te le souhaite. Quant à savoir laquelle, là est la question. Dans tous les cas, je trouve que les commanditaires ont plutôt bon goût, bien que cela reste subjectif.”

Pour ce qu’il connaissait de la signification des plantes qu’il manipulait, les messages véhiculés se voulaient positifs et bienveillants. Ils n’étaient pas forcément évidents à percevoir pour quiconque n’était pas familier avec le langage des fleurs, mais certains clichés aidaient amplement.

Alors qu’il dirigeait un nouveau regard vers Merula qui continuait de fouiller la pièce, il avait essayé de se remémorer au mieux son parcours dans la salle depuis son arrivée quelques instants plus tôt. Si la fameuse paire de mitaine qu’elle recherchait s’était perdue quelque part, il pouvait l’avoir croisée sans pour autant y prêter plus d’attention que ça. Égarer des affaires n’était pas inhabituel, et, généralement, leur propriétaire les retrouvait bien vite lorsqu’ils se souvenaient du lieu où ils les avaient vues pour la dernière fois. Il espérait que cela serait le cas pour la Serpentard.

"Tsk," l’avait - il d’abord entendu pester avant de reprendre. "Je te traite avec mépris à peine arrivée, et toi, tu m'offres des fleurs. Tu es bien un Poufsouffle."

La remarque avait fait naître un sourire amusé sur le visage de Joris. S’il pouvait se plaire à penser que ses parents l’avaient simplement bien élevé, il imaginait que certains clichés animant chaque maison étaient peut-être un peu vrai également. Pour lui qui appréciait que les stéréotypes puissent être déconstruits, ce constat était dommage, mais il choisissait de l’accepter.

Revenant au sujet des gants perdus de la demoiselle (et comme il se rendait compte qu’il ne se souvenait pas les avoir aperçues), il avait indiqué un coin de la pièce d’un geste de la main.

“Pour tes mitaines, tu peux regarder dans l’armoire du fond, je sais que certains camarades y rangent les objets perdus. Avec un peu de chance, si quelqu’un les y a rangé, il est probable que tu les y trouveras.”

Laissant à Merula le soin de suivre ou non son conseil, il était retourné à la construction de la couronne de roses. Il en arrivait à la fin quand la voix de la verte et argent avait changé de sujet.

"Alors, quels sont tes plans pour la Saint Valentin ? Je t'ai vu avec King hier. T'es plutôt mignon, tu sais ? Tu pourrais faire mieux qu'une petite serveuse d'outre-mer."

Sortie de son contexte, la première question était plutôt générale et aurait pu paraître anodine. Mais la suite des propos de la verte et argent ne laissait pas beaucoup de doute quant à la tournure de la réponse qu’elle semblait chercher. D’aussi loin que Joris se souvienne, les mésententes qu’il pouvait exister entre les serpents et les lions n’avaient rien de nouveau. Du moins, s’il existait quelques amitiés dans le lot, cela ne semblait pas faire partie de la majorité. L’adolescent avait du mal à déterminer si la pique de la Viperyn faisait partie d’une quelconque manière d’entretenir l’image de cette mésentente, ou si elle était simplement gratuite.

N’ayant aucun moyen de le savoir, il avait simplement répondu à sa camarade en prenant la raillerie comme elle venait.

“Je te remercie pour le compliment. Pour répondre à ta question, je n’ai rien prévu de spécifique pour cette journée. Je verrais le moment venu. Et toi, as-tu prévu quelque chose ?”

S’agissant d’un événement positif qui faisait habituellement beaucoup parler, il concevait que cela pouvait paraître étrange, voire triste, pour certains de ne pas avoir de programme. Pour lui, cela n’avait rien de grave ni de dramatique : comme il ne s’attendait à rien, ça laissait plus de place à un peu de surprise.

Il avait poursuivi en réaction à ses propos suivants.

“Concernant Eileen, bien que je ne nourrisse pas d’ambition amoureuse à son égard, elle est une compagnie agréable. De plus, je trouve courageux les efforts qu’elle fournit pour gagner sa vie et être autonome.”

De son point de vue, la gryffondor exerçait un métier comme un autre, malgré le peu de considération que certains y accordaient. D’ailleurs, il doutait que d’autres accepteraient aisément de faire de même, ce qui ne rendait que plus admirable le choix de vie de sa camarade. Du moins, si tenté était que cela fut vraiment un choix.

Tout en parlant, il venait de finir la couronne de roses dont il s’occupait et l’avait déposé un peu à l’écart sur son plan de travail.

“En parlant d’hier…” Avait - il reprit en observant quelques instants Merula dans ses recherches. “ … Je suppose donc que tu étais également à l'événement du salon de thé. Ton rendez - vous s’est bien passé ? J’ose espérer que tu étais en charmante compagnie.”

Sur ce, il s’était saisi des matériaux de la deuxième couronne de fleurs (celle composée d’anémones rose et mauve) et avait commencé la confection de celle - ci en gardant une oreille attentive pour sa cadette.


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