Event de Février - Saint Valentin Sanglante PoudlardCar la nuit est sombre et pleine de terreurs. - GRR. Martin
Halloween avait été éprouvant pour beaucoup. Les cauchemars se succédaient encore dans les nuits des infortunés traumatisés, parsemant leurs heures de sommeil de doigt arraché, de sang, et de feuilles mortes. La Saint-Valentin risquait d'y ajouter de nouvelles couleurs, des embranchements inédits dans des songes aux thématiques toujours identiques. La veille, Laurel Flint et Drago Malfoy avaient disparu, creusant l'inquiétude sur le visage de quelques élèves, dont deux téméraires avaient décidé d'attraper le problème à bras-le-corps avec témérité diraient certains, mais courage et altruisme seraient-elles sans doute tentées de rétorquer. Dans les couloirs sombres, là, cachaient dans la pénombre ou faiblement éclairés d'un Lumos, les membres de la Brigade Inquisitoriale, autres préfets et professeurs, effectuaient une ronde organisée et surtout, plus dense qu'à l'accoutumée ; ordre de la directrice bien entendu.
Le passage de la sorcière borgne était sans doute l’échappatoire la plus sûre et surtout plus rapide pour parvenir au village sorcier, dernier endroit où les deux disparus avaient été vus pour la dernière fois. Ce serait donc l'objectif des deux fugueuses. Enfin, seulement si elles parvenaient à l'atteindre.
À cet étage précisément, des pas se font entendre de couloirs en couloirs, et des ombres dansent sur les murs sous le clair de Lune, menaçantes et essentiellement, bien trop présentes. Un bruit attire l'attention de certains, et bientôt, les surveillants se retrouvent séparés, en alerte. Sam et Eileen avancent à tâtons, jusqu'à ce qu'une baguette soit pointée dans leur direction. Courir. Courir. Les voilà seules, maigrement cachées et le cœur battant.
Ce couloir est le théâtre d'un jeu de cache-cache aux multiples enjeux. Pour chacun d'entre eux.
Hors-RP
Bienvenue à tous dans ce nouvel Event !
Vos personnages se retrouvent au troisième étage, séparés de leurs groupes respectifs. Le but d'Eileen et Sam est de parvenir au passage de la sorcière borgne. Tandis que celui de Sessho et Aria, est d'attraper les deux fugueuses avant qu'elles ne puissent y arriver. Pour ce faire, cela va se baser sur vos actions et surtout, des jets de dés. Attention, un échec ne veut absolument pas signifier la fin de votre mission, mais un avantage à l'équipe adverse.
Nous allons nous organiser comme ceci : Une réussite est un avantage, vous vous rapprochez de votre objectif ou parvenez à réussir votre action. (Ex : Sam veut se cacher derrière une statue pour échapper au Lumos d'Aria – Réussite – Elle parvient à se cacher du Lumos) – (Ex : Aria cherche avec son Lumos les traces d'un passage – Réussite – Elle parvient à trouver les traces d'un passage et décide de suivre la piste) – Cela ne veut pas dire qu'elle aura une élève au bout du chemin. Les échecs vous éloigne de votre objectif par un événement extérieur, bien que vous puissiez être réorienté sur le bon chemin après coup. Vous devez parvenir à une différence de quatre points pour que votre équipe gagne – par exemple 2 contre -2.
De facto, il est possible que cette soirée se solde sur un match nul, auquel cas, cela n'aura aucune conséquence dramatique sur vos personnages. (Même si je vous accorde que l'échec est une conséquence en soit)
Il n'y a aucune limite de temps pour répondre à ce sujet, mais tenez compte que le temps est une denrée rare, et que nos deux victimes n'en n'ont peut-être pas beaucoup. 6 mois vous sont accordés, au même titre que les adultes.
PS : Attendez que tout le monde ait posté pour écrire un nouveau message. Lancez le Dé du Hasard à la suite de votre message, et le jet sera rattaché à votre poste par mes soins, donnant lieu ensuite à une réponse MJ.
lits vides, bruits de pas, dedale de couloirs, ombres ou mirage, songes ou cauchemars
Lundi 12 Février 1996
L'espoir ne durait jamais bien longtemps.
Il pouvait prendre la forme d'un baiser qui chassait la magie noire et l'envie de se faire du mal. Il pouvait déposer sur les lèvres une chaleur sucrée et y redessiner un sourire oublié. Il pouvait ramener les couleurs à une vue monochrome et raviver une maigre lueur dans un regard gris. Il pouvait rendre une partition à nouveau lisible et redresser le bras qui tenait l'archer. Mais même ce genre d'espoir-là ne durait jamais longtemps.
Trois semaines.
Puis, le noir et blanc s'était réinstallé progressivement. D'abord, ce fut seulement une rumeur vaguement inquiète dans le dortoir des Serpentard. Quelqu'un sait où sont passés Laurel et Drago ? Ils n'étaient pas à la Grande Salle pour le dîner et ne sont pas non plus revenus au dortoir depuis leur rendez-vous chez Madame Piedodu, ça ne leur ressemble pas. De là, les blagues et sous-entendus étaient allés de bon train, la jalousie aussi, mais l'inquiétude n'avait été palpable que dans le silence de leur absence. Aria, elle, l'avait senti. Derrière leurs rires et leurs taquineries, le doute avait plané car tous se souvenaient encore trop bien du drame d'Halloween. Aria n'avait pas dormi de la nuit, ses paupières closes lui ramenant sans cesse le souvenir de la cabane hurlante et de Sessho, le torse en sang.
Le lendemain, la rumeur était devenue factuelle. La disparition des deux Serpentards avait été confirmée par la directrice et de nouvelles mesures avaient aussitôt été placardées. Plus aucune sortie du château autorisée et un couvre-feu acté dès l'heure du dîner passée. En fin de journée, la Brigade Inquisitoriale s'était regroupée pour recevoir ses nouvelles consignes.
Sessho, le torse en sang. Sessho, cette fois en sécurité dans le château. Sessho, à présent sentinelle avec elle. Ce soir, elle n'avait pas à le chercher.
Pas lui.
Mais Drago ? Son cousin, celui avec qui elle avait grandi, sa famille, son allié, son sang.
Mais Laurel ? Sa récente découverte, celle à qui elle avait osé montré une partie de ses démons, qui s'était faite confidente, soutien et lumière dans le noir.
Ce soir, elle ne devait pas réitérer la même erreur. Ce soir, elle ne partirait pas à leur recherche. Ce soir, personne ne partirait à leur recherche et elle s'en assurerait.
C'était leur consigne.
Elle avançait aux côtés de Sessho dans les couloirs noirs et froids du château endormi, chacun éclairé d'un Lumos, mais sans rien pour les réchauffer, ni les rassurer. L'air qu'elle expirait était teinté d'hésitation. Elle voulait parler, exprimer ses doutes, sonder son coéquipier, mais que dire ? La peau au niveau de son pendentif la démangeait. N'y avait-il qu'avec son violon que, face au Japonais, elle savait s'exprimer ?
Leur mutisme finit par devenir trop pesant et la barrière de ses lèvres céda.
- Sessho ?
Elle le regarda de ses yeux qui abritaient un océan troublé. Était-il en train de se poser les mêmes questions qu'elle ?
- Est-ce que-
Un bruit l'interrompit. Elle se tut et tenta d'en trouver la source mais n'était pas bien sûre de la direction. Elle regarda à nouveau le Serdaigle et ce fut comme si en une seconde ses doutes s'étaient évaporés.
Voilà ce pourquoi ils étaient là. Voilà leur rôle. Ce n'était pas celui de sauver les disparus mais celui de sauver les autres. Protéger les plus téméraires. Empêcher qu'il y ait d'autres victimes.
Sans un mot, elle désigna un couloir à Sessho et prit la direction d'un autre. En se séparant, ils auraient plus de chance de mettre la main sur les élèves qui enfreignaient le couvre-feu. Dans l'idée, elle souhaitait les encercler, mais elle n'était toujours pas bien sûre de la provenance du bruit. Prenait-elle seulement la bonne direction ? Pour tenter de débusquer les ombres, elle envoya son Lumos à l'autre bout du couloir.
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Ecoute cette médolie troublante. C'est l'eau qui chante.
Sam 16 Déc 2023 - 23:40
Event
Sam avait beau être téméraire, elle s’efforçait généralement de ne pas non plus sauter à la gorge du danger en sachant très bien que son frère et sa sœur seraient très inquiets si elle disparaissait. Mais cette fois les choses étaient graves. Deux élèves avaient disparu et elle était persuadée qu'ils étaient en danger. Bien entendu, elle était persuadée aussi que tout serait mis en œuvre pour les retrouver. Mais et si c'était trop tard… Sam ne savait pas exactement qui avait disparu mais c'étaient des élèves de l'école et il n'était pas question de laisser le moindre risque être pris. Il fallait retrouver ces élèves et rapidement encore.
Cela voulait forcément dire de se glisser hors de son dortoir et partir à l'aventure en direction de la où les choses se passaient, c'est-à-dire Pré-au-Lard. C'était à cet endroit que les deux élèves avaient été la dernière fois et c'était donc là qu'il fallait enquêter. Arriver à atteindre le couloir derrière le portrait de la Grosse Dame ne fut pas difficile, elle l'avait fait souvent. Mais une fois la partie la plus facile faite, il allait falloir éviter les personnes qui patrouillaient dans les couloirs afin de pouvoir rejoindre la statue dissimulant le passage qui l’amènerait à bon port. Une entreprise risquée mais pas impossible pour la petite Gryffondor.
Elle se glissa dans le couloir avec une discrétion qui ne lui ressemblait pas. On connaissait la jolie Samantha comme difficile à ne pas voir et comme douée pour se manifester de la manière la plus fantasque possible. Il n'était pas impossible qu'un jour, elle descende des escaliers autrement que sur ses deux jambes, mais pour le moment, elle essayait de se changer en petite souris pour ne pas se faire entendre, ce qui était d'autant moins compliqué qu'elle n'avait pas à affronter de grande opposition pour le moment. Elle parcourut quelques couloirs sans rencontrer de résistance et s’enhardit un peu.
Le temps jouait contre elle. Si elle ne se dépêchait pas de retrouver les deux élèves, il allait sûrement leur arriver malheur. Il était donc très important que y arrive rapidement tout en réussissant à demeurer discrète. Ça n'allait pas être une partie de plaisir, mais elle était persuadée qu’elle pourrait être la formidable héroïne qui sortirait des problèmes deux élèves de l'école. Elle se voyait déjà, auréolée de gloire, félicitée par tous de son sens du devoir, son courage et ses qualités de sorcière. Il était certain qu'elle ne pourrait que prouver sa valeur en sauvant ainsi tout le monde de cruels bandits.
A force de rêvasser, elle faillit manquer la personne qui était en train de passer dans le couloir voisin du sien avec une attention vigilante pour les éventuels fuyards. Elle s’en rendit compte juste à temps mais il n'était plus possible de s'éloigner vraiment de cette personne. Il n'y avait plus qu'à avancer en faisant preuve d'un maximum de discrétion afin, l'espérait elle, qu'elle ne se rende pas compte que la petite était là. Il restait à savoir si elle allait faire preuve d'assez de discrétion ou si elle allait finir par devoir fuir en courant et en sachant pertinemment que quelqu'un serait alors à ces trousses
Le membre 'Samantha O'Neill' a effectué l'action suivante : Dés du destin
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Samantha O'Neill
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Sam 1 Juin 2024 - 17:13
Saint Valentin Sanglante
Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours. • Guillaume Musso
La sidération.
C'est étrange comme la surprise a des effets symptomatiques. Sessho avait toujours eu cette fascination pour les émotions et leurs expressions physiques. D'abord, on a la bouche sèche, toute salive semble s'être évaporée comme une casserole d'eau que l'on laisse trop longtemps sur le feu. Puis le cœur s'accélère, faisant suite à quelques battements hachés et irréguliers qu'il aurait pu compter au nombre de quatre, si dans le schéma de surprise, son cerveau n'avait pas marqué un arrêt. Toutes pensées disparates se figèrent, suspendues dans un voile de questions sans queues ni têtes, dans un pêle mêle majoritairement monochrome. La peur n'arriva pas tout de suite, le choc ayant tétanisé chacun de ses muscles. Cligner des yeux lui parût impossible. Son souffle se bloqua avant même de pouvoir effectuer son circuit de ses poumons à sa bouche. Quand enfin, le manque d'air le submergea, il eut un hoquet.
Et c'est là que l'angoisse arrive.
Un véritable tourbillon qui vous engloutit et qui vous donne le vertige. Tout reprend vie et paradoxalement, les mouvements sont flous. Les mots sont sourds. Et les visages indéchiffrables. Son sang se mit à bouillir, et il ne sut s'il devait avoir chaud, ou s'il était désormais gelé. Une fine pellicule de transpiration hérissa ses poils à chacun brise, et il se mit à trembler. Des soubresauts qu'il tenta vainement de faire cesser, mais qu'il cacha en mettant ses mains au fond des poches de sa cape. Il déglutit. Sa salive était revenue.
Ses yeux le piquèrent. Et il dut les cligner à plusieurs reprises pour les humidifier. Ils l'étaient maintenant bien trop. L'obsidienne de ses iris se fit plus grisâtre, à mesure que les larmes menacèrent de dégringoler sur ses joues bien pâles. Il se fit violence, mordant l'intérieur de ses joues, pour empêcher une quelconque faiblesse franchir les traits impassibles de son visage.
Pleurer, c'est indigne d'un homme. La voix de son père alimenta d'autant plus sa détresse.
C'est en sortant de la grande salle qu'il sentit la peur, violente, le frapper de plein fouet. Une plongée en eaux troubles, qui ne vous laisse aucune chance, ni de nager, ni de remonter à la surface.
Les taches rouges sur une table de bois, le bruit des chaînes, la douleur à ses poignets, le feu, le noir, la pluie, l'orage… Tout se bouscula, se heurta dans ses souvenirs, comme un écho qui rendit sa douleur physique, tangible et destructrice. Il dut s'arrêter de marcher. Dos au mur, il enfouit ses cheveux dans ses doigts, comme si les tirer ferait sortir les images cauchemardesques de sa boîte crânienne. Il eut chaud. Il eut froid. La nausée monta plus vite que tout le reste. Il courut et c'est une fois son estomac totalement vide, qu'il pleura. Des spasmes de sanglots qui murent en gémissements plaintifs. Il s'enveloppa de ses bras, à bout de souffle, et de courage. Le front tout contre la céramique, il attendit que tout s'estompe. Il lutta pour s'arrêter. Pour ne plus trembler. Pour ne plus pleurer. Pour faire taire les suppliques qu'il formulait en pensée. Pour s'ancrer à une réalité qui était finalement aussi terrifiante que ses plus sombres songes.
Malfoy et Flint avaient disparu. Il était revenu. Tout était sa faute. Il en était persuadé.
Quand il put se relever, le vomis avait séché. Il avait des fourmis pleins les jambes. Son pantalon était trempé sur les genoux. Et il était presque l'heure de sa ronde.
Les sons étaient comme atténué, si bien qu'il n'eut pas besoin de se concentrer pour occulter les battements sourds dans sa poitrine. Ses pensées s'étaient obscurcies, devenant aussi intangibles qu'un rideau de fumée. L'accalmie après une tempête dévastatrice, qui le laissa dans un doux flottement mélancolique. Comme un automate, il appuya pour regarder se déverser une pluie qui nettoya les témoins de sa crise.
Les pas lourds, il se reconnut dans la glace, sans pour autant accueillir ses paupières tristes, son teint maladif et le rouge en demi-lune sous ses yeux, avec autant de réticence fière qu'il aurait pourtant dû. L'eau froide le saisit et lorsqu'il en aspergea son visage, il chassa quelque peu la brume qui s'y était installé. Quand il se décida assez lucide, il réajusta ses vêtements, ainsi que son insigne. Le couvre-feu était instauré depuis peu.
Il pressa l'allure dans les couloirs pour y rejoindre les autres surveillants. Une note les avait prévenues du renforcement de leurs effectifs pour la nuit : Pour dissuader les mauvaises idées, qu'il avait retenu. Posté dans un coin de pièce, le jeune homme écouta le briefing d'une oreille bien peu attentive.
Malfoy et Flint étaient avec lui. Son ventre se tordit.
Il put se réjouir d'être avec une tête connue. Pas de questions assommantes, ni d'inquiétude polie. Aria n'avait jamais été ainsi. Et chacun étaient bien en peine de décrire ses états d'âmes en épanchements dramatiques. Leur relation ne s'était jamais basé sur des confidences franches et pleines de sentiments. Aucun violon ni piano n'étaient disponibles pour cela. Et il en était reconnaissant. Il ne voulait ni parler, ni penser. Alors, ils se turent. Et c'était assez.
Seulement éclairés de leurs faibles Lumos, ils arpentèrent les étages.
Elle le regarda. Il fit de même. Son visage figé dans une expression neutre, quoiqu'un peu crispée. Il voulait se lover dans un cocon rassurant. Son lit aurait fait l'affaire s'il n'avait pas été le théâtre de ses cauchemars récents. Aucun lieu n'aurait pu l’accueillir finalement. C'était comme être nu au milieu des ténèbres, sans avoir la possibilité t'y allumer une allumette.
Il soupira.
- Sessho ?
Son prénom murmuré le fit retenir sa respiration.
- Est-ce que…
Est-ce-que… quoi ? Est-ce-que tu vas bien ? Non. Est-ce que tu veux en parler ? Non.
Elle ne finit pas sa phrase. Un bruit le fit sursauter. Il regarda autour de lui, guettant les ombres que la Lune projetait sur les murs. Elles étaient immenses. Il se raisonna pour ne pas y voir des monstres. Quand Aria s'éloigna, il en fit de même, s'engageant dans un couloir, dans lequel même sa lumière n'allait pas bien loin, lui éclairant un faible halo où il ne voyait pas à deux mètres.
Malfoy et Flint. Lui et le clown.
Ses doigts se serrèrent sur sa baguette avec plus de fermeté. Il pouvait imaginer, plus que quiconque, les tortures qui leur étaient infligées. Et leurs dramatiques conséquences à long terme – si bien entendue, ils étaient retrouvés à temps par les autorités – ce qui arriverait, n'est-ce-pas ? Il le connaissait. Il lui avait parlé. Mon art est vôtre. Il inspira et expira, fébrile. Son devoir se rappela à lui lorsqu'il entendit des pas.
Lumos Maxima.
CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR PINTEREST
Le membre 'Sessho Shinmen' a effectué l'action suivante : Dés du destin
'Dé du Hasard' :
Sessho Shinmen
Préfet Serdaigle
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Un enfant perdu qui fond en larme
Sam 1 Juin 2024 - 18:21
02/1996
Saint Valentin Sanglante
ft. Les Inscrits
”
Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est l'indifférence.
V
raiment ?, se répétait-elle en boucle comme un disque rayé.
Une lionne en cage. Elle tournait en rond dans son dortoir depuis déjà plusieurs heures maintenant. Le couvre-feu, avancé, était passé depuis bien longtemps. La plupart de ses camarades de chambre dormaient sur leurs deux oreilles.
Elle n'y arrivait pas. Au début, ce n'était qu'une rumeur idiote parmi tant d'autres.
« Malefoy n'a pas été vu de la matinée, tu crois qu'il est malade ?, avait demandé un des Gryffondor attablé plus loin durant le repas du midi. — Je sais pas, avait répondu son comparse de toujours, mais je m'en fous. Au moins, on peut profiter, il vient pas nous emmerder. »
Eileen fit un pas de plus, tourna pour la centième fois à l'angle de la commode, puis fit demi-tour.
« Il parait que Malefoy a attrapé une maladie moldue et il a tellement honte qu'il se cache. », avait rit une Poufsouffle vers sa meilleure amie dans l'après-midi.
Les adolescents étaient cruels, comme les enfants, entre eux. Mais au fond, il le méritait, n'est-ce pas ? Malefoy était une saloperie imbue de lui-même. Elle le détestait du plus profond de son être, car c'était à cause de personne comme lui qu'elle devait cacher son ascendance.
« King ! King !, l'avait ailé une Serpentard un peu plus tard dans un couloir, proche du repas du soir. — Quoi ? », avait-elle rétorqué à la fois excédé et... intrigué.
Depuis quand une Serpentard osait l'alpaguer devant tout le monde ? Le paraître chez eux était essentiel, elle l'avait saisi avec le temps, à force de côtoyer son secret comme la jeune Flint.
« Désolé de te demander ça, mais tu as vu Laurel ? Je sais que vous vous entendez bien et je demande à tous ceux qui la connaissent. — Non, pourquoi ?, lui avait-elle demandé, avec un étrange pressentiment. — Je la cherche depuis hier, je n'arrive pas à la trouver et... — Tu as prévenu les professeurs ?, l'avait-elle coupé. — Oui, mais j'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. »
Elle avait fouillé sa mémoire. Elle en avait une excellente. Faire ses tours de magie, qu'importe le talent utilisé pour y parvenir, lui demandait une excellente capacité de mémorisation. Et la dernière fois qu'elle avait vu Laurel, c'était avec Drago. Le Salon de Thé. Drago qui n'avait pas été vu de la journée, lui non plus. La douche froide.
Laurel avait disparu. Drago avait disparu. Laurel et Drago avaient disparu. La Saint-Valentin. Halloween. C'était le moment idéal. Personne ne faisait vraiment attention. Non. Non. Elle ne pouvait pas y croire. Elle refusait d'y croire.
« Je vais t'aider à chercher. »
Et elle l'avait fait, passant sa soirée avec la Serpentard, à ailée tous ceux qui pouvaient connaître Laurel et ses habitudes de prêts ou de loin. Elle l'avait fait, passant sa soirée avec la Serpentard, à ailée tous ceux qui pouvaient connaître Drago et ses habitudes de prêts ou de loin.
Parce qu'il était essentiel lui aussi. Elle le haïssait, mais pas assez pour qu'elle lui veuille réellement du mal. Car elle aimait le détester et qu'elle avait déjà perdu trop de ses proches.
Elle avait navigué et dansé toute sa soirée entre les rires et les moqueries jusqu'à l'heure du couvre-feu. La Serpentard était retourné dans son dortoir, plus pâle et dépité que jamais et Eileen avait fait de même, plus inquiète qu'elle ne l'aurait souhaité.
La fille était-elle une amie de Laurel ?
Pourquoi personne, même chez les Serpentards, en dehors de certains gorilles, ne s'inquiétaient vraiment pour Malefoy ? Était-il aussi horrible même dans sa propre maison ou faisaient-ils semblant devant elle, parce qu'elle n'était pas l'une des leurs ?
Elle fit un pas de plus et tourna à l'ange de la commode. Encore. Combien de fois l'avait-elle fait ? 200 ? 300 fois ? Elle s'arrêta.
Elle ne voulait pas croire que sa première hypothèse était la bonne, mais le cauchemar d'Halloween était encore trop présent dans son esprit. Comme des flashs, elle revit Tabata et son doigt arraché, Elyana et sa bouche pleine de sang, ses propres brûlures, le manteau de l'auror sur ses épaules, l'infirmerie, la mangemort.
Stop.
Sa baguette atterrit dans sa main, elle s'arrêta et prit une grande respiration. La seconde d'après, elle se dirigeait vers la sortie.
C'était de la folie, elle le savait. Une erreur pouvait lui couter un renvoi définitif, surtout avec Ombrage aux commandes de l'école, mais elle ne pouvait pas s'arrêter. Elle devait être sûre. Elle voulait savoir si elle se trompait.
Elle devait se tromper, n'est-ce pas ? Il n'était pas revenu, pas déjà. Si ?
Tremblante, mais déterminée, elle passa le portrait de la Grosse Dame sans faire de bruit. C'est là qu'elle le remarqua. Elle n'était pas la seule à sortir. Elle n'eut aucun mal à reconnaitre l'une des petites premières années.
Elle eut envie de l'arrêter, mais se ravisa. Comment lui faire la leçon quand elle-même partait à la recherche des disparus ? Bien sûr, ses capacités étaient bien évoluées à côté de celles de la plus jeune, mais ça ne l'avait elle-même jamais arrêté, alors elle décida de fermer les yeux sur l'idiotie d'une telle entreprise.
Elle-même se trouvait bien bête de toute façon. Cependant, ne pas agir, se faire complice par l'inaction, était hors de question.
Troisième étage. La statue de la sorcière borgne. C'était le passage secret le plus pratique pour parvenir jusqu'à Pré-au-lard. Encore fallait-il y parvenir sans se faire repérer et elle savait, vu le nombre d'élèves et de professeurs qu'elle avait déjà dû esquiver dans les étages précédents que ça n'allait pas être une partie de plaisir.
Encore moins quand la baguette manqua d'éclairer son visage. Elle ne savait pas si c'était un professeur ou un élève, mais son sang ne fit qu'un tour.
Pour Laurel. Pour Drago. Elle ne pouvait pas se faire prendre. Sa course fut effrénée. Son cœur, battant bien trop vite, était au bord de ses lèvres. Stress. Essoufflement. Elle parvint non sans mal à semer son poursuivant.
Il savait maintenant que des élèves outrepassaient leurs droits et le mot allait sans doute vite se passer entre les professeurs, les préfets et les membres de la brigade inquisitoriale. Elle avait intérêt à se faire discrète. Passer derrière les tapisseries, se servir des passages secrets qu'elle connaissait pour se cacher, vérifier chaque couloir, chaque salle de classe, chaque renfoncement.
Elle ne devait pas se faire prendre. Pas avant de les avoir retrouvés. Pas avant d'être certaine qu'ils allaient bien. À une intersection, elle se colla au mur en remarquant la présence de deux personnes qui se séparaient. Elle était sur leur trajet...
Elle ne pouvait plus qu'espérer qu'ils allaient passer sans se faire repérer. Prête à cavaler dans le pire des cas, elle se plaqua derrière un rideau tout en plaçant sa main contre sa bouche pour étouffer ses respirations.
Le membre 'Eileen M. King' a effectué l'action suivante : Dés du destin
'Dé du Hasard' :
Eileen M. King
Admin enragé
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Un sourd au milieu du vacarme
Mer 5 Juin 2024 - 16:22
Event de Février - Saint Valentin Sanglante PoudlardCar la nuit est sombre et pleine de terreurs. - GRR. Martin
La nuit change la perception. Elle altère, elle grandit, elle camoufle. Des traits de lumières traversent l'obscurité comme de pâles rayons de soleil qui chatouillent les murs, et lèchent les tableaux qui se mettent à ronchonner, d'autres à lancer quelques absurdités encore ensommeillées. Alors les baguettes se baissent et s'orientent ailleurs dans l'espoir fugace d’apercevoir une ombre, serpentant dans un petit renfoncement.
C'est d'ailleurs ce qu'Aria voit un peu plus loin. Une petite forme dans le coin d'une intersection. Une silhouette vaguement humanoïde qui s'enfuit aussitôt repérée, emportant avec elle un rire malicieux. Un piège que pourrait lui tendre un fuyard pour l'incapacité ? Difficile à dire. Mais pour l'instant, c'est sa seule piste.
Sur la pointe des pieds, Samantha bande ses muscles pour rendre les bruits de ses pas imperceptible dans ce silence assourdissant. Derrière elle, la lueur d'un Lumos s'éloigne, lui accordant un faible répit, qui ne durera qu'un instant misérable, seulement de quoi contourner un membre surveillant, et se heurter à deux autres. Devant elle, voilà qu'elle entend le son lourd de bottes et des chuchotements discrets. Force est de constater que le labyrinthe de corridors du château peu à la fois être à leur avantage, ou au contraire, refermer l’étau des préfets et autres membres inquisitoriales sur eux. Il lui reste peu de temps pour trouver une astuce, se cacher derrière une armure, une tapisserie, ou compter sur la chance ?
Compter sur la chance, voilà ce qu'Eileen a essayé. Le souffle bloqué dans la poitrine, la main sur la bouche, elle entend dans ses oreilles les battements de son cœur. Si puissants qu'un instant, dans le calme lugubre des lieux, ils auraient pu indiquer sa position. Dos au mur, elle vit le bout de ses pieds être éclairés par un misérable rayon, résultat d'un Lumos Maxima. Assez seulement pour être possiblement confronté à son envoyeur. Ce n'est pas le moment d'être tétanisée, jeune Gryffondor. Voilà qu'il se rapproche, intrigué et sur ses gardes. Derrière elle, la possibilité de reculer pour opter une nouvelle stratégie, ou bien se confronter à un inconnu qui pourrait bien l'emmener jusqu'à un professeur, et condamner ses espoirs de recherches ?
Récoltant les jérémiades d'un vieil homme, sans doute scribe, endormis sur sa table d'écriture, Sessho vit une ombre au fond du couloir, qui auparavant, il en fut alors certain, était un membre de la brigade inquisitoriale. Lui-même venait de lancer un sortilège identique au sien, et semble s'approcher dans le noir d'une allure décidée. A-t-il trouvé quelque chose ?
Hors-RP
Bienvenue à tous dans ce nouvel Event !
Vos personnages se retrouvent au troisième étage, séparés de leurs groupes respectifs. Le but d'Eileen et Sam est de parvenir au passage de la sorcière borgne. Tandis que celui de Sessho et Aria, est d'attraper les deux fugueuses avant qu'elles ne puissent y arriver. Pour ce faire, cela va se baser sur vos actions et surtout, des jets de dés. Attention, un échec ne veut absolument pas signifier la fin de votre mission, mais un avantage à l'équipe adverse.
Nous allons nous organiser comme ceci : Une réussite est un avantage, vous vous rapprochez de votre objectif ou parvenez à réussir votre action. (Ex : Sam veut se cacher derrière une statue pour échapper au Lumos d'Aria – Réussite – Elle parvient à se cacher du Lumos) – (Ex : Aria cherche avec son Lumos les traces d'un passage – Réussite – Elle parvient à trouver les traces d'un passage et décide de suivre la piste) – Cela ne veut pas dire qu'elle aura une élève au bout du chemin. Les échecs vous éloigne de votre objectif par un événement extérieur, bien que vous puissiez être réorienté sur le bon chemin après coup. Vous devez parvenir à une différence de quatre points pour que votre équipe gagne – par exemple 2 contre -2.
De facto, il est possible que cette soirée se solde sur un match nul, auquel cas, cela n'aura aucune conséquence dramatique sur vos personnages. (Même si je vous accorde que l'échec est une conséquence en soit)
Vous avez jusqu'au 30 Juillet pour répondre.
PS : Attendez que tout le monde ait posté pour écrire un nouveau message. Lancez le Dé du Hasard à la suite de votre message, et le jet sera rattaché à votre poste par mes soins, donnant lieu ensuite à une réponse MJ.
lits vides, bruits de pas, dedale de couloirs, ombres ou mirage, songes ou cauchemars
Lundi 12 Février 1996
Une ombre.
L’avait-elle imaginé ?
Non, elle avait bien vu une silhouette prendre l’intersection au bout du couloir… ou bien ?
À force d’insomnie, sa cornée asséchée lui proposait parfois de brèves hallucinations visuelles. Elle se frotta brièvement les yeux en poussant une expiration, puis s’élança au bout du couloir, à la poursuite de son Lumos.
Mais celui-ci ne mit finalement en lumière qu’une nouvelle rangée de tableaux dans un couloir désert.
Personne.
L’avait-elle imaginé ?
Sous la plainte de certains portraits, elle abaissa sa baguette. Puis souffla un Nox. Elle avait toujours mieux réfléchi dans le noir.
Réfléchis, Aria, réfléchis.
À quoi ressemblait l’ombre qu’elle pensait avoir vue ?
Petite. Fugace. Rapide. N’avait-elle pas également émis un bruit ? Quelque chose comme un rire ?
Peeves. Elle ferma les yeux en priant Merlin pour que l’esprit frappeur ne rôdât pas dans le coin. Elle avait tout sauf envie de se confronter à lui. Surtout pas ce soir.
Ses doutes effondrés, la voilà qui, dans le feu de l’action, prenait finalement sa mission bien plus à cœur qu’espéré.
Plus un pas de travers. Plus de fuite. Plus de course à l’interdit. Plus de nuit à Pré-au-Lard. Plus de victime.
Plus rien de tout ça.
Elle se concentra, voulant d’abord tendre l’oreille, puis eut une idée. Calmant sa respiration, son adrénaline et ses émotions, elle chercha le silence en elle pour mieux entendre autour. Mais pas avec ses oreilles.
C’était la première fois qu’elle essayait consciemment d’utiliser son don. Mais après tous les verrous qu’elle lui avait mis, y arriverait-elle seulement ?
Elle se concentra. Elle chercha à sentir ce qui se passait autour d’elle. Si une émotion se faisait entendre dans le silence de la nuit. Elle voulut traquer la peur. La sentir à quelques pas, peut-être devant elle, ou bien dans son dos. Elle se mit à l’affut de la moindre arythmie cardiaque, du moindre souffle contenu, de la moindre pulsation dans les artères. Elle fouillait dans le vide l’impalpable de cette émotion, sans même savoir si, une fois ressentie, elle serait capable de la localiser.
Mais elle essaya.
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Aria Beurk
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Ecoute cette médolie troublante. C'est l'eau qui chante.
Mer 5 Juin 2024 - 18:35
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'Dé du Hasard' :
Le Choixpeau Magique
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Ven 7 Juin 2024 - 16:19
Event
Sam ne pouvait s’empêcher de jouer les héroïnes quand il y avait du danger comme ça. Surtout quand des personnes étaient impliquées qui n’avaient rien demandé à personne. Elle ne savait pas si les victimes étaient des personnes sans aucun souci ou si c’étaient des élèves qui avaient des choses à se reprocher, mais ça ne voulait pas dire, quoi qu’il en soit, qu’ils méritaient de disparaître et d’être prisonniers de personnes malintentionnés. Sam et son cœur d’héroïne voulaient absolument s’en mêler. Elle avait un peu trop tendance à plonger dans les ennuis. C’était dans sa nature, surtout quand il y avait une injustice ou une présence malveillante à éliminer.
Elle avait réussi à esquiver les personnes qu’elle avait croisées, mais il restait encore à trouver le passage secret pour aller à Pré-au-Lard. En tout cas, la lueur du Lumos était en train de s’éloigner et elle respira de soulagement. Jusqu’à ce qu’elle entende des bruits de pas. Elle était coincée. Elle ne pouvait pas se glisser en prenant le risque de se faire voir. Elle était courageuse mais pas insouciante. Elle regarda tout autour d’elle à la recherche d’une cachette. Elle ne devait pas prendre trop de temps pour se décider ou il allait être trop tard. Elle regarda autour d’elle.
Elle dénicha une tapisserie qui se décollait un peu du mur. Elle se cacha derrière. Il était possible que ses pieds dépassent un peu. Mais il faudrait pointer la lumière au bon endroit et en direction du sol pour que ça se voit. Si les personnes passaient sans la voir, elle pourrait partir dans l’autre sens et peut-être atteindre le passage secret. Elle avait vraiment envie de réussir et puis, si elle n’arrivait pas à échapper à quelques personnes qui surveillaient les couloirs de l’école, elle ne pourrait certainement pas retrouver les responsables. Elle devait donc se prouver à elle-même de quoi elle était capable et elle était sûre que ce serait une bonne chose.
Elle attendait, dans le noir, dans le mystère. Elle retenait son souffle, ou en tout cas, elle essayait de respirer le moins fort possible. Ne pas faire de bruit, ne pas se laisser surprendre par la mouche qui se promenait autour d’elle, ne pas tenter le diable. En restant silencieuse aussi longtemps que possible, elle se disait que c’était plus que probable que personne ne la surprenne et qu’elle puisse ensuite se sauver. Mais elle savait que c’était dangereux, elle savait qu’il y avait un risque, elle ne pouvait assurer d’une réussite complète et elle était nerveuse. Mais il ne faudrait sûrement pas longtemps pour que les choses prennent un tour concret. Bientôt, elle saurait si elle était tirée d’affaire pour cette fois.
Samantha O'Neill
Membre
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Ven 7 Juin 2024 - 16:19
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'Dé du Hasard' :
Le Choixpeau Magique
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Jeu 18 Juil 2024 - 19:45
Saint Valentin Sanglante
Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours. • Guillaume Musso
Il regarda la lumière frapper les murs comme l'écho d'une pierre déchirant la surface de l'eau. Son cœur rata un battement en parfait mimétisme et il retient son souffle comme s'il craignait de voir un monstre surgir de l'ombre d'une tapisserie. Tous les sens en alertes, le japonais regarda à droite et à gauche avec la sensation que son calme venait à se découdre à mesure que l'angoisse pesait sur ses nerfs. Il pensait à Laurel sur son balai, souriante et concentrée, ce jour-là sous l'averse. Il pensait à Drago, froid, distant ce soir de bal, qui lui avait finalement inspiré plus de compassion qu'espéré ; lui aussi étant à la recherche de l'approbation paternelle, sans totalement la recevoir.
Sa poigne se resserra sur le manche de sa baguette et le préfet se força à inspirer et expirer tandis que l'obscurité revenait devant lui.
Ce n'était pas rationnel. Le tueur n'était pas là.
C'était absurde.
Il n'y a rien, essaya-t-il de se rassurer. Tout lui était à présent douloureux : son cœur qui était trop rapide, sa bouche sèche, le froid qui lui paralysait jusqu'aux orteils, la nausée qui revenait, la migraine qui ne l'avait jamais entièrement quitté. Il prit conscience que ses progrès n'étaient rien, qu'ils n'avaient marqué qu'une pause miraculeuse dans sa noyade. Peut-être avait-il finalement laissé un bout trop gros cette journée au lac. Peut-être qu'il aurait voulu y plonger lui aussi.
Dans son œil périphérique, il fut alerté par une éclaircie. Un bref rayon qui dégagea des ombres chinoises du sol au plafond. Ses jambes l'emmenèrent par réflexe et prudent, Sessho mit un pied devant l'autre pour rejoindre son camarade. Il était trop sûr dans sa démarche pour ne pas avoir remarqué un indice. Et si cela était une embuscade, espérait-il être en état de compter sur ses réflexes pour l'appuyer.
Reprends-toi, fit-il plus fermement. Son esprit l'écouta. La cascade de sa barrière reprit son cours normal.
Ses pupilles s'affinèrent pour s'habituer à son environnement. Félin, il longea le mur, gardant une distance relative de l'autre élève, tant et si bien qu'il joua sur son ouïe pour discerner les différents acteurs. Aucun sortilège ne franchit la barrière de ses lèvres en ligne fine cette fois-ci. Il se désirait silencieux dans ses déplacements, pour passer inaperçu et écouter … Peut-être qu'il aurait ainsi une piste plus viable qu'en fonçant tête baissée ?
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Sessho Shinmen
Préfet Serdaigle
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Un enfant perdu qui fond en larme
Jeu 18 Juil 2024 - 19:45
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'Dé du Hasard' :
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Maître du Jeu
Dim 28 Juil 2024 - 16:16
02/1996
Saint Valentin Sanglante
ft. Les Inscrits
”
Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est l'indifférence.
V
ictime de son trop-plein de confiance, Eileen se figea derrière le premier rideau venu. Une tapisserie aurait été un bien meilleur choix, mais elle se contenterait de sa cachette précipitée. Elle espérait sincèrement que personne n'allait la remarquer.
Une main crispée sur sa bouche pour cacher au mieux sa respiration erratique, elle avait la sensation que le tambour qu'était actuellement son cœur pouvait la faire repérer à tout moment. Elle avait la désagréable sensation que même Ombrage, depuis son bureau, pouvait l'entendre en tendant l'oreille.
Elle savait que ce n'était qu'un tour joué par son esprit. La panique s'était invitée, mauvaise compagne, par un constat tout bête.
Si elle se faisait prendre, étant déjà sur la sellette, un renvoi définitif en bonne et due forme l'attendrait.
Il n'était néanmoins pas temps de réfléchir à cette triste vérité. Rester tétanisée derrière sa cachette, erreur à ne pas commettre, risquait de transformer ce futur hypothétique en un présent dont elle souhaitait se passer. Elle se fit violence pour reprendre le contrôle de son corps.
Respire, Eileen, respire.
Le Lumos Maxima qui suivit les pérégrinations de son esprit l'aida à revenir brutalement à la réalité. Ses chaussures dépassaient de sa cachette ! Idiote !, se houspilla-t-elle, tout en reculant prestement ses pieds.
Elle n'était cependant pas dupe. Le claquement des talons qui se reprochait de sa position ne lui laissait que peu de doute. Quelqu'un l'avait repéré. Sa lenteur calculée pour venir jusqu'à elle lui laissait par contre penser que la personne n'était pas certaine de ce qu'elle avait vu.
C'était parfait pour elle. Une diversion devenait indispensable, mais elle pouvait encore la mettre en place. Jouer avec l'attention des autres était l'une de ses plus grandes passions. Les enjeux étaient certes différents, mais le principe restait le même.
Une idée lui traversa l'esprit et, grimaçante, elle ne put que s'y résoudre. C'était risqué, mais l'attention de l'individu serait totalement détournée de sa position si elle y parvenait, lui permettant peut-être même de le balader un peu et de prendre de l'avance pour quitter l'étage.
De plus, si ça ne fonctionnait pas, il y aurait toujours la possibilité de reculer pour éviter de se faire prendre tout de suite. Si ça ne lui permettrait pas de se diriger vers sa destination, ça lui éviterait au moins une entrevue précipitée avec le crapaud.
Elle ferma les yeux, souffla doucement tout l'air de ses poumons, avant de reprendre une dernière respiration.
Elle n'y parvenait jamais en situation de crise et, même au calme, l'enchantement de haut niveau ne sortait qu'une fois sur deux. Pas toujours parfait. Pas aussi corporel qu'elle le voulait. Si elle devait réussir à le manipuler, c'était maintenant.
Il n'y avait qu'un visage qui pouvait lui permettre cet exploit.
Il n'y avait qu'un seul souvenir.
Il n'y avait qu'un baiser.
« Expecto Patronum. », murmura la Gryffondor, en pointant sa baguette vers le mur.
Elle ne voulait pas faire apparaître l'animal directement dans le couloir, mais souhaitait lui faire faire un détour rapide. Sa lumière dansante devait apparaître à l'autre bout du corridor avant de prendre la fuite.
Elle observa le bout de sa baguette. Elle espérait voir la fumée, intangible et pourtant si réconfortante. Elle devait s'échapper à travers la pierre pour lui permettre d'avancer. Sa réussite en dépendant.
Sinon, ce serait la fuite, entre frustration et rage.
Eileen M. King
Admin enragé
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Un sourd au milieu du vacarme
Dim 28 Juil 2024 - 16:16
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'Dé du Hasard' :
Le Choixpeau Magique
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Sam 3 Aoû 2024 - 18:07
Event de Février - Saint Valentin Sanglante PoudlardCar la nuit est sombre et pleine de terreurs. - GRR. Martin
Un rire sadique résonna dans le couloir, emplissant l'étage d'une atmosphère d'une chape de plomb angoissante et stressante. Le cœur battant, Aria pu scruter l'obscurité, les sens en alerte et les émotions à vif. Voilà que le coquillage de ses pensées était tourné vers les corridors, où elle navigua d'âmes fanées en esprit faiblement torturé. Jusqu'à ce qu'elle fasse naufrage dans la détresse d'un ami qui se trouvait finalement peu loin, mais qui la projeta dans les bras de démons dépressifs. Douleur. Chagrin. Peur. Angoisse. Tristesse. Tout se mêla dans un mélange criard qui ne tarda pas à devenir une véritable tornade, sifflante, coupante. Pauvre victime, elle eut à peine le temps de reprendre son souffle, quand enfin, cela put cesser, qu'une lumière transperça le mur à sa droite pour filer devant elle avec une traînée spectrale.
Eileen, responsable du fantôme lumineux qui venait de jaillir de sa baguette, comme un phare dans la nuit, condensé d'un souvenir particulièrement positif, en regarda donc la réussite plus qu'elle ne pensa à bouger de sa cachette. Et loin d'en être attiré, voilà que l'élève qui avait cru apercevoir le bout de ses baskets, continuait de s'en approcher dangereusement, baguette pointée vers ses pieds. Coup de chance, ou bien nouvelle catastrophe, il fut déconcentré par le hoquet de surprise qu'il entendit dans son dos, pointant le préfet de Serdaigle de son lumos, l'aveuglant quelque peu dans son entreprise. Cela ne laisserait que quelques précieuses secondes à la jeune fugitive pour décamper, prenant plus de risques puisque ses poursuivants n'étaient à présents qu'à une poignée de mètres de sa position. Elle allait devoir se montrer créative, discrète, ou bien s'enfuir à toutes jambes.
Sam, qui s'était glissée derrière la tapisserie retient son souffle. Les deux élèves, nez en l'air comme elle l'avait secrètement espéré, s'étaient contentés d'allumer le couloir droit devant eux, sans tenir compte des chaussures qui pouvaient bien dépasser. Voilà que sa bonne étoile continuait de veiller sur elle. Leurs pas s'éloignèrent, et bientôt, elle put s'extirper de sa cachette. Elle n'avait plus qu'une dernière ligne droite à passer, et elle pourrait rejoindre la statue de la sorcière borgne pour s'enfuir en direction de la boutique de confiseries. Le pas aussi souple que depuis que la chasse avait débuté, la voilà qui fila jusqu'à l'angle du mur. Elle pouvait la voir ! À seulement quatre mètres d'elle ! La sortie, son sésame ! Enfin, si elle parvenait à passer les trois silhouettes qui se tenaient devant, baguettes braquaient dans tous les angles, parfaitement coordonnées : Un éclairant à droite, un à gauche, et l'autre les assistait l'un après l'autre. Elle dut par ailleurs plaquer son dos au mur pour ne pas être remarquée par l'un des vigiles. Elle avait franchi tous les obstacles avec brio, c'était là son dernier.
Hors-RP
Bienvenue à tous dans ce nouvel Event !
Vos personnages se retrouvent au troisième étage, séparés de leurs groupes respectifs. Le but d'Eileen et Sam est de parvenir au passage de la sorcière borgne. Tandis que celui de Sessho et Aria, est d'attraper les deux fugueuses avant qu'elles ne puissent y arriver. Pour ce faire, cela va se baser sur vos actions et surtout, des jets de dés. Attention, un échec ne veut absolument pas signifier la fin de votre mission, mais un avantage à l'équipe adverse.
Nous allons nous organiser comme ceci : Une réussite est un avantage, vous vous rapprochez de votre objectif ou parvenez à réussir votre action. (Ex : Sam veut se cacher derrière une statue pour échapper au Lumos d'Aria – Réussite – Elle parvient à se cacher du Lumos) – (Ex : Aria cherche avec son Lumos les traces d'un passage – Réussite – Elle parvient à trouver les traces d'un passage et décide de suivre la piste) – Cela ne veut pas dire qu'elle aura une élève au bout du chemin. Les échecs vous éloigne de votre objectif par un événement extérieur, bien que vous puissiez être réorienté sur le bon chemin après coup. Vous devez parvenir à une différence de quatre points pour que votre équipe gagne – par exemple 2 contre -2.
De facto, il est possible que cette soirée se solde sur un match nul, auquel cas, cela n'aura aucune conséquence dramatique sur vos personnages. (Même si je vous accorde que l'échec est une conséquence en soit)
Vous avez jusqu'au 3 Septembre pour répondre.
PS : Attendez que tout le monde ait posté pour écrire un nouveau message. Lancez le Dé du Hasard à la suite de votre message, et le jet sera rattaché à votre poste par mes soins, donnant lieu ensuite à une réponse MJ.
lits vides, bruits de pas, dedale de couloirs, ombres ou mirage, songes ou cauchemars
Lundi 12 Février 1996
Le silence en elle devint tempête. Elle l’avait trouvé. La peur ne se trouvait qu’à quelques pas. L’émotion était à portée de main. Juste là. Ici. Elle fit un pas de trop. Et la vague l’emporta toute entière.
Aria n’avait pas bougé d’un millimètre mais tout son organisme s’était mis en branle. Elle avait réussi à cueillir la peur autour d’elle mais n’était pas parvenue à la garder suffisamment à distance. En un claquement de doigts, l’émotion avait envahi ses muscles, crispé ses articulations, coupé son souffle et accéléré son cœur.
Il faisait noir. Trop noir. Elle n’y voyait plus. L’air était dense. Trop dense. Elle peinait à respirer. À penser.
Reprends le pas sur l’émotion, Aria.
Noir.
Concentre-toi.
Trop Noir.
Calme-toi.
Dense.
Respire.
Trop dense.
Sauve-toi !
Et soudain, une lumière.
Les pupilles en mydriase de la jeune sorcière se dirigèrent immédiatement vers sa source. Une traînée à la fois brillante et translucide flotta dans le couloir, captant les battements de son cœur durant les quelques secondes de sa traversée. Sans qu’elle ne sache l’expliquer, une autre émotion la traversa alors, tout à l’opposé de la première.
C’était doux. Aussi lumineux et léger que le spectre. Ses lèvres frémirent. L’émotion restait abstraite, mais elle était certaine de la connaître.
Son mental se remit en route. À présent, que faire ? Suivre les traces de la lumière qui s’était élancée devant elle ? Ou suivre la peur qui avait planté ses griffes dans son dos ?
La lumière ou le noir ?
La joie ou la peur ?
Aria se tourna à demi et plongea son regard dans l’obscurité derrière elle. Son visage pivota à nouveau devant elle. Le faisceau lumineux n’était plus qu’un souvenir. Elle entreprit un pas en avant, puis se ravisa.
Quelques pas à reculons. Puis elle se retourna pour de bon. Et se mis à poursuivre l'obscurité à petite foulée.
Ce soir-là, traquer la peur était sa seule mission. Alors, elle se faufila avec toute sa discrétion de couloir en couloir pour retrouver cette émotion.
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Aria Beurk
Admin empathique
Ven 9 Aoû 2024 - 11:57
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'Dé du Hasard' :
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Lun 12 Aoû 2024 - 16:15
Event
Sam soupira de soulagement au moment où les lumières s’éloignèrent d’elle, leurs propriétaires n’ayant pas regardé en détail et ayant poursuivi leur route. Bien entendu, elle avait l’habitude d’esquiver les préfets tout au long de ses méfaits dans l’année, qui, même s’ils restaient gentillets, ne respectaient quand-même pas les règles de l’école. Mais ce n’était pas pareil ce soir. La situation était plus sérieuse et les contrôles plus nombreux. Elle avait eu de la chance jusqu’à présent, mais elle ne pouvait pas savoir à quel point cette chance se poursuivrait. Elle respira profondément et se prépara à la suite de l’affrontement, si on pouvait appeler ça comme ça.
Elle se glissa de couloir en couloir pour atteindre la proximité de la sorcière borgne. Elle tourna de couloir en couloir. Il n’y avait personne, elle tourna un autre couloir, encore personne, un autre angle, quelqu’un tournait le coin, mais de l’autre côté. Elle courait, s’enflammait, persuadée que plus rien ne se mettrait en travers de son chemin. Et soudain, elle s’interrompit. Savait-il que la sorcière borgne se trouvait juste derrière avec un passage menant directement à Pré-au-Lard ? était-ce la malchance ou un coup du sort ? Sam ne le savait pas mais elle ne pouvait pas vraiment accéder au passage pour l’instant. Elle allait devoir faire des pieds et des mains pour passer sans être vue.
Passer normalement à gauche, pas possible, c’était constamment éclairé, pareil à droite. Elle n’avait que quatre mètres à faire, mais il était impossible de passer en se frottant au mur. Ramper était une possibilité mais il faudrait beaucoup de chance pour qu’elle ne se retrouve pas surprise au moment le plus inopportun. Elle avait réussi à ne pas se faire voir, cachée derrière une tenture, parce qu’ils n’avaient pas remarqué ses pieds, mais ce serait plus compliqué en rampant sur quatre mètres. Ce ne paraissait pas des plus judicieux et surtout hautement risqué, même si elle était prête à prendre tous les risques pour sauver les pauvres kidnappés.
La tenture ! C’était risqué mais elle pouvait y arriver. Elle leva sa baguette et murmura un sort appris en classe, qui avait pour fonction d’empêcher les choses et les personnes de bouger. La tenture ne devrait plus se manifester, attirant l’attention de ses camarades plus âgés. Première étape. Il restait le plus laborieux, le plus acrobatique, mais la petite Sam qui escaladait déjà les arbres par le tronc à cinq ans n’allait pas se laisser démonter. S’accrochant au tissu elle se hissa de la force de ses bras, utilisant ses pieds pour se maintenir le temps de bouger un bras. Arrivée au plus hgaut, loin du regard des élèves, elle s’assura que ses mouvements ne faisaient toujours pas bouger la toile et une prise à la fois, elle parcourut les quelques mètres qui la séparaient de la statue. Elle se laissa glisser juste au-dessus et baissa sa baguette.
« Dissendium », murmura-t-elle, avant de sauter dans le trou derrière la statue le plus discrètement possible, qui se referma derrière elle.
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'Dé du Hasard' :
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Jeu 29 Aoû 2024 - 11:04
02/1996
Saint Valentin Sanglante
ft. Les Inscrits
”
Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est l'indifférence.
V
isible, sans doute trop, le patronus apparut doucement.
Majestueux.
La fumée lumineuse s'échappa du bout de sa baguette pour devenir une forme vaporeuse.
Belle, aussi belle que la cause du souvenir.
Elle évolua progressivement jusqu'à dessiner une parfaite méduse dans les airs.
Aussi agile et fluide que de l'eau.
L'animal fila à toute allure à travers le mur.
Ce n'est qu'à cet instant que la Gryffondor reprit pleinement conscience de sa situation. À moitié paniquée et extatique — elle avait réussi l'enchantement en dehors de la Salle sur Demande — elle remarqua le garçon qui continuait à s'approcher d'elle.
Le plan était simple, mais elle avait oublié de donner l'intention, l'ordre, à son gardien. De nouveau encrée, mais bien trop heureuse vu sa situation, elle resta pantoise à attendre un peu bêtement son sort.
Un sort qui ne vint pas. Sessho Shinmen l'avait déjà sauvée à quelques reprises par le passé, à travers leur jeu du chat et de la souris. Elle était de nombreuses fois tombée sur lui durant ses escapades nocturnes et, malgré son devoir, il préférait outrepasser son devoir de préfet pour la ramener proche de sa salle commune au lieu de l'offrir en pâture aux enseignants.
Cette fois-ci, ce fut d'une manière bien différente qu'il lui permit de s'extirper de sa fâcheuse position. Son hoquet de surprise déconcentra son adversaire qui détourna son lumos.
Maintenant ou jamais, ma vieille !
Il y avait trop d'élèves dehors, à patrouiller, pour que la Louisianaise ne prenne pas la pleine mesure de la situation. Ils savaient. Le corps professoral savait. Et si le corps professoral savait, ils devaient déjà les chercher.
Qui était-elle pour prétendre pouvoir faire mieux ? Quand le Shinmen avait disparu, elle s'était retrouvée bien vite incapacité. Qu'est-ce qui pouvait lui faire croire, malgré l'absence — du moins, elle l'espérait de tout cœur — de mangemorts pour lui barrer la route ?
Est-ce que la présence des patronus permettait d'être plus lucide et moins idiote ? Il faudrait qu'elle se renseigne, se dit-elle avec un brin d'agacement, avant de prendre sa décision.
Toutes les tergiversations de son esprit n'avaient pris qu'une seconde. Et en une seconde, elle se décida à rebrousser chemin, se glissant en dehors de sa cachette pour réemprunter le corridor par lequel elle était arrivée. Elle souhaitait mettre de la distance, sans trop faire de bruit, entre son ancien poursuivant et elle. Une fois fait, quand elle se pensa assez éloignée pour ne plus être entendue, elle se mit à trottiner.
Si elle était arrivée jusque-là, elle pouvait retourner jusqu'à sa salle commune sans se faire repérer.
C'était son nouveau plan.
Sam pouvait faire ce qu'elle voulait, Eileen n'était pas assez idiote pour continuer, surtout en se sachant déjà sur la sellette avec Ombrage aux commandes.
Tout à sa décision, elle laissa son gardien s'évaporer dans les airs sans même le savoir.
Eileen M. King
Admin enragé
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Un sourd au milieu du vacarme
Jeu 29 Aoû 2024 - 11:04
Le membre 'Eileen M. King' a effectué l'action suivante : Dés du destin
'Dé du Hasard' :
Le Choixpeau Magique
Maître du Jeu
Mar 3 Sep 2024 - 20:38
Saint Valentin Sanglante
Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours. • Guillaume Musso
Quand il était enfant, Sessho avait pour habitude de raser les murs. Déjà contemplateur, il aimait autant admirer les jardins auréolés de jour, chatoyant sous les rayons qui faisaient alors briller chacune des fleurs et les brins d'herbes encore humides de la rosée. Ils étaient plus fréquentés, mais muet, il savait se fondre sur les galets qui dessinaient un chemin sur le bassin aux carpes pour mieux écouter les différentes conversations. Sans avoir besoin d'être discret, il était un cadet que chacun des hommes ne regardaient qu'à peine, ou tout juste par politesse plus que par réel intérêt. Il observait les rires et les mimiques, tant pour les comprendre que pour deviner les réelles intentions des invités de la maison. Un véritable défilé qui ne cessait alors qu'à la nuit tombée. Et c'était là la partie qu'il préférait. Il se glissait hors de ses draps et sortait au frais de la pénombre. Le jardin était encore plus beau. Il était d'un bleu si foncé qu'il enveloppait comme une cape jusqu'aux cailloux autour de l'eau. Et elle, qu'elle était belle ! Sous la Lune, elle était comme un bocal rempli d'étoiles qu'il n'avait plus qu'à cueillir.
Un doux souvenir qui s'était vu corrompu par la pluie, un nez rouge et le goût du sang. Depuis, il ne sortait plus pour voir le lac noir un gigantesque plan d'eau recouvert de diamant brut. Cet astre, auquel il avait pris l'habitude de confesser ses histoires les plus secrètes était devenu terne et silencieux. Ce n'était plus que la Lune. Et le lac n'était plus qu'un lac.
Dos au mur, il inspira par le nez une grande inspiration, sa main se resserrant autour de sa baguette. Elle vibrait entre ses doigts, répondant favorablement à son retour au calme.
La tristesse dans une jarre. Elle se remplit, se remplit, mais ne déborde pas.
La colère dans la seconde. Goutte après goutte.
La détresse dans la troisième. On vide. On vide. On n'en laisse rien.
La culpabilité. On verse verre après verre. La jarre est pleine. Il en faut une seconde. Alors, on recommence. Encore. Encore.
Le désespoir. Il est lourd celui-là. Heureusement, il reste quelques contenants. On ne faiblit pas. Tout rentre. Rienne déborde.
On referme la porte à clefs. Bientôt, il faudra une troisième pièce pour tout stocker, mais ce n'est pas grave. Il créera autant de lieux qu'il sera nécessaire. Ce qui est enfermé est caché. Et ce qui est caché n'existe plus. Après cela, le lac redeviendra le miroir aux joyaux.
Un rayon de lumière passa devant ses yeux et il sursauta si brutalement qu'il se cogna l'arrière de la tête. La douleur le fit grimacer et gémir entre ses dents dans un drôle de glapissement. C'était comme une forme spectrale légèrement opaque qui lui avait frôlé le nez. Sessho frotta les prémices de la bosse qu'il garderait sans doute quelques jours, suivant la course de ce drôle de phénomène qui passa en une nage d'un mur à l'autre, jusqu'à totalement disparaître. Qu'est-ce-que c'était ?
La surprise enfuie, il pencha la tête à droite puis à gauche, la main suspendue dans sa redescente contre sa hanche.
Quoi que c'était, c'était parti. Il y avait quelque chose dans l'air qui respirait la joie et la tendresse, comme un déjà-vu qu'il ne pouvait interpréter, et sans qu'il puisse expliquer sa réaction, il eut un sourire. Après une dernière grimace, il mit la piqûre de son cuir chevelu en arrière-plan, et bientôt elle disparut entièrement.
Il fit volte face, laissant à son camarade la fin de l'inspection du couloir. Il retourna sur ses pas dans l'optique de rejoindre le passage secret. Encore fallait-il que son sens de l'orientation ne soit pas totalement induit en erreur par l'obscurité.
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Sessho Shinmen
Préfet Serdaigle
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Un enfant perdu qui fond en larme
Mar 3 Sep 2024 - 20:38
Le membre 'Sessho Shinmen' a effectué l'action suivante : Dés du destin
'Dé du Hasard' :
Le Choixpeau Magique
Maître du Jeu
Mer 11 Sep 2024 - 0:29
Event de Février - Saint Valentin Sanglante PoudlardCar la nuit est sombre et pleine de terreurs. - GRR. Martin
À la faveur de la nuit, Sam vit son plan s'accomplir avec une telle maestria qu'un esprit frappeur en serait admiratif. Les baguettes illuminées se détournèrent de sa position à mesure que leurs possesseurs s'éloignaient, intrigués par une tenture volante. Les faisceaux de lumière se détournent assez pour permettre à la jeune première année de se glisser derrière la statue, qui pivote aussitôt pour la dissimuler de tout regard indiscret. Descendre les escaliers se fera sans mal, et l'air frais du sous-sol de la boutique, où règne une odeur de bois humide et de caramel s’immisce dans ses narines aux aguets. Le commerce est fermé à cette heure tardive, ainsi, seul le silence accueil l'unique occupante des lieux. Les vitres lui donnent un extérieur paisible, où seuls quelques ombres gravitent dans les rues. Est-ce réellement judicieux de gagner le village à cette heure tardive ? Il n'est pas trop tard pour y renoncer.
La peur est une belle alliée, n'est-ce-pas ? Certains la préfèrent à l'espoir. Tout à son courage, la Lune l'observa se faufiler dans les couloirs, accrochée à la terreur qui fait encore palpiter ses veines et résonner son cœur jusque dans ses oreilles. Fébrile, et encore sonnée de cette douche glacée, heureusement sauvée par l'apparition inespérée d'une lueur dans la nuit, le tout se dissipe miraculeusement, comme chassée par une manipulation extérieure ; elle put serpenter d'intersections en intersections, jusqu'à ce que… oui ! Une ombre qui s'enfuit à la lumière diffuse des astres offerte par les fenêtres. La silhouette gigantesque s'éloigne au pas de course. Ne reste plus qu'à la poursuivre. Il est trop tard pour s'arrêter là, qu'en pensez-vous ?
Entre se battre ou fuir, certains choisissent l'affrontement. Les plus téméraires sans aucun doute, dépourvus de tout sens de survie et de peur. Eileen, elle, n'est pas stupide. Ainsi, sous couvert de sa judicieuse diversion, elle s'extirpa de sa couverture pour se mettre hors de portée. Ses jambes, d'abord calmes, finissent par l'entraîner dans une course à en perdre haleine. Elle doit s'éloigner au plus vite du danger et des possibles représailles. Les souvenirs d'une animagus dans la forêt, prisonnière de sa nature animale lui reviennent soudainement en mémoire, ainsi que la mise à l'épreuve d'une enseignante et directrice de maison. Courir. Courir. Le plus loin possible. Derrière elle, ça s'accélère. Elle est poursuivie. Que faire, se battre ou fuir ?
L'obscurité totale n'empêcha pas Sessho de retourner sur ses pas. À droite, à gauche, puis à nouveau à droite, et le voilà qui revient à son point de départ. Il ne lui resta plus qu'à remonter pour retrouver le chemin menant à la statue de la sorcière borgne. Aucune embuscade, ni diversion pour ralentir son avancée. À son arrivée, les quatre élèves postés en vigie sont regroupés autour d'une tenture qui a déjà cessé de bouger. Rien n'aurait pu les détourner de leur objectif, à moins que… Quelqu'un ne se soit faufilé entre les mailles du filet ?
Hors-RP
Bienvenue à tous dans ce nouvel Event !
Vos personnages se retrouvent au troisième étage, séparés de leurs groupes respectifs. Le but d'Eileen et Sam est de parvenir au passage de la sorcière borgne. Tandis que celui de Sessho et Aria, est d'attraper les deux fugueuses avant qu'elles ne puissent y arriver. Pour ce faire, cela va se baser sur vos actions et surtout, des jets de dés. Attention, un échec ne veut absolument pas signifier la fin de votre mission, mais un avantage à l'équipe adverse.
Nous allons nous organiser comme ceci : Une réussite est un avantage, vous vous rapprochez de votre objectif ou parvenez à réussir votre action. (Ex : Sam veut se cacher derrière une statue pour échapper au Lumos d'Aria – Réussite – Elle parvient à se cacher du Lumos) – (Ex : Aria cherche avec son Lumos les traces d'un passage – Réussite – Elle parvient à trouver les traces d'un passage et décide de suivre la piste) – Cela ne veut pas dire qu'elle aura une élève au bout du chemin. Les échecs vous éloigne de votre objectif par un événement extérieur, bien que vous puissiez être réorienté sur le bon chemin après coup. Vous devez parvenir à une différence de quatre points pour que votre équipe gagne – par exemple 2 contre -2.
De facto, il est possible que cette soirée se solde sur un match nul, auquel cas, cela n'aura aucune conséquence dramatique sur vos personnages. (Même si je vous accorde que l'échec est une conséquence en soit)
Vous avez jusqu'au 11 Octobre pour répondre.
PS : Attendez que tout le monde ait posté pour écrire un nouveau message. Lancez le Dé du Hasard à la suite de votre message, et le jet sera rattaché à votre poste par mes soins, donnant lieu ensuite à une réponse MJ.
Sam aurait pu prendre la confiance et se dire que le plus dur était fait puisqu'elle avait réussi à échapper aux préfets et à se faufiler dans le passage secret qui menait à Pré-au-Lard. Mais elle n'était pas assez idiote pour le penser. Ce n'était pas pour rien si l'on voulait empêcher que des élèves fuient le château pour se mêler de cette histoire. C'était dangereux et elle le savait en remontant le passage secret avec l'impression qu'il n'avait jamais été aussi long qu'aujourd'hui. Évidemment, c'était faux mais c'était là l'impression que cela faisait lorsque le danger était plus proche que jamais et la mission plus terrible.
Pour elle, peu importe qui étaient les victimes. Personne ne méritait de subir tout ça. C'était ce qui justifiait qu'elle veuille prendre des mesures et venir en aide à ses camarades disparus. Alors qu’elle entrait dans la boutique de friandises, elle lui trouva un air fantomatique assez troublant à la faveur de la lumière de la lune. Méfiante, elle se cacha parmi les cartons pour être certaine que rien ne venait troubler le silence, ni pas bruyants, ni murmures mystérieux. Il aurait été dommage de se faire surprendre par qui que ce soit maintenant, après tous les efforts qu'elle avait fournis.
Elle savait qu'il y avait encore plus de risques dans le village, non seulement parce qu'il était avéré qu'il y avait de mauvaises personnes qui s'en étaient prises à des élèves mais parce qu'il y avait toutes les personnes à la recherche de ces mêmes élèves et qui voulaient combattre ces méchants, qui seraient prompts à gronder Sam et à la ramener au point de départ manu militari et auréolé d'un planning de retenue à vie. Il n'était pas question de cela. Elle ne retournerait pas dormir tant que les victimes ne seraient pas à l'abri. Elle était certaine de pouvoir apporter sa modeste contribution. Elle était petite et elle savait se faufiler. Elle pourrait sûrement trouver des réponses.
Elle ouvrit la porte pour regarder s'il y avait quelqu'un et se faufila à l'extérieur. Elle rasait les murs pour essayer de demeurer dans l'ombre et d'éviter les endroits éclairés pour n'être pas repérée, mais cela demeurait une entreprise risquée. Elle continuait de se coller un peu plus dans les recoins chaque fois qu'elle entendait du bruit, mais il était possible que son souffle agité par la température de la nuit et par l'angoisse de se faire prendre puisse être finalement repéré à un moment ou à un autre. Évidemment, elle espérait que non, mais elle savait bien que tout le monde était à l'affût ce soir-là.
Tout en essayant de paraître la plus invisible possible, elle se montra également à l'affût afin de trouver une piste ou un signe des élèves disparus. Cela avait quelque chose d'orgueilleux de s'imaginer pouvoir résoudre l'affaire à elle toute seule et pouvoir entendre des choses ou voir des choses que les adultes ne verraient pas, Mais la fillette ne manquait pas de confiance en elle, exacerbée par son jeune âge et son insouciance. C’était ce qui l'avait poussé à se lancer dans l'aventure, après tout. Son attention fut attirée par un bruit. Chat qui passe ou complot sordide, il allait falloir le découvrir.