L'histoire de Stan est grandement laissée libre. Son passé, son enfance, ses années à Poudlard, ses motivations pour devenir Auror également. Il est entré en formation à sa sortie de l'école et s'est retrouvé en binôme avec Lévine Serger, qui est toujours son équipier à l'heure actuelle. Ils se sont souvent retrouvé aux archives pour trier des dossiers, que Stan, maintenant, n'arrive pas à rendre à l'heure. Il est un habitué de l'Edelweiss, un pub sorcier situé non loin du chaudron baveur, et essaie d'y traîner son coéquipier le plus souvent possible pour ne pas à avoir à bosser.
SERGER Lévine
Serger, ou plutôt Lev', il sait ce qu'il cache. Il l'a compris depuis longtemps, maintenant, mais il sait aussi que son coéquipier n'est pas du genre à se livrer. Il ne le lui demande pas. Il a compris depuis longtemps la haine, la peine, qui ronge son compagnon d'enquête. Il a vu la douleur dans son regard, dans le fond de ses yeux ou sur ses doigts parfois abîmés suite à une soirée. Il sourit, il cache à la vie sa détresse, mais Stan n'est pas un Auror pour rien et il n'est pas aveugle. Il l'a déjà vu se perdre dans ses pensées, de la mélancolie, et vouloir faire passer ça pour de la fatigue. Avec les autres, ça peut marcher, mais il refuse de se laisser berner par ses dires, de se laisser bercer par ses mensonges.
Il est au courant, oui, et il sait que Lev a besoin d'amour, a besoin d'attention et qu'on le sorte de la monotonie de sa vie. Alors, il s'y essaie, il s'y emploie. Parfois, il le fait de travers, parfois, il y parvient. C'est difficile, mais il ne le laissera pas tomber, jamais. C'est son ami, et même si l'autre homme ne le voit pas, ne le comprend pas ou refuse de l'admettre, pour Stan, c'est une réalité. Il sera prêt à beaucoup pour Lev, surtout pour le sortir de ses démons. Un long chemin à parcourir, un sommet à gravir et il s'y emploie, sans atteindre le but pour l'instant, depuis des années déjà. Est-ce qu'il y parviendra ?
CALLAGHAN Amanda
Callaghan, c'est sa boss, mais il ne la supporte pas. C'est physique, c'est psychique, elle est agaçante, autoritaire et son regard de braise le rend fou. Elle passe son temps à hurler comme un cerbère à qui l'on a retiré son os et ça a tendance à lui donner mal à la tête. Ça l'énerve. Alors il gueule aussi et ça empire. Un putain de cercle vicieux. Ouais, voilà, c'est ce que cette garce est : un putain de cercle vicieux.
Stan ? Il n'est pas du genre à se laisser faire, ce n'est pas un esclave et certainement pas le sien. C'est une femme et en vérité, il trouve ça cool qu'elle soit capable de monter les échelons dans un monde qui est très patriarcal, mais il y a des limites à ne pas dépasser. Elle ? Elle passe son temps à passer la ligne rouge. Quasiment tous les jours. De quoi le rendre dingue. Putain de cercle vicieux.
Pourtant, ils ont aussi leurs moments de complicité, quelque chose qu'il n'arrive pas à comprendre, à saisir, pas complètement. Un échange de regard, un sourire, un verre ou même une partie débile de scrabble sorcier au bureau, alors qu'ils ont tant de dossiers à remplir... Et puis, il y a cette gêne, aussi, insupportable, depuis qu'il s'est réveillé à ses côtés, après une soirée trop arrosées dont il n'a plus aucun souvenir... Ils n'ont quand même pas... Si... ? Elle est attirante, c'est un fait, mais c'est sa boss, quoi... Et elle est chiante, en plus... Et merde. Putain de cercle vicieux.
Lévine Serger
Admin rusé
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Comme de la neige sur le sable
Sam 2 Nov 2019 - 22:18
Callaghan
NOM
Amanda
Prénom(s)
35 ans
Âge
Célibataire
Etat civil
Sang-mêlé
Sang
Natalie Dormer
ft.
Auror
Métier / année
Ordre ou Neutre
Allégeance
Caractère
Colérique
Obstinée
Rusée
Loyale
Ambitieuse
Idéaliste
Charismatique
Rancunière
Observatrice
Indépendante
Histoire
L'enfance d'Amanda est laissée totalement libre. À Poudlard, elle a été une élève studieuse, très attentive dans le but de devenir Auror. Elle y a fréquenté quelques garçons, plus par frivolité et esprit de rébellion qu'envie. Elle a toujours été l'incarnation de la femme forte, qui sait penser par elle-même et qui n'a besoin d'aucun homme pour savoir ce qu'elle veut, ce qui l'a sans doute mener là où elle en est. Après sa sortie de l'école, elle entame sa seule et unique relation durable avec l'un de ses anciens camarades : Johann Kayser. Ça durera quatre ans. Quatre belles années, qui lui firent envisager un avenir à deux, tout en continuant de suivre leur idéal : débarrasser le monde magique de toutes les personnes voulant l'asservir. Pourtant, il disparaît du jour au lendemain, la laissant sans aucune nouvelle. Après ça, elle se renferme dans le travail, et ne vit plus que pour lui. À l'âge de 30 ans, elle est nommée Auror en chef, et elle est responsable d'une unité complète, composée d'éléments compétents.
KAYSER, Johann
Johann, elle se voyait passer sa vie avec lui. Brun ténébreux au charisme envoûtant. Beau, talentueux, il était hors du commun des mortels. C'était un songe. Il l'avait choisi elle, parmi toutes les autres. Une blonde qui n'arrivait pas à sa cheville, qu'il portait sur son dos et invitait à se battre pour ses rêves. Un aspirant auror en même temps qu'elle, qui lui a permis de s'améliorer, d'arriver à ses fins. Sans lui, elle ne serait rien.
Mais voilà, c'est ce qu'elle dit : ce n'était qu'un putain de songe. Une illusion. Trahie, elle s'est sentie manipulée. Elle a eu l'impression d'offrir sa confiance, sa vie et bien plus, à un homme qui n'en avait rien à faire d'elle. Elle le hait. Elle le hait encore après dix ans, parce qu'elle lui avait tout donné. Tout. Et il lui a tout volé. Et pour s'en souvenir, les soirs où elle boit de trop en se souvenant de leurs beaux souvenirs communs, elle garde cette foutue lettre d'adieu. Elle ne l'a jamais lu, elle ne l'a jamais ouverte, mais elle l'a constamment sur elle. Un rappel.
Après trois ans, il est revenu. Elle a voulu le voir, elle a voulu l'accuser, lui dire ce qu'elle pensait. Elle n'en a pas eu le courage. Elle le fuit, comme la peste, parce qu'elle ne veut pas retomber dans ce travers. Johann, il a une emprise sur elle qu'elle ne contrôle pas et elle le sait. Même après autant d'année, même après s'être mariée à son travail et avoir décidé, en apprenant qu'il est devenu un baron du crime, d'en faire une priorité pour son équipe, elle n'ose pas lui faire face. Son regard, son sourire, ce rire grave, elle s'en rappelle encore comme si c'était hier. Oui, Johann, elle le hait. Mais au fond, une partie d'elle l'aime et l'aimera toujours. C'est son premier amour et elle ne pourra jamais l'oublier complètement.
SERGER, Lévine
Serger... Elle et lui, c'est toute une histoire. Dès leur rencontre, en voyant son sourire d’hypocrite, elle n'a pas pu s'empêcher de s'en méfier comme de la peste. Il lui rappelle constamment cet homme, sans même savoir pourquoi. Oui, il est charismatique, il est grand, il est brun, mais la ressemblance s'arrête-là, alors pourquoi ? Elle le voit comme lui et, au fond, c'est pour ça qu'elle ne peut que se douter que quelque chose ne tourne pas rond. Elle n'arrête pas d'y penser et a fini par en faire une fixette.
Et en même temps, c'est l'un de ses meilleurs éléments, dans sa brigade, avec son coéquipier. Est-ce que c'est pour ça qu'elle le prend à partie dès qu'elle le peut ? Qu'elle essaie de briser cette carapace insupportable qu'il porte à chaque instant ? Oui et non. Elle voit bien qu'il cache quelque chose, de sombre très certainement, mais elle n'arrive pas à mettre le doigt dessus et elle ne le veut pas entièrement. Il est utile, mais d'un autre côté, il est aussi talentueux que lui, et ça, ça lui fait peur. C'est d'ailleurs ce qui l'a poussé à l'envoyer lui pour lui faire face. Une pierre deux coups : quand deux monstres se rencontrent, ils finissent forcément par s'auto-détruire, non ?
Si seulement elle savait ce qu'il a traversé, en vérité, elle ne serait pas comme ça avec lui. Est-ce que ça finira par arriver ? Peut-être. A ce moment-là, il y a de fortes chances que cette haine, qui n'en est pas réellement pour lui, se transforme en compassion et qu'elle veuille l'aider... Pour l'instant, cependant, ils n'en sont pas encore là. Pour l'instant, elle peut se permettre de le détester.
Ibranovitch, Stanislas
Stanislas, c'est un empoté de service, couplet à un impulsif. Si ça s'arrêtait-là, elle s'en foutrait, mais Monseigneur ne supporte pas que ce soit une femme qui lui donne des ordres. Un putain de misogyne qui doit déjà se voir à sa place. Sauf que ce n'est pas le cas et elle ne se gêne pas pour le lui faire comprendre. C'est, en tout cas, ce qu'elle aimerait qu'il intègre : elle a beau être une femme, elle est sa supérieure et il n'a pas à remettre en cause ses décisions, que ça lui plaise ou non.
Et en même temps, Stanislas, c'est un miroir de ce qu'elle a pu être, et ce qu'elle est parfois. C'est à la fois reposant et agaçant. Elle parle, il gueule. Elle gueule, il gueule encore plus fort. C'est une constante, quelque chose de fixe et de rassurant. Est-ce que c'est pour ça qu'elle commence, petit à petit, à rechercher leurs moments de complicités, quittes à lâcher du lest au travail ? Sans doute. Un peu. Beaucoup, même, si elle décidait d'être honnête envers elle-même.
Des regards, des sourires, un verre en sa compagnie, ce n'est pas si désagréable. Elle le comprend et ne se met plus d’œillères. Même, quand il le veut, il peut faire un bon élément, alors pourquoi pas ? Enfin. Ce n'est rien de sérieux, bien sûr. Juste une soirée un peu trop arrosée, une nuit et un lit partagé. Rien de plus. Elle n'en rêve pas la nuit. C'est faux. Elle ne se languit pas de le retrouver. Un mensonge. Surtout pas un misogyne de la sorte. Ça ne risque pas. Alors pourquoi, parfois, elle a envie de l’appeler dans son bureau pour lui faire l'amour de façon brûlante ? Pourquoi son regard brillant de colère lui donne envie de se jeter sur lui pour capturer ses lèvres des siennes ? C'est incompréhensible. C'est effrayant. Un paradoxe qu'elle recherche autant qu'elle le fuit.
Lévine Serger
Admin rusé
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