Quand les songes importunent la réalité."L'angoisse suppose le désir de communiquer."Onixya Wintersong et Joris de BeauvoirL'angoisse. Une horrible sensation. L'impression d’étouffer, la vue qui se trouble, le cœur qui bat vite, et même trop vite. Ce n'est pas véritablement de la peur, même si ça y est lié. L'angoisse, ça vous prends d'un coup, sans prévenir, parfois sans raison. Et la crise, elle, peut durer un bon moment. Parfois, on arrive à se calmer. À se dire que tout va bien, qu'il n'y a pas de danger, que c'était simplement notre imagination, ou qu'on à involontairement exagéré un potentiel danger.Et parfois, on n'y arrive pas.
Ça avait été le cas de Joris cette fois-ci. Il était bien, tranquille, au point de s'assoupir sans vraiment y prêter attention, sans se douter de ce qui allait arriver. Puis, il avait fait un cauchemar. Il avait revu la vision qu'il avait faite l'année précédente en touchant Cédric, avant de revoir l'issue tragique de la dernière épreuve, avec Harry ramenant le corps sans vie du Poufsouffle. Ça l'avait brusquement tiré de son sommeil, alors que la crise d'angoisse le prenait. Il ne comprenait pas pourquoi il revoyait ces images horribles d'un événement passé. Mais elles s'étaient immiscées dans ses songes, lui rappelant des souvenirs et des sensations qu'il aurait aimé ne pas revivre de nouveau. Il avait tenté de s'apaiser, de se dire que ce n'était qu'un mauvais rêve. Mais il n'y arrivait pas. Trop de questions tournaient dans sa tête, l'empêchant de se concentrer pour retrouver son calme. Il n'y arriverait pas seul.
Son chat, Zeus, semblait l'avoir senti. Le brun ne se souvenait pas l'avoir entendu miauler ou autre, mais ça avait alerté quelqu'un qui l'avait rapidement emmené à l'infirmerie, ne sachant probablement pas comment réagir face à la crise qui se déroulait sous ses yeux. Ils avaient traversé les couloirs et les escaliers, l'animal sur les talons. Puis, une fois à destination, ils étaient entré dans la pièce composée de divers lits, séparés par des rideaux, les armoires à l'entré, et les grandes fenêtres qui, le jour, éclairaient toute la pièce de lumière naturelle. Un lieu que Joris avait fini par connaître presque par cœur, depuis qu'il y venait parfois à cause de ses crises d'angoisse. Et, dans l'immédiat, c'était pour cette raison qu'il était ici, accompagné d'un camarade qui demandait de l'aide à une infirmière. Joris avait cette horrible sensation qu'il allait mourir, tellement son cœur battait fort, sa respiration était rapide et la tête lui tournait. Il avait beau savoir que la crise donnait cette impression, mais il n'arrivait pas à la contrôler cette fois-ci. Il avait besoin d'aide pour la faire passer, et se trouvait dans le bon lieu pour cela. Il espérait que cela puisse se faire rapidement, afin de retrouver le calme qu'il appréciait tant.:copyright:️ DABEILLE
Joris de Beauvoir
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Dim 1 Mar 2020 - 20:10
Quand les songes importunent la réalité."L'angoisse suppose le désir de communiquer."Onixya Wintersong et Joris de Beauvoir
La nuit était si douce et si calme qu'elle avait pu s'étendre de bonne heure. La jeune infirmière n'avait pas un rythme aussi classique que l'ensemble du corps enseignant, car les accidents magiques et les petites maladies pouvais frapper a n'importe qu'elle moment. Elle ne négligeait aucun de ses patients, mais l'année avait tout juste commencé et il n'y avait pas de trop gros enjeux pour le moment afin qu'elle se retrouve, confronter a de vilaine maladie intervenant pile-poil a l'annonce d'un gros examen. Elle profitait du moindre instant de calme avec pour sentiment, une satisfaction du travail accomplit pour se reposer parfois même au cours de la journée en cas d'urgence.
La jeune femme avait cependant ouvert les yeux avec une petite envie de fouiner dans les cuisines. Elle se souvenait à quel point la part de cette tarte aux pommes qu'elle avait déguster durant son désert avait été une bénédiction pour ses papilles. Elle s'était alors redressé dans sa longue robe de chambre sombre et satiné, un Lumos au bout de sa baguette pour satisfaire son besoin de gourmandise. Un sourire arborait ses lèvres laissé à sa couleur naturelle, tout comme son regard d'ailleurs. Elle se souvenait tendrement de ses instants ou elle quittait sa propre salle commune furtivement pour répondre a ses charmantes gourmandises nocturnes, toujours accompagner de petits garnements plus jeunes qu'elle. Elle en avaient beaucoup de bon souvenir dans cette école au point que son visage naturel illuminait d'avatange son visage et ses air angélique.
Elle avait été presque déçue de n'y voir aucun petit fraudeur cette nuit au sein même des cuisines, mais elle avait le champ libre à l'abri des regard qui pourrait la voir ruiner sa jolie taille de guêpe par ses en-cas aux heures indécente. Elle fredonnait avec tendresse une chanson douce au bord de ses lèvres en servant une généreuse part de cette tarte de rêve, mais quelque chose l'alerta subitement, et son chant se taisait peu à peu dans un dernier soupir. Elle en était presque persuadée, quelqu'un, ou quelque chose venait de quitter le couloir, ainsi, elle accellera ses gestes pour aller voir ce qu'il se passait a l'extérieur.
Elle prit le temps de masquer les traces de son vandalisme en rangeant soigneusement les restes de la pâtisserie et se lécha ses doigts pour se délecter des résidus sucrés. Évidemment, elle n'oublia pas pour autant son assiette avec elle. Il s'agissait très probablement, celons elle, d'élève de Poufsouffle, ou de serpentard ayant quitté leurs dortoir. Elle se devait bien évidemment de les renvoyer dans leurs salles communes respectives, mais la douce jeune femme gardera cela secret s'il ne contestait pas sa demande qu'elle ferais avec douceur et compréhension. Elle suivait alors l'écho des bruit de pas qui ne se faisait pas si discret que cela qui la menait au escalier du rez de chausser, puis a son étage. Ce n'est que lorsqu'elle entrevue la lumière de la porte de l'infirmière, qu'elle avait compris qu'il y avait un problème. Elle quitta son air de douceur pour une pointe d'inquiétude en pressant ses pas se faisant trottinant.
C'est ainsi qu'elle découvrit l'état du jeune homme, assister par son camarde et son animal de compagnie. Elle écarquilla ses yeux, elle avait tout de suite compris que le jeune homme avais été prise d'angoisse nocturne. Si jeune ? Il était évident que de voir ce pauvre garçon dans cet état avait brutalement touché sa sensibilité, mais malgré cela, la jeune femme était très professionnel. Elle se précipita vers sa table de travail, déposant le butin de son crime ainsi que sa baguette.
- Par les sept enfers, mon cher petit, que vous arrive-t-il ?
Sa voix était piquée d'inquiétude à ne pas en douter et elle ne quittait pas le trio du regard. Ses boucles d'ébène suivait le rythme de ses pas gracieux mais empressé vers son armoire de potion, qui avait déjà commencé par être aidé a resté pleine par les membres assidus du club pour s'emparer d'un Philtre Calmant tandis que son camarade expliquait dans l'état où il avait retrouvé le pauvre jeune homme.
Elle se retourna pour s'empresser d'aller en face de son nouveau patient et sourit à son camarade en le rassurant et lui demandant bien gentiment de retourner se coucher, que tout irais bien et qu'elle allait s'occuper de lui, chose qu'il avait fait après un regard compatissant envers son camarade. Malgré le fait que de laisser un animal dans une infirmerie n'était pas très hygiénique, il était évidant que les deux compagnons avait besoin l'un de l'autre dans cette situation, alors elle n'avait rien dis en ce qui le concernait afin de laisser l'animal veiller sur son maître. Il était absolument hors de question de lui faire ingérer quelconque liquide dans cet état. Elle se devait de calmer cette vilaine crise indésirable avant que le philtre ne puisse totalement la faire envoler dans un mauvais souvenir.
Dans une grande douceur et une infinie tendresse, elle déposa délicatement ses mains sur ses épaules et plongea avec tout autant de soin son regard dans le siens et pris sa plus belle voix. - Allons, allons...C'est tout. Je suis là, tout vas bien aller. Essayer de suivre mon rythme et concentrez vous sur ma voix. Inspirez doucement, Expirer.
Sa voix avait pris la mélodie digne de la caresse d'un ange malgré l'inquiétude qui pouvait se lire dans ses yeux bleu ciel. Elle répétait de la même intensité ses deux derniers mots en donnant l'exemple qu'il devait suivre. Un sourire naîtra sur son visage a chaque progrès qu'il ferait, a chaque étape franchit pour surmonter cette difficulté. Quelques tendres paroles d'encouragement se perdent également et ceux, jusqu'à ce que ses difficultés respiratoires s'apaisent. Elle l'accompagnerait dans cette tâche difficile, elle était à ses côtés désormais en compagnie de son fidèle animal, tout ne pouvait que s'arranger. :copyright:️ DABEILLE
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Dim 8 Mar 2020 - 23:30
Quand les songes importunent la réalité."L'angoisse suppose le désir de communiquer."Onixya Wintersong et Joris de BeauvoirAu vu de la situation, la discrétion n'avait pas vraiment été leur priorité. Pourtant, les dangers d'une telle traversée étaient multiples. Aussi bien préfets que professeurs, fantômes, Rusard ou autres auraient pus croiser leur chemin, croyant qu'ils tentaient une excursion nocturne à l'issue louche. Cependant, au vu de l'état du sixième année, n'importe qui aurait pu comprendre l'objectif réel de cette escapade. Ce n'était pas comme si simuler une crise d'angoisse était d'une facilité déconcertante, même si le brun ne doutait pas que cela eût déjà dû être, au moins, essayé. Dans son cas, cela était bien réel, et il y était malheureusement coutumier. C'était épuisant, autant physiquement que moralement, mais le jeune homme n'était pas encore parvenu à trouver le remède miracle qui l'aiderait à se débarrasser de ses crises. Chance avait été avec eux de ne croiser personne pour leur barrer la route jusqu'à leur destination.
À l'infirmerie, Joris était parvenue à s'asseoir sur l'un des lits avec l'aide de son camarade, alors que son chat s'était allongé près de lui, attendant de voir ce qui allait se passer. Bien que cela ne lui plaisait jamais de voir son maître dans ce genre d'état, l'animal ne pouvait pas faire plus que ce qu'il avait déjà accompli, et devait se contenter de soutenir et rassurer le jeune homme par sa présence. Une infirmière était vite arrivée, et, ne parvenant pas à s'exprimer correctement à cause de la crise, Joris avait laissé son camarade lui expliquer la situation, avant qu'il s'en aille. Probablement qu'elle lui avait demandé, mais le brun avait actuellement une concentration trop limitée du monde qui l'entourait pour capter tout ce qu'il pouvait se passer. Malgré cela, il comprenait qu'on bougeait non loin de lui, probablement pour trouver un remède à son mal. Mais, effectivement, il serait sans doute compliqué de lui faire avaler quelque chose tant que la crise était si forte, au risque qu'il avale de travers en s’étouffant à moitié avec la chose en question.
Alors que ses mains se refermaient nerveusement sur la couverture du lit, s'y cramponnant comme s'il avait peur de tomber, il avait senti les mains de la jeune femme sur ses épaules, alors qu'elle plantait ses iris dans les siennes. Il s'y était accroché comme repère, usant de toute la concentration qu'il avait pus trouver sur le moment pour écouter ce qu'elle lui disait.
« Allons, allons... C'est tout. Je suis là, tout vas bien aller. Essayer de suivre mon rythme et concentrez vous sur ma voix. Inspirez doucement, Expirer. »
Suivant son exemple, et faisant appel à un grand effort mental pour ne pas replonger, il avait commencé à réguler sa respiration. Une respiration d'abord tremblante, encore imparfaite, alors qu'il luttait également contre les mauvaises pensées pour les faire partir, se concentrant sur la voix de la brune pour ne plus y penser. Puis ça s'était fait plus fluide, plus naturel, au fur et à mesure qu'il suivait ses indications. Il réapprenait doucement à respirer. La tête ne lui tournait plus, et son cœur était moins affolé que plus tôt. Il avait encore une gêne dû à la crise, et aux sueurs froides qui collaient ses vêtements à sa peau, mais le plus gros était probablement passé, même si son état n'était peut – être pas encore parfait. Il ne savait pas combien de temps ça avait duré, mais il avait réussi à s'exprimer au bout d'un moment.
« J'ai fait un cauchemar... »
Il avait toussé un peu, avait de déglutir avec plus de difficulté qu'en temps normal. Il avait la gorge sèche, comme s'il venait de taper un sprint de plusieurs minutes sans s'arrêter. En soit, il aurait préféré pouvoir utiliser ce prétexte pour justifier son état, mais ça n'était pas vraiment sa réalité.
Dans tous les cas, son état était amélioré par rapport à son arrivée. Peut-être pas parfait, mais amélioré. Et c'est à ce moment qu'il s'était rendu compte que le visage de la jeune infirmière qui venait de l'aider ne lui était pas familier. Du moins, jusqu'à maintenant, il ne l'avait jamais vu les fois où il s'était trouvé à l'infirmerie, ou alors il ne s'en souvenait pas. Probablement qu'elle était nouvelle. Mais, d'abord par respect, et aussi parce que la situation ne s'y prêtait pas, il avait volontairement écarté ses interrogations de son esprit, même si, en règle générale, il n'aimait pas beaucoup avoir des questions en suspend. Probablement qu'il aurait la réponse sans même la demander. Toujours était - il qu'il avait laissé échapper un sourire reconnaissant à son encontre pour la remercier de son aide, quoiqu'un peu désolé également pour l'avoir dérangé à une heure si tardive. Il savait qu'il n'y pouvait pas grand chose, qu'il ne contrôlait ses crises, mais il s'en voulait toujours un peu de déranger les infirmières à des heures indécentes quand il ne parvenait pas à se calmer seul. :copyright:️ DABEILLE
Joris de Beauvoir
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Jeu 12 Mar 2020 - 1:14
Quand les songes importunent la réalité."L'angoisse suppose le désir de communiquer."Onixya Wintersong et Joris de Beauvoir
Peu à peu l'infirmière se soulage. Elle sait que c'est difficile, mais il fallait absolument, aussi pour lui, arriver à s'apaiser seul. Que les hommes mariée de 30 ans avec leurs histoires et leurs problèmes est ce genre de crise, pourquoi pas. Mais un jeune homme adolescent présent entre ses murs dix mois sur douze, sensé apporté la sécurité de ses jeunes élèves entre ses murs...
...Et l'année avait plutôt mal débuté pour la jeune femme...
- D'accord...Dit-elle tout bas du bout des lèvres qui ne cesse de sourire.
Elle vient joindre dans les mains du jeune homme qui reprend peu a peu sa respiration et sur un nouveau murmure, elle poursuit l'établissement de son atmosphère calme et sereine.
- Je pense que vous pouvez la boire maintenant, c'est un Philtre calmant, il va vous t'aider a vous débarrasser du vilain stresse de votre cerveau qui est en train de vous alerter que quelque chose ne vas pas ici.
Elle désigne son propre coeur sans cesser de sourire, puis elle se redresse doucement pour aller refermer l'armoire à potion. Elle en profitera pour aller chercher son morceau de tare, et de s'installer sur le lit d'en face. Elle se saisit de sa cuillère, gardant bien évidemment un œil sur son patient qui vient lui révélé la cause de sa présence ici.
- Un Cauchemar dites-vous ?
Elle marque un très court temps de réflexion, le regard vers le plafond et le dos de sa cuillère tapotant l'une de ses joues légèrement gonflée. Puis elle redescend ses yeux sur lui et lui offre un regard malicieux accompagné d'un sourire.
- Et bien...j'imagine qu'il vaux mieux que la cause ne soit qu'un vilain cauchemar intempestive...Que d'avoir cette réaction parce que vous auriez eu la malchance de croiser le chemin du professeur Ombrage dans le noir.
Un sourire toujours aussi doux dans sa malice rayonne d'avantage. Cette crise, aussi effrayante, soit-elle, elle n'était pas si dramatique que cela et il vaut mieux installer un climat convivial après ce genre de signaux d'alerte. Enfin, avec cette réplique, elle avouait presque ouvertement la réaction à adopter avec ce genre de personne. Une crise d'angoisse, une source de problème qui se ressent déjà sur les enfants. C'était bien en partie la faute de sa rencontre avec cette femme que l'année avait mal commencé pour elle.
Quelques instants, mais les blagues les plus courte sont toujours les meilleurs. Elle perd doucement son sourire reprenant un certain sérieux. Elle tire doucement sa baguette et informulé un sort, sectionant son morceau de tarte en deux.
- Alors...Est-ce que vous vous souvenez un peu de ce cauchemard ?
Sa voix avait encore descendu d'un créneau, prenant le ton d'une confidence. Elle dépose la cuillère sur l'assiette. Elle se saisit de l'une des deux partie, puis viens déposer sur la table à côté du lit de Joris, l'assiette bleue.
Sans pour autant perdre son attention, ni sa concentration sur lui, elle déguste enfin ceux pourquoi elle avait tant cavalé.
Quand les songes importunent la réalité."L'angoisse suppose le désir de communiquer."Onixya Wintersong et Joris de BeauvoirLa crise de panique passait, doucement, mais sûrement. Joris n'aurait pas su dire si ce genre de crise à son âge était normal ou non, mais il savait qu'il les avait malgré la sécurité que pouvait représenter, ou du moins qu'était censé représenter, l'endroit dans lequel il se trouvait. « Poudlard est l'endroit le plus sûr au monde ». Une phrase qu'il avait entendue de nombreuses fois, mais dont il avait parfois tendance à douter quand il voyait ce qu'il s'y passait depuis quelques années qu'il était dans l'établissement. La mort de Cédric l'année passé n'avait pas vraiment amélioré son point de vue sur la question, et l'arrivée d'Ombrage, cette année, le rendait encore plus sceptique à cause de son discours au banquet de répartition. Tout cela était assez contradictoire.
« D'accord... Je pense que vous pouvez la boire maintenant, c'est un Philtre calmant, il va vous aider a vous débarrasser du vilain stresse de votre cerveau qui est en train de vous alerter que quelque chose ne vas pas ici. »
Il l'avait remercié lorsqu'elle lui avait tendu la fiole, avant d'en boire le contenu, alors qu'elle s'installait sur le lit d'en face avec une assiette. Cette fois-ci, tout avait disparu, et il ne ressentait plus aucune trace de sa crise. Il se sentait mieux, bien mieux. Il songeait même que c'était le type de potion qu'il lui serait très utile d'avoir sur lui en cas de nouvelle crise, mais il n'était pas vraiment assuré dans le fait que cette requête lui soit accordé, ce qu'il pouvait comprendre. Il n'était pas sûr que le règlement de l'école autorise ce genre de chose, même en cas de certaines circonstances justificatives. Puis avec la dame en rose dans les parages cette année, il allait encore plus éviter de tenter le diable temps qu'il ne savait pas encore de quel bois elle pouvait se chauffer.
« Un Cauchemar dites-vous ? Et bien...j'imagine qu'il vaux mieux que la cause ne soit qu'un vilain cauchemar intempestive... Que d'avoir cette réaction parce que vous auriez eu la malchance de croiser le chemin du professeur Ombrage dans le noir. »
Il avait eu une expression amusé, alors qu'il se retenait de pouffer de rire. Elle marquait un point. Elle n'avait pas l'air bien grande la dame en rose, mais elle semblait assez imprévisible et ça pouvait avoir un côté effrayant. Le brun voulait donc bien croire qu'elle aurait facilement pu lui provoquer une crise de panique s'il l'avait croisé au cours d'une escapade nocturne.
« Effectivement, je pense que je préfère ça. » Avait – il répondu sur un ton amusé.
Puis il avait déjà assez de ses crises d'angoisse actuelles sans que la dame en rose vienne lui en ajouter.
« Alors...Est-ce que vous vous souvenez un peu de ce cauchemars ? »
S'il s'en rappelait ? C'était peu dire... Il s'en souvenait parfaitement même. Probablement parce qu'il s'agissait de souvenirs qui était d'un coup reparus dans ses songes sous forme de cauchemars. Il ne savait pas pourquoi c'était revenu dans son esprit, encore moins maintenant. Sans doute parce que cet événement le faisait beaucoup réfléchir et lui faisait se poser beaucoup de questions, tout comme c'était peut-être le cas d'autres camarades. Après tout, ce n'était pas anodin, et c'était encore plutôt récent.
Voyant la jeune infirmière séparer la part de tarte qui se trouvait dans son assiette, il avait d'abord été surprit lorsqu'elle avait posé l'une des deux moitiés près de lui, avant de lui offrir un sourire face à ce doux geste qu'elle n'était nullement obligé de faire.
« Merci beaucoup. » Avait-il commencé concernant la moitié de sa pâtisserie qu'elle venait de lui donner, avant de reprendre. « Oui, je m'en souviens. Plutôt bien même... »
Il aurait clairement préféré que ce ne soit pas le cas, mais il n'avait pas vraiment le pouvoir de décider de ce dont il pouvait, ou non, se souvenir. Réfléchissant à ce qu'il venait de dire, il se rendait compte qu'il ne répondait peut-être pas totalement à sa question. Une question à laquelle il était aisé de répondre par oui ou non, mais qui supposait implicitement une réponse développée. Après un léger temps de réflexion, il s'était dit qu'elle avait bien le droit de savoir après tout. Ne serait ce que pour avoir été dérangé au beau milieu de la nuit. Puis elle n'avait pas l'air d'être ce type de personne qui pourrais le prendre pour un fou s'il lui expliquait son rêve. De toute façon, si elle venait d'arriver comme il le supposait, elle serait amenée à le voir plus ou moins régulièrement, alors autant qu'elle soit tout de suite au courant. Il avait cherché ses mots, puis avait repris.
« L'année dernière... Cédric Diggory est décédé durant la dernière épreuve du tournoi des trois sorciers. Il était dans la même maison que moi. Quelques mois avant la dernière épreuve, j'ai serré sa main pour le félicité de sa précédente victoire, et j'ai... J'ai eu une vision quand je l'ai touché. »
Il venait plus ou moins d'avouer son don de voyance à la jeune femme. Un don qu'il ne maîtrisait pas, et avec lequel il apprenait encore à vivre. Des visions encore trop floues à son âge pour qu'il puisse les interpréter totalement.
« Une vision terrible, que je n'ai pas su interpréter. La seule chose dont je suis à peu près sûr, c'est que c'était lié à lui et à l'épreuve du labyrinthe. Encore aujourd'hui, je ne suis même pas sûr que ce que j'ai vu se soit réellement déroulé. Mais là conséquence reste la même. C'est ce que j'ai vu dans mon cauchemar. J'ai revu ma vision, suivit de mes souvenirs concernant la fin de la dernière épreuve, quand le corps de Cédric à été ramené... »
Voilà ce qui avait provoqué sa crise d'angoisse. Ses cauchemars et ses visions étaient probablement la source principale de ses crises d'angoisse. Du moins, il ne pouvait pas nier qu'il y avait un lien fort entre ces éléments.
Replaçant son regard sur l'infirmière, il avait eu un sourire désolé en se rendant compte qu'il avait plombé un peu l'ambiance.
« C'est pas hyper joyeux, j'en conviens, désolé de vous embêter avec ça. » :copyright:️ DABEILLE
P.S HRP:
Sur conseil des admins, j'ai changé l'animal de compagnie de Joris, ce n'est plus un chien mais un chat (un sacré de Birmanie pour la précision). Ça change pas grand chose pour le RP, mais je tenais quand même à le signaler vu qu'il à été évoqué dans les premiers RP et qu'il est présent ^^
Joris de Beauvoir
Membre
Ven 27 Mar 2020 - 0:52
Quand les songes importunent la réalité."L'angoisse suppose le désir de communiquer."Onixya Wintersong et Joris de Beauvoir
Le regard inquiet de la jeune infirmière se transforme au fur et à mesure dans une expression plus paisible, bien plus douce. Elle tentait elle aussi de continuer sur cette voix, de laisser se cauchemar s'enfuir loin de l'esprit du jeune homme. Mais elle était bien loin de se douter a quoi elle avait en réalité a faire. Elle repris bien vite un semblant de sérieux après sa pique au sujet de la dame en rose. Dommage qu'une couleur aussi féminine deviennent l'emblème de la discorde et des sombres nouvelles qu'apporte cet oiseau de mauvais augure. Le répondant d'un jeune homme n'avait pas manqué de la laisser pourtant rire un peu, mais elle ne relèvera pas car elle se sentait déjà un peu coupable de penser autant de mal de quelqu'un sans avoir tenté de sentir une autre forme de présence en elle. Elle devrait faire des efforts, elle ne pouvais pas qu'être horrible, après tout.
Alors qu'il la remercia pour ses petites intentions, elle intensifie tendrement son sourire avant d'ajouter sur le ton de la confidence.
- Quand il nous arrive ce genre de chose, c'est généralement qu'on a le ventre vide. Un très vieux dicton de Poufsouffle.
Elle aussi, elle avait bien besoin de se remplir l'estomac après tant d'émotion et c'est tout en dégustant son déssert, qu'elle écouta la réponse à sa question et des les premiers instant, elle fut attentif.
Elle devrait faire des efforts, elle ne pouvais pas qu'être horrible, après tout. Elle aurait tellement voulut participer elle aussi a un événement tel que celui-là. Tout les élèves devait être ravis de vivre ses échanges inter scolaire et pour certain, de prouver leurs valeurs. Gardant sa cuillère dans sa bouche, elle notait le moindre des détail qui lui partageais en hochant doucement sa tête mais plus son récit avançait plus, comme tout le monde d'ailleurs s'attendait à la finalité, son regard s'attristait. Gardant sa cuillère dans sa bouche, elle notait le moindre des détail qui lui partageais en hochant doucement sa tête mais plus son récit avançait plus, comme tout le monde d'ailleurs s'attendait à la finalité, son regard s'attristait.
C'était ce qui l'avait en partie décidé a retourner ici quand les rumeurs sur le retour de Voldemort étaient revenues d'entre les morts. Elle reste silencieuse quelques instant puis elle, c'était libérer les lèvres en déposant sa cuillère dans son assiette. Elle en connaissait un rayon sur la divination, le jeune homme n'aurais pas pu mieux tomber.
-...Je regrette vraiment que vous ayez vu cela... je comprends le choc que vous avez dû subir quand le songe est devenue réalité.
En faite, la jeune femme n'avais jamais vraiment encore réussit a percer le mystère de l'avenir. Pour elle, il était totalement intangible et imprevisible, mais elle avait pourtant ses propres théories de calcul. - Je ne saurais vous dire si les personnes sensibles aux visions comme vous peuvent véritablement impacter sur ce qu'ils ont pu observer. Lorsque l'on tente de prédire l'avenir de n'importe quelle façon que se soit...le résultat qui en ressort n'est que la sommes d'une multitude de choix qu'une multitude de gens ont déjà fait, indépendamment de la volonté de celui qui « vois ».
Elle n'avait pas besoin de plus que ses sous-entendus pour comprendre qu'il était très peu probable que cette vision ne soit qu'un mauvais pressentiment transformer en fait. Elle le croyait dans sa version des faits.
- J'imagine que vous devez tout autant culpabiliser de ne pas avoir compris ce qu'il vous ai arrivé à ce moment là, ni pu faire quoi que se soit pour se pauvre garçon. Mais il est possible que les visions fasse également partie de l'équation du résultat. Rien n'est sur, bien évidemment, mais je ne suis pas certaine qu'il faille vraiment exploiter un don de voyance pour tenter d'empêcher les événements de se produire. Je dirais qu'il s'agit d'une chance pour mieux comprendre ce qui a pousser a en arriver a cette triste conclusion...
Biensure, elle n'était certaine de rien du tout, mais c'est toujours ainsi qu'elle prenait le résultat de ses tirages de tarot car elle n'a jamais écarté la possibilité que l'avenir utilisait Onyxia également comme son instruments pour amner les choses a se passer comme elle le devrait et ceux que se soit bon, ou mauvais.
Elle lui sourit avec toujours autant de gentillesse a ses excuses et elle agite délicatement sa main pour lui faire entendre qu'il n'y a rien du tout a excuser, et qu'elle a même une petite supposition.
- Peut-être que d'essayer de comprendre pourquoi Monsieur Digory est mort ce soir-là en utilisant ce que vous avez vu pourra faire disparaître la culpabilité qui vous donne ce cauchemar... ?
Quand les songes importunent la réalité."L'angoisse suppose le désir de communiquer."Onixya Wintersong et Joris de BeauvoirIl semblait qu'Ombrage n'eût clairement pas fait l'unanimité. À peine arrivée, elle faisait déjà beaucoup parler d'elle, beaucoup trop, et pas vraiment en bien. Ça devait bien être là un des points sur lesquels une grande majorité semblait d'accord : son arrivée dans l'école ne signifiait pas grand chose de bon. C'était étonnant de voir à quelle vitesse on pouvait cataloguer une personne pour une action commise. Il fallait aussi dire qu'elle avait frappé fort dès le début, la dame en rose. Interrompre de cette façon le directeur Dumbledore, figure respectée au sein de l'établissement, pour un discours aussi nébuleux et dérangeant que celui qu'elle venait de prononcer, il n'y avait eu qu'elle pour faire cela jusqu'à maintenant. Ou alors, si cela s'était déjà produit, il n'en était pas au courant. Il avait trouvé cela très impoli, bien qu'il ne pouvait pas se vanter d'être un expert en terme de politesse. Surtout, ce qui l'avait probablement le plus irrité avait été son petit discours d'introduction et la manière avec laquelle elle avait prononcé l'entièreté de ses propos. Ça sonnait bizarre, dissonant. Pour le moment, il la voyait comme un fauve se cachant derrière l'apparence d'une petite dame à priori innocente toute vêtu de rose, mais aux manières trop peu convaincantes pour ne pas laisser comprendre le danger qu'elle pouvait représenter. Probablement que cela était voulu. Il semblait certains que cette femme choisissait soigneusement ses paroles et sa façon de s'exprimer. En temps que Sous Secrétaire d'Etat, probablement qu'elle était habitué à l'exercice. Mais la condamner dé le début à une image peut-être erroné n'était pas vraiment une solution. On savait encore trop peu de choses d'elle. Pourtant, la réplique de l'infirmière l'avait amusé. En soit ça dédramatisait la situation, et elle avait cité Ombrage comme elle aurait pus citer Rogue ou Rusard. Une rumeur veut que les premières impressions soient souvent les bonnes, à voir si cela allait s'appliquer à la dame en rose. Mais ce n'était pas pour ce genre de considération qu'il avait atterri à l'infirmerie en pleine nuit.
« Quand il nous arrive ce genre de chose, c'est généralement qu'on a le ventre vide. Un très vieux dicton de Poufsouffle. »
Il avait souri à cette remarque. Elle devait probablement assez bien connaître la maison des jaunes pour savoir cela. L'avait-elle fréquenté avant lui ? Ou en avait-elle simplement entendu parler ? Le fait que leur salle commune se trouve en face des cuisines n'était un secret pour quasiment personne. Une interrogation qu'il n'osa pas poser dans un premier temps, lui contant d'abord les songes qui avaient provoqué la crise de panique l'ayant amené à l'infirmerie. À la fin de son récit, il avait, à son tour, commencé à déguster le morceau de tarte qu'elle lui avait gentiment partagé, l'écoutant prendre la parole.
« ...Je regrette vraiment que vous ayez vu cela... je comprends le choc que vous avez dû subir quand le songe est devenue réalité. »
Elle avait apparemment compris l'allusion à son don, et ne l'avait pas pris pour un fou. Ça le rassurait, car beaucoup mettaient en doute les détenteurs de cette particularité. Savoir que des gens comme elle comprenait ce genre de chose, ça faisait du bien.
« Je ne saurais vous dire si les personnes sensibles aux visions comme vous peuvent véritablement impacter sur ce qu'ils ont pu observer. Lorsque l'on tente de prédire l'avenir de n'importe quelle façon que se soit...le résultat qui en ressort n'est que la sommes d'une multitude de choix qu'une multitude de gens ont déjà fait, indépendamment de la volonté de celui qui « vois ». J'imagine que vous devez tout autant culpabiliser de ne pas avoir compris ce qu'il vous ai arrivé à ce moment là, ni pu faire quoi que se soit pour se pauvre garçon. Mais il est possible que les visions fasse également partie de l'équation du résultat. Rien n'est sur, bien évidemment, mais je ne suis pas certaine qu'il faille vraiment exploiter un don de voyance pour tenter d'empêcher les événements de se produire. Je dirais qu'il s'agit d'une chance pour mieux comprendre ce qui a pousser a en arriver a cette triste conclusion... »
Il écoutait ses paroles avec beaucoup d’intérêt. Il trouvait sa théorie intéressante, logique, et ses explications se tenaient. C'était une chose à laquelle il n'avait pas forcement réfléchit, ou qu'il n'avait pas forcement vu sous cet angle. Jusqu'à maintenant, il avait vu son don comme un annonciateur d'une voie possible. Comme une façon pour lui de voir un moment de vie résultant d'un certain choix, mais qui pouvait être contourné si on décidait de faire un autre choix. En sois c'était peut-être vrai. Mais ce que disait l'infirmière lui paraissait une autre configuration possible, tout à fait compatible avec celle qu'il avait déjà. Peut-être qu'il y avait effectivement des situations qu'on ne pouvait pas empêcher, et que ses visions lui permettait seulement d'en être un témoin impuissant. Et parfois, peut-être qu'en voulant les contourner on ne faisait que s'y rendre encore plus rapidement, voir même on les aggravait. Il y avait notamment une histoire qui illustrait parfaitement ce genre de situation, c'était le mythe d’œdipe. L'avenir regorgeait de tellement d'inconnus... Il était impossible de savoir exactement ce qui pouvait se passer tant que cela ne s'était pas réellement produit, même en ayant le don de voyance. Et c'était peut-être ça le plus frustrant dans cette histoire. Pouvoir voir l'inconnu, sans pour autant être sur de sa véracité. C'était tout de même un comble.
« Je n'avais pas perçu les choses sous cet angle, c'est intéressant. Je pense que c'est une éventualité à prendre en compte. Vous avez l'air de bien connaître le sujet, je me trompe ? »
Du moins, elle semblait avoir pas mal réfléchit à la question pour en arriver à cette théorie. Peut-être était ce dû à une certaine expérience, ou au fait qu'elle s'était intéressée à la divination de façon plus approfondie que l'aurait fait d'autres personnes. Il avait parfois l'impression qu'une partie de ses camarades avait choisie Divination comme option par défaut, soit par manque de choix plus intéressant, soit parce qu'il fallait faire un choix et qu'ils l'avaient choisi de façon aléatoire. Ainsi, il n'était plus vraiment surprenant pour lui de voir certaines têtes regarder le temps défiler avec un air ennuyé scotché sur le visage. Il était même persuadé que certains avait choisit cette option sans jamais y avoir mis les pieds. Dans son cas, il trouvait ça passionnant. Alors, trouver quelqu'un qui semblait maîtriser cette matière et qui avait un avis constructif dans ce domaine, il y était réceptif.
« De toute façon, je ne suis, malheureusement, pas sûr que cela aurait été d'une grande utilité à Cédric de lui raconter ce que j'avais vu. Déjà, parce qu'il ne m'aurait peut-être pas cru, et je n'aurais pas pu lui en vouloir. Mes visions sont encore très floues, nébuleuses, et complexes à comprendre, et en voulant l'avertir d'un potentiel danger, je l'y aurais peut – être précipité. Encore aujourd'hui, je ne suis même pas sûr d'avoir compris la moitié de ce que j'y ai vu, et je ne suis même pas sûr que ce que je pense avoir compris se soit réellement produit. Je n'étais pas avec lui pour le savoir. Il y a sûrement des tas de références que je n'ai pas. Dans ma vision, ça se passait à l’intérieur du labyrinthe. Dans les faits réels, la seule chose que j'ai vue, c'est Cédric rentré dans le labyrinthe, avant d'être ramené plus tard par Harry, ce qu'il s'est réellement passé entre temps m'est inconnu. Et je pense que c'est ça le plus perturbant... »
Voir sans être sûr de savoir, il y avait quand même une forme d'ironie dans tout ça. On pourrait penser qu'avec son don il connaissait des tas de choses sur l'avenir, mais même pas. Il était encore jeune, ce qui expliquait la nébulosité de ce qu'il pouvait voir. Sa mère le lui avait dit, et la professeur de Divination l'avait confirmé. Cela deviendrait certainement plus précis avec l'âge, mais pour le moment, il devrait encore se contenter de beaucoup d'images floues. C'était peut-être aussi pour ça qu'il s'en voulait, du fait que ses visions soit trop floues pour les interpréter correctement. Mais était ce vraiment de sa faute ? Et cela aurait il eu un impact positif s'il avait compris sa vision et mit Cédric en garde ? Rien n'était moins sûr.
Naturellement, il s'était excusé auprès de l'infirmière pour le côté peu joyeux de ses révélations. Mais elle semblait comprendre la situation, et le besoin qu'il pouvait ressentir à extérioriser ses angoisses. Ce n'était pas vraiment son genre de déballer comme ça ses problèmes et ses inquiétudes à la première personne venue. Mais la compréhension de la jeune femme et le fait qu'elle semblait avoir des connaissances dans le domaine des arts occultes le confortait dans l'idée qu'il pouvait lui en parler. Sans compter qu'ils seraient probablement amenés à se voir plus ou moins régulièrement, en fonction des allées et venues que lui feraient faire les quelques crises d'angoisse incontrôlables qu'il ferait à l'avenir.
« Peut-être que d'essayer de comprendre pourquoi Monsieur Diggory est mort ce soir-là en utilisant ce que vous avez vu pourra faire disparaître la culpabilité qui vous donne ce cauchemar... ? »
Il avait écouté sa supposition, songeur. L'idée était bonne, et il pouvait toujours la tenter ; mais il ne savait pas si sa vision est assez précise pour lui permettre de trouver la réponse qu'elle lui suggérait, et il craignait que ce ne soit malheureusement pas le cas. En revanche...
« Probablement que ça pourrait fonctionner. Mais je crains que ma vision seule ne pourrait pas beaucoup m'aider. Par contre, je pourrais toujours demander à Harry sa version des faits. Il est la dernière personne à avoir vu Cédric vivant, je suppose qu'il pourra répondre à cette question. »
Joris avait beau tourné le problème dans tous les sens, c'était probablement la seule et la meilleure solution s'il voulait une réponse qui ne soit pas déformé. N'étant pas dans le cercle de connaissances du rouge et or, le brun n'avait pas pus se fier à autre chose que les « on dit ». Le seul problème, c'était qu'entre les paroles déformées par le système du téléphone arabe, les théories foireuses et le ministère qui plaidait une opinion inverse (mais dont on savait aussi qu'il avait une fâcheuse tendance à fermer les yeux quand ça l'arrangeait), il devenait difficile de savoir le faux du vrai. Il n'y avait donc plus beaucoup de choix. Alors il devrait demander à Harry et l'écouter, même si ça pouvait lui paraître fou au début. Rien ne l'obligeait à le croire sur parole, certes, mais il devait aussi garder en mémoire ce que certains défenseurs de Harry disaient : il n'avait pas d’intérêt spécifique à mentir, encore moins quand cela concernait la mort de quelqu'un ou le retour du Seigneur des Ténèbres. Dans tous les cas, s'il devait être la dernière solution que Joris avait pour avoir une réponse correcte, autant la saisir. Tout cela était bien compliqué.
Gardant cette idée dans un coin de sa tête comme tache à réaliser dans les jours à venir, il avait repris un morceau de tarte pour s'adoucir un peu les idées. Finalement, après avoir dégusté ce nouveau morceau (il fallait dire que les elfes savaient drôlement bien cuisiner), il avait finalement osé poser la question qui lui était venue en tête un peu plus tôt.
« Vous faisiez référence à un vieux dicton de Poufsouffle... Vous étiez également dans cette maison ? »
Il espérait que cette question n'était pas malvenue dans sa forme, comme il avait parfois tendance à être un peu trop curieux. Son côté Serdaigle qui ressortait. L'infirmière n'avait, évidemment, aucune obligation d'y répondre si elle voulait garder cela confidentiel.:copyright:️ DABEILLE
Joris de Beauvoir
Membre
Mar 21 Avr 2020 - 18:18
♫ Quand les songes... ♫
La jeune femme s'était souvenue de ce moment dans la grande salle, du discours d'Ombrage qu'elle avait elle-même trouvé révoltant. Lorsqu'une des élèves de la table de Gryffondor s'était permise à poser quelques questions, elle était prête à réagir le plus vite possible pour détourné l'attention du professeur sur elle. La jeune Wyatt avait fait le travail a sa place, elle c'était révoltée allant jusqu'à insulter la sous-secretaire d'état. Elle, comme tous les autres, elle en a été surprise, mais très inquiète du sort qui allait lui être réservé suite a cela. Onyxia ne pouvait rien du tout pour elle et bien qu'elle ne n'aurait pas agi comme cette jeune fille, elle éprouvait les mêmes craintes que la violence de ses mots soulevais.
Il n'est pas étonnant pour elle de voir des jeunes gens dans des états comme celui de Joris. Le climat n'était pas bon, et elle craignait pour l'avenir. Elle sent les vents du changement s'engouffrer dans leurs vies, et les prémices d'une explosion imminente du monde des Sorcier Anglais. C'est pour ça qu'elle est là. Elle souhaite plus que tout au monde accompagner les enfants et bientôt adulte dans les eaux trouble d'un avenir incertain. Être la lumière de leurs chemins, soigner les blessures de leurs cœurs, sécher les larmes du deuil sur leurs visages. Mais elle entend le moindre cri d'agonie de leurs êtres, incisant aussi son propre cœur compatissant et sensible. Mais elle sourit pour que jamais la lumière ne s'éteigne sur le chemin. Elle rit pour les guider du son de sa voix et plaisante pour que l'espoir des jours meilleurs ne s'oublie pas.
Joris était deffinitivement l'un d'entre eux. Elle compte bien lui dévoiler son intention d'être pour les jeunes gens comme lui une sœur plutôt qu'un membre du personnel. Elle compte bien lui dévoiler son intention d'être pour les jeunes gens comme lui une sœur plutôt qu'un membre du personnelle. Elle n'est pas professeur, elle peu se le permettre.
Il est plutôt attentif et très réceptif a sa propre vision des choses sur ses visions, ce qui conforte Onixya dans l'idée qu'il est partiellement au courant de la faculté qu'il possède. Il ne verra rarement des choses positif, elle le sait, mais elle va tenter de l'aider a s'y habituer, voir même encore mieux, elle pourrait même l'aider a y voir plus claire grâce a ses propres capacité de comprendre l'avenir par les signe du ciel, par la lectures des cartes, et par une ouverture d'esprit qui est d'une importance capitale pour faire la part des choses. Mais il doit avant tout comprendre.
« Je n'avais pas perçu les choses sous cet angle, c'est intéressant. Je pense que c'est une éventualité à prendre en compte. Vous avez l'air de bien connaître le sujet, je me trompe ? »
Sa part de tarte maintenant entièrement dévoré, elle se redresse dans un sourire pour la déposer contre l'un de ses plans de travail avant de reprendre place sur le lit d'en face de son patient. Les deux mains posées sur le matelas, elle se penche légèrement en avant en croisant les jambes.
"La divination et les Arts spirituels en général m'ont toujours fasciné....Mais il me manque un petit quelque chose, ce quelque chose que vous semblez posséder et que l'on appelle « Le Troisième Oeil »...Mais cela ne m'empêche pas de voir de nombreuses choses tout de même, avec la chance de décider quand cela se produit et sur quel sujet, contrairement, a vous, mais je ne pourrais être jamais être aussi précise."
Paisiblement, elle conserve son sourire. La potion semble faire effet rapidement et il reprend le dessus de ses émotions, elle n'a plus de quoi s'inquiéter dans le moment présent, mais elles vont revenir, et elle le sait. Pour elle, est travail ne s'arrête a pas ça et elle compte bien l'accompagner jusqu'à ce qu'il puisse lâcher sa main et marcher seul. Elle écoute avec une grande attention la suite de sa confession nocturne.
« De toute façon, je ne suis, malheureusement, pas sûr que cela aurait été d'une grande utilité à Cédric de lui raconter ce que j'avais vu. Déjà, parce qu'il ne m'aurait peut-être pas cru, et je n'aurais pas pu lui en vouloir. Mes visions sont encore très floues, nébuleuses, et complexes à comprendre, et en voulant l'avertir d'un potentiel danger, je l'y aurais peut – être précipité. Encore aujourd'hui, je ne suis même pas sûr d'avoir compris la moitié de ce que j'y ai vu, et je ne suis même pas sûr que ce que je pense avoir compris se soit réellement produit. Je n'étais pas avec lui pour le savoir. Il y a sûrement des tas de références que je n'ai pas. Dans ma vision, ça se passait à l’intérieur du labyrinthe. Dans les faits réels, la seule chose que j'ai vue, c'est Cédric rentré dans le labyrinthe, avant d'être ramené plus tard par Harry, ce qu'il s'est réellement passé entre temps m'est inconnu. Et je pense que c'est ça le plus perturbant... »
Elle ne pouvait pas du tout imaginer ce que c'était que de vivre une telle vision, ni même dans l'état où on pouvait se sentir pendant et après. Tout ce qu'elle savait sur le sujet était purement académique, par de nombreuses lectures autonomes pour tenter de desceller les moindre mystère des signes qu'envoyait le temps a ses yeux, ou dans l'esprit directement des êtres les plus sensible à son appel.
" ...Oui, surtout dans un climat tel que celui-ci. Comme je vous le disais, il est difficile de connaître la raison qui fait que ses visions sont offertes. Mais j'ai compris quelque chose en étudiant la Divination. La sensibilité a l'air de jouer un rôle très important pour celui qui tente de voir, ou qui voit des choses à ses dépens. Quelqu'un de sensible et plus réceptif aux choses qui nous entoure. Certain, et tristement nombreux, pourrais vous dire que cette sensibilité est une faiblesse, mais je pense très personnellement que c'est une erreur.
Cette vision que vous avez eue, aussi tragique soit elle a laisser une marque qui vous hante encore aujourd'hui. Cette sensibilité fait appel à vous car contrairement a ceux qui en sont dénué, ne laissera pas ce mystère, que même vous n'avez pu voir, sur la triste perte de votre camarade... Tout comme la mienne, qui a cette annonce dans la gazette du sorcier, m'a poussé à reprendre le chemin de l'école. "
Elle n'avait aucune raison de cacher quoi que se soit en ce qui la concerne, bien que ça pourrait inquiéter ses élèves. Elle pense que les plus âgés, comme Joris qui approche de leurs majorités son assez grand pour comprendre et qui sont tout en droit de savoir que quelque chose ne vas effectivement pas. Elle n'est pas du genre a les plonger dans une incompréhension alors qu'il en subiront inévitablement les répercutions d'un jeu qui leurs échappe.
« Probablement que ça pourrait fonctionner. Mais je crains que ma vision seule ne pourrait pas beaucoup m'aider. Par contre, je pourrais toujours demander à Harry sa version des faits. Il est la dernière personne à avoir vu Cédric vivant, je suppose qu'il pourra répondre à cette question. »
Il est évident que Monsieur Potter aurais beaucoup de chose à dire a Joris, et probablement a elle aussi, mais il n'a encore fait aucun passage chez la jeune femme, et elle ne se présenterai devant un élève que si il y avait une urgence. Le jeune Potter était entourré et semble avoir la force d'affronter ses épreuve seul. Elle n'a aucune raison d'intervenir de son propre chef pour le moment.
" Vos cauchemars en sont un signe, cette histoire vous perturbe et pour être tout à fait franche, la situation ne vous aidera pas a les faire disparaître tant il reste un mystère profond sur la question et tant on s'acharne a le confirmer. Cette vision, bien que peut-être inévitable, ne vous est pas venue pour aucune raison et si vous n'avez pas pu agir, pour toutes les raisons du monde dans le passé, elle doit encore vous être une utilité dans l'avenir. Il faudrait le voir comme les fragments d'une clé...
Et...Que c'est il passé dans votre vision entre le temps ou vous avez vu votre camarade entré dans le Labyrinthe, et le moment ou il est en est sortie ? Est-ce que c'était comme une coupure ? Un floue continue ? Ou les deux événements se sont enchaînés sans « interruption » flou ? "
De toute évidence, elle souhaitait faire profiter Joris de sa connaissance et probablement qu'elle va lui proposer quelque chose, si il ne lui propose pas par lui-même d'ailleurs. Elle a laissé de nombreux indice pour qu'il en fasse la demande pour qu'elle s'assure qu'il souhaite de lui-même saisir la main qu'il lui temps. Elle le guidera avec grand plaisir et dans le sourire.
« Vous faisiez référence à un vieux dicton de Poufsouffle... Vous étiez également dans cette maison ? »
Son regard devient légèrement pétillant, et son sourire s'illumine d'avantage par la nostalgie et aussi l'attachement qu'elle éprouve encore pour sa « Famille. » "Mh-Mh ! J'étais d'ailleurs l'une des fières Poursuiveuses ! Mais il est toujours très difficile pour moi de parler de mon appartenance a cette maison au passé. J'y suis encore très attaché et j'ai d'ailleurs hâte que la saison démarre, que je puisse supporter les couleurs de notre maison..."
Elle se penche doucement d'avantage vers Joris et murmure sur un ton de confidence en hochant doucement sa tête pour appuyer la gravité du secret qu'elle s'apprête à lui révéler.
"...J'ai emporté dans mes valises mes anciennes écharpes que je compte bien porter les jours de Match... ! Mh ! D'ailleurs !"
Dit-elle plus fort en se reculant à son ancienne distance. " ...Faites vous partie de l'équipe, vous aussi ? "
Tous ses sujets semblaient venir d'un naturelle déconcertant et d'un intérêt sincère, car il l'était. Cela pourrait paraître étrange, mais elle aime énormément s'interesser aux enfants et a leurs passions pour les partager et qui sait, sûrement découvrir de nouvelles choses de son côté. Cette question n'était pas spécialement réservé au Quiddich, mais peut-être qu'il verrait cette invitation pour lui parler de ses passions bien a lui.
Invité
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Dim 3 Mai 2020 - 22:27
Quand les songes importunent la réalité."L'angoisse suppose le désir de communiquer."Onixya Wintersong et Joris de BeauvoirEileen et Tabata avaient frappé fort lors du discours de début d'année, c'était indéniable. Néanmoins, Joris ne pouvait pas leur enlever le fait qu'elles avaient soulevé des points importants et très justes, sous couvert d'une intervention que beaucoup qualifiaient « d'irréfléchie ». La forme n'y était peut – être pas, mais le fond n'était pas à négliger. Il y avait un non-sens complet dans tout ça, et elles avaient eu le courage de dire tout haut ce que la majorité semblait penser. Le ministère s'impliquait dans les affaires de l'école l'année suivant le décès de Cédric. Ce même ministère qui prétendait que le jeune homme était soit disant mort de façon naturelle (comme si l'excuse d'une crise cardiaque pouvait paraître convaincante après l'avoir vu affronter un dragon et le lac noir), et ce même ministère qui mettait Harry en porte-à-faux concernant le retour du Mage Noir. Au-delà du fait d'embrouiller les esprits en avançant l'argument du « on n'est pas sûr de pouvoir le croire parce qu'on n'était pas avec lui », ça commençait quand même à faire beaucoup d'incohérences, et pas spécialement en faveur du ministère. Bref, un vrai casse-tête.
Le Poufsouffle était conscient depuis quelque temps déjà de son don, chose qu'il ne cherchait pas forcement à dissimuler. Même certaines personnes qui le connaissaient étaient au courant de ce fait, et y croyaient ou non. Avec une mère possédant la même particularité, il aurait été difficile pour lui de ne pas le savoir. C'était pour cela qu'il était attentif à tout ce qu'on pouvait lui dire là-dessus, comme des points de vue que lui n'avait peut-être pas. Et de manière plus générale, il adorait la divination et les arts occultes, et en discuter lui était toujours agréable. Ce n'était probablement pas étonnant qu'il ai décidé de devenir professeur dans cette matière plus tard.
C'est ainsi qu'il avait demandé à l'infirmière si elle s'y connaissait dans ce sujet, trouvant intéressante sa théorie concernant sa vision.
"La divination et les Arts spirituels en général m'ont toujours fasciné....Mais il me manque un petit quelque chose, ce quelque chose que vous semblez posséder et que l'on appelle « Le Troisième Oeil »...Mais cela ne m'empêche pas de voir de nombreuses choses tout de même, avec la chance de décider quand cela se produit et sur quel sujet, contrairement, a vous, mais je ne pourrais être jamais être aussi précise."
Il avait eu un sourire, rassuré de ce dire qu'il avait trouvé une nouvelle personne qui semblait apprécier les arts occultes autant que lui, et qui pouvait le comprendre.
« Je trouve ça rassurant qu'il y ai des gens pour s'y intéresser et les apprécier à leur juste valeur. Beaucoup de gens les considèrent comme trop aléatoires, et ne cherche pas à les comprendre plus que cela, alors qu'on découvre un tas de choses passionnantes quand on prend le temps de s'informer sur le sujet. Pour ce qui est du « Troisième Œil », je le tiens de ma mère. »
Il lui confirmait être au courant pour son don, même s'il avait parfois envie de le qualifier de malédiction. Pour ce qui était de la précision de ses visions, comme il le lui avait ensuite à moitié dit dans la suite de ses propos, il considérait encore que c'était trop tôt pour l'affirmer, vu qu'elles étaient encore très floues et qu'il ne parvenait pas vraiment à les interpréter. Il y avait tant de choses qu'il ne pouvait pas déchiffrer, tant d'images auxquelles il n'avait pas de références. Même si décrire les actions et les choses qu'il voyait pouvait déjà être un bon départ, le sens qu'il fallait y voir n'était pas forcement des plus évident.
"… Oui, surtout dans un climat tel que celui-ci. Comme je vous le disais, il est difficile de connaître la raison qui fait que ses visions sont offertes. Mais j'ai compris quelque chose en étudiant la Divination. La sensibilité a l'air de jouer un rôle très important pour celui qui tente de voir, ou qui voit des choses à ses dépens. Quelqu'un de sensible et plus réceptif aux choses qui nous entoure. Certain, et tristement nombreux, pourrais vous dire que cette sensibilité est une faiblesse, mais je pense très personnellement que c'est une erreur. Cette vision que vous avez eue, aussi tragique soit elle a laisser une marque qui vous hante encore aujourd'hui. Cette sensibilité fait appel à vous car contrairement a ceux qui en sont dénué, ne laissera pas ce mystère, que même vous n'avez pu voir, sur la triste perte de votre camarade... Tout comme la mienne, qui a cette annonce dans la gazette du sorcier, m'a poussé à reprendre le chemin de l'école. "
C'était une chose complexe à comprendre pour lui que de savoir pourquoi ses visions venaient comme ça sans prévenir. Pourquoi avec une personne et pas une autre ? Pourquoi à un moment et pas un autre ? Dans quel but précis ? Mais surtout, pourquoi celle-ci s'était manifestée de nouveau dans un cauchemar ? S'il avait d'abord pensé, dans un premier temps, que cela était simplement lié au fait qu'il avait vu la fin tragique de Cédric, il en venait à se dire que cette persistance avait forcement une signification. Oui, il faudrait qu'il discute avec Harry à l'occasion, histoire de savoir si ça pourrait l'aider à comprendre. Puis, qui sait, peut-être que le rouge et or verrait lui aussi une utilité à la vision du Poufsouffle ? Ou alors il prendrait Joris pour un taré, ce dont le brun ne pourrait pas lui en vouloir. Les voyants, ou même tous ceux ayant des visions en général, n'étaient pas forcement très bien vu.
" Vos cauchemars en sont un signe, cette histoire vous perturbe et pour être tout à fait franche, la situation ne vous aidera pas a les faire disparaître tant il reste un mystère profond sur la question et tant on s'acharne a le confirmer. Cette vision, bien que peut-être inévitable, ne vous est pas venue pour aucune raison et si vous n'avez pas pu agir, pour toutes les raisons du monde dans le passé, elle doit encore vous être une utilité dans l'avenir. Il faudrait le voir comme les fragments d'une clé... Et...Que c'est il passé dans votre vision entre le temps ou vous avez vu votre camarade entré dans le Labyrinthe, et le moment où il est en est sortie ? Est-ce que c'était comme une coupure ? Un floue continue ? Ou les deux événements se sont enchaînés sans « interruption » flou ? "
Finissant le morceau de tarte qu'elle lui avait partagé, il avait profité d'avoir la bouche encore pleine (puisque ce n'était pas poli de parler en mangeant comme lui dirait sa mère) pour réfléchir à la façon dont il pourrait répondre au mieux à sa question, sans s'éparpiller en propos inutiles. Puis, une fois sa bouchée avalée, il avait répondu en essayant d'être le plus claire possible.
« C'était plutôt un enchaînement. Du moins au début. Dans la réalité, Cédric est entré dans le labyrinthe qui s'est renfermé derrière lui. Dans ma vision, c'était moi devant l'entrée du labyrinthe. J'étais d'abord à l'extérieur, sauf qu'il n'y avait que du brouillard tout autour de moi à part cette entrée. Puis je me suis introduit dans le labyrinthe, et quand il s'est refermé derrière moi, j'ai ressentit qu'il fallait que je me dépêche, alors j'ai couru. Sans vraiment savoir pourquoi. Il y avait de la brume, ce qui ne permettait pas de bien voir, et des obstacles qu'il fallait éviter. Parfois, je croisais une ombre qui courrait également. Et à un moment, je suis tombé sur une espèce de pantin désarticulé, et l'ombre est intervenue. Elle a lancé des lumières rouges dans le ciel, le pantin a été emporté hors du labyrinthe, et il y a eu un nouveau passage avec un objet qui dégageait une lumière bleue éblouissante. Avec l'ombre, on a couru vers l'objet, et en l’attrapant le décor a changé, pour devenir un cimetière. Puis un gros rat est apparu, debout sur ses pattes arrière comme un humain. Je me suis senti menacé, et quand j'ai voulu l'affronter, il a couiné avant qu'un jet de lumière verte se dirige vers moi pour me percuter. Je n'ai rien pu faire pour l'éviter. Suite à ça, plus rien, je ne sais pas ce qui s'est passé. »
Autrement dit, sa vision s'étais arrêtée avant que Harry soit sorti du labyrinthe avec le corps de Cédric, il ne savait pas ce qui s'était passé après la lumière verte.
« Je sais que ça pourrait paraître confus, et que ce n'est pas vraiment précis, mais il paraît que c'est normale à mon âge. Vous pensez que ... » avait-il commencé à demander, pas très sûr que ce soit possible de demander cela. Mais il avait tout de même continué, se disant que dans le cas contraire elle saurait lui dire. « Vous pensez que vous pouvez m'aider à comprendre ? Je veux dire, à pouvoir interpréter certaines choses, ou m'apprendre certaines choses sur les arts occultes ? »
La demande pouvait paraître étrange, parce qu'il avait déjà des cours de Divination avec Trelawney (qui, de plus, était voyante) et que sa mère (dont il tenait son don et ancienne professeur de divination) pouvait aussi l'aider avec ça, mais il ne pouvait s'empêcher de se dire que l'approche n'était pas la même, ce qui apportait quelque chose d'enrichissant à l'expérience. Il verrait bien ce que lui répondrait l'infirmière à ce sujet.
Essayant tout de même de tourner la conversation vers quelque chose de plus joyeux, il avait demandé à la jeune femme si elle faisait partie des Poufsouffle, dont elle lui avait cité un dicton.
"Mh-Mh ! J'étais d'ailleurs l'une des fières Poursuiveuses ! Mais il est toujours très difficile pour moi de parler de mon appartenance a cette maison au passé. J'y suis encore très attaché et j'ai d'ailleurs hâte que la saison démarre, que je puisse supporter les couleurs de notre maison... J'ai emporté dans mes valises mes anciennes écharpes que je compte bien porter les jours de Match ! Mh ! D'ailleurs ! Faites vous partie de l'équipe, vous aussi ? "
Sa confidence le fit sourire. Il ne savait pas depuis combien de temps elle avait terminé ses études (et il ne se risquerait pas à lui poser la question, car on lui avait appris que c'était impoli de faire référence à l'âge d'une femme), mais il trouvait ça attendrissant cet attachement qu'elle semblait avoir gardé pour son ancienne maison. Il en venait à se demander s'il ressentirait la même chose lorsqu'il aurait terminé ses études pour devenir professeur. Il verrait bien.
Quant à elle, sa question fit apparaître chez lui une expression quelque peu amusé, mélangé à autre chose d'indéfinissable, une sorte de gène, bien que cela n'en était pas vraiment.
« Malheureusement non. Je pense que j'aurais bien aimé, mais je ne suis pas très bon en balais à cause... de ça. » Avait-il dit en laissant comprendre qu'il faisait référence aux crises d'angoisse, ce genre même qui l'avait amené à l'infirmerie cette nuit. « Mais ça ne m'empêche pas d'aller voir quelques entraînements quand j'ai le temps, et je profite des match. À défaut d'être doué en balais, je m'instruis en regardant comment font les autres. »
Comme elles intervenaient un peu n'importe quand, ses crises d'angoisse ne l'aidaient pas beaucoup à s'améliorer dans cette matière qu'il trouvait pourtant très intéressante. L'hypothèse du vertige avait, bien entendu, été évoqué comme explication possible. Mais elle avait été plus ou moins écarté pour diverses raisons.
« J'ai plus de facilité dans les autres matières. Sauf Métamorphose, bizarrement.»
Il avait eu un rire amusé à cette dernière remarque, face à quelques souvenirs des nombreux soucis qu'il avait eu dans cette matière. :copyright:️ DABEILLE
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