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[18/09/95] La fin du règne violet | Jules & Onixya

 :: Hors-Jeu :: La Pensine :: RP Harry Potter :: Les RPs Abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 27 Avr 2020 - 15:51
La fin du règne violet
Feat Onixya Wintersong

Lundi 18 Septembre 1995


- Mais Jules, tu ne vas quand même sécher le cours de Défense contre les Forces du Mal ?

- Sécher ? Mais pas du tout. Vous avez entendu Kayser, non ?

Jules se racla la gorge et essaya de prendre une voix aussi grave que celle du nouveau professeur de SACM.

- « J'ose espérer que vous aurez l'intelligence de vous rendre à l'infirmerie à la fin de cours, Miss Murphy. »

Quand ça l'arrangeait, elle en avait de la mémoire, la petite.

- Mais tu peux y aller à la fin de la journée !

- Il a dit : « à la fin de ce cours », pas « à la fin de la journée ». Alors, en tant qu'élève sage et obéissante, je me dois de suivre ses ordres.

Jules tenta un regard angélique envers ses deux compatriotes rouges. Mais, décidément, ce n'était pas sur sa tête rousse - enfin, violette à l'heure actuelle - qu'on réussirait un jour à imaginer une auréole. La malice de son sourire étiré trahissait à lui seule sa fourberie. Si la pigmentation de sa peau ne s'en chargeait pas déjà assez...

La Murphy abandonna Louisa et Tom au premier étage en adressant un au revoir de la main à leurs mines jalouses et dépitées. Ah, que c'était agréable de se savoir sauvée d'un cours avec Ombrage ! Si sa satisfaction n'était pas si grande, elle aurait presque pitié de ses deux amis qui étaient contraints de se diriger dans l'antre du dragon fuchsia. Ce fut donc d'un pas enjoué qu'elle prit la direction de l'infirmerie.

Elle poussa l'un des battants de la lourde porte et pénétra dans la pièce d'un blanc immaculé. Que c'était calme, ce jour-là. La Née-moldue n'avait encore jamais occupé l'un des lits de l'infirmerie du château. Alors, certes, elle avait cumulé les bleus et les égratignures avec toutes ses petites aventures, mais jamais aucun mal n'avait su la convaincre de prendre la direction de ce lieu-là. Même les entraînements de Quidditch corsés avec la batteuse de l'équipe n'avaient jamais réussi à la mettre KO. Les cognards, maintenant, elle les esquivait comme une pro ! Alors, l'équipe de Gryffondor avait tout intérêt à la recruter cette année. Elle était jeune certes, mais la jeunesse était aussi promesse de vivacité et d'agilité ! Elle leur montrerait, aux sélections, qu'elle avait du potentiel. Même si elle était une Née-moldue. Elle avait travaillé dur, s'était entraînée jusqu'à l'épuisement, alors elle leur prouverait qu'elle valait autant qu'un Sang-mêlé ou un Sang-Pur sur un balai. Cette année, elle rentrerait dans l'équipe, parole d'une Murphy !

Et peut-être qu'alors, elle commencerait à fréquenter un peu plus l'infirmerie. Pas qu'elle en avait envie, mais l'optique de pouvoir rater des cours aussi soporifiques et sans intérêt que ceux d'Ombrage n'était pas pour lui déplaire. De temps en temps, ça ne pouvait pas faire de mal, non ? Elle garda l'idée dans un coin de sa tête. D'ailleurs, les jumeaux Weasley n'avaient-ils pas parlé de bonbons qui pouvaient rendre assez malade pour être dispensé de cours ? La Boîte à Flemme qu'ils avaient dit, si ses souvenirs étaient bons. Mais plus sûr de pouvoir vraiment leur faire confiance, à ses souvenirs, après ce qu'il s'était passé quelques heures plus tôt en cours de SACM... En tout cas, la prochaine fois, elle penserait à se porter volontaire pour les expérimentations des jumeaux, ils cherchaient des cobayes, d'après ce qu'elle avait cru comprendre. Et peut-être même qu'elle arriverait à caser ça juste avant un cours avec Binns... Oui, excellente idée !

Toujours sur le pas de la porte, la Lionne observait les lits devant elle tout en se projetant dans ses futurs séjours au creux de ces duvets blancs. Bon, il y avait mieux comme hotel, mais quitte à louper quelques cours inintéressants, elle n'allait pas faire sa difficile.

Mais où était Pomfresh ? Suite à l'accueil inexistant auquel elle avait eu le droit, la petite Irlandaise décida de s'approcher d'un lit. Elle s'assit dessus et tenta quelques rebonds pour tester son confort. Pas mal. Elle remarqua ensuite un flacon de potion posé sur la table de chevet. Elle s'en saisit et agita son contenu devant ses yeux pour mieux l'observer. Ca lui rappelait les événements de la veille. Les teintures magiques. Elle n'aurait jamais imaginé qu'en voulant teindre les cheveux d'Ariel, elle finirait elle-même violette des pieds à la tête ! Pomfresh saurait-elle seulement comment régler ce léger problème ?

☾ anesidora
Jules Murphy
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Jules Murphy
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Mar 12 Mai 2020 - 14:36
♪ La fin du Règne violet ♪ 

Il y a deux jours, un pétale de mes pensée s'est envolé dans un petit village pour se laisser porter par la brise des souvenirs et de l'avenir, mais ce n'était pas le hasard, oh non, comme toujours, c'était le destin. Un vent de bonne augure le conduisit enfin vers la destination d'une présence que la rose que je suis voulait sentir encore, même juste pour une dernière fois.


« ♪ The Queen of Hearts, she made some tarts, All on a summer’s day, The knave of Hearts, he stole the tarts, And took them clean away...♪ »


Il était impossible pour lui de ne pas s'approcher même s'il avait été plus judicieux d'accepter de tourner les pages d'une histoire pour laisser s'écrire la suite, mais je n'ai jamais réussi à comprendre ce chapitre, le relire dans une seconde tentative avec un esprit ouvert. Une démarche innocente, pourtant...


« ♪...The King of Hearts, Called for the tarts, And beat the Knave full sore,The Knave of Hearts, Brought back the tarts and vowed he'd steal no more...♪ »


...Il n'y a toujours pas un seul carré de terre fertile parmi ce bosquet de ronces. J'était pourtant convaincue ne pas avoir été la seule a avoir souhaiter voir fleurir ses terres, je me mentais, peut-être bien mais je l'ai tout de même laisser s'approcher de l'océan épineux dans l’espoir de trouver une place ou laisser reposer une partie de moi pour enfoncer la graine dans un endroit qui pouvais encore s'abreuver des lumière du soleil, germer et remplir cette terre de couleur vive.


« ♪ Vowed he’d steal no more, No more, no more...♪ »


Mais le mur grimpait plus haut que je n'aurais pu l'imagine, une ascension éternel et ce fragment s'est empaler sur les épines cruelles d'un enfer que je ne pouvais découvrir de moi-même.


« ♪ Vowed he’d steal no more, No more, no more...♪ »


Aujourd'hui, je laisse ma voix me porter vers les joies d'antan pour colmater la fissure que cette envolée a causer, elle voulait danser autour de moi pour rependre son enchantement radieux, pourfendant les ténèbres d'une lame Vorpaline.


« ♪ Vowed he’d steal no more, No more, no more...♪ »


Ou je vais, elle m'accompagne et caresse les jeunes oreilles des couloirs de ce château au mille et une merveille et ses précieux secrets, j'ai décidé d'en être la gardienne. C'est mon désir le plus cher bien qu'il sera peut-être question d'y laisser mon dernier soupire.


« ♪ Off with their head ♪ »


Laisser mourir ce petit paillon du passer au cœurs des flammes d'une désillusion, évidente. Cette douleur profonde est inoubliable mais il m'incombe l'importante tâche de prendre la décision de le laisser s'évaporer vers la bénédiction et le réconfort du repos éternel, ou de lui faire trouver un autre chemin. Vais-je encore une fois laisser ses couleurs m'aveugler suffisamment une nouvelle fois pour ne pas voir le troisième choix ?


« ♪ No more, no more, No more, no more  ♪ »


Je ne suis jamais en retard, toujours à l'heure et qu'importe les cris de mon cœur apaiser par l'air frais de la tour d'astronomie. Chanter me fait toujours beaucoup de bien dans les périodes difficiles comme celle-ci puisque c'est un subtil mélange de libération et d'amusement lorsque je sens les regards surpris ou désabuser vers moi. C'est comme ça que les cris se transforme en rire chatoyant et c'est à peine arriver devant les porte de l'office que ma chanson s'étouffa brusquement.

Il était difficile de ne pas remarquer d'un premier coup d'œil la jeune patiente dans un haussement de sourcils d'étonnement. Cette jeune fille appartenant à la maison des Gryffondor patientait calmement alors que la teinte intégrale de sa personne s'infusait de violet. La surprise m'avait fait prendre un pas de recul et je ressentais la chaleur de ma main droite sur le haut de mon buste. Cette pauvre enfant était sans doute victime d'une maladresse de premier cycle, très probablement.

« Par Merlin, serais-vous qui avais voler le Chewing-Gum de Monsieur Wonka, Mademoiselle Beauregard ? »

Bonjour petite fée malice, je vous attendais. Je vous en prie, prenez place, vous êtes toujours la bienvenue ma tendre amie et n'oubliez pas de montrer votre présence au travers de mes yeux qui sont désormais votre le temps de votre séjour.

J'ai refermer la porte derière moi en pénétrant pleinement dans mon antre tout en regardant l'heure a montre de poche. J'étais pourtant bien à l'heure, mais cette enfant semblait patienter depuis un moment pourtant, est-ce que madame Pommfresh serait partie un peu en avance ? Une urgence peut-être ?

L'élégance d'une démarche imprimée sur les bancs d'une vieille école perdue dans un temps ancien s'approche de la jeune fille pour un examen visuel distant. Malice affichais alors une grimace de fatalité et d'appréhension, elle était d'humeur très taquine aujourd'hui.

« ..Ma pauvre petite...quelle mésaventure vous a plonger dans cet état ? »

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Mer 13 Mai 2020 - 11:54
La fin du règne violet
Feat Onixya Wintersong

Lundi 18 Septembre 1995


Le liquide se balançait de droite à gauche dans sa prison cristallisée devant de grands yeux violets appréciant le spectacle envoûtant. Éternel substitut à l'ennui : l'exploration. Observer, toucher, fouiller, détailler, inspecter. La Murphy était de ces gamines qui ne tenaient jamais en place et du haut de ses douze ans, son hyperactivité ne semblait pas s'apaiser. Au contraire.

Mais bientôt, sa contemplation muette fut interrompue par un son lointain. Une étrange mélodie qui se rapprochait. Une voix guillerette qui résonnait depuis le couloir. Jules reposa alors rapidement la fiole avant que la porte de l'infirmerie ne s'ouvre à nouveau, cette fois sur une silhouette non pas parée de violet, mais de noir. Par Merlin, Jules en eu un sursaut !

Les deux sorcières se regardèrent un instant, chacune avec un air figé dans la surprise. L'élève oublia alors d'un seul coup la raison pour laquelle elle était là, soudainement obnubilée par l'apparence de la femme qui venait d'entrer. Ça ressemblait donc à ça, une Gothique ? Jules n'en avait jamais vu auparavant – même si ça aurait pu être le cas si elle avait plus prêté attention à la table du personnel depuis la rentrée – et regardait à présent l'infirmière telle une créature sorti d'un conte. Elle ne se rendit même pas compte de l'irrespect que pouvait inspirer son regard inquisiteur. L'innocence de l'âge, pointerait-on dans un semblant d'excuses.

Sa contemplation déplacée ne dura toutefois pas bien longtemps car la nouvelle venue s'exclama un instant à peine après qu'elle l'ait vu :

- Par Merlin, serais-vous qui avais voler le Chewing-Gum de Monsieur Wonka, Mademoiselle Beauregard ?

Et il suffit d'une simple phrase pour briser le mysticisme froid que lui avait renvoyé la dame en noire. Elle avait une voix douce – c'était donc bien elle qui avait chanté dans les couloirs ? - et sa référence moldue fit mouche. L'ex-rousse laissa aussitôt place à un sourire joviale sur son visage à la pigmentation inhabituelle.

Bien sûr qu'elle avait lu Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl ! Ce monsieur était d'ailleurs l'un de ses auteurs favoris. Après son papa, bien sûr, Louis Murphy était sans conteste l'un des meilleurs écrivains au monde. En toute objectivité, évidemment. Alors oui, bien cachée derrière toutes ses couches d'hyperactivité, Jules était une grande lectrice. Friande de romans d'aventure, d'univers fantastique qui l'avaient plongé dans la magie avant même qu'elle n'ait reçue sa lettre pour Poudlard, la Née-Moldue raffolait d'histoires rocambolesques. Où croyez-vous qu'elle tirait son inspiration inépuisable pour toutes ses frasques remarquables ? Des livres, pardi !

- Démasquée ! Avoua la Gryffondor sur le ton du jeu en levant les bras en signe de défaite avant de les laisser retomber mollement de chaque côté, le regard pétillant de malice.

Celle qui semblait donc être la nouvelle infirmière ferma la porte derrière elle, jeta un coup d'œil à sa montre, puis s'approcha du lit sur lequel Jules avait posé ses fesses. L'air soucieux qui déforma les traits de la Gothique n'inquiéta pas la patiente atteinte de violetite. Ce n'était qu'un effet secondaire d'un bonbon d'Eileen, rien de dangereux ni d'irréversible. Enfin, c'était ce qu'elle croyait du moins... Il n'y avait pas de raison qu'elle ait tort sur ce point, n'était-ce pas ? D'accord, l'angoisse s'insinua quand même un peu en elle mais resta tout de même en arrière-plan. Jules n'écouterait pas ce murmure qui lui faisait imaginer une vie entière en étant violette. Un jour, c'était amusant. Une semaine, ce serait probablement divertissant. Un mois, ça risquait de devenir lassant. Alors, une vie entière ? Non, pas question.

- ...Ma pauvre petite...quelle mésaventure vous a plonger dans cet état ? demanda l'infirmière.

Le regard de Jules tomba aussitôt sur ses mains qui commencèrent à triturer la jupe de son uniforme. Mince. Elle n'avait pas pensé à prévoir une excuse pour ce petit incident. Idiote, eut-elle envie de souffler en se taper le front d'une main. Mais ce geste resta prisonnier de son imaginaire. Bon, réfléchis, Jules. La Rouge-et-Or n'avait aucune envie de dénoncer son aînée qui avait provoquer son état actuel. Non, Eileen était probablement l'une des dernières personnes qu'elle dénoncerait – même sous torture ! -, car on ne dénonçait pas un Maître. Encore moins celui qui enseignait l'Art des Méfaits. Jamais ! Il s'agissait là d'une règle d'or ! Une question d'honneur et de loyauté.

- Eh bien... commença la jeune sorcière d'une voix hésitante avant de relever ses prunelles vers le visage pâle de l'adulte. Peut-être que j'ai bel et bien rencontré Willy Wonka ?

Un Willy Wonka qui portait les traits d'une certaine Eileen M. King. Mais Jules savait que la métaphore ne serait comprise que d'elle-même et c'en était le but car le sous-entendu qu'elle espérait transmettre par cette hypothèse mystérieuse était tout autre. Et ce fut avec un regard implorant qu'elle vint l'appuyer. Un regard qui se traduisait par une demande cachée. Celle de ne pas insister, de ne pas chercher à savoir, de fermer les yeux sur l'origine de sa « violetite ». Des questions qu'on laisserait s'envoler pour se laisser bercer par une drôle idée que l'on savait illusion. L'infirmière avait l'air douce et compréhensive, peut-être alors accepterait-elle cette supplication implicite ?

- Avez-vous un remède pour moi, madame ? ajouta l'Irlandaise pour s'assurer d'enterrer les questions qui auraient potentiellement encore voulu se pointer.

Autant se concentrer sur le présent que sur le passé, non ? L'infirmerie était un lieu de guérison, non d'aveu. Alors, s'il-vous-plait, madame l'infirmière, dîtes-moi que je ne resterais pas violette jusqu'à la fin de mes jours...
☾ anesidora
Jules Murphy
Admin idéaliste
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Jeu 14 Mai 2020 - 10:11
♪ La fin du Règne violet ♪ 

Ah, ce regard. Je ne le connais que trop bien et il est indécis, mais je m'y suis habitué avec le temps à être qui je suis, mais elle allais très probablement se rendre compte que mes goûts vestimentaires était sûrement la dernière chose d'étrange ou de bizarre chez moi. Entre ma passion pour les Art spirituels et cette recherche sans fin d'une harmonie éternelle. Qui aurait-cru qu'une jeune femme comme moi aimant tant la vie ne pourrais accomplir son but que dans la froideur des bras squelettique de notre si mal aîmé Faucheuse sans qui la vie perdrais absolument toute sa saveur.

Je l'ai laissé m'observer sans m'en montrer plus dérangé que cela. Elle aurait pu même penser que je n'avais pas fait attention au ton de son regard. Je ne le connais que trop bien et il est indécis, mais je m'y suis habitué avec le temps à être qui je suis, mais elle allais très probablement se rendre compte que mes goûts vestimentaires était sûrement la dernière chose d'étrange ou de bizarre chez moi.

Je n'ai jamais été vraiment pour la séparation totale de l'humanité en deux. Elle est si lointaine cette époque que mes souvenirs en sont très vagues, mais il y a des parfum, des son, des gestes que je ne pourrais jamais oublier. C'était toujours un plaisir de voir que les enfants recevait encore une double éducation, tout comme la mienne. Certes, ma très chère mère et elle-même issue de la haute société sorcière, mais elle a légalement accepté de devenir la mère d'une jeune fille destinée a intégrer les ordres religieux. Elle est si lointaine cette époque que mes souvenirs en sont très vagues, mais il y a des parfum, des son, des gestes que je ne pourrais jamais oublier. Voir ses femmes durement travailler pour les autres sans jamais rien recevoir. Faire le choix de renoncer a toute forme de possession matériel pour s'éloigner le plus possible des vices humain pour ne jamais perdre leurs amours pour leurs croyances. Pourtant, j'avais peur qu'elles ne finissent par découvrir ce qu'il se passait autour de moi quand la nuit tombait sur le couvent.

« Démasquée ! »

Elle leva ses bras en l'air, avouée non sans amusement son crime. Pauvre jeune fille, si elle savait le sort que je lui réservais, a ce moment-là...la culpabilité aurait dû être mienne, mais la tentation était trop forte et je ne suis qu'une faible femme qui n'aurais probablement jamais gagné sa place dans les ordres avec un tel comportement. La place d'hérétique me convient très bien d'autant qu'on ne s'ennuie jamais dans le monde où j'ai décidé d'exister pleinement.

J'avais remarqué cependant que mon attitude semblait avoir remis en question ce qu'elle pensait savoir de son état et j'ai senti une forte impatience malicieuse grimper dans mon esprit en chassant tout ce qui pouvais y germer d'autre.

«  Eh bien...Peut-être que j'ai bel et bien rencontré Willy Wonka ? »

Si j'avais encore l'ombre d'un doute qu'elle connaissait l'ouvrage auquel je faisais référence, j'aurais immédiatement été fixé la dessus. Cela m'en disait beaucoup sur son éducation. J'ai affaire à une jeune fille instruite et qui a des lectures de son âge. Par Merlin, que c'est rafraîchissant de passer un moment avec une jeune fille qui semblait prendre le temps de grandir et pour couronner le tout, c'était une friandise qu'elle sous-entendait être à l'origine de tout cela. J'ai quitté mes yeux de son visage pour observer un point vide, plonger dans le souvenir des murmures des murs de notre maison. Des bonbon magique, et certainement pas ceux que nous pouvons nous procurer dans les confiseries. Une expérience qui n'avait visiblement pas tourner comme il le fallait... Une chance tout de même qu'elle ne soit que dans cet état cela aurais clairement pu être pire.

Je prends la « dure » décision à ce moment-là d'intensifier le canular que j'avais prévu a l'origine. Elle n'avais rien fait de mal, cette pauvre petite, si ce n'est qu'elle a été plutôt courageuse d'avaler quelque chose de magique créer par l'un des élèves de cette école...Ce ne sont que des apprenti et les erreurs sont courante et souvent récupérable...

«  Avez-vous un remède pour moi Madame ? »

Une habitude que j'ai du mal à prendre que celle de me faire appeler «  Madame », surtout de la part de ses jeunes gens. Les enfants de l'Orphelinat m'appellent et pour certain, m'appellerons toujours par mon nom de sorcière. C'est bien la seule chose qui me déplaît mais je ne peu décemment pas les pousser à franchir les limites du respect que mon éducation m'a moi-même imposé.

Un petit sourire grimaçant et plein d'appréhension s'affiche alors sur mon visage appuyer par un regard de doute et de compassion. De quoi illustrer ma réponse qui ne se fit pas trop attendre non plus.

«  Mh...Et bien.... »

Une fois de plus, je détourne mon regard d'elle quelques cours instants, plongé dans une fausse réflexion a un problème que j'avais heureusement déjà résolue. Cette jeune fille semble pétillante et déborder de vie...Elle semble mener une vie douce sans se torturer l'esprit face a la complexité d'une situation dont elle a l'intelligence de se rendre compte qu'elle est hors de sa compréhension. Ce sont mes vagues observations pour le moment, l'avis de mon premier regard. Nous allons bien nous amuser.

«  J'imagine que si vous avez lu cet ouvrage, vous allez probablement vous souvenir que... »

Je laisse légèrement traîner ma voix, marquant l'hésitation de lui avouer la triste vérité sur son état.

«  ...Ce n'est pas si simple que cela, d'autant que cette sucrerie que vous avez mangé devait très probablement être, elle aussi, au stade d'expérimentation ? »


Jamais en lui tournant véritablement le dos, je me suis retourné pour aller farfouiller dans mes affaires pour y trouver mon recueil de potion médicinal avancer. En réalité, c'était l'un de mes anciens manuels lorsque je suis partie étudier la médicomagie, un recueil si utile que je m'en sers encore aujourd'hui.

«...Ce qui me rassure, c'est que vous ne semblez pas avoir peur des expérimentations...Ça va grandement me simplifier la tâche. »

Cette phrase était très loin d'être anodine bien que je la lui donne avec une grande candeur et innocence. Pourtant, l'aveu pouvait être tragique ; Je n'avais pas la solution et si j'avais un angle de réflexion, il était fort probablement que la finalité soit d'assumer cette jolie couleur. Tout en continuant de faire semblant de rechercher quelque chose dans ce grimoire avec toute mon attention, je lui demande d'une voix distraite par ma lecture.

«  ...Dites-moi, a quoi devait servir ce bonbon avait que cela ne dégénère aussi fort... ? »

J'avais déjà envie de rire. Tenir une taquinerie de ce genre était un véritable supplice autant que s'en ai délicieux. Par moments, je lui lançais quelques regards discrets pour observer les réactions de cette pauvre petite fille a qui je suis en train de faire croire qu'elle devra peut-être supporter cette couleur toute sa vie.
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Lun 8 Juin 2020 - 15:57
La fin du règne violet
Feat Onixya Wintersong

Lundi 18 Septembre 1995

L'hypothèse de rester figée dans cette teinte inhumaine jusqu'à la fin de ses jours n'avait pas surgi dans son esprit. Jusqu'à maintenant. Jusqu'à ce que la mine inquiète de l'infirmière ne vienne chambouler l'esprit léger de l'enfant de douze ans. Alors, ce fut d'une voix aussi implorante qu'inquiète qu'elle en vint à quémander un remède.

- Mh...Et bien...

La soignante magique tourna ses yeux vers les cieux de la réflexion. Cette hésitation gonfla un peu plus l'inquiétude de Jules qui, quant elle, ne décrocha pas une seconde ses orbites de son interlocutrice.

- J'imagine que si vous avez lu cet ouvrage, vous allez probablement vous souvenir que...

L'attente traîna une nouvelle fois après la prise de parole de l'aînée tandis que Jules triturait toujours avec nervosité les pans de sa jupe. Oui, elle avait lu Charlie et la Chocolaterie, mais qu'était-ce donc dont elle devait se souvenir ? Que Willy Wonka n'avait pas inventé de recettes pour inverser les effets de ses expérimentations ? La conclusion de la rousse résonna dans un écho de peur une courte seconde avant que la Gothique ne l'affirme par ses mots.

- ...Ce n'est pas si simple que cela, d'autant que cette sucrerie que vous avez mangé devait très probablement être, elle aussi, au stade d'expérimentation ?

Jules déglutit quelque peu bruyamment. Connaissant Eileen, l'infirmière devait sans doute avoir raison. C'était la première fois que la rousse avait testé l'un des produits du commerce frauduleux de celle qui s'inventait potionniste et elle commençait presque à le regretter. Ce n'était pas comme si elle n'avait pas déjà maintes fois entendu les rumeurs qui couraient à ce sujet, en plus. Elle savait que les créations d'Eileen causaient de nombreux méfaits. Mais jusqu'ici, elle les avait considérées - à la manière des créations des jumeaux Weasley - comme des farces élaborées volontairement, pas comme des expériences ratées. Alors, l'Ourson Changeant avait-il était une farce sournoise de son Maître en Méfaits ou une de ses expérimentations douteuses ? Dans les deux cas, Eileen allait probablement subir les protestations révoltées de Jules dans les jours qui suivraient.

Pour répondre à la question de l'infirmière, Jules se contenta de hausser les épaules sans dire un mot. Elle ne prendrait malgré tout pas le risque d'en dire trop et de vendre maladroitement la mèche sur le commerce Eileen. Se plaindre auprès de la Cinquième année, c'était une chose, la dénoncer, c'en était une autre.

L'infirmière s'en alla fouiller dans ses affaires et revint auprès de sa patiente avec un gros manuel en main tout en annonçant :

- ...Ce qui me rassure, c'est que vous ne semblez pas avoir peur des expérimentations...Ça va grandement me simplifier la tâche.

- Ola, halte ! s'exclama aussitôt Jules en ouvrant de grands yeux. Qu'entendez-vous par là ?

La dame en noir continua de feuilleter son mystérieux recueil, comme impassible face à l'angoisse montante de Jules. Certes, la rousse venait tout juste d'envisager, au moment d'entrer dans ce lieu, de prochainement se proposer comme cobaye aux jumeaux Weasley dans l'élaboration de leur Boîte à Flemme, mais tout à coup, l'idée de devenir un rat de laboratoire ne l'enchantait plus du tout. Peut-être parce que la dame en noir renvoyait quelque chose d'assez flippant, finalement ? Et ça, c'était sûrement dû à l'étrange mélange entre le tissu sombre de ses vêtements, les notes douces et guillerettes de sa voix et les sous-entendus alarmants qu'elle laissait planer en balayant les pages de ce bouquin aux profondeurs probablement obscures. Où était donc passé Pomfresh ?

- ...Dites-moi, a quoi devait servir ce bonbon avait que cela ne dégénère aussi fort... ?

L'adulte posa la question sans relever le nez de son manuel. Ne pas en dire trop. Se contenter d'énoncer une réponse courte.

- Me teindre les cheveux, dit la violette en baissant les yeux. Uniquement les cheveux...

Son regard tomba sur sa jupe toute froissée sous l'assaut de ses doigts nerveux. Mais sa tête se releva l'instant d'après alors qu'elle enchaîna dans un nouvel élan d'inquiétude :

- Mais je ne vais pas rester éternellement comme ça, n'est-ce pas ? Peut-être que les effets vont s'atténuer d'eux-mêmes si vous n'avez pas la solution, vous ne croyez pas ?

Une dernière lueur d'espoir auquelle la Gryffondor s'agrippa pour fuir l'inquiétude d'un futur incertain. Un jour, peut-être qu'elle apprendrait à envisager à l'avance les risques et conséquences d'une action avant de s'y engager les yeux fermés, songea-t-elle. Un jour, peut-être.
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