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Fly Me To The Moon ▬ Samedi 2 septembre 1995 | Jun

 :: Hors-Jeu :: La Pensine :: RP Harry Potter :: Les RP Terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 6 Avr 2020 - 15:20

FLY ME TO THE MOON
Jun-Shin Fa
Le samedi après-midi, à la rentrée, Eileen se trouvait toujours avec Tabata, à préparer leurs prochains méfaits. Cette année était différente. Sa meilleure amie n'ayant plus une minute à elle depuis sa frasque suite au discours d'Ombrage, l'Américaine ne pouvait que compter sur elle-même pour se mettre de bonne humeur. Je n'étais pas présente au début, mais sa petite aventure avait tant fait le tour de Poudlard en quelques minutes, que ça m'était revenue jusqu'aux oreilles. Ma camarade, seule, s'était donc armée de sa guitare et de sa voix. Son but ? Il était évident. Elle voulait répandre la joie et les rires en ce début d'année assez particulier, avouons-le. Le genre musical ? Ils y passaient tous. Jazz, classique, rock, blues, soûl, et même du rap.

Ainsi, chantante et dansante, la brune, veste et pantalon en jean, dock's sur les pieds, partit de la tour de sa maison et, sourire aux lèvres et iris brillants, commença à arpenter, pendant une bonne heure, le reste du château, des étages aux sous-sols. Si certains professeurs la regardèrent avec un certain agacement, il n'était écrit nulle part, dans le règlement, que c'était interdit. Et pour une fois qu'elle ne l'enfreignait pas, étant plutôt connue dans notre promotion pour cela, ils ne pouvaient pas lui faire la remarque. Les autres élèves, ou en tout cas une partie, moi comprise quand mes amies et moi avions décidés d'aller voir son manège de nos propres yeux, se retrouvèrent rapidement à jouer à son jeu. Nous lui demandions de jouer une chanson que nous apprécions. La Queen à la carte, bien sûr, ne se gênait alors pas pour réaliser nos souhaits, à partir du moment où elle connaissait les paroles et les accords. L'année commençait bien et notre petite troupe, au final, se dirigea vers le parc. C'est là-bas que, mes amies et moi, nous décidâmes de la quitter et de la laisser à ses mélodies. Au loin, alors que nous nous installions au soleil, il nous était toujours possible d'entendre son art. C'était plaisant, un très bon souvenir, croyez-moi.

Fly Me To The Moon  ▬ Samedi 2 septembre 1995 | Jun 200428122044787862

C'était certain que, pour ceux qui la connaissaient vraiment, Eileen aurait préféré la présence de Tabata – ou éventuellement une autre personne, un secret bien gardé. Est-ce qu'elle en voulait à sa partenaire de crimes de la laisser ainsi seule, alors qu'elle aurait pu mettre ce temps à profit pour inventer d'autres bêtises de leurs crus ? Difficile à dire. Ce qui était facilement compréhensible, par contre, c'était que la Gryffondor n'était pas de ces personnes qui s’apitoyait sur son sort pendant de nombreuses heures. Elle déchargeait ses émotions un bon coup, puis elle retrouvait sa bonne humeur habituelle. Certains la voyait comme une extraterrestre, d'autres la jalousait à cause de cette faculté. Bien sûr, bien humaine, elle esquivait certains sujets qui risquait, elle le savait, de la toucher un peu trop, la blesserait profondément. Elle était devenue maîtresse dans les arts de l'esquive, à force de détourner l'attention. Après tout, les tours de magie qu'elle offrait à qui le voulait bien fonctionnait sur cette base, théoriquement simple.

La voilà donc, son sourire retrouvé, le pas dansant, à se cherchait une place à l'ombre. Il faisait beau, il faisait chaud. Quoi rêver de mieux pour un samedi, alors que les cours ne commenceraient pas avant le sûr-lendemain ? Un endroit qu'elle finit par dénicher au pied d'un vieux chêne, non loin de l'orée de la forêt interdite qui, comme à chaque fois qu'elle s'en approchait, lui faisait de l’œil. Malgré tout, ne désirant pas s'attirer les foudres des professeurs, plus qu'elle ne l'avait déjà fait, dès le début de l'année, elle prit la décision de s'abstenir. À la place, elle s'installa confortablement, le dos contre l'arbre, ses cheveux s'emmêlant contre l'écorce de son tronc. Alors, guitare toujours en main, déposée ses jambes en croix, sa voix repartie de plus bel. La musique qui lui vint à ce moment précis ? La vie en rose. En anglais et avec son accent pour le seul passage dans la langue de Molière, parce qu'Eileen, avec toute sa bonne volonté, restait une anglophone jusqu'au bout des ongles.

Qui sait, peut-être que ça allait attirer d'autres personnes ? Parfois, une rencontre, une amitié, surtout à Poudlard, ça ne se jouait à rien, ou à pas-grand-chose. Ou peut-être que ce serait une de ses connaissances qui finiraient par l'approcher ? Seul l'avenir allait le lui dire.

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Mer 8 Avr 2020 - 22:24
This is the song of our storyclickEileen & The Other
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« ...Et j'ai suivi le son de cette guitare comme un rat attiré par un joueur de flûte. Je savais très bien pourtant que ce n'était pas lui qui jouait. »J'ai très mal dormit cette nuit et il m'est arrivé d'avoir envie de sortir et de rentrer chez moi a la nage en quittant cet endroit qui me rend malade. Je ne voulais pas être ici, mais on ne m'avait pas vraiment laissé le choix. Je me rattache a tout ce que je peu pour m'illusionner qu'il m'avait laissé un indice quelques parts entre les murs de cette école. Des indices, je sais qu'il y en a, mais d'un point de vu plus officiel et surtout confidentiel. Des informations peu évidentes à obtenir, mais au bout d'un moment, il va falloir que je cherche son dossier au cours de ma scolarité. Ce n'est pas comme si on me laissait le choix d'en arriver là à force de me mentir et de tout me cacher. Évidemment, ce n'est pas à l'ordre du jour, mais c'est ce que j'envisage quand j'en aurais les moyens.

Mon premier jour ne s'est pas trop mal passé au niveau des cours et je compte bien me plonger dans mes études sans aucune relâche mais il fait beau cet après-midi et j'aimerais m'approcher un peu de la forêt interdite. Un jour, j'y entrerai pour voir ce qu'il s'y cache en espérant trouver l'isolement humain entouré d'animaux plus dangereux les uns que les autres, voir pire. Peut-être que j'aurais envie de vivre au moment où je me sentirais aux portes de la mort. Peut-être que j'aurais un déclic, un nouveau sens à peine trouvé avant de souffler mon dernier instant de vie ? C'est une expérience qui mériterait d'être vécue...

Je me promène dans le parc en observant un peu ce qu'il y a autour de moi toujours en m'enfonçant d'avantage en profondeur vers la forêt. Il y a pire comme prison, il faut l'avouer. Sa vue est une séduisante prédatrice qui nous force a rester dans la féerie de l'illusion du calme et de la paix. Quelle arnaque...

Quand soudain, un son lointain attire tout de suite mon attention. Le bruit des cordes, c'est le bruit des cordes. J'ai immédiatement tourné ma tête en direction du bruit, mais je reconnais tout de suite une toute autre façon de jouer avec celles-ci. Évidemment, ce n'est pas lui, et même le son, à bien, y réfléchir n'est pas exactement le même. Mais je ne peu pas y résister et je me sens tout de suite plus... Apaisée. La guitare me berce et me calme toujours d'une facilité enfantine et j'ai toujours aimé sa mélodie. Alors, je me suis dirigé vers le son qui de toute façon, semblait venir de ma destination finale.

J'ai toujours été ennuyé pour trouver des vêtements à ma taille alors a défaut de porter mon uniforme sur-mesure en ce samedi après-midi, je porte une robe blanche sans manche. Elle est un peu trop large pour moi, mais l'avantage de ce genre de vêtements, c'est que cela passe relativement inaperçue. Un gilet en laine noire recouvre les bras qu'elle est sensée me laisser nue légèrement étirée au niveau des manches. Il a un peu de vécu celui-là, mais je l'aime beaucoup. C'est comme ça, que je me suis approché de la fille qui joue.

Une adolescente. Je n'aime pas les adolescentes, mais c'est plus fort que moi, je dois encore m'approcher. J'ai fini par reconnaître cette fille. C'était elle qui avait posé une question au professeur Ombrage quand sa voisine a totalement exposer sa haine devant tout le monde. Voilà pourquoi je hais les adolescentes. Elles sont trop stupides pour fermer leurs bouches et de se rendre compte à quel point ce genre d'acte nous met tous dans l'embarras et dans un climat encore plus tendu qu'il ne l'est déjà.

Je me suis arrêté à une dizaine de mètres d'elle et de son arbre contre lequel elle était assise, et je me suis assise aussi en face d'elle en plaçant mes cheveux sur mes jambes. Je veux juste l'écouter même si elle est bien loin de jouer aussi bien que lui, ce n'est pas dissonant et désagréable.

Je laisse mes yeux se balader derrière elle dans les profondeurs de la forêt interdite laissant mon esprit y voyager apaisé par le son des cordes et ouvert à un voyage dangereux. La magie de la musique est probablement l'art le plus dangereux qu'il soit. Pourquoi pas en abuser si elle me fait oublier l'intégralité de mon environement...Tout ce qu'il n'y a qu'a espéré, c'est qu'elle ne s'arrête pas et qu'elle continue et qu'elle fasse simplement comme si je n'existait pas. Comme je fais avec elle. Juste...joue s'il te plait.
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Jeu 9 Avr 2020 - 17:08

FLY ME TO THE MOON
Jun-Shin Fa
Vous savez, je peux jouer des heures sans jamais me lasser. À mes yeux, la musique, c'est plus qu'un art. On peut y faire passer ce que l'on veut, tout ce que l'on n'ose pas dire en dialoguant et il n'y a pas de barrières. Vous pouvez rencontrer un étranger, qu'il soit moldu, sorcier ou même gobelin, avec qui vous ne pourriez pas échanger un seul mot, mais parvenir à passer un excellent moment en sa compagnie, juste à l'aide d'une guitare, d'une trompette ou de tout autre instrument. C'est ça que je trouve fantastique avec la musique. C'est un langage universel. C'est une magie que n'importe qui peut comprendre, entendre, apprécier et qui peut tous nous transporter, nous faire voyager, nous faire rêver.

Fly Me To The Moon  ▬ Samedi 2 septembre 1995 | Jun 200428122044787862

La mélodie, plus calme, défilait aux rythmes de ses doigts qui dansaient sur les cordes. Elle avait arrêté de chanter, décidant de reposer sa voix, pour se consacrer uniquement à faire s'envoler les notes vers les cieux. C'était peut-être ce choix, si soudain, confortablement installée au pied d'un arbre centenaire, qui l'avait attiré. Petite Asiatique aux cheveux trop long et aux vêtements trop larges. Fa, comme elle l'avait entendu la vieille durant la cérémonie de répartition. Une gamine qui avait, à l'image de Potter à son arrivé, créait une certaine effervescence. Les murmures étaient allés bon train. Eileen ? Elle en avait cure. Elle ne s'y était pas intéressée plus que de raison et c'était à peine si le choix du Choixpeau lui revenait en tête.

Une Serpentard. Qu'importait ? Si ça restait intime, elle s'entendait à merveille avec l'une de ses représentantes. Tout comme, fait marquant qui restait enfermé dans son jardin secret, l'un d'entre eux, durant sa première année, l'avait pris sous son aile pour lui enseigner une autre manière d'aborder sa guitare. Enfin. Il l'avait surtout fait pour se débarrasser d'elle, car la gamine qu'elle était à l'époque, collante, refusait de le lâcher. Elle l'avait vu jouer durant une pleine lune et ça l'avait conforté dans son idée de l'avoir comme partenaire et professeur.

Les Maisons, donc ? Elle s'en fichait. Le sang ? Ça n'avait aucune importance. Seule la personne comptait. Elle laissait aux autres leurs idées préconçues. Ça ne la regardait pas, tant que leur mépris ne l’atteignait pas. Ce fut donc tout naturellement qu'elle continua à faire chanter son instrument. Sa tête et son corps bougeaient en rythme avec ce qu'elle disait. Fa, éloignée, n'avait pas l'air de vouloir discuter et King n'était pas de ces personnes qui forçait le dialogue. Un monologue avec ses partitions comme seule voix ? Ça lui convenait pleinement. Des compositions d'artistes qu'elle appréciait, qu'importe le style, qu'elle avait arrangées à sa sauce. Ses compositions personnelles ? Elle avait l'intention de les offrir à quelqu'un d'autre, à une autre vipère.

Puis, vint le moment fatidique où les quelques minutes, cette brèche dans l'espace-temps, se terminait, se refermait. Eileen étira ses bras de part et d'autre de son corps et allongea ses jambes pour faire craquer ses genoux, sans la moindre élégance. Dans cette posture voûtée, sa tête appuyée contre le tronc, son regard fut de nouveau attirée par la fillette. Elle lui rappelait quelqu'un, sans parvenir à mettre le doigt dessus. De là à dire qu'elle allait lui demander si elles s'étaient déjà croisées ? Non. La née-moldu vous aurait dit qu'elle avait la flemme. La réalité, tout autre, était qu'elle n'était pas à l'aise avec ce genre de processus. Toutefois, elle n'allait pas rester-là, à faire semblant de s'ignorer l'une et l'autre, alors que c'était clairement la gratte qu'elle avait sur les genoux qui les avait réunies. En bonne Gryffondor, son courage comme fidèle compagnon, elle partit à l'assaut.

« Dis-moi, c'est quoi ta musique préférée, que je puisse te la jouer ? »

Pas un sourire, pas un bonjour, pas un merde. Seulement un regard brillant de bienveillance. La brune n'était pas connue pour sa grande politesse. Plutôt pour ses frasques. Et ses inventions foireuses. Et ses tours d'illusionniste. Bref, en d'autres termes, pour la bonne humeur qu'elle parvenait à emprisonner de ses doigts pour venir l'installer furtivement autour d'elle. C'était sans doute ça, son don à elle.

Est-ce que Fa y serait sensible aussi ? À voir. De toute façon, ça aussi, ça lui importait peu. Tout ce qu'elle avait voulu, c'était égaillé la journée de la majorité de ses camarades. Et ça, c'était déjà une réussite. Bien sûr, dans les tréfonds de son âme, l'envie d'avoir la satisfaction d'une petite victoire supplémentaire se débattait comme un petit diable. Juste un sourire. Ou un regard rêveur. Il faut savoir se contenter de ce que l'on a. Elle avait appris cette leçon à la dure, mais cela ne voulait pas dire que l'espoir était interdit. Alors, dis-moi petite, quelle est la mélodie entêtante qui te fera voyager à travers les merveilles de ton esprit ?

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Jeu 9 Avr 2020 - 21:04
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«Le puissant pouvoir de Mélodie...peut-être que c'est elle qui détient la vérité. »Je ne suis pas quelqu'un de stupide, et même a mon âge, il est facile de voir à quel point les couleurs que l'ont porte sur nous est importantes. Elles peuvent apporter des sentiments positif comme la fierté sur la signification ou de leurs origines, mais elle peuvent tout aussi bien être une raison a la discrimination. Comme la couleur de ma peau ou la forme de mes yeux. Les Asiatiques sont réputées pour ne pas vraiment aimer se mélanger aux autres et pour en faire partie, je sais que c'est vrai. Mais je sais que ce n'est pas non plus pour les origines ethniques de nos interlocuteurs. Ma mère est très souvent restée sur le dos de mon frère et je commence à sentir le poids de ses mains aussi sur mes épaules et son regard plein d'attente sur moi. D'après mon père, lui aussi a eu une éducation plutôt stricte par son propre père, mais ma grand-mère est occidentale et l'a adoucit. C'est pour ça qu'il est aussi tendre avec nous et que ma mère est aussi dure. Comme si nous étions des sang-purs.

Je sais qu'elle appartient a Gryffondor vu que sa camarade a pas mal attiré l'attention sur elles hier soir, mais la considérer comme tel serais comme si je la jugeais avec ses origines. J'ai peut-être beaucoup de défauts, mais pas celui-là. Je me méfis d'elle parce qu'elle est humaine, et les humains sont tous dangereux. Imprévisible et unique, on ne peu jamais savoir à quoi réellement s'attendre avec eux.

Celle-ci me laisse tranquille. Elle me laisse écouter la musique qu'elle fait. Ce n'est pas le même son, mais il m'apaise tout autant. J'ai oublié que je suis dans cet endroit qui m'effraie autant. J'ai oublié la raison de ses craintes, peut-être que Mélodie me tire la tête hors de l'eau et que sa présence me laisse entendre que j'ai finalement toujours la vie, même si je n'arrive plus à y trouver un quelconque intérêt. Mélodie me rappel qu'a elle seul, il y a un intérêt a cet état... juste pour la sensation d'évasion et de rêve qu'elle parviens toujours à m'apporter.

Comme Jin, elle chantait de temps en temps, mais pas souvent. Je ne sais pas trop ce que je préférais...je crois que j'aimais qu'il se taise. J'aurais aimé que la dernière chanson qu'il m'est écrite soit silencieuse... Il n'a pas même eu le respect de chanter en chinois pour que je n'y comprenne rien. Je sais qu'il le parle, contrairement a moi, je n'aurais rien compris et je ne me serais pas autant torturé la tête a les comprendre. J'ai du mal à savoir si aujourd'hui...je suis heureuse d'avoir compris qu'il me disait adieu, ou non. Je ne crois pas...J'aurais sûrement préféré ne rien savoir.

Elle cesse de jouer, et naturellement, j'ai tourné mon regard vers elle. Je voulais savoir si elle avait l'intention de continuer, ou de s'arrêter. Elle s'étira de tout son long, avant de poser son regard bleu sur moi.

«  Dis-moi, c'est quoi ta musique préférée, que je puisse te la jouer ? »

J'ai eu un petit geste de recul, un peu surprise en fait. J'étais une totale étrangère pour elle, je voyais d'ailleurs ca comme une chance qu'elle ne s'est pas arrêté plus tôt pour me dire d'aller voir ailleurs. La musique est quelque chose d'intime, enfin...Je crois. Elle m'a prise un peu sur le fait accomplit et je ne savais pas trop quoi lui répondre. Je n'écoutais que des vieilleries, de toute façon, je ne connais que cela. Si elle a le bon goût de jouer de ce magnifique instrument, peut-être qu'elle a le bon goût de connaître ce genre de choses. Elle ne pouvait de toute façon pas connaître ma musique favorite, puisqu'elle ne l'avait jamais entendue...Comme toutes les chansons qui ont été écrites pour moi et moi seule. J'aurais pu être déçu, mais non, c'était bien que je sois la seule a les connaître...ce sont des choses très intime que je veux jalousement garder pour moi.

Je suis resté quelques longs instants à la fixer de mon regard a la fois interrogative et songeuse a la réponse que je pourrais lui donner, ma tête légèrement penchée sur le côté comme si j'observais une curiosité dans un cabinet.

«  ...Euh... Je ne me souviens plus du groupe, mais la chanson s'appelle « Losing my religion. »... Si tu ne la connais pas ce n'est pas grave...c'est juste une chanson que j'aime bien, pas mon préférée. »


Et puis surtout, elle n'était pas obliger de proposer non plus. J'espère qu'elle la connaît quand même, je n'ai pas trop envie qu'elle s'arrête de jouer pour le moment. Mon cerveau s'est arrêté de tourner, et je voulais que ca continue encore un peu...Je pense que ce genre d'instant ne se représenterait pas de si tôt. Je reste cependant figé dans mon expression curieuse et un peu intriguée.

J'ai aussi envie de profiter d'une présence qui semble ne pas avoir conscience des rumeurs. Elle semble assez libre et détacher de tout ça. Comment je le sais ? Cela s'entend. Peut-être que...l'année ne s'annonce pas si mal, finalement.

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Dim 12 Avr 2020 - 14:58

FLY ME TO THE MOON
Jun-Shin Fa
Ce n'était pas la première fois que j'entendais le son d'une guitare à Poudlard. Il y avait plusieurs élèves qui en jouaient, parfois dans leurs salles communes, parfois dans le parc. Dans les couloirs du château, par contre, c'était une première. J'aurai dû me douter de qui ça venait à la seconde où j'ai capté les vibrations des cordes. Il n'y avait qu'une fille assez barge pour s'y essayer, alors que la veille, Ombrage nous menaçait presque ouvertement pour qui savait écouter.

Je ne l'aimais pas vraiment. Elle passait son temps à faire sa belle, à attirer l'attention sur elle. C'était fatiguant sur la longueur. Pourtant, je me suis prêté au jeu, finalement. Je lui ai demandé une musique et elle l'a joué, sans même vérifier de qui ça venait. Ça a bien duré une heure, avant qu'elle parte dans le parc. Quand je m'en suis rendu compte, je me suis installé à une fenêtre pour écouter et me laisser transporter.

C'est ce jour-ci que j'ai appris qu'il était possible de modifier sa voix avec la magie, quand elle s'est mise à jouer pour une petite silhouette brune à quelques mètres de sa position. Comme quoi, parfois, il y a un cheminement d'actions imprévues qui amène à une nouvelle connaissance. Est-ce que c'était la musique ou cette sorcière qui a su égailler ma journée, à me faire oublier les mots de la Sous-Secrétaire d'État ? Je dirais que l'un était indissociable de l'autre, à cet instant.

Fly Me To The Moon  ▬ Samedi 2 septembre 1995 | Jun 200428122044787862

L'échange de regard, ciel bleu frappant une terre trop sombre, aurait pu la mettre mal à l'aise. Ça aurait été le cas, sans nul doute, si Eileen n'était pas... Et bien, Eileen, justement. Dans cette enfant, elle ne voyait pas le monstre que ses camarades remarquaient. Dans cette fillette, elle ne comprenait, peut-être de travers, qu'un besoin d'attention qu'elle savait pouvoir combler. Au moins un temps. Pendant quelques minutes, peut-être quelques heures. Elles ne deviendraient pas amies et peut-être que la lionne finirait par oublier la vipère, par ne plus y penser, parce qu'elle ne se voyait pas être la sauveuse d'une demoiselle en détresse. Elle n'était qu'une adolescente comme les autres qui voulait profiter de la vie, qui refusait de la subir.

Comme elle s'y employait à présent, guitare à la main, pour s'occuper et s'empêcher de réfléchir. Pour s'empêcher de penser à sa meilleure amie qui se retrouvait sanctionnée. Que devait-elle faire pour avoir manqué de respect à un nouveau professeur devant l'intégralité de l'école le jour même de la rentrée ? Pour s'empêcher de penser à son secret, dont elle ignorait la position. Étant-elle avec Sessho en duo, proche du lac où elles s'étaient redécouvertes ou dans sa salle commune ?

Des questionnements déprimants. Des interrogations qui, si elle les laissait émerger, prendraient sa bonne humeur pour la reléguer en une pierre lourde qui coulerait au fond de l'eau clair qui dansait dans ses iris. Sauf que la Queen à la carte n'était pas de ces personnes à se laisser à la déprime. Elle ne supportait pas de voir les autres malheureux. C'était des instants de bonheur, arrachés au temps par la force, qu'elle proposait.

Pour que ça fonctionne, ça commençait par son propre mental. Elle en avait eu besoin. Comme il était encore nécessaire, pour la Gryffondor, de se retrouver au centre de l'attention. Même minime, elle lui suffisait pour se sentir exister. C'était en ça qu'elle ne voulait pas que la petite Fa s'en aille. C'était dans cet optique, égoïste, qu'elle lui avait demandé sa musique préféré. Qui avait dit que King était sans défaut ?

« ... Euh... Je ne me souviens plus du groupe, mais la chanson s'appelle "Losing my religion"... Si tu ne la connais pas ce n'est pas grave... C'est juste une chanson que j'aime bien, pas ma préférée. »

Eileen, si elle vivait dans le monde sorcier depuis l'été précédent sa première année à Poudlard, donc en septembre 1991, avait eu la chance de se retrouver au Chaudron Baveur. L'auberge se retrouvait à la jonction entre le Chemin de Traverse et Charing Cross Road, dont l'entrée de ce côté se trouvait entre une boutique de disques et une librairie.

Un paradis rêvé pour une fille comme elle qui pouvait, tous les étés, continuée à se renseigner sur ce qui se faisait chez les moldus, que ce soit en musique ou en romans. Comment aurait-elle pu passer à côté du groupe R.E.M., dont la musique nommée par la fillette était l'un des titres de l'album Out of Time ? Si elle avait une préférence certaine pour le jazz, l'adolescente ne s'arrêtait pas à ce seul style. Du rock alternatif, elle en écoutait, elle en jouait et elle en chantait.

« Je la connais. Le groupe, c'est R.E.M. »

Elle n'allait pas forcer si la gamine ne voulait pas lui confier sa musique préférée. C'était peut-être quelque chose de trop personnel pour elle et la cinquième année ne forçait jamais pour tirer les verres du nez à ses camarades. Elle n'appréciait pas qu'on le fasse avec elle, alors pourquoi se le permettre avec les autres ? Il fallait que ça vienne d'eux. S'ils avaient besoin d'une oreille attentive, elle pouvait le devenir et elle savait garder le silence. Toujours est-il que la majorité des gens ne connaissait pas cette facette d'elle et que ça ne la dérangeait pas. Elle préférait largement sa fonction de chieuse provocatrice.

Avec une vivacité commune venant d'elle, la brune se releva. D'un geste machinal, elle replaça correctement la sangle sur son épaule pour maintenir correctement sa guitare, puis elle sortit sa baguette. Tout en laissant son dos s'appuyer sur le tronc derrière elle, sa jambe droite de pliant pour poser son talon sur l'arbre dans l'idée de frapper la mesure, elle joua avec le bois de charme quelques secondes.

Son visage trahissait sa réflexion, alors que la couleur de la fumée, enfermée dans le cristal en bout de manche, changeait plusieurs fois. Rouge, bleu, turquoise, elle s'arrêta sur du vert. À cet instant, Eileen pointait la lame vers sa gorge. Elle marmonna quelques formules, puis fit de même en faisant glisser sa compagne contre son instrument. Elle allait en avoir besoin à certains moments.

La magie, la vraie, pas l'illusionnisme, avait quelque chose de féerique. Elle permettait des merveilles, totalement illogiques, qui la fascinaient. Comme le fait de modifier sa voix avec la bon enchantement. Bien sûr, métamorphoser ses cordes vocales n'était pas suffisant, il fallait derrière savoir chanter juste. Le fait d'enregistrer l'écho d'une rythmique à l'intérieur même de la caisse pour que les vibrations ne s'arrêtent pas, même si elle ne jouait plus pendant quelques instants, pour lui permettre d'autres folies, était un autre exploit réalisable avec la sorcellerie. Bref. C'était extraordinaire. Oui. Le bon mot. Extraordinaire.

Armée de l'un de ses nombreux médiators qui se perdaient dans ses poches, de cette voix améliorée, elle avait bien l'intention de la faire voyager. Avec un peu de chance, quand elle s'arrêterait, l'Asiatique l'inviterait d'elle-même à continuer, à lui proposant un second titre, non ? Veux-tu une représentation limitée ou tout un concert ?

FRIMELDA



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• lilie
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Mer 15 Avr 2020 - 2:53
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«Fascination et Transport...c'est ça, la différence. » Je ne sais pas pourquoi ma mémoire reste si flou quand des souvenir ne le concerne pas. Le jour ou j'ai écouté cette musique pour la première fois, c'était aussi la première fois que je voyais un objet technologique Moldu hors le téléphone de Papa. Maman les interdit, mais pour changer, Papa avait braver la règle et il t'a offert un lecteur de cassette audio. Il lui avait donné une casquette avec de quelques chansons de rock moldu du moment Même si je crois que c'était une façon détournée de lui demander " Apprend les pour que tu puisse me les jouer pour que je puisse les écouter, Sans que je ne me fasse prendre par ta mère, s'il te plait." Il lui avait interdit de l'utiliser à la maison, ou quand maman y étais, et cette fois, elle n'était pas là. Il avait déboulé dans ma chambre dès qu'elle et papa étaient partis à la boutique et tiré du lit en me secouant comme un pommier. On a fait cette découverte ensemble. J’oublierai jamais ce sentiment et ce moment. Je nous ai senti connectées...Même si je n'avais que six ans. C'est la vraie magie...l’émerveillement d'une découverte. Bien sûr qu'on avait des choses comme ça nous aussi dans notre monde, mais ce n'était pas ça qui nous avaient fasciné dans cet objet. C'étais son fonctionnement et la découverte d'un monde en dessous du notre qu'on ne prend pas la peine de regarder. Il y a de ce sang qui coule dans nos veines et on s'en est souvenu ce matin-là. On, c'était sourit mutuellement avant de se lever pour se mettre a danser...Même si on s'agitait n'importe comment, et surtout comme des demeurés. Il faisait tout pour se rendre plus intéressant que moi et il avait bien faillit me faire envisager à un hoquet à vie tant j'avais rit.

Pour une raison que j'ignore, cette chanson nous a fait nous asseoir sur mon lit. Elle n'était pas si triste que ça cette chanson pourtant pour ce dont j'arrivais a en comprendre, mais on s'est laissé porté. Il faisait tout pour se rendre plus intéressant que moi et il avait bien failli me faire envisager à un hoquet à vie tant j'avais rit. Il avait entourée de ses bras à un certain moment et il m'a bercé sur le rythme de la chanson... Mais c'est ici que ma mémoire s'arrête de cette journée-là.

L'espace d'un instant, j'ai nourri l’espoir de me souvenir de la fin en écoutant encore cette chanson une autre fois...Mais comme le conclue bien les paroles de cette chanson...C'est comme si ce n'était que juste un rêve. Pourquoi est-ce que ma mémoire est aussi fragmentée ? Et si je n'étais tout simplement pas folle et que je m'étais moi-même tout inventé ? Et si je venais tout juste de me connecter à la réalité et que j'avais simplement tout inventé ?  Super...J'ai gagné une autre question qui va venir me hanter comme toutes les autres.

Elle est née-moldu, c'est une évidence si elle connaît cette chanson. Il y a beaucoup de chanson que je connaît grâce aux cassettes que mon père m'offre encore. J'ai récupéré le lecteur de Jin, et m'on père m'a offert une paire d'écouteurs pour que ma mère n'entende rien. Je ne connais malheureusement pas beaucoup des titres. C'est ce qu'elle semble me demander du regard alors que la chanson touche à sa fin. Je l'ai écouté tout du long jouer en regardant pensivement autour de nous. Au départ, je pensais qu'elle ne jouait pas aussi bien, mais maintenant, je comprends que ce n'est pas ça. Quand c'était Jin qui avait la guitare entre les mains, je ne pouvais pas décrocher mes yeux de lui, et surtout de ses doigts. Alors qu'avec elle, sa façon, de jouer était tellement dénué d’intérêt pour moi que j'ai pu totalement me laisser porter hors de cet endroit. Cette façon, de faire est beaucoup trop efficace sur moi et je suis impressionné.

- J'aurais pas cru que tu la connaîtrais si bien, elle doit plus être très récente celle-là.


Je détourne mon regard d'elle quelques secondes en essayant de me souvenir des titres... Mais mon père prend rarement le temps de les noter. J'en connais des beaucoup plus récent aussi, mais le problème est le même. Il faut bien que je trouve une solution si je veux continuer de la faire jouer. On dit que la ruse est un trait important pour intégrer la maison de Serpentard, ça n'est pas trop dure de trouver une astuce pour cette situation.

- ...Mais je ne connais pas beaucoup le nom des chansons que je connais. Ma chanson préférée a été faite juste pour moi, et je ne connais pas son nom.

Il n'y a pas vraiment besoin à vrai dire comme personne d'autre n'est sensé l'entendre. C'est bien loin d'une question sans arrière pensé que je m'apprête a lui poser. En penchant légèrement la tête sur le côté, il est évident pour n'importe qui que si c'est le cas, c'est ce que j'aimerais entendre, la maintenant.

- Alors... Est-ce que tu sais en composer toi aussi ?

J'adore entendre et découvrir de nouvelles choses et je sais que pour ce genre de découverte son absolument sans danger et sans conséquence. Je crois que je suis prête à partir à nouveau... Si elle trouve de quoi me conduire, bien sure.

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Jeu 23 Avr 2020 - 19:05

FLY ME TO THE MOON
Jun-Shin Fa
À mes yeux, la musique, ça a un pouvoir unique et universelle. Comme je vous le disais plus tôt, elle permet de faire voyager et de passer un bon moment avec une personne qu'on aurait jamais approché autrement. Ca ne s'arrête pas uniquement à ça, bien sûr. La musique, c'est tout un langage. Elle permet d'avouer tout ce qu'on n'ose pas dire, par exemple. Mais au fond, je crois que le plus beau pour moi, quand j'y pense, c'est surtout l'après.

Oui, jouer, c'est merveilleux. On n'a pas besoin de paroles pour se faire comprendre. Il n'y a besoin que d'un mélange précis de son, harmonieux, pour saisir le message. Les émotions. Le véritable but de cet art. Et après, me direz-vous ? C'est d'une simplicité enfantine.

La musique, elle apaise les cœurs. La musique, elle attire la lumière et chasse les ombres. La musique, elle libère des chaînes qui nous entrave sans qu'on s'en rende compte. C'est comme ça qu'elle s'y prend. C'est comme ça qu'elle parvient à délier les langues les plus silencieuses.

Fly Me To The Moon  ▬ Samedi 2 septembre 1995 | Jun 200428122044787862

Elle n'avait eu besoin de rien d'autre que d'un nom et quelques enchantements pour s'emporter à travers les sons. Ses doigts avaient dansé sur les cordes, son pied avait frappé en rythme le tronc sur lequel elle était appuyée et sa voix, transformée, avait laissé échapper les paroles du groupe qu'elle appréciait. Elle se l'appropriait. Elle la revisitait, modifiant la recette pour y ajouter un grain de sel personnel. C'était comme ça qu'elle parvenait à émerveiller par sa façon de jouer. Elle ne se contentait pas de reproduire bêtement. Elle n'y voyait jamais un grand intérêt avec une guitare.

Pour d'autres instruments, c'était bien plus simple pour faire passer le message désiré. L'intensité prenait le dessus sur la créativité. Aria en était un exemple probant. Sessho le démontrait à chaque fois que ses doigts s'installaient sur un piano. Joris aussi, à sa façon, bien qu'il avait mis plus de temps à trouver son chemin. Il avait été la tortue au départ de la course, mais King savait que le Poufsouffle finirait par les rattraper. Une course sans fin qui débutait à la première note affirmait. Un départ qu'elle avait vécu quand son défunt père lui avait offert son premier instrument.

La nostalgie, dansante, s'invita dans la conversation muette. Eileen releva les yeux vers le ciel d'un bleu aussi éclatant que ses iris. Il n'y avait aucun nuage à l'horizon. Aucune pluie se profitait au loin. Ce jour-ci, elle ne pleurerait pas. Non qu'elle fût honteuse à cette idée, devant une enfant, mais elle préférait réserver sa mélancolie pour d'autres personnes.

Puis, avec la tristesse venait toujours la joie. Une joie intense, étrange, car les souvenirs qui refaisaient surface n'étaient pas mauvais. Les chants, les danses, la magie moldue. Le rire de sa mère. La voix mélodieuse de son père. Sa terre natale. Puis les îles qu'elle avait visité étant petite, l'océan et les forêts.

Non, elle ne pleurerait pas. Un sourire fleurit de nouveau sur son faciès. La dernière note s'envola vers les cieux et elle baissa le regard vers la vipère qu'elle avait charmée.

« J'aurais pas cru que tu la connaîtrais si bien, elle doit plus être très récente celle-là. »

La trublionne haussa une épaule, alors qu'elle pointait de nouveau sa compagne vers sa gorge. Elle murmura le contre-sort à son charme, retrouvant ses cordes vocales d'origine, mais ne répliqua pas. Avec de la chance, et elle l'avait espéré, l'Asiatique reprendrait d'elle-même, l'inviterait à jouer à nouveau. Elle voulait l'émerveiller, nouvelle mission d'une lionne aguerrie pour cette tâche, qu'elle voyait maintenant comme étant la sienne.

« ... Mais je ne connais pas beaucoup le nom des chansons que je connais. Ma chanson préférée a été faite juste pour moi, et je ne connais pas son nom. »

Son instinct prit le relais. L'image d'un garçon aux traits semblables se superposa à la petite Fa. La Gryffondor fronça les sourcils d'incompréhension face à ce souvenir qui affluait. Sa manière de jouer au clair de lune. Sa position. Les heures qu'elle avait passé à lui courir après pour le sommer de lui apprendre. Ce n'était pas scolaire, mais il se dégageait de lui une aura si particulière qu'elle en avait été fascinée. Elle n'avait pas su le reproduire, pas complètement. C'était unique et précieux.

Elle secoua la tête, refermant la porte de son passé. C'était le présent qui comptait. Vivre pleinement pour ne pas avoir de regret. C'était une philosophie de vie dangereuse, elle le savait bien, mais elle l'avait décidé ainsi des années auparavant. Pour eux, pour ses ancêtres, parce qu'elle ne les oubliait pas, ne les oublierait jamais. Les épreuves se succédaient, mais elle tenait bon. Fière vagabonde sur sa pirogue, elle affrontait vents et marées, démons et dieux. Rien ne l'arrêterait, parce qu'elle savait d'où elle venait. Où elle allait n'avait aucune forme d'importance, c'était le chant des sirènes qui la guidait sans crainte.

« Alors... Est-ce que tu sais en composer toi aussi ? »

Un abordage. Des pirates venant piller ses maigres possessions, ouvrir la porte de sa cabine, d'une partie de son intimité. Eileen, contrairement à ce qu'on pouvait attendre, ne chercha pas à protester. Oui, elle composait. Elle n'était pas une menteuse.

Elle avait ses secrets, des envies comblées et des désirs inavoués. Elle était une adolescente. Une exploratrice qui ne partageait pas toutes ses aventures. Celle-ci, cependant, n'était un mystère pour personne. Elle n'offrait pas ses créations à tous, néanmoins. Seule une élite y avait droit. Tabata avait été la première. Aria la seconde, tout en forçant pour prendre une place plus importante.

Est-ce que Fa pouvait être une nouvelle chanceuse ? Oui et non.

« Je sais composer, acquiesça la magicienne. Tu veux que je compose pour toi ? »

Eileen attendit l'approbation de son maigre public, puis elle releva le regard vers les eaux célestes.

La première étape était de trouver le sujet. Elle voulait l'emmener. L'inviter dans son univers et la faire voyager. Une aventure. La découverte de trésors oubliés. Des dangers improbables, surnaturels, qui blessaient, qui faisaient chuter, mais qui forçaient à se redresser plus fort, plus déterminé.

La seconde étape consistait à trouver la bonne gamme. La bonne suite de notes. Définir à l'avance le nombre de couplets, les refrains. Elle baissa le regard sur sa guitare et testa quelques accords. Elle jeta mentalement ceux qui ne lui convenaient pas et garda les autres. Elle n'avait pas besoin de plus.

La troisième et dernière étape ? Elle jouait majoritairement du jazz. Elle faisait de l'illusionnisme avec tout ce qu'elle pouvait trouver. Improviser, c'était une seconde nature chez elle. En outre, cette étape reposait sur sa capacité à inventer sur le tas.

Elle laissa ses doigts s'agiter. Les sons formèrent une bulle intemporelle. L'illusion débutait. L'imaginaire s'invoquait.

Prends ma main, petite et viens danser dans les mers enflammées.
FRIMELDA


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Eileen M. King
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Dim 10 Mai 2020 - 10:52
Jun-Shin Fa a écrit:
R.E.M Losing My ReligionclickEileen & The Other
xxx
«Falsification » 

Pour moi, la musique avait quelque chose de précieux et d'intime. J'ai été un moment surprise après tout cela qu'elle ne m'est pas d'ailleurs chassé. C'est comme ça qu'on m'avait appris à l'aimer. Quelque chose qui faut garder précieux et secret. C'est comme ça qu'il m'avait toujours enseignée à apprécier, surtout la musique des inconnues. Si on veut comprendre leurs histoires, elle est beaucoup plus parlante. Comme mes dessins. Je n'aime pas quelqu'un que je n'invite pas a le faire, regarde mes créations. Pourquoi faire ? Il ne verrait qu'un amas de traits et de couleurs qu'ils vont trouver très beau pour une gamine de mon âge...Et après ? Ses ignorants vont s'extasier dessus sans comprendre ce que cela veux dire. C'est plus vexant qu'autre chose alors... Je les garde pour moi et uniquement pour moi.

Jin m'écrivait une chanson par an, mais il en créait bien d'autre et certaine que je n'ai jamais surement entendue. J'ai toujours vu ça comme une grande chance, un honneur presque, mais cela semblait différent pour cette guitariste-là. Certes, sa proposition m'a fait tiquer d'une surprise visible, mais je n'ai pas mis longtemps à prendre du recule. Elle ne voyait peut-être pas les choses sous le même angle... Ou elle tentait de me baratiner aussi. Qu'importe au final et j'ai moi-même hausser mes épaules à ce moment-là. Pas de quoi bloquer trop longtemps sur cette divergence d'opinion.

-Oui, s'il te plaît.

Qu'importe ce que cela voulais dire également pour moi cette phrase. J'avais encore envie de profiter de quelques instants de ce son encore un peu. Je ne sais pas quand se reproduira la prochaine occasion, mais je veux sortir d'ici. Partir aussi loin que possible pour une poignée de minute. Une dernière petite chance de chercher et de trouver ou pourrais bien être ma véritable place maintenant.

Pour moi, ça a commencé avec les premières sonorités que je n'avais sûrement jamais entendues auparavant. C'est assez surprenant au début, et puis la curiosité a finis à m'emporter et ça n'aurais vraiment pas pu mieux commencer. Ce type de musique inconnue était parvenu à me faire perdre tous mes repaires actuels, mais je veux voir ce qu'il se cache par là.

La seconde phase, était de suivre les panneaux sur la route laissée par les paroles improvisées vers l'océan. J'ai étiré un petit sourire amusé. C'était l'une des premières choses qu'on pouvait se dire en me voyant ? Et bien, c'était peut-être vrai. Sans maison où revenir, flotter à la surface de l'eau et porter par le courant jusqu'à trouver quelque chose d'intéressant à reprendre le contrôle. J'aimerais un jour ressentir cette sensation d'absence de présence humaine en plein milieu de l'océan. Ce que cela fait de se sentir seul au monde. Une libération qui me pousserait peut-être à révéler le meilleur de moi-même et ce que j'ai toujours souhaité faire. Après quoi, je reviendrais, prête à faire ce que je devais faire depuis le début. Revenir avec au moins deux solutions a tous mes problèmes.

Comment tu as trouvé ça ? C'était géniale Jin-Jin, je veux que tu m'apprennes. De quelle couleur tu aimerais ta guitare ? Non-non, apprend moi a chanter ! ...À Chanter ? Oui, je veux faire de la musique avec toi. Un Duo ? Qu'est-ce que tu penses de « Ying-Yang » comme nom ?...

Un autre fragment que je pensais avoir oublié m'est revenu au cours de mon voyage ce qui ne fait que confirmer ce que je pensais déjà. Est-ce que c'est pour cette véritable raison que je suis autant attaché a l'apprentissage du chant ? J'avais totalement oublié cette histoire de duo... Est-ce que c'est pour cette véritable raison que je suis autant attaché a l'apprentissage du chant ? Je sais que j'en ai besoin pour mes futures expériences, pourtant... Comme je l'ai dit, cela ne dure jamais très longtemps.

Je ne pouvais pas vraiment avoir la certitude qu'elle faisait cette musique pour la première ou la centième fois en réalité, je sais que je serais la seule personne au monde à être allé là ou je suis allé. Les autres n'ont pas d'importance... Si seulement j'arrivais à me le dire plus souvent. C'était un moment divertissant, quoi qu'il en soit mais la chanson étant terminée, je me suis redressé lentement.

Le soucis avec le blanc, c'est que cela reste jolie, mais très salissant et je prend un moment pour soigner cela avant de laisser ma chevelure reprendre sa place le long de mon dos. Je n'ai pas le sourire facile et il n'a pas décider de montrer le bout de son nez en cette matiné non plus bien que j'avais apprecier les quelques mélodie.

- C'était une chanson très amusante, j'aime beaucoup le son des cordes. Merci beaucoup.

C'est comme ça que je fonctionne le plus souvent, en plaçant un masque de neutralité devant mon visage. Je déteste qu'on lise en moi comme si c'était quelque chose qui était en libre services. Je n'ai pas besoin d'amis, mais d'alliée. Il faut rester polit avec ses aliés. Se montrer humble, inferieur pour mieux s'approcher. C'est comme ça que ça marche quand on veux glisser ses doigts entre les fils reliant les membres de chaires humaine et en faire ce qu'on veux.

- Je ne te dérange pas plus longtemps, Peut-être a une prochaine fois.

Je dois retourner au château et faire ce pour quoi je suis venue ici, apprendre et m'arraché a l'ignorance et je ne dois pas abuser de la distraction que m'a causer cette fille trop longtemps. Je grandirais plus vite en apprenant. J'ai besoin de gradire vite. J'ai besoin de plus de pouvoir et mon enveloppe ne peu pas en contenir plus qu'elle en a l'air. J'ai été trop stupide pour me laisser croire que je l'avais peut-être retrouvé au bout du chemin, les doigts suspendue a ses cordes, mais la vérité est que je ne voyagerai jamais sur l'océan, et c'est aussi vrai que les « happy ending » n'existe pas.
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Dim 10 Mai 2020 - 17:55

FLY ME TO THE MOON
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C'était toujours ainsi avec elle. Elle faisait une action que beaucoup voyait comme insencée, mais elle avait en vérité tout un cheminement de pensée qui lui permettait de réussir sans trop de dommages. Même quand elle s'amusait à inventer tout un tas de conneries à réaliser, elle ne le faisait pas sur un coup de tête. C'était mûrement réfléchi, calculé, et elle prenait toujours en compte un tas de possibilités que moi-même, je n'aurais jamais cherché à imaginer. Avec le recul, c'était assez impressionnant.

Ca l'état d'autant plus quand elle parvenait à s'en sortir alors que tout aurait laissé croire que ça allait foirer. Elle essayait de tout prévoir à l'avance, mais il y a souvent un détail qui échappe, même à l'observateur le plus minutieux. Elle ne se laissait pas atteindre pour autant. Elle gardait son sang-froid et elle improvisait. Elle improvisait tant et si bien que ça fonctionnait. C'était peut-être pour cette capacité, que je voyais innée chez elle, que je l'appréciais autant.

Même quand elle donnait l'impression de s'en foutre de tout, elle savait ce qu'elle faisait. Même quand elle était interrompue, qu'elle se retrouvait dans une situation à risque ou qu'on avait l'impression qu'elle se faisait avoir, elle trouvait un moyen de retourner la situation à son avantage. Ce n'était pas toujours visible, pas dans l'immédiat et elle avait forcément des moments où ça ne fonctionnait tout bonnement pas, mais la majeure partie du temps, son jeu était le bon et les cartes qu'elle gardait précieusement dans ses manches lui servaient au bon moment.

Elle arrivait en retard ? Elle inventait une excuse tellement grosse, mais à la fois tellement plausible qu'elle s'en sortait. Elle faisait un laboratoire clandestin, qui finissait par être découvert par les professeurs ? Elle expliquait avec un calme olympien pourquoi elle s'était permis d'enfreindre le règlement. Elle se faisait reprendre sur quelque chose qui n'était pas écrit noir sur blanc dans ce fameux règlement ? Elle ne se gênait pas pour le pointer du doigt. Les règles, elle les contournait, elle s'en amusait. C'était plaisant à observer.

Même quand elle se retrouvait pensive, même quand elle se faisait avoir, qu'elle perdait sans le vouloir, elle finissait toujours par se reprendre. C'était sa vie et personne ne pouvait la contrôler. King, c'était une marionnettiste, une illusionniste et les fils du destin, elle les arrachait pour s'en faire des bracelets, des colliers, des bijoux pour se rappeler de ne jamais s'arrêter. King, ce n'était pas mon ami et elle était chiante à la longue, mais c'était agréable de la regarder. C'était agréable de voir que certaines personnes, elles ne pouvaient pas être manipulées. Que certaines personnes, comme elle, ne pouvaient pas être domptées. Un putain de requin-tigre qui défonce tout sur son passage si tu essaies de l'immobiliser.

Fly Me To The Moon  ▬ Samedi 2 septembre 1995 | Jun 200428122044787862

Ses doigts dansaient sur les cordes en même temps que ses yeux se perdaient dans l’horizon. Elle avait invité la jeune fille à la suivre, mais la réalité était qu'improviser une musique aussi complexe l'emmenait forcément à s'évader d'elle-même dans un songe, dans une rêverie à mille lieux de la réalité. C'était plaisant, c'était reposant.

C'était comme se retrouver entouré d'un silence appréciable. Un silence qui n'était brisé que par des notes volées. Certaines étaient arrachées aux cordes d'un piano parfaitement accordé, l'image d'un océan calmé. Certaines étaient sublimées par un violon nacré, l'image d'un glacier. Certaines étaient inventées par un violoncelle noyée, l'image d'un brasier.

Il y avait tant de possibilités. Il était impossible de toutes les remarquer, de s'en accaparer, de toutes en faire des étoiles avec lesquelles il était possible de danser. Le son des cordes d'une guitare avait quelque chose de simple, mais de constant pour la demoiselle. Un peu comme les compositions qu'il était possible d'inventer, compagne d'autres instruments, pour permettre de mettre des mots sur ce qu'ils pouvaient ressentir. Ce n'était pas ce qu'elle préférait, même si elle avait voulu faire parti de cette aventure. Pour eux, pour ses compagnons de route, pour cette famille qu'ils s'étaient inventés.

La vérité était que la demoiselle avait toujours préféré jouer du jazz et improviser, parce que c'était ce que son père faisait de son vivant. Il était capable de prendre n'importe quel instrument et, avec, de jouer pour créer de nouvelles légendes. Une par minute. C'était un explorateur et la musique l'amenait à suivre sa trace, ce qu'elle espérait, ce qu'elle désirait, même si elle savait qu'une vie entière ne lui permettrait jamais de le rattraper.

Elle avait la sensation qu'il était né avec des compétences inatteignable pour le commun des mortels. Ce n'était pas la réalité, c'était une autre forme d'illusion et ce n'était que des années de travail qui lui avait permis d'avoir de telles capacités. Était-ce pour ça que la Queen à la carte savait toucher autant d'instruments ? Une évidence.

Elle en comptait cinq dans ses mains, alors que ses doigts continuaient à valser sur les rails d'une nouvelle mélodie élaborée. La trompette, un premier amour qu'elle chérissait toujours. La guitare, que son défunt parent avait placée dans ses mains, l'invitant à découvrir d'autres possibilités. Le violoncelle qui avait suivi peu de temps après, pour la forcer à développer sa passion qui s'était muée, avec le temps, en obsession. La basse, qui d'après lui, était un petit frère absolu à la gratte qu'elle commençait vraiment, à l'époque, à maîtriser. Le piano, qui était arrivé en dernier, avec lequel elle avait l'impression de ne jamais s'améliorer, narguée par l'image d'un homme qui s'interposait entre elle et les touches. Une hallucination, une représentation de ses gestes empoisonnées par son talent pour les autres instruments. Quelque chose qui, elle le savait, lui aurait fait grincer des dents.

Elle en comptait cinq dans ses mains, mais c'était dérisoire, affligeant face au nombre que, lui, avait su développer. Il avait le talent d'un guitariste professionnel, ce qui l'avait amené à se centrer sur l'un d'eux, comme Echizen, qui jouait dans les Black Pearl. Il avait le talent d'un Sessho, qui avait appris à manier les mots et les offrir avec la douceur de ses doigts déposés sur le piano. Il avait la maîtrise d'une blonde platine avec un violon dans les mains, l'amenant à se languir de l'archet glissant sur les cordes et se muant en révélation. Il avait le niveau d'un duo incroyable avec des violoncelles, ce qui l'avait forcé à se découvrir une admiration pour un groupe au nom si parlant.

Il avait tout autant un niveau plus époustouflant encore qu'un Alistair jouant de ses baguettes, pour offrir un rythme implacable, la forçant à l'admirer quand il s'agitait pour les guider. Elle pouvait continuer ainsi encore longtemps. Comme elle pouvait affirmer qu'il avait une voix puissante, incomparable, plus encore qu'un Chaïm qui se découvrait pourtant un don inné. Comme une facilité avec une basse, qui l'avait poussé à vouloir l'offrir à une Roxane qui désirait les rejoindre dans leur monde, alors qu'elle pouvait déjà prédire que la Serdaigle n'y parviendrait jamais.

Pour la vipère refoulée, c'était un monde que son héros avait inventé. Personne ne pouvait l'y rejoindre, pas entièrement, pas complètement. Un univers fantasque où les notes devenaient visibles. Où les couleurs se mélangeaient pour se faire entendre. La planète de son père. Un astre qu'elle espérait un jour atteindre, qui la forçait à continuer, à s'améliorer, alors qu'elle avait la certitude de ne jamais le décrocher. L'important, cependant, n'était pas l'arrivée, comme il le lui avait soufflé à de nombreuses reprises. L'important, c'était le voyage, les rencontres, les aventures et c'était en ça qu'Eileen excellait. Elle adorait raconter des histoires.

Toutes histoires, cependant, possèdent un point final. Il arriva bien vite, dernière goutte d'une encre qui avait inventé une aventure. Le mensonge, ou le conte, dépendant de la perception des personnes qui écoutaient, prit fin et l'illusion se dissipa. La Gryffondor eut l'impression, à ce moment, d'ouvrir à nouveau les yeux. Deux ciels, vierges de toute présence, qui se tournèrent vers la fillette.

Cette dernière restait stoïque, à l'image d'une poupée qui n'avait pas le droit, pas la possibilité, d'offrir d'autres émotions. Un peu comme ces sorcières attachées à une obligation qui ne leur convenait pas, ne leur conviendrait jamais. Une réalisation assez triste, même si la cinquième année se garda bien d'en faire la moindre mention.

Elle se contenta, à la place, de l'observer quand elle chercha à nettoyer sa tenue, laissant sa curiosité se peindre sur son faciès. Une expression véritable, bien que mesurée et calculée. Elle ne tenait pas à l'effrayer. C'était des interrogations muettes qu'elle ne prononçait pas, mais qui la laissaient perplexe.

Qui était cette petite brune au trait Asiatique ? Pourquoi avait-elle cette impression de ressemblance ? Des questions dont les réponses viendraient un jour, elle n'en doutait pas. Elle se devait simplement d'être patience. Un trait de caractère qu'elle possédait, bien cachée derrière son énergie et cette joie de vivre que l'on pouvait ressentir, qu'elle laissait à vue et qui commençait déjà à la reprendre. Les brumes de son envoûtement se dissipaient.

« C'était une chanson très amusante, j'aime beaucoup le son des cordes. Merci beaucoup. »

La musicienne se contenta d'un hochement de tête. Une façon d'accepter ses remerciements et ses mots. Elle ne répliqua pas immédiatement, cependant. Elle avait la sensation que la petite fille n'avait pas terminée. De façon à ne pas paraître suspect, elle retira la sangle de sa guitare, la vérifia, détournant ses iris de la petite Fa. Continuant de la surveiller sans le laisser comprendre, elle remarqua toutefois qu'elle continuait de la regarder. Après quelques secondes, elle lui lança une même œillade, l'invitant dans un silence à poursuivre sa lancée.

« Je ne te dérange pas plus longtemps. Peut-être a une prochaine fois. »

King ne retint pas un léger rire à sa remarque, alors que la petite se détournait déjà, s'apprêtait à partir. Elle replaça la sangle, envoya sa guitare dans son dos, tenant le manche d'une main et rattrapa la petite pour lui souffler quelques mots. Un ton mystérieux, presque moqueur.

« Tu ne me dérangeais pas, lui affirma-t-elle, son regard pétillant d'une certaine malice. Si c'était le cas, je ne me serais pas placé dans le parc, où n'importe qui pouvait me rejoindre. »

Un message ? Une illusion ? Un mensonge ? Une vérité ? Qui pouvait bien le savoir ? Fa était-elle assez intelligente, assez rusée pour comprendre le message sous-jacent ? Ou ne le remarquerait-elle pas ? Eileen ne chercha pas à connaître ce savoir. Elle ne laissa pas le temps à la plus jeune de répliquer et, accélérant le pas pour la dépasser, se dirigea avec énergie vers l'intérieur du château, où elle put disparaître, s'évaporer.

Après tout, ce n'était qu'une légende, une bulle hors du temps, un mythe, n'est-ce pas ?

FIN
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