Azalée WinchesterFICHE DE PRÉSENTATION
IDENTITÉ
PRÉNOM(s) & NOM : Azalée Hope Winchester. DATE DE NAISSANCE & ÂGE : 16/02/1984 ▬ 11 ans. ANNÉE OU MÉTIER : 1ère année. ORIGINE/CRÉATURE : Né-moldu. DONS & MALÉDICTIONS : Aucun. FAMILIER : Monsieur Noodle, un ours en peluche. CLUB(S) : Club d'aide aux devoirs. BAGUETTE : Bois de pommier, crin de Licorne, 23 centimètres, très souple. Elle est étonnamment vernie, légèrement en vaguelette sur la pointe sur quelques centimètres, tandis que son manche est lisse jusqu'à son extimité où deux anneaux la finisse. PATRONUS : Hamster russe. ÉPOUVANTARD & RIDIKULUS : Son épouvantard prend la forme d'un épinard géant qui cherche à la manger. Pour le combattre, elle lui avoir un tutu rose et des patins arc en ciel qui le font trébucher à chaque essaie.
| | HORS JEU
PSEUDONYME : Lev. ÂGE IRL : 22 ans. AVATAR : Kristina Pimenova. COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Fonda wsh. MAISONS SOUHAITÉES : Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle, Gryffondor. AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ?Si Voldemort avait une fille, elle s'appellerait Voldevie. |
QUI ES-TU ? 500 mots
Sa maman dirait d'elle qu'elle est la petite fille la plus gourmande qu'elle n'ait jamais vu. Un pied toujours dans la cuisine, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Du chocolat pour apaiser les pleurs. De la vanille pour les cauchemars. Et les cookies pour les récompenses. Une gueule sucrée refusant l'ingestion d'une nourriture verdâtre non identifiée, sous peine d'une disparition spontanée aussi rapide qu'un clignement d’œil. Une petite frimousse enfantine, surmontée d'un regard étincelant de curiosité. Combien de fois avait-elle eu peur en la voyant s'aventurer dans les enclos des chevaux, alors qu'elle n'était pas encore capable de tenir fièrement sur ses jambes ? Mais elle l'avait laissé faire, comprenant qu'elle ne pourrait l'arrêter dans sa découverte. Fillette casse cou, mais paradoxalement très attachée à son petit nid douillé, c'était à un jeu de chat et de la souris avec son indéniable esprit aventureux qu'elle s'était livrée, sous le regard protecteur de sa mère, qui ne pouvait que l'encourager à faire un pas supplémentaire vers l'inconnu, tout en la couvant la seconde d'après, parce qu'elle s'était décidée à ne pas franchir le pas. Pas encore. Et elle le faisait parfaitement comprendre à grand coup de cris et de sanglots.
Son papa quant à lui, tout aussi objectif qu'il pouvait l'être, ne pouvait que la voir que comme un petit ange ne faisant aucune crise sans raisons, et surpassant déjà les autres enfants par son ingéniosité et son sourire ravageur. Sa petite Azalée est non seulement la plus mignonne, mais aussi la plus amusante des petites filles, qui pouvait tant l'aider aux champs, soulevant de ses bras encore trop courts, l'une des pelles pour remuer la terre. Ou bien encore, traînant un arrosoir faisant deux fois son poids, parce que comme elle le dit : « Faut faire des efforts pour être la meilleure ! » Ce qui a le don de le faire fondre. Mais pourquoi faut-elle qu'elle se mette dans autant d'ennuis ? Courir après le chien des voisins, et se retrouver au milieu des vaches, alors qu'il commence à faire nuit, ou monter au sommet d'un arbre avec sa nouvelle robe, et revenir toute écorchée, mais l'air véritablement fière de sa bêtise ? Il s'était évanouit, plusieurs fois, de peur. Mais c'est avec toujours ce sourire, qu'elle lui avait dit sur un ton d'évidence : « Papa, la peur, c'est comme un chocolat avec pleins de liquide pas bon dedans. Faut juste savoir où il est pour pas le manger ! »
Monsieur Noodle, quant à lui, dernier de la famille Winchester, arrivé en même temps que son amie de toujours, pourrait dresser un portrait plus nuancé. Fomenteuse de plans diaboliques de conquête de plat à cookies, voleuse en série de chocolat, petite curieuse visitant le grenier à la recherche d'un trésor caché, ou s’infiltrant dans le jardin des voisins pour y creuser à des heures où seul son oreiller aurait dû lui tenir compagnie. Rêveuse s'enfermant dans un songe où magie et paillettes se mêlent, c'est à lui, simple ours en peluche dans l'incapacité de répondre pour les humains normaux, mais doué du merveilleux pouvoir de l'écoute qu'elle se confie. Alors, il l'a laisse déblatérer sur l’existence des licornes, sur ses envies de devenir vétérinaire, et la seconde d'après, enchaîner sur les cookies tout chauds les attendant dans le placard de la cuisine, qu'il suffirait de dérober pour passer une meilleure soirée. Gardien des secrets, il devrait normalement taire chacune de ses petites actions répréhensibles, mais sous couvert de son caractère gaffeur qu'elle lui imagine, c'est elle-même qui finit par tout avouer, parce qu'il sait qu'au fond, elle craint bien trop les mensonges pour en dire trop longtemps. Le sol tantôt de la lave dans leur monde fantasmagorique, puis de la glace, il n'est pas toujours aisé de la suivre dans ses aventures imaginaires, qui parfois, lui font affronter le terrible Lord Épinard, ou contre la cruelle serpillière. Mais elle est là pour le protéger, le tirer des pires situations. Il n'est pas vraiment là, mais dans l'esprit naïf et volubile de la fillette, c'est avec une voix de camionneur à l'accent irlandais qu'il lui répond, qu'elle tente tant bien que mal de reproduire pour illustrer son vocabulaire fleurit à base de : « Tête de gland ! », et d'expressions dépassées et imagées.
IL ÉTAIT UNE FOIS... 750 mots
« La vie, c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Mais moi, tu vois, je m'arrange pour toujours tomber sur le praliné ! » Une brise douce au beau milieu d'un hiver glaçant. C'est ainsi que l'on peut résumer la naissance d'Azalée. Les récoltes n'avaient rien données dans le champ des Winchester. Eux qui pensaient, après quelques années de mariage, que venir s'installer au milieu de la campagne écossaise était un merveilleux plan d'avenir. Voyons, chérie, quel bel endroit pour élever nos enfants, avait d'abord dit Eliott Winchester, frêle bonhomme d'un mètre soixante-dix, perché sur des épingles à nourrices, dont la salopette délavée et son chapeau de paille brossé, lui offrait l'allure burlesque d'un épouvantail mal rapiécé. Ce à quoi, la belle Charlotte, blondinette à la coupe au carré, la robe fleurie volant au grès du vent, retenant d'une main sa capeline d'un beige cassé, tout en caressant d'une douce attention, son ventre déjà arrondi ; avait répondu qu'une ruine aurait mieux convenu. Figure modeste de Marilyn Monroe, elle s'était distinguée par ses capacités manuelles, et son indéniable sang-froid.
L'agent immobilier leur avait certifié au cours de leur entretien qu'ils resteraient sans voix devant ce magnifique corps de ferme des années cinquante. Pied à terre s'étendant sur deux cent mètres carré, s'ajoutant également plusieurs hectares de terre cultivables, avec la possibilité d'aménager la grange en box pour chevaux, le couple voulant faire l'acquisition d'un étalon et d'une jument pour qu'enfin, ils puissent reprendre les balades et le dressage, loin de la pollution de Londres et des inconvénients des trajets en voiture. Ici, pas de voisins à moins de dix kilomètres, un réseau téléphonique inexistant, mais également, une école se trouvant au village à pas moins de quinze kilomètres. Un coup d’œil à leur deux chevaux leur avait fait comprendre que les allés retours seraient une aventure, mais malgré l'ampleur des travaux pour remettre en état les murs partiellement troués, les poutres poussiéreuses et les sols mal entretenus, c'est avec la joie d'un heureux événement se profilant, et la pensée que leur petite merveille ne goûterait pas à l'air nauséabond de l’essence et de l'urine dans les escaliers d'un immeuble bon marché, qu'ils s'étaient attelés à la tâche.
C'est au beau milieu de la nuit, que Charlotte s'était éveillée le ventre presque vide des denrées qu'ils avaient pu sauver. Quelques carottes, pommes de terres et le tout baignant dans une eau à peine assaisonnée d'herbes séchées, qu'elle avait prit soin de confectionner dans la pièce attenante à son atelier de bricolage. Eliott n'en voyait pas l'utilité, mais il avait bien été forcé de reconnaître que sans les lubies de son épouse, sa maigre pitance aurait bien été fade. Ses cheveux de pailles collants encore à son front d'un rêve agité, elle s'était levée, s'y reprenant à six fois pour dompter le ballon rond lui déformant le ventre. Et c'est une fois sur ses pieds, le dos courbé vers l'arrière, la bouche tordue en une grimace douloureuse, les lombaires tirées, qu'elle avait assisté au début de son accouchement, par l'intermédiaire d'une flaque inondant son parquet. Faisant fit de la joie l'envahissant, ce fut avec un calme troublant qu'elle secoua son époux, qui dès les premiers instants où il comprit l'ensemble de la situation, bégaya un « bé-bé-bébé ! », avant de s'évanouir le visage en avant vers le matelas. Les sourcils à l'horizontal devant sa démonstration d'utilité, c'est comme elle l'avait toujours fait, qu'elle entreprit de prendre les choses en main. Se saisissant d'un plaid, puis de son oreiller, elle était descendue au rez-de-chaussée, laissant dans son sillage quelques gouttes transparentes, pour finalement lancer son fardeau vers le canapé, pour s'y reposer quelques heures supplémentaire. Ce n'est qu'aux prémices des premières contractions, qu'elle avait réveillé Eliott de quelques claques bien senties, puis munies de sa valise, s'était échouée à l'arrière de leur voiture. De manière prévisible sans doute, coup du sort leur faisant comprendre que leur enfant vivrait sous la lumière d'une étoile farceuse, le moteur avait décidé de rendre l'âme au milieu d'un sentier partiellement enneigé.
De panique, il s'en était fallu de quelques cheveux qu'une fois de plus, l'homme de la situation ne pique du nez quelques heures sur le volant, mais c'est d'une poigne forte, que Charlotte avait prit les choses en main. Si les astres avaient décidé que sa petite ne connaîtrait pas l'odeur de désinfectant les premiers instants de sa vie, alors, ce serait la flagrance des pins et de l'herbe encore trempée de flocons qui l'accueilleraient. Ce fut long, et les oiseaux se souviennent encore des cris qu'elle n'avait cessé de pousser, les jambes arquées vers l'extérieur, son époux attendant l'arrivée de leur petite impatiente. Puis, alors que les lueurs du jour venaient à percer les branches dépourvues d'épines, Azalée avait expulsé sa première inspiration. Et si Eliott avait pensé que ce serait l'étape la plus ardue de leur périple, la perspective de pousser la voiture sur plusieurs kilomètres, pataugeant à la fois dans la gadoue et le verglas, le fit rapidement redescendre de son nuage. Et c'est son bébé posé sur elle, que Charlotte l'avait vu une fois de plus s'écrouler de tout son long sur le sentier.
De retour à la maison quelques jours plus tard, ils furent stupéfiés de constater que le manteau blanc s'en était allé au profit d'éclaircies chaleureuses. Cette si grande bâtisse, qui semblait vide et effrayante, se remplit de rire, de gazouillements, puis d'une petite silhouette rondelette aux petites couettes, traînant derrière elle un ours douillet bien trop grand pour sa taille. Monsieur Noodle lui avait été offert par l'un de ses oncles, qui bien trop influençable devant ses prunelles cristallines, avait craqué en la voyant fixer avec admiration cette peluche brune avec un nœud papillon jaune avec des pois blanc. Une fois les premiers pas assimilés, la démarche bancale, Azalée l'avait alors traîné à l'extérieur, profitant de sa balançoire, puis, prise d'une curiosité pour le bâtiment à côté de la maison, c'est sans avertir papa qui traînait la brouette, qu'elle avait attendu qu'il s'éloigne de sa vision, pour se faufiler vers les box. La découverte des chevaux l'avait fait tomber sur les fesses, salissant sa jolie robe rose. Furieuse de s'être fait surprendre, elle s'était dressée sur ses jambes tremblantes, ses joues rondes gonflées, voulant toiser l'animal lui faisant face. Cependant, face à son manque de réaction prouvant qu'il n'était aucunement impressionné, elle avait pris ses jambes à son cou, appelant son papa entre deux gros pleurs. Puis, en grandissant, les découvertes s'étaient accélérées. Du goût succulent des cookies, à celui plus dégoûtant des légumes verts. Puis, les autres enfants par l'intermédiaire des visites familiales, puis de l'école maternelle. Le nez vissé sur sa feuille, elle s'était appliquée à reproduire les consignes de la maîtresse, n'étant pas la dernière à lever la main, mais également à sortir en courant pour rejoindre la cours de récréation, toujours accompagnée de son fidèle Monsieur Noodle. Elle se fit des amis, auxquels elle avait souvent réussi à refiler discrètement les méchants légumes à la cantine, mais c'était toujours à grand coup de sanglots qu'elle essayait de retenir sa maman quand celle-ci la déposait devant le portail.
Puis, plus grande, les champs n'étaient plus un assez grand terrain de jeu. Et si les arbres bordant leur maison avaient déjà connu ses escalades, et par-dessus tout, ses descentes parfois aléatoires, elle s'était mise en tête de s’essayer à ceux des voisins, dont le champ était plus grand. C'est en profitant d'une visite de ses parents chez ceux-ci, les saluant de son plus beau sourire, qu'elle avait échafaudé son plan, que seul Monsieur Noodle avait le droit de connaître : 1. Échapper à la vigilance des parents. 2. Prendre la pelle en plastique se trouvant dans le coffre de la voiture. 3. Découvrir un trésor. Et elle l'appliqua. Plusieurs fois. Creusant des heures durant, mettant parfois la main sur quelques cailloux lisses incrustés d'une petite touche de calcaire. Et c'était toujours fière qu'elle venait les rapporter à maman. Puis, se furent les escapades nocturnes à la quête des cookies cachés dans le placard au-dessus du four. C'était vissée sur une chaise, les orteils presque en pointe parfaite, qu'elle s'empressait de dérober son sésame. Mais le lendemain, s'en voulant, elle venait accuser Monsieur Noodle, et de sa propre initiative et de bon cœur qu'elle se munissait de son râteau pour aider son papa à retourner la terre, jusqu'à l'épuisement. Que ce soit dans ses aides, ou dans ses petites farces, c'était toujours de son cœur qu'elle s'appliquait.
C'est à l'âge de huit ans que tout son quotidien change. Alors qu'elle s'amusait avec son cousin près de l'étang bordant une forêt où ils allaient parfois pique-niquer en famille, il avait pris une soudaine envie à celui-ci de s'emparer de Monsieur Noodle pour le jeter à l'eau. Terrorisée à l'idée qu'il arrive quelque chose à son précieux ami, et le sachant incapable de nager, elle l'avait supplié de ne pas s'exécuter, les joues déjà inondées de larmes. S'amusant de sa réaction excessive, et la traitant de bébé, il tendit le bras.. Mais n'eut pas le temps de finir son mouvement. Monsieur Noodle s'échoua au sol, tandis qu'il décollait vers le milieu du petit lac, battant des bras pour se maintenir à la surface, n'ayant pas non plus apprit à nager. Son premier pas dans le monde extraordinaire qui l'accueillerait bientôt.
Le 16 Février 1995, alors qu'elle gonflait ses joues pour souffler ses bougies, une invitée frappa à la porte. Une dame au chapeau pointu et à la robe à froufrous, lui remit une lettre, lui assurant qu'elle était une sorcière. Et c'est sans en douter, ne serait-ce qu'une seconde, qu'elle bondit dans tout le salon, secouant à la fois la lettre et son ours en peluche qui ne la quittait pas. S'imaginant déjà voler sur un balai, puis faire de la magie, et surtout, porter un chapeau comme dans les histoires, c'est sans ne serait-ce prêter attention à la séparation qui allait s'effectuer avec ses parents, qu'elle marqua sur le calendrier tous les jours une croix l'éloignant de sa visite du Chemin de Traverse. Le jour tant attendu arriva, et c'est aux aurores qu'elle expédia son petit-déjeuner, pour filer dans la voiture. La route jusqu'à Londres lui parut interminable, et c'est en relisant inlassablement sa lettre et la liste de fournitures étant également dans l'enveloppe qu'elle patienta. À leur arrivée devant le Chaudron Baveur, la dame au chapeau les attendait. La découverte de Traverse fut.. magique. Sensationnelle. Les yeux se baladant partout à la fois pour mémoriser chacun des détails, c'est avec un début de torticolis qu'elle entama ses courses. Et connaissant sa gourmandise, ses parents ne purent lui refuser de déguster quelques friandises sorcières entre deux boutiques. Celle qu'elle préféra fut l'animalerie. Se rêvant souvent vétérinaire, elle avait demandé naïvement s'ils existaient dans ce monde, et on lui avait répondu qu'il s'agissait de magicozoologue. Et c'est d'une voix fluette et forte qu'elle s'était exclamée : « Je serais une Mazicozoologue ! », mangeant le « g » dans son empressement. La peur qui aurait dû l'habiter à l'idée d'être propulsée dans un univers inconnu, se trouvait balayer à chaque instant par l'émerveillement. Et c'est debout sur le quai, comprenant alors qu'elle ne pourrait échapper aux adieux, qu'elle n'avait put s'empêcher de faire l'une des crises dont elle avait le secret, pleurant à chaudes larmes, et demandant à maman de l'accompagner. « Tu dois y aller, ma puce, je suis sûre que tu as hâte de faire de la magie, alors, ne rate pas le départ ! », lui avait dit Charlotte, tout en la poussant à rejoindre ses futurs camarades. Une phrase qui fit mouche, parce que ses sanglots se stoppèrent en un clignement de paupières au mot : Magie.
Azalée avait eu un mal fou à trouver une place dans le Poudlard Express, mais c'est en bavardant avec un autre première année, un garçon, qu'elle avait passé le temps, lui posant pleins de questions sur leur école. Ils s'étaient suivi dans les barques, manquant de rejoindre les bras du calamar géant en se balançant pour vérifier qu'elle avançait bien, et c'est muette, le sourire jusqu'aux oreilles, son ours coincé entre ses bras, qu'elle s'était arrêtée dans son interminable monologue, le regard fixé sur Poudlard. Magique.
« Je serai Mazicozoologue ! »
Elle n'était pas stressée, à contrario de ses camarades qui ne cessaient de s'agiter devant les portes closes de la grande salle. Elle était dans un château. Comme dans les contes. Mais à la place d'une princesse, elle était cette sorcière qui deviendrait une marraine la bonne fée dans quelques années. Le souffle coupé, et en admiration devant les chandelles, elle eut un cran de retard devant l'avancée de la foule. Une seconde, qui manqua de la faire trébucher la tête la première. Mais ne s'en offusquant pas, ne dardant pas sur celui l'ayant bousculé aucun regard courroucé, Azalée suivit le mouvement d'un pas dansant, sautillant pour dépasser les quelques têtes blondes lui barrant la vue. Elle voulait tout voir. Ne pas en rater une miette. Sous le coup de coude de son voisin, elle détacha son regard azur des nombreux élèves attablés, pour le laisser migrer sur le plafond, qui lui arracha un : « Ouaaaaaaaaaaaaah ! », sonore, d'émerveillement. Les étoiles se reflétèrent dans ses pupilles, et c'est avec joie, ne se souciant des regards posés sur elle, qu'elle souleva Monsieur Noodle vers le ciel constellé magiquement pour le lui faire voir à son tour.
« T'as vu ? C'est trop jooooooli ! », qu'elle lui dit en balançant sa longue tignasse d'or de droite à gauche, sautant à pieds joints une fois à l'arrêt. Il fallut quelques secondes pour que la petite retrouve sa totale concentration, n'ayant au début écouter que d'une oreille les paroles du professeur chapeau pointu. Ne pouvant contenir son sourire, elle posa son regard sur la grande table des adultes, les détaillants chacun leur tour avec innocence, ne remarquant pas les mines renfrognées de certains, ou surprit de d'autres. Trop concentrée, à dévisager bêtement la dame aux grosses lunettes, elle sursauta lorsqu'elle entendit son nom.
« Azalée Winchester. », clama le professeur au chapeau pointu d'une voix forte, faisant se taire les applaudissements qui avaient retentit quelques secondes auparavant. Le silence se fit. Lourd. Et la fillette sentit son cœur cogner contre sa poitrine avec plus d'acharnement. Prenant une grande inspiration, et ramenant Monsieur Noodle un peu plus contre elle, elle se hissa sur le tabouret les épaules droites, toujours aussi souriante que précédemment, comme si, elle ne parvenait pas à s'en empêcher. C'était plus fort qu'elle. Comment ne pas être heureuse en cet instant après tout ?
« Dîtes, vous êtes vraiment un chapeau qui parle ? Comme Monsieur Noodle ! », dit-elle de sa voix fluette, reproduisant le mouvement de balancier avec sa tête pour faire danser le chanteur sur le sommet de sa tête.
| Azalée Winchester Admin gloutonne | |