Cet après-midi, comme c'est étrange, j'ai reçu une convocation dans le bureau de l'AUTRE professeur de DCFM. Comme si j'en avais pas déjà assez prie dans la poire ce matin, comme si j'allais pas encore en prendre plus cet après-midi, il fallait que Yöan soit le clou du spectacle. Il va pouvoir se faire plaisir cette fois. Me faire la morale, me hurler dessus sans que je puisse lui claquer la porte au nez pour ne pas aggraver mon cas. Il va passer sa journée à rêver de ce moment-là en se frottant les mains.
Je vais devoir tout faire pour ne pas exploser une nouvelle fois, et ça va être très dure face a sa tête d'ahuri. Pourquoi est-ce qu'il a voulu venir me faire chier en plus a l'école ? Il ne trouve pas que j'ai eu ma dose pour le moment ? Bhin non, bien sure que non qu'il ne va pas rater une raison de me pourrir l'existence. Je n'avais pas franchement hâte d'y être...
Encaisser face au reproche de mon frère faisait partie de mes plans. Je suis une Wyatt et j'allais lui montrer que j'étais prête a assumer les conséquence de mes actes la tête haute, tout comme j'ai commencé a le faire...Mais il a bien évidemment fallu que le Croque-mort s'en mêle !
Cet après-midi, c'était avec le professeur Rogue que j'ai passé ma retenue. Je peu vous dire que mon intervention l'a vraiment mis de travers bien que ca l'arrange pas mal au final au niveau des points. Je peu vous garantir qu'il n'a pas manqué de tarire d'éloge a mon sujet. Il a pris un malin plaisir à m'humilier et à me rabaisser sans aucune relâche au point où j'avais même carrément envie de me concentrer sur mon devoir et que ses remarques devenait plus agaçante qu'autre chose.
D'après lui, je suis la pire honte de l'école et j'aurais bien évidemment mérité un magnifique revois. Je ne veux pas dire, mais lui, c'est juste le pire professeur de cette école également. Qui prendrait un tel plaisir a rabaisser des enfants printemps, automne, hiver et les jours de fête ? C'est à peine si on arrive à suivre ses cours, et il me fait la leçon. S'en prendre au plus jeune en est une belle tiens... Ce monde est tellement « Fucked-up. »...
J'ai quitté la salle de retenue une fois qu'il en avait finis avec moi sans avoir beaucoup avancé dans les travaux supplémentaire qu'on m'a donné à faire. Comment veux-tu que je me concentre avec un bourreau pareil...C'était quoi le but de cette retenue finalement ? Aider a passer la frustration d'un vieux en manque d'affection, ou travailler sur mon « insupportable stupidité » ?
Niveau bon résolution au sujet de mon rendez-vous avec Yoan, ça partait d'office très mal. J'avais envie de passer mes nerfs sur quelque chose, et on ne m'en laisserait pas l'occasion, alors... je n'ai plus qu'a prier qu'il m'offre gentiment un thé pour une discussion pédagogique constructif.
Cette pensé m'a littéralement fait pouffé de rire. Jamais de la vie, il va me foutre encore plus en rogne, plutôt.
Je me suis rendu au deuxième étage dés que j'ai été libérer, j'avais envie d'enchaîner tout de suite sans attendre. Qu'on en finissent et qu'on me foutent la paix, je veux aller dormir maintenant.
Je me suis pointé devant sa porte et après une grande inspiration...j'ai frappé avant d'entrer dans son bureau. Je trouvais cette scène déjà ridicule, totalement ridicule. Moi, convoqué par Yöan, lui qui s'est rien faire contre moi ? Pfff...
J'étais la seule élève en ce samedi à porter mon uniforme, je suis resté droite, les sourcils froncés en faisant quelques pas. Je savais que ça allait me tomber dessus, alors, j'ai abrégé.
« Bon, qu'est ce que tu me veux ? »
Moi qui voulais faire un minimum d'effort, je n'ai pas la force là, qu'il m'envoie sa soufflante, et que je fasse demi-tour. Je suis prête. Sans un bonjour ni un merde, je m'apprête a encaisser sa colère...qui me passe au dessus.
Cette promenade improvisée auprès de l’étonnante infirmière lui permit non seulement de se familiariser avec son nouveau terrain de jeu mais aussi de retrouver un semblant de sérénité. Cette demoiselle avait éteint en un claquement de doigt le feu qui brûlait en lui et menaçait de foutre un bordel monstre un brûlant tout sur son passage. Oh oui, grâce à elle, il n’allait pas exploser. Normalement. Si tout se passe comme sur des roulettes et en croisant très fort les doigts. Après tout, la source de son énervement n’était autre que sa sœur qui, encore une fois, s’était mise dans un pétrin pas possible. Par tous les caleçons usagés de Merlin, ne pouvait-elle pas attendre la fin de la semaine avant de lui donner une raison de s’arracher les cheveux ? C’est qu’il y tenait quand même ! D’autant plus s’il voulait plaire à une certaine sorcière... Mais ceci n’était pas le sujet principal de ses préoccupations. Ce dernier vint d’ailleurs frapper à sa porte, ce qui le fit un instant douter. Depuis quand est-ce qu’elle savait s’annoncer celle-là ? Chez eux, Tabata entrait toujours sans frapper et prenait un malin plaisir à le mettre dans des situations horribles. Grâce, ou à cause d’elle, il avait appris à enfiler un caleçon en un temps record et à cacher toutes choses compromettantes. Il ne manquait plus qu’elle glisse sur on-ne-sait quoi ou que son foutu rat s’étouffe en mangeant une baleine de soutien-gorge. Il en serait bien capable, ce crétin.
Sa silhouette se dessina alors dans l’entrebâillement de la porte et il se détendit légèrement. Ce n’était pas une élève qu’il convoquait en fin de compte, mais sa sœur. S’il avait pu lui tomber dessus autrement, il l’aurait fait mais vu les heures de colle que celle-ci cumulait, il n’avait pas eu d’autre choix. Yöan arqua un sourcil en la voyant se tenir aussi droite qu’un piquet et crut mourir de rire en voyant ses sourcils froncés. Qu’est-ce qu’elle espérait en faisant ça ? Le faire trembler de peur ? Elle ressemblait plus à un chaton en colère qu’à autre chose. Un rictus moqueur apparut au coin de ses lèvres alors qu’il repoussa de la pointe du pied le fauteuil se trouvant juste à côté du sien.
« Déjà, tu vas poser ton royal fessier ici. »
Le professeur attrapa alors une sacoche traînant non loin du bureau et en sortit de quoi se rouler une clope en bonne et due forme. Comment ça, il n’avait pas le droit ? Il s’en fout royalement de ça. Il a aucun foutu cours à donner aujourd’hui. Des cours théoriques, qui plus est. Quelle vaste blague ! Cette Ombrage menaçait sérieusement de lui briser les noix. Est-ce qu’il devait présenter ce point commun à sa cadette ? Hm. Pas sûr que la blague passe. Il alluma son petit bébé et le porta à ses lèvres, prenant soin de recracher la fumée vers l’une des fenêtres ouvertes.
« Tu comptes m’expliquer ton pétage de plomb de la veille ? Je te pensais un minimum cérébrée. Qu’est-ce qui t’as pris bordel* ? »
Tiens. L’accent français venait de s’inviter à la partie. Finalement, il n’est peut-être pas si détendu que ça. En même temps, dès que ça touche à sa sœur… Il recracha un nouveau nuage de ses poumons et l’observa, devinant sans l’ombre d’un doute que la bombe n’allait pas tarder à lui exploser à la tronche. Tant mieux. Ils pourraient enfin parler, une fois fait.
*La phrase est dite avec l'accent français mais se termine par un mot totalement français : bordel.
Allez, ca y est. À peine, je suis rentré, à peine sa sale tronche me met de travers. Il croit que je ne sais pas ce qu'il va se passer peut-être ? Il me prend pour une idiote ? Je sais qu'il va bien abuser de son statut pour me faire payer mes petits travers qu'il cherche en plus ! Je soupire, rien qu'a le voir me fusiller du regard, il me fatigue. Comment est-ce qu'on peu avoir les mêmes parents et avoir autant une tête a claque que la sienne ?!
Reste calme Tabata, reste caaaaaaalme. « Déjà, tu vas poser ton royal fessier ici. »
[Français] « - Oui, votre seignererie. »
Ai-je dis non sans cacher mon exagération et le fait que je me foutait plus ou moins de sa pseudo autorité qu'il semblait presque assuré d'avoir sur moi quand à son nouveau poste. Et dire que je déconnais tout à l'heure en me disant que j'allais avoir le droit à une tasse de thé, mais je ne me doutais pas qu'il soit capable de le faire, ce grand con. Il me surprend encore alors que je pensais avoir tout vue de lui...Mais je ne vais pas le laisser faire. Compte la dessus Yöan, je vais te faire passer cette envie-là.
Je me suis exécuté, et je me suis assise non sans avoir une attitude complétement de désinvolture sur ma chaise. J'ai croisé les bras et j'ai regardé ailleurs, la déco' était sûrement plus intéressante que lui, et surtout, elle risque probablement moins de me faire péter un câble.
« Tu comptes m’expliquer ton pétage de plomb de la veille ? Je te pensais un minimum cérébrée. Qu’est-ce qui t’as pris bordel ? »
C'était pas bon signe. Quand il commence a en perdre son anglais, c'est qu'il est au bord de l'explosion. J'aurais du peut-être calmer le jeu, mais sa question faisait gronder en moi quelque chose. La colère s'est réveillé presque brusquement. C'était étrange, ca me blessait ce qu'il venait de me demander, et a la fois ca me révoltais.
« Oh, c'est bien, a défaut d'être un bon grand frère, t'essaie de jouer les bon prof' maintenant ? »
J'ai tourné brusquement mon regard dans le siens, et mes sourcils ce son froncés.
« Tu peu bien pensé que je suis une petite conne, comme d'habitude, ca ne me changera pas, et j'en dormirais toujours très bien la nuit ! »
Plus je laissait ce que j'avais sur le cœur parler, plus le ton montait chez moi. C'était révoltant. Maintenant que mes travers peuvent retomber sur lui, c'est maintenant qu'il s'intéresse a ce que je peu faire ou dire, voir même, si je l'écoute, ce qui peu me passer par la tête. Il s'intéresse à moi uniquement quand l'épine que je suis dans son pied grossit, mais je ne me laisserai pas faire. Professeur ou pas, et même s'il peu me faire renvoyer, de toute façon, il ne le fera pas s'il ne veut pas qu'on soit une honte pour tout le monde.
« Maintenant que j'explose, on m'ignore plus ?! Mais c'est de ta faute ce qu'il se passe, comme de tout les autres adultes ! Tu passes ton temps à me voir comme une petite conne idiote, mais je sais très bien ce qu'il se passe ! Comme toi ! »
Le ton monte de mon côté, encore, et je me mets presque à lui hurler dessus.
« Tu sais quoi ? J'en ai rien à faire d'être vu comme une sale gamine ! Si c'est le prix a payer pour montrer que je ne suis pas d'accord avec ce qu'il se passe, et bha d'accord ! Si je dois me faire renvoyer pour ne pas m'être plié à toutes ses injustices que tout le monde vois, mais que personne ne dit rien, d'accord ! »
Voilà que je suis tellement en colère que je me suis levé, en tapant les deux mains sur son bureau. « Mais si tu crois que c'est parce que tu veux jouer les prof' que je vais ravaler ma langue, tu te fourres le doigt dans l'œil, tout comme Rogue qui crois que de me rabaisser en permanence va y changer quoi que se soit ! Je préfère partir vivre toute seule sur une île déserte plutôt que de faire partie de ce monde répugnant ! »
Me revoilà exactement dans le même état que la veille, mais pour le coup, c'était surtout de sa faute ! Qu'est-ce qui lui prend à vouloir faire le grand frère parfait tout d'un coup ? Il ne croit pas que je me rends compte que c'est par pur égoïsme que ca lui retombe sur le coin du nez ? Et c'est moi qui ne sais pas réfléchir après ça ? Il est l'exemple même que ce que je dis est vrai. Les adultes nous ignorent jusqu'à ce qu'on nuise à leur tranquilliser, tout se confirme. « C'est bon ? T'es content maintenant ?! »
Yöan observait avec attention la gestuelle de sa cadette. Il lui pompait l’air et elle fit tout en œuvre pour le lui signifier. Grand bien lui fasse. Qu’elle râle, peste ou le maudisse, elle allait tout de même poser ses fesses sur cette chaise parce qu’elle n’avait pas d’autre choix. Qu’elle l’accepte, ou non. Le chaton pouvait s’agacer autant qu’il le souhaitait, il avait l’habitude. Il pouvait endosser sa colère, sa peine et ses foutues sautes d’humeur sans sourcilier. Bien entendu, chacune de ses tentatives visant à le repousser visait juste, malmenant son cœur sans aucune hésitation. Qu’importe. Un bon pétage de plomb lui serait peut-être salutaire, qui sait ? Il souffla un léger nuage de fumée sur le côté, sans pour autant la quitter des yeux. Aller chaton, qu’est-ce que tu attends ?
« Oh, c'est bien, à défaut d'être un bon grand frère, t'essaie de jouer les bons profs' maintenant ? »
En plein dans le mille. Il hésita à porter la main à son cœur –pauvre petit organe maltraité, mais jugea préférable de ne pas en rajouter. Elle semblait bien partie pour vider son sac, ce serait bête de l’interrompre maintenant. Il s’installa plus confortablement dans son fauteuil et attendit patiemment que vienne son tour. Le ton monte. L’agitation s’empare de ses traits. Tiens, la voici qui se lève d’un bon et claque de ses mains minuscules son bureau. Est-ce le moment où devait se mettre à trembler devant la fureur de Tabata ? La bonne blague. Elle était simplement passée d’un chaton amusant à un lionceau bruyant.
« T’as fini ? »
Le brun tira une dernière fois sur sa cigarette avant d’écraser celle-ci sans aucun ménagement dans le cendrier. Non, il n’imaginait absolument pas en faire de même avec la tête d’une gamine écervelée. Quoiqu’à la réflexion… Il attrapa sa baguette et d’un mouvement souple, attira la chaise contre elle, la forçant à s’asseoir de nouveau.
« Est-ce que je suis content de te voir exploser de la sorte ? Bon sang Tab’, arrêtes de vouloir me faire porter le chapeau. Je suis loin d’être un saint, je te l’accorde, mais là c’est toi qui déconne ma grande. Tu veux qu’on te traite comme une adulte ? Commences par assumer tes conneries, à défaut de peser le poids de tes mots. »
Il planta ses yeux bleus dans les siens –plus froid que jamais.
« T’en as assez d’être vu comme une gamine ? Changes ton comportement dans ce cas. Tu geins. Tu te plaints mais tu les cherches ces emmerdes. Tu penses être assez maline pour savoir ce qui se passe ? Alors utilise cette intelligence pour réfléchir avant d’agir. Madame s’offusque qu’on la punisse ? Pauvre petite. Tout acte à des conséquences. T’es pas sans le savoir. »
Il enchaine, dégainant une deuxième clope au passage.
« Tu cris haut et fort que tu n’as fait qu’exprimer ton opinion… Mais non. Tu as braillé, comme une gosse. Est-ce qu’à un seul moment tu as cherché à le donner de façon civilisé ? Tu sais, sans agresser les gens ou leur manquer de respect ? Non. Ce n’est pas ton opinion qu’on conteste et si tu arrêtais de te prendre pour le nombril du monde, tu verrais alors que tu es loin d’être la seule à penser ainsi. »
Il prend une latte, la savoure et poursuit sur sa lancée.
« Ce qu’on te reproche, c’est ton attitude et l’impact que celle-ci aura. Comme tu es si maline, tu as sans doute dû comprendre le rôle de cette truie au nœud rose ? Hm ? Non. Bien entendu. Tu as préféré laisser ta colère dominer le reste et qui va en payer les pots cassés ? Poudlard, dans son ensemble. En moins de vingt-quatre heures, tu as donné une raison supplémentaire au ministère pour venir mettre son grain de sel ici. »
Il s’avance et arque un sourcil, sa cigarette coincée entre son index et son majeur.
« [FR] Imaginons que tu n’es pas une ado en pleine crise d’adolescence cinq petites minutes. Dis-moi ma grande, comment exprimerais-tu le fond réel du problème ? Vas-y. Joues à l’adulte. Ça m’intéresse. Sinon t’es libre de partir et claquer la porte, comme une gamine agaçante. A toi de choisir. »
Peut-être qu’il réussirait enfin à comprendre ce qu’il se passait dans cette jolie petite tête blonde.
Il joue les énervé. Pourquoi ? Il devrait avoir l'habitude de mes « fautes disciplinaire » et de mon mauvais comportement, non ? C'est cruel, mais je sais qu'il ne me connaît même pas. Le dernier moment qu'on a partagé ensemble, c'était à mon septième anniversaire. Avant, et après la mort du Moldu. C'est tout. Le reste, c'est toujours pour me hurler dessus et heureusement que je le cherche parce que sinon, il se contenterait de ramener ses filles à la maison qui le prenne pour un sac de viande. Et il se laisse faire et c'est moi qui est un comportement dégradant ?
Ce que je lui hurlais ne lui plaisait pas, mais j'ai vite compris qu'enfaite, il ne m'écoutait pas du tout. Qu'est-ce que ça change de d'habitude, pas grand chose.
« T’as fini ? »
Je regarde ailleurs sans rien lui répondre, les sourcils bien froncé, pour moi la discution était close et il y avait plus rien a dire sur le sujet, sauf si il comptait d'avantage de me mettre en furie. C'est Yöan pauvre malheureuse, il n'en restera pas là, et tu le sais Tabata.
Il sort sa baguette, et d'un coup d'un seul, je me retrouver les jambes limite fauché par le fauteuil, et je retombe assisse dessus, j'ai saisi les accoudoirs pour les serrer fort, mais mon regard se plante dans le siens. Pour qui il se prend encore lui ? C'est la guerre pour de vrai qu'il cherche ?
« Est-ce que je suis content de te voir exploser de la sorte ? Bon sang Tab’, arrêtes de vouloir me faire porter le chapeau. Je suis loin d’être un saint, je te l’accorde, mais là c’est toi qui déconne ma grande. Tu veux qu’on te traite comme une adulte ? Commences par assumer tes conneries, à défaut de peser le poids de tes mots. »
Il a rien compris, j'ai jamais dit que je voulais qu'on me traite en adulte. Ma sentence, je l'assume, mais ça, encore une fois, il est juste aveugle. Si seulement il avait pris deux minutes pour prendre connaissance que je me la ferme depuis hier, mais bon, on ne va pas épiloguer sur le fait qu'il s'en fout, c'est tellement évident avec ce que j'entends. J'ai juste soufflé du nez en étirant un sourire, secouant ma tête a la négative, sans aucune envie de soutenir son regard.
« Tu cris haut et fort que tu n’as fait qu’exprimer ton opinion… Mais non. Tu as braillé, comme une gosse. Est-ce qu’à un seul moment tu as cherché à le donner de façon civilisé ? Tu sais, sans agresser les gens ou leur manquer de respect ? Non. Ce n’est pas ton opinion qu’on conteste et si tu arrêtais de te prendre pour le nombril du monde, tu verrais alors que tu es loin d’être la seule à penser ainsi. »
Ca en devenait tellement rageant de ne pas être entendue par son propre frère, que ma colère commence peu à peu a se transformer en plaie. Je pince mes lèvres en regardant mes pieds. Ce n'est pas une opinion que j'ai hurlée, mais j'ai réclamé une justice. J'avais l'occasion d'avoir l'une des têtes du gouvernement pour lui dire en face ce que je pense de ça, et elle m'a donner l'occasion de le faire en se montrant elle-même insolente. Et eux, ils ont laissé faire.
« Ce qu’on te reproche, c’est ton attitude et l’impact que celle-ci aura. Comme tu es si maline, tu as sans doute dû comprendre le rôle de cette truie au nœud rose ? Hm ? Non. Bien entendu. Tu as préféré laisser ta colère dominer le reste et qui va en payer les pots cassés ? Poudlard, dans son ensemble. En moins de vingt-quatre heures, tu as donné une raison supplémentaire au ministère pour venir mettre son grain de sel ici. »
On dirait Hermione, sérieusement. Comme s'ils avaient besoin d'une confirmation. Ce n'est qu'une excuse et j'en ai rien à faire. Ils avaient ce projet dés le départ et que je l'ouvre ou pas ca n'aurais rien changer. Le ministère cherche un prétexte, et mon frère une coupable, moi. Comment est-ce qu'il peut m'accuser lui aussi ? Et il ose dire que les adultes sont plus intelligents que moi ? Dans quel monde tordu, je vis moi...
« [FR] Imaginons que tu n’es pas une ado en pleine crise d’adolescence cinq petites minutes. Dis-moi ma grande, comment exprimerais-tu le fond réel du problème ? Vas-y. Joues à l’adulte. Ça m’intéresse. Sinon t’es libre de partir et claquer la porte, comme une gamine agaçante. A toi de choisir. »
J'ai tourné mes yeux vers lui, partager entre pleurer et lui vomir mon dégoût de la situation dessus. Cette conclusion était tout le contraire de ce que je venais de lui dire.
"[Français] Tu parles comme « Miss-Je-sais-tout » Granger. Ici, c'est ma famille Yöan. Tu peu penser que je me prends pour le nombril du monde, et j'en ai rien à faire. Ici, j'ai des gens pour qui je suis importante, des gens qui compte sur moi et qui m'écoute ! Je me suis jamais sentie aussi importante qu'ici, pour une poigné de personne qui ne m'ont pas laissé seule, qui m'ont accueillit et traité de la meilleure façon qu'il soit ! Ici, c'est ma maison et là ou j'ai passé les meilleurs moments de ma vie ! Imagine-toi maintenant, qu'Aedan soit mort dans les mêmes circonstances, que tu as tout vu, tu as assisté a tout, mais qu'on te traite de menteur. La gazette te traite de menteur et tout le monde se met a le faire aussi, alors que toi, tu as vu un meurtre, le meurtre de ton propre frère !"
Ca servait à rien que je parle de moi, plutôt que d'Aedan, il est proche de lui après tout ce qui est pas notre cas, peut-être qu'il pigerai mieux dans quel état je me trouve actuellement si je faisais cette comparaison.
"[Français] Et maintenant, même cette connasse débarque chez toi, pour faire bien rentrer dans le crâne de toute ta famille que t'es qu'un sale menteur et que ton grand frère n'aurais jamais la justice qui lui sera rendu, mort dans un stupide accident. Tout le monde autour de toi pleure et gobe ses mensonges. Mais non ! Le plus important, c'est que Poudlard se voit infiltrer par le ministère alors qu'on parle du retour du PUTAIN DE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES !"
C'était révoltant qu'on s'acharne autant sur moi alors qu'il y avait bien plus grave et que tout le monde voulait fermer sa bouche parce que le ministère ferme les yeux.
«[ Français] Ce n'est pas moi qui devrais avoir honte, mais toi ! Me faire dégommer par Rogue toute la journée m'a pas empêcher d'entendre qu'Ombrage avait interdit la pratique de la magie dans son cours, et le tiens ! Et ça, c'est de ma faute peut-être ?! Tu-sais-qui est rentré dans le territoire de l'école l'année dernière, qu'est ce qui va l'empêcher de le refaire surtout que tout le monde traite Harry de menteur et que personne ne le crois ?! Tu fermes les yeux toi aussi, c'est ça ?! »
J'ai frappé encore une fois du poing sur la table.
« [Français] Ma maison est en train de devenir un abattoir pour jeune sorcier ramollit et affaiblit par l'absence de la pratique, la magie la plus UTILE pour qu'on puisse se défendre quand ça arrivera, et toi, tout ce que tu trouve a me dire, c'est que j'ai eu un comportement de merde ?! »
J'ai senti mes larmes monter au bord de mes yeux, des larmes a la fois de peur, de colère, et de déception.
« J'arrive pas à croire que tu sois de leurs côtés...Putain ! »
Ma voix s'est mise à trembler, je pouvais plus cacher le poids que j'avais dans le cœur, et encore moins sur les épaules depuis que tout le monde s'en prend après moi, alors que c'est pas là qui faut regarder. J'ai plaqué ma main sur mes yeux, et j'ai commencé à trembler pour calmer l'explosion de larme qui me pendait au nez, je ne voulais pas faire ça devant lui.
Un pas en avant. Deux pas en arrière. C’était toujours la même rengaine. Pourquoi ? Ne pourraient-ils pas un jour se parler sans avoir l’impression de blesser l’autre. Impression ou intention ? Tant de subtilité pour un même résultat. Yöan était bien forcé de le reconnaître : il n’arrivait à rien si ce n’est à envenimer la situation. Elle explosait la cadette et il s’en prenait plein les dents. Il l’avait cherché en même temps mais Dieu que ça faisait mal. Ce n’était plus un fossé qui les séparait mais un véritable gouffre. A croire que chaque mot prononcé ne servait qu’à le creuser un peu plus. Il aimerait tellement qu’elle arrête de le repousser sans cesse.
La cigarette finit de se consumer seule entre ses doigts, la cendre tombant peu à peu dans le cendrier. Ici, c'est ma famille Yöan. Et lui, qu’était-il ? Un obstacle ? Une épine dans le pied dont elle aimerait se débarrasser sans doute. L’ennui, c’est qu’il n’était pas près de l’accepter. Il comptait bien rester à ses côtés, même si elle venait à le haïr à cause de ça. Après tout, ne dit-on pas qu’il n’y a pas de haine sans amour ? C’est ce qu’il aimait croire en tout cas. L’espoir fait vivre, non ? Ici, j'ai des gens pour qui je suis importante, des gens qui compte sur moi et qui m'écoute ! Sa mâchoire se contracte. Son dos s’enfonce un peu plus dans le siège. Il accuse le coup et supporte l’attaque. Tu es importante pour moi. Plus que n’importe qui dans ce monde. Si seulement elle acceptait de le voir. Pourquoi n’arrivait-il pas à le lui faire comprendre ? Ah oui. C’est vrai. Il n’a jamais obtenu le diplôme de grand frère du siècle.
Le professeur laisse ses poumons se vider longuement, comme pour se décharger de ses émotions qui ne cessaient de le bouffer. Il ne comptait pas s’imaginer la perte de qui que ce soit. C’était tout simplement inenvisageable. C’est bien pour ça qu’il avait tout plaqué pour venir se poser dans ce trou perdu. Pour elle. Qu’importe le coût. Le venin atteint alors parfaitement sa cible. Les ténèbres se sont déjà abattu une fois sur cette école et ceci recommencera, il en était certain. Les gosses étaient vulnérables et ont leur retirait tout moyen de se défendre. De quoi avait-on peur ? Qu’ils soulèvent une armée ? Contre qui ? Retirer leur seule et unique arme était le meilleur moyen de les perdre. Il ne le savait que trop bien.
La gosse martèle la table, laisse échapper sa colère. Se sentirait-elle mieux après ça ? Sans doute pas. Serait-il capable de le voir cette fois-ci ? N’en parlons pas. Pourtant il ne baissait pas les bras, loin de là. Au lieu de ça, il préféra baisser les armes. Il ne souhaitait pas être en guerre contre elle, pas alors qu’elle souffrait autant. Lui aussi mais qu’importe. Il avait les épaules suffisamment larges pour supporter le tout.
Yöan se passe une main sur le visage, exsangue par cette guerre éternelle. Il cherche ses mots, les pèsent avec soin et pourtant il se plantera encore une fois. Il le savait pertinemment. La seule à faire mouche ici, c’était cette blonde au bord des larmes. Putain. Ça, ça le flinguait.
« [FR] Écoutes Tab… »
Bon début. Faut enchaîner maintenant. Il se rapproche légèrement et croise ses mains devant lui. Coude sur les genoux. Menton sur ses doigts crispés.
«[FR] J’ai eu la bêtise de croire que tout allait bien, que cette histoire ne t’affectait pas. Tu es forte, c’est un fait… Mais tu as un cœur aussi. Un cœur meurtri par la perte d’un proche. J’aurai dû le voir. J’aurai dû me montrer présent pour toi. »
L’aveu de cet échec lui tord les tripes et il se retint de grimacer. Se confronter à ses erreurs ne fait qu’affirmer la triste réalité. Il n’est bon qu’à se planter avec elle.
«[FR] Quelque chose se trame ici et on va se le prendre en pleine face. Je ne pourrais même pas te dire de quel côté viendra le premier assaut. Les mages noirs… Le Ministère… Il faut se méfier de tous. Les amis d’hier peuvent devenir tes pires ennemies. Et inversement. »
Il prend une inspiration et posa son regard sur la blonde. Sa sœur. Sa responsabilité.
«[FR] Même si tu ne me crois pas, saches que je serais de ton côté. Toujours… Et j’ai peur de cette colère qui brûle en toi. Tu demandes justice et c’est tout à fait compréhensible mais en faisant ça, tu te colles une cible sur le dos. Je ne veux pas perdre ma sœur. »
L’émotion le prend à la gorge, étouffant sa dernière phrase. Il se lève et gagne la fenêtre entrouverte. Il a besoin d’air…
« [FR]J’aimerai croire que tu te tiendras tranquille, que tu te feras oublier… Mais je deviendrais le dernier des abrutis. Je pourrais t’enfermer dans un tour jusqu’à ce que le nuage passe mais tu serais bien capable de la faire exploser. »
Il soupire, las. Ses yeux clairs cherchent ceux de sa cadette et il s’y perd. Une seconde. Une minute. Il abdique alors.
« [FR] En ce qui concerne l’interdiction d’usage de la magie dans mes cours, je partage ton avis. C’est une pure connerie. Je dois trouver une combine… Et je l’aurai. Je ne vous laisserai pas sans aucun moyen de défense. Crois-le ou non. Et toi… Qu’importe ce que tu décides de faire, envisages moi comme soutien. Ou essaies au moins une fois. Tu ne resteras pas les bras croisés bien longtemps, je le sais. N’oublies pas que je reste dans ton camp malgré tout. »
Il serait capable de tout pour Tabata. Du meilleur, comme du pire. Son camp était décidé depuis des lustres déjà et même si elle le repoussait encore, il n’en changerait pas. Jamais.
Le pire dans tout ça, c'est que les moindre mimique de douleur de Yöan me faisait un pincement au cœur. Je n'ai pas été méchante cette fois, mais c'est bel et bien comme ça que je ressens les choses depuis longtemps. Il a eu la chance d'être moins seule que je l'ai été, même si on n'est pas mieux élevé l'un que l'autre, au final. J'étais toujours seule et il partait bien plus souvent s'isoler avec son frère qu'avec moi. J'ai toujours été horriblement jalouse de ne pas avoir réussit a trouver ma place auprès d'eux et tellement échoué, que j'ai finis par être une peau de vache. Lui et Aedan, je le sais maintenant, me sont totalement hors d'accès alors, quand j'ai commencé ma scolarité, j'ai vite comblé ma solitude et mes amis sont devenue indispensable pour mes besoins affectifs. Je sais que ça fait mal à entendre...Mais ça fait d'autant plus mal pour moi de le vivre.
Ce que j'ai fait la veille ne va faire qu'empirer la situation entre lui et moi, c'est ce que je me disait au tout début mais cet idiot a gardé son calme. Je lui ai dis des choses horrible des sujets qui m'affecte le plus et même si cet imbécile ne l'a probablement pas compris ma place auprès de la famille fait de plus en plus partie de mes angoisse et je suis bien loin d'imaginer a quel point encore j'allais tomber de très haut. Mais il n'a pas hurlé, et il s'est vraiment comporté comme... Il n'a pas hurlé quoi et il s'est mis à parler.
« [FR] Écoutes Tab… J’ai eu la bêtise de croire que tout allait bien, que cette histoire ne t’affectait pas. Tu es forte, c’est un fait… Mais tu as un cœur aussi. Un cœur meurtri par la perte d’un proche. J’aurai dû le voir... »
Quoi ? Il a vraiment écouté cette fois ? Est-ce qu'il serait en train de baver qu'il a compris ce que j'étais en train de lui hurler dessus ?
«[FR]...J’aurai dû me montrer présent pour toi. »
J'ai arrêté de respirer quelques secondes et ses mots en plus d'avoir fait cesser mon cœur de battre, le pic de colère a brutalement chuter. C'est qui se type ? Qu'est-ce qu'il a fait de mon frère ? C'est quoi ses conneries, pourquoi il se montre d'un coup aussi sensible ? Il se paye ma tête ?
«[FR] Quelque chose se trame ici et on va se le prendre en pleine face. Je ne pourrais même pas te dire de quel côté viendra le premier assaut. Les mages noirs… Le Ministère… Il faut se méfier de tous. Les amis d’hier peuvent devenir tes pires ennemies. Et inversement. »
What the fuck. Cet enfoiré est en train de me retourner le cerveau. Pourquoi il est aussi calme ? Il a déjà profité de mon absence pour aller tremper son biscuit dans un bol où il n'a même pas cherché à savoir ce qu'on y a trempé dedans avant ? Mh, ouais... Compassion mon cul, il est juste de « bonne humeur. » Je n'ai pas trop contrôlée mon expression qui était clairement la suspicieuse cette fois...Bon d'accord et aussi accusatrice, ouais.
«[FR] Même si tu ne me crois pas, saches que je serais de ton côté. Toujours… Et j’ai peur de cette colère qui brûle en toi. Tu demandes justice et c’est tout à fait compréhensible, mais en faisant ça, tu te colles une cible sur le dos. ..»
Mh...Ouais...Je sais que tu la comprends. C'est pas la première fois que je la provoque chez toi et je ne sais pas si c'est à cause de nos liens de sang, mais je sais à quel point elle est forte chez toi aussi. Pourquoi est-ce qu'il fait preuve d'autant de justesse dans le choix de ses mots. Ca ne lui ressemble pas. Même quand il a tiré sa crampe...c'est pas comme ça. Il ne reste que la possibilité qu'on est remplacé mon frère par un robot du futur. Désolée, mais oui, c'est la seule autre réponse logique pour mon cerveau d'idiote.
«[FR]... Je ne veux pas perdre ma sœur. »
J'ai jamais ressentit un sentiment aussi profond de culpabilité et je ne pouvais même pas imaginer que j'aurais encore pu me sentir encore plus mal vis a vis de mes actes envers lui...Mais vous verrez plus tard que c'est pourtant bien possible. J'ai baissé immédiatement mes yeux et j'ai eu beaucoup de peine à ravaler ma salive. Je devrais pourtant être heureuse d'entendre ça, mais je me suis mise à jouer avec les perles du bracelet que m'avait offert Sessho quelques minutes avant le drame. Pourquoi j'ai explosé après un geste pareil ? Qu'est-ce qui ne vas pas chez moi ? Comment je peu être capable de faire autant n'importe quoi ? Pourquoi tout et dans le désordre dans ma tête en ce moment... ?
« [FR]J’aimerais croire que tu te tiendras tranquille, que tu te feras oublier… Mais je deviendrais le dernier des abrutis. Je pourrais t’enfermer dans un tour jusqu’à ce que le nuage passe, mais tu serais bien capable de la faire exploser. »
Je n'ai pas pu résister de souffler un sourire en coin à ce moment-là. Au moins, il sait à quoi s'attendre s'il fait ça. Je vais être enfermé tous les jours dans les cachots pendant un mois et j'en ai déjà marre. Désolée Frangin, mais le prochain qui veut le faire à nouveau devront me faire face jusqu'au bout cette fois. Je me battrais jusqu'au bout de mes convictions, préférant la mort a une autre peine d'emprisonnement pour avoir voulu exprimer mes oignon. Je n'ai pas forcément envie de me battre contre tout le monde, mais je ne suis pas trop patiente non plus avec la diplomatie.
Cela faisait un moment qu'il avait réussi à capter mon attention. Je me battrais jusqu'au bout de mes convictions, préférant la mort a une autre peine d'emprisonnement pour avoir voulu exprimer mes oignons et malgré le bordel total qu'il viens de foutre dans ma tête, je suis plus calme. Alors qu'il cherche mon regard, je le laisse faire et le soutiens.
« [FR] En ce qui concerne l’interdiction d’usage de la magie dans mes cours, je partage ton avis. C’est une pure connerie. Je dois trouver une combine… Et je l’aurai. Je ne vous laisserai pas sans aucun moyen de défense. Crois-le ou non. Et toi… Qu’importe ce que tu décides de faire, envisages moi comme soutien. Où essaies au moins une fois. Tu ne resteras pas les bras croisés bien longtemps, je le sais. N’oublie pas que je reste dans ton camp malgré tout. »
Au fond de moi, je le savais...Mais j'avais tellement peur de me tromper. Je commence à ne plus savoir quel jugement, il est bon ou pas d'avoir. Si on ne peu pas faire confiance a ceux qui nous diriges, comment ça va se terminer ? Comme la révolution Française ? Où va crucifier nos princes, égorger nos rois et lapider nos reines ? Il est Auror, il sait que ça ne sent pas bon. Notre instinct ne nous trompe pas, c'est la conviction que j'ai aussi. Nous sommes du même camp, et je dois l'aider a trouver une combine pour qu'il fasse ce pour quoi il est venu ici. Je veux me battre moi aussi et je veux qu'il me laisse le faire à ses côtés. Je dois faire un pas vers lui, moi aussi.
J'ai soupiré en fermant un peu mes yeux. Je me suis immédiatement détendue sur ma chaise au point de croiser les jambes pour finalement souffler.
« [FR] O.K, je ne sais pas quel drogue t'as pris avant de me parler...Mais t'as bien réussit ton coup... »
Mais je suis désolée, il m'a tellement coupé le sifflet que je ne peu pas lui dire moi-même certaine chose que j'aimerais avoir le courage de lui dire un jour, mais hors de question. Tant pis pour lui s'il a cru que de ravaler sa virilité allais se faire coucher mon orgueil... C'est qu'il n'avait pas encore tout à fait cerné la personne qu'il avait devant lui.
« [FR]...Pour me racheter, je vais essayer de marchander certaines informations auprès de mes contacts habituels. Je vais t'aider à trouver une solution pour que tu fasses ton boulot. »
Ca commence par un tout petit pas vers lui. Une manière pour moi de lui dire que je m'en voulais un peu de l'avoir rendu aussi ...Fragile. C'est sûrement un truc que j'utiliserai plus tard pour me moquer de lui. On dirait Perceval quand il sait qu'il a fait une connerie.
« [FR]… Mais en échange, pour que tu te rachète, je voudrais que dés que j'ai fini de ronger les os dans les cachots, tu viennes me voir au club de Duel, que tu regardes vraiment de quoi je suis capable et que tu me donnes des conseils tant qu'on n'a pas trouvé de solution pour tes cours clandestin. »
En fait, j'ai déjà une petite idée, mais je veux qu'il vienne me voir au club. Je ne dirais rien avant que je ne n'ai eu ce que je veux aussi.
« [FR]...Si tu fait ça, je promets de te laisser tranquille et que je ne serais jamais une source de problème « directe » pour toi. Personne n'aime la grosse dinde, Alors je pense qu'avec notre petit marché, toute l'école risque de te traiter comme leurs sauveurs... »
J'ai poussé un autre soupire pour finalement redresser ma tête vers lui.
« [FR] Je serais toi, je sauterai sur l'occasion...Est-ce que je peu donc considéré qu'on a un "Deal" ? »
Pfff...Si tu crois que je suis crédule à ta petite comédie de jouer les adulte mature et responsable d'un coup alors que t'as toujours pas compris a ton âge que quand on rate un panier avec sa chaussette puante, on la prend soit même et on la met dedans. Moi aussi, je sais retourner le cerveau, tu ne m'auras pas comme ça. Ca fait des années que j'espérais ça, crois moi que je vais te faire galérer un peu. J'aurais le dernier mot. :copyright: 2981 12289 0
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