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Remus J. Lupin « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé]

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Dim 6 Déc 2020 - 22:59

   

   

Remus John Lupin



   

Revelio d'un Potterhead


   
► Ton pseudo : sur le net je me suis toujours fait connaître sous le pseudo Eurora.
   ► Âge IRL : 32 ans.
   ► Comment as-tu connu ce forum ? par Wings of Despair.
   ► Feat : David Thewlis.
   ► Maisons souhaitées : ex-Gryffondor.
   ► As-tu lu le règlement ?



   

Ton personnage



   
► PRÉNOM(s) & NOM : Remus (John) Lupin.
   ► DATE DE NAISSANCE & ÂGE : 10/03/1960 - 35 ans.
   ► ANNÉE OU MÉTIER : Il est bien difficile de trouver un véritable métier dans sa situation...
   ► ORIGINE/CRÉATURE : Sang-Mêlé.
   ► DONS & MALÉDICTIONS : Loup-garou.
   ► FAMILIER : Un animal ? Remus n'a pas d'animaux. Ce ne serait pas commode dans sa vie présente. Il a déjà assez de difficultés pour s'occuper de lui-même comme ça...
   ► CLUB(S) : L'Ordre du Phénix. (registre).
   ► BAGUETTE : bois de Cyprès, ventricule de dragon, 30.5cm. (registre).
   ► PATRONUS : étrangement, un loup. Animal aussi solitaire que l'est Remus. (registre).
   ► ÉPOUVANTARD & RIDIKULUS : la pleine lune.


   Qui es-tu ?
   


Caractère :

Remus a énormément de patience et est à l'écoute de tout le monde sans aucune exception (du moins dans le cercle de ses amis et connaissances) même sa nature le ferait venir en aide à de parfait inconnus.  Cet homme est la bienveillance même et, à cause des épreuves qu'il a enduré, ne mettrait jamais qui que ce soit à l'écart de manière volontaire. Quand on lui donne une chance, il mets absolument tout son cœur à ne pas décevoir les personnes qu'il lui font confiance même si, à cause de ce qu'il a vécu, il lui arrive de commettre des erreurs. Il a une énorme admiration envers Dumbledore et ferait absolument tout ce qu'il lui demanderait... y comprit se jeter dans des missions presque suicidaires au milieu d'un camp retranché de lycanthropes s'il le lui demandait (comme c'est déjà arrivé).  S'il a peut-être une faille, il s'agit sûrement de ses amis. Comme il en a rarement eu et n'en a eu aucun avant d'arriver à Poudlard, il ferait absolument tout pour eux comme s'il avait peur de les décevoir et de les perdre.  D'ailleurs, depuis que ses seuls amis au monde sont morts durant la première guerre, Remus s'est souvent retiré dans une solitude forcée car premièrement, il ne se sent pas à la hauteur de se faire d'autres amis et deuxièmement il a encore du mal à surmonter la perte de ses amis les Maraudeurs. Dans sa logique, plus on se rapproche des gens et qu'on se lie d'amitié, plus on a de chances de souffrir. Pour lui, et ce pendant de nombreuses années, il est bien plus facile de ne compter que sur soi pour vivre... Depuis le second Ordre du Phoenix cependant,  sa logique s'est retrouvée quelque peu chamboulée... Remus a eu beaucoup de regrets dans sa vie et cela a en quelques sortes forgé son caractère ainsi que ses peurs y compris celles de se lier avec de nouvelles personnes. Ses peurs ancrées si profondément en lui ont toujours eu tendance à lui faire avancer d'un pas pour mieux reculer de trois l'instant suivant.

Physique :


Remus porte des habits rapiécés en divers endroits, n'ayant que peu de moyens car il ne parvient jamais très longtemps à garder un emploi. Le plus long qu'il ait eut fut lors de la troisième année de Harry où il enseignât les défenses contre les forces du Mal. Il resta à Poudlard un an mais préféra quitter l'école avant que la nouvelle de sa lycanthropie - répandue par Severus Rogue - ne s'étende davantage parmi les élèves ; il craignait que Dumbledore ait des ennuis de la part des parents qui ne seraient pas très enchantés d'apprendre qu'un loup-garou avait enseigné durant presque un an à leurs enfants. Quoiqu'il en soit, Remus était habitué à telle attitude... ll comprenait même que les gens aient une telle réaction. D'un certain côté il était même de leur avis. Un loup-garou n'avait pas sa place parmi les simples sorciers.  Il haïssait Greyback du plus profond de son être pour avoir fait de lui une « bête » féroce et sanguinaire comme lui et chaque fois que sa « lycanthropie » était exposée, il préférait reculer dans l'ombre et disparaître. De même, probablement du fait de sa malédiction comme il l'appelle, Remus a toujours été un loup plutôt solitaire en règle générale. (sans jeux de mots aucun)

Seules quelques personnes au monde avaient presque réussi à le faire se sentir « normal ». Il s'agissait de ses amis de Poudlard avec qui il avait formé le groupe des Maraudeurs, et plus récemment l'Ordre du Phénix et Nymphadora Tonks qui parvenait toujours à le faire sourire par ses facéties et ses maladresses ainsi que son petit sourire pleine de malice... Malgré cela, les ombres de son passé et son combat intérieur continue souvent de le rattraper.

Son visage est lasse, malade et prématurément vieilli, tandis que ses cheveux châtains parsemés de mèches blanches le laisse paraître plus vieux qu'il ne l'est en réalité. Quelques mèches rebelles lui tombent souvent sur le front. Sa peau est claire et ses yeux sont de couleur brun pâle. Ses yeux couleur miel sont le reflet d'une bienveillance même. Si l'on observe bien, il y a également une certaine sorte de souffrance à l'intérieur commis par beaucoup trop d'années de rejet de la part des gens, même si... Il y apparaît une lueur d'une détermination presque désespérée indiquant son ardeur dans cette guerre. Il sourit rarement mais quand il le fait, ce n’est qu’un sourire discret, presque triste. Sous ses yeux restent toujours des cernes qui ne semblent pas vouloir disparaître. Malgré tout cela, chaque fois qu'il est en la présence de ses amis, il semble quand même un peu plus heureux.
   



   Il était une fois...
   

Tout d'abord, il faut savoir que son père, ayant atteint l'âge de 30 ans, était devenu un sorcier de grande renommée dans le domaine des apparitions spirituelles non humaines et dans le prélude de la première guerre des sorciers qui fit rage, le ministère de la magie fit appel à son expertise sur le domaine pour les aider à contenir la menace. Au début de l'année 1965 cependant, lorsque Fenrir Greyback fut amené au ministère pour être interrogé, Lyall fut le seul à reconnaître les signes distinctifs de la lycanthropie dans sa façon d'être... Personne ne le crut. Le ton monta et des mots furent prononcés. Des mots qui allaient se révéler fatals plus tard...

***

Remus, lorsque ses pouvoirs apparurent pour la première fois, était déjà un enfant incroyablement doué et ses parents, pensant qu'il aurait une scolarité tout à fait normale, se réjouissait déjà de le voir rentrer à Poudlard, là où avait étudié Lyall. Sa mère était une moldue du nom de Hope Howell, et était particulièrement fière de lui. Elle ne connaissait pas vraiment le monde de la magie, mais de ce qu'elle en avait vu par le biais de Lyall (et savant dorénavant que c'était grâce à celle-ci que Lyall l'avait sauvée bien des années auparavant), elle avait un bien positif sentiment à ce propos. Elle regrettait juste peut-être ne pas être capable de voir cet endroit où allait étudier son fils. Leur rêve et leurs espoirs se trouvèrent anéantis le jour où la vie de Remus bascula dans le cauchemar alors qu'il n'avait même pas encore cinq ans. En pleine nuit, alors qu'ils dormaient, ses parents furent réveillés par les cris de leur fils et les bruits de sauvageries dans la chambre du pauvre garçon. Lyall se précipita pour sauver la vie de son fils et chassa Greyback à coups de sortilèges très puissants. Mais le mal était fait...

* Le début du cauchemar...*

Cette nuit terrible restera à jamais gravée dans l'esprit encore fragile du jeune Remus qui s'était réveillé au beau milieu de la nuit en ressentant cette douleur intense à l'intérieur de lui – quelque chose de si intense qu'il crut qu'un incendie irradiait en lui.  Il ouvrit les yeux mais le sang s'écoulant de sa plaie lui troubla la vue. Il ne put que hurler pour appeler ses parents. Tout ce qu'il se souvint du reste de ce jour fut l'étreinte de sa mère, ses larmes, la volonté de se cacher à jamais contre elle, celle qu'il allait mourir. La douleur en était si intense qu'il finit par perdre conscience et la dernière chose qu'il entendit fut le hurlement de douleur que sa mère laissa échapper dans la nuit ; le cri d'une mère à qui l'on venait d'enlever ce qu'elle avait de plus cher...  Cette nuit-là allait hanter le pauvre Remus pour le restant de sa vie et pendant les nombreux mois qui suivirent sa vie de petit garçon, il allait continuer de revivre la nuit ce cauchemar si réel.

Son père fut le premier à recouvrir ses sens et ses parents l'emmenèrent à l'hôpital St Mangouste aussi vite que possible.  Il y resta plus de deux mois, se rétablissant lentement de l'attaque qu'il avait subi – même s'il ne pourrait jamais vraiment en guérir. Sa mère ne pouvait s'empêcher de pleurer tous les jours à son chevet et de sa main timide et hésitante le pauvre garçon essayait de la rassurer, sans pouvoir trouver cependant les mots. Son père, demeurait silencieux bien souvent.  Au fond de lui il culpabilisait si fort qu'il en avait mal. Il n'arrivait pas à poser les yeux sur les blessures que son fils portait au visage et les mots qu'il avait un jour prononcé au ministère à l'adresse de Greyback resurgissaient dans son esprit. Chacun de ces mots le lacérait intérieurement, créant une plaie béante qui ne se refermerait jamais et qui le suivraient jusqu'à ce qu'il rende son dernier souffle sur son lit de mort en 1981.

C'est à Sainte Mangouste que Remus apprit que sa vie ne serait plus jamais la même. Il ne savait pas encore à quel point mais dans les yeux de la médicomage qui lui annonça la nouvelle, il y avait comme un mélange de pitié et de compassion. Elle discuta avec ses parents un moment, leur citant toutes les précautions qu'il faudrait prendre  lors des transformations. Elle leur dit qu'ils avaient une pièce spéciale, ici, à Ste Mangouste à cet effet et que s'ils le voulaient ils pouvaient... Lyall lui coupa la parole brusquement en refusant catégoriquement la proposition. Il s'occuperait de tout. Il allait aménager une pièce spéciale dans leur maison, qu'il protégerait et insonoriserait lui-même. C'était son devoir. De son côté, pendant tout l'entretien, Remus n'écoutait qu'à moitié. Il était à moitié ailleurs, dans un autre monde. Il ne savait pas encore ce que signifiait cette nouvelle situation, mais il sentait en lui-même... Quelque chose avait changé. Il le sentait au plus profond de lui-même, il y avait quelque chose qui sommeillait, quelque chose qui attendait le bon moment pour prendre le dessus de son petit corps d'enfant...  Cela l'effrayait. Véritablement.

Remus revint enfin à la maison avec ses parents mais plus rien ne fut comme avant. Dorénavant, à chaque pleine lune, il se transformerait en créature de la nuit, en loup-garou. Il n'y a rien de plus terrible pour un enfant d'à peine 5 ans.  Si pour un adulte c'était difficile à admettre, cela l'était  encore plus pour un enfant. Il était difficile de penser que du jour au lendemain, on allait se transformer en créature sanguinaire et qu'on devait se cacher de peur de faire du mal aux gens qui nous étaient chers. Remus ne l'admis jamais. Il endura, endura encore et toujours, endura chaque nuit de pleine lune, mais il ne l'admis jamais. Il se referma sur lui-même comme une huître, appris à dissimuler combien vraiment il souffrait à ses proches afin de ne pas les inquiéter. Il se montrait fort pour eux. Il ne voulait plus voir sa mère pleurer comme il l'avait vue faire à son chevet auparavant. La nuit, pourtant seul dans son lit, il se mettait souvent à pleurer. Bien des années plus tard, il se sera endurcit et aura construit autour de lui une barrière suffisamment solide pour se détacher de cela. Il n'aurait d'ailleurs plus aucunes larmes à pleurer.
Il avait entendu sa mère pleurer bien des fois, il avait vu ses yeux rougis. Il avait vu son père s'enfermer dans un silence profond, s'en voulant encore et toujours d'avoir un jour prononcé les mots qui avaient déplu à Greyback. Lyall se sentait impuissant. Impuissant d'avoir causé ce tragique incident même s'il n'était pas directement responsable ; et il s'en voulait de faire couler les larmes de sa femme. Remus s'en voulait lui aussi... Il essayait de venir réconforter sa mère. Il l'enlaçait de ses petits bras, venait sur ses genoux et la serrait contre lui mais rien n'y faisait... Une fois par mois, il était forcé de subir cela.

Cette période fut terrible et ce fut précisément dans cette période, que Remus se réfugia dans les livres encore plus qu'il ne l'avait fait auparavant. Il aimait beaucoup rentrer dans d'autres univers, d'autres monde qu'il ne connaissait pas. Il se voyait vivre dans la vie des personnages, vie qui était de loin bien plus plaisante que la sienne. Il adorait s'inventer une autre vie, loin de sa misérable existence.

* La première transformation *

C'était les pires instants de sa vie et il se dit que cela aurait été sûrement mieux si Fenrir Greyback l'avait tué. Quelque part, il se dit que Greyback savait exactement ce qu'il avait fait : il ne voulait pas le tuer non. Il voulait le faire souffrir, faire souffrir toute sa famille. Remus le haïssait pour cela. Toute la douleur qu'il ressentait lors des transformations, se transformaient en haine pure contre Greyback. En quelques sortes, cela lui donnait la force de survivre chaque mois aux transformations qui déchiraient son corps de tous côtés et le laissait perclus de douleurs au petit matin.

Dans un coin de sa chambre, un petit garçon se trouvait, les genoux repliés contre sa poitrine et avec l'air de quelqu'un qui était vraiment malade. Il était livide, comme s'il avait mal au cœur et son regard brillait d'une peur inconnue... Il n'y avait rien dans la maison, pas un bruit, hormis les battements de son cœur que l'on aurait pu entendre à condition de tendre l'oreille. Ses parents l'avaient prévenu que ce serait dur... Pourtant, il était loin d'imaginer encore à quel point. La pleine lune était dans une semaine et il se sentait déjà d'humeur malade... Il comptait les heures, les minutes, n'avait pas voulu sortir cette semaine de peur qu'on lui fasse des remarques... Les voisins se laissaient facilement aller à rechercher le moindre potin et voir ainsi le jeune Remus, qui avait été auparavant un enfant plein d'entrain... sans nul doute qu'ils trouveraient étrange de le voir ainsi. Ils ne manqueraient pas de raconter quelques maladies dont il serait atteint, et ils se mettraient à parler... Sans compter que la marque visible qu'il conserverait toujours sur son visage, indiquait clairement qu'une « bête » l'avait attaqué... Griffé du moins. L'imagination serait ainsi entretenue.

Ainsi donc, la veille de la pleine lune, son père plaçait tout un tas d'enchantements au sous-sol de leur maison afin que personne n'entende les rugissements ou les griffures de l'extérieur. Remus, s'y enfermait ensuite, passait la nuit entière en réclusion complète, loin de tout le monde... Ses parents lui avaient dit que c'était pour son bien, mais il se disait lui que c'était pour le propre bien des gens... Parfois, il lui semblait sentir gronder en lui quelque chose qui cherchait à prendre le contrôle de lui-même... Parfois il sentait une violence invisible qui essayait de s'emparer de lui, et une sourde colère qui lui donnait envie de casser tout autour de lui, une colère qui ne venait pas de lui... Une colère qui n'était pas lui. Comme si quelque chose grattait progressivement mais irrémédiablement afin de trouver la meilleure place pour lui permettre de le contrôler entièrement. Parfois, il la sentait si fort qu'il se sentait totalement étranger à lui-même... Mais ce n'était rien comparé à ce qui l'attendait et bien que ses parents faisaient tout pour le rassurer, Remus ne pouvait s'empêcher de penser que le pire n'était pas encore arrivé... L'apparition de la lune déclenchait tout. Dès que les nuages qui la voilait se dégageaient.

Une douleur fulgurante lui transperçait la poitrine alors que « la bête » se réveillait soudainement ; c'était son heure, c'était son heure de gloire. Alors qu'elle s'immisçait dans chacune des fibres du corps de Remus, il ne put s'empêcher de hurler après la douleur qu'il ressentait soudain. Il tomba à genoux sur le sol glacial de la cave. La respiration haletante, des gouttes de sueur perlant sur son front alors qu'il tentait de tous ses efforts de repousser ce qui était irrémédiable, le petit garçon laissa la bête rugir en lui, incapable de pouvoir se battre contre ce qui était bien plus fort que lui, bien plus puissant...  C'était comme si quelqu'un d'autre faisait couler dans son sang un venin qui le contaminait peu à peu et dont la simple présence suffisait à lui arracher les pires souffrances. Sa cage thoracique le brûlait et une douleur insupportable explosait en lui. Ses membres se déchiraient soudain, s'allongeaient, le laissant  étranger à son propre corps. Pendant que, seul, il était confronté à cela, ses parents attendaient, en-dehors des protections magiques dans leur salon, à se ronger les sangs. Ils étaient sur le sofa, n'échangeant aucun mots, les yeux fixés sur un point indéfini loin devant. Sa mère ne se retenait pas de pleurer. Son père restait de marbre, sans bouger, mais son visage était des plus livides... Il approcha une main de l'épaule de sa femme et la serra un peu, avant de finir par la prendre dans ses bras et d'essayer de la consoler comme il le pouvait. Son regard était déterminé, noir, empli de rancune et d'une volonté de vengeance sur Fenrir Greyback.

* Une vie plus jamais pareille *

... C'était plus que ce qu'il pouvait supporter. Lyall n'aurait jamais soupçonné cela même dans ses pires cauchemars. La vengeance de Greyback qui avait mal apprécié ses paroles insultantes au ministère envers l'espèce des loups-garous était bien complète. Lyall Lupin ne se pardonna jamais les mots qu'il avait dit, et jusqu'à l'heure de sa mort ils résonnèrent toujours dans son esprit. Lui et sa femme essayèrent tous les traitements  possibles pour soigner leur fils, mais sans succès. A l'époque il n'y avait aucun remède efficace.

« Dépourvu d'âme, diabolique, ne méritant que la mort. »

Chaque fois que Lyall se souvenait de cela, il cassait quelque chose et s'il avait sa baguette à la main, des étincelles jaillissaient de son extrémité. Et pourquoi ses collègues (surmenés et inexpérimentés), au lieu de le prendre au sérieux, l'avait-il raillé lorsqu'il leur avait recommandé de placer Greyback sous détention jusqu'à la prochaine pleine lune.  Cependant, Lyall n'aurait pas dû s'emporter et dire les choses terribles qu'il avait dit – surtout en présence de Greyback qui avait tout entendu. D'habitude calme, Lyall n'avait pas su garder son sang-froid... Quoiqu'il en soit, en ce temps-là, Remus ne comprenait pas encore tout et d'office si son père était partit, il en accusa la faute. La culpabilité de son père n'avait cessé de croître et il n'avait pu rester à ne rien faire à simplement observer son fils souffrir ainsi... Il était de plus en plus morose ; sans doute ne se remettrait-il jamais d'avoir un jour osé défier Greyback. Sans doute qu'il ne pourrait jamais supporter que ce monstre s'en prenne à ce qu'il avait de plus cher au monde, à ce qui était de sa chair et de son sang... A cause de lui, il était devenu un de ces « monstres » que Lyall avait décrit au ministère et même s'il savait que son cœur était foncièrement bon, son fils souffrirait de cela toute sa vie. A cause de lui.

Il était loin le temps de l'innocence, le temps de l'enfance. Remus ne voulait d'ailleurs plus repenser à sa jeune enfance qui était emplie de bien trop de moments de déchirure... Comme les larmes de sa mère qu'il n'avait jamais pu calmer. Au contraire chaque fois que Remus se rapprochait d'elle, celle-ci se remettait à pleurer de plus belle. Il pensait que c'était de sa faute, qu'il avait fait quelque chose de mal... Il venait alors s'excuser et la prendre dans ses bras. Il était triste de la voir ainsi, il n'aimait pas la voir pleurer. Encore des larmes. Beaucoup de larmes. Remus supportait tout cela ; il s'efforçait d'être fort pour pouvoir soutenir sa mère. Il ne fallait pas être deux à craquer en même temps. Il n'en avait pas le droit, non. Alors, il ne pleurait pas. Il avait cependant la gorge nouée ; il tenait la main dans la sienne, la serrait fort, espérant effacer sa peine. Il aurait souhaité trouver un moyen pour pouvoir la rendre heureuse de nouveau, comme avant... Comme avant ce jour où il était devenu différent des autres. Remus n'osait plus penser aux rares moments de bonheur qu'il avait eu étant enfant, avant que son destin soit bouleversé. Cela faisait longtemps aussi qu'il n'avait plus vu un sourire sur le visage de son père. Depuis le jour où il l'avait sauvé de l'attaque de Greyback, Lyall était devenu taciturne.

Depuis ce jour, ses parents l'avait gardé à la maison. Ils avaient décidé de donner cours à Remus à la maison. Au moins, cela évitait les questions embarrassantes des gens à l'école.  Et comme ils avaient perdu tout espoir que leur fils soit accepté à Poudlard un jour, Lyall se faisait un devoir d'enseigner également la magie à Remus. Il apprit à vivre ainsi, loin des autres. A cette époque là, il était encore hermétique au jugement des autres, à l'avis néfaste que la société portait sur les gens de son « espèce ». Le mépris, le rejet... Sa mère fit tout son possible pour lui éviter de connaître tout cela trop tôt. Mais la période la plus riche en bons souvenirs et qui lui restera toujours en mémoire fut l'époque où il entra à Poudlard pour suivre des études normales. A l'aube de ses 11 ans, le professeur Dumbledore était venu rendre visite à ses parents après qu'ils lui eurent envoyé une lettre en lui annonçant que leur fils, bien qu'il soit sorcier, ne pouvait malheureusement pas suivre des études normales à Poudlard. Le directeur leur répondit aussitôt qu'il était au courant de leur situation et que ce serait injuste de lui interdire d'étudier quand il n'avait rien demandé de ce qui lui arrivait. Remus entra donc à Poudlard avec l'assurance du professeur que toutes les précautions seraient prises pour empêcher un accident d'arriver lors du cycle de la lune. Très vite, une éternelle reconnaissance envers le vieil homme et un infini respect grandit en Remus.
 
* Poudlard *

Il y rencontra là-bas Lily, en premier. Lily fut la première qui vint à lui pour lui parler et il devinrent vite amis. Puis il connut James, Sirius, et Peter et devinrent rapidement très soudés même si dans les premières années il y avait toujours cette barrière invisible ente eux. Lorsque la pleine lune arrivait Remus racontait à ses amis qu'il devait rentrer chez lui pour aller voir sa mère car elle était gravement malade. C'était la seule excuse qu'il était parvenu à trouver. Cela lui faisait mal de mentir ainsi à ses amis et chaque fois un peu plus, mais il n'avait pas le choix. Il était persuadé que si jamais ils découvraient qui il était réellement, ils ne voudraient plus rien à voir à faire avec lui.  Bon, la première personne qui découvrit son secret ce fut Lily. Elle la première mit ensemble deux plus deux et fit savoir à Remus très vite que cela ne lui importait pas du tout, mais Lily, elle était particulière se disait Remus. Elle n'était pas comme les autres, en plus d'être la sorcière la plus intelligente de leur promotion. Leur amitié s'en retrouva renforcée. Quant à ses amis, ce fut en troisième année qu'ils découvrirent la véritable nature de Remus à sa plus grande stupéfaction et ravissement. Ils ne lui parlèrent pas tout de suite de leur intention d'apprendre à devenir animagi afin d'accompagner Remus durant les pleins unes. En revanche lorsqu'il le sut, Remus ne put trouver les mots pour les remercier suffisamment. Dorénavant, les pleines lunes se déroulèrent  beaucoup mieux que toutes ces années où il avait été seul à l'endurer, isolé de tous. La douleur était encore là  mais il était capable de la canaliser mieux en sachant la présence de ses amis à côté de lui transformés eux aussi en animaux. Il n'était plus seul, et ça c'était un merveilleux sentiment.

A Poudlard, il y trouva donc la vraie amitié. Et c'est sans nul doute grâce à lui vraiment que se souda réellement le groupe des 4 qui prit pour nom ensuite les Maraudeurs. Au moins, la malédiction dont il était victime depuis l'âge de 5 ans eut au moins un avantage à travers toute sa vie : celle de pouvoir les unir et former leur équipe d'amis. James Potter, Sirius Black et Peter Pettigrow devinrent Patmol, Cornedrue et Queudever pour accompagner Lunard dans le pire moment de sa vie lorsqu'il devait s'exiler dans la cabane hurlante le soir de la pleine lune et ce, malgré ses incessantes protestations. Cette époque lui avait réchauffé le cœur et l'avait en quelques sortes aidé à remonter le pente alors qu'il pensait que toute sa vie ne serait que désolation et misère. Cette époque lui avait apprit la valeur de l'amitié et la certitude que c'était là la meilleure richesse sur laquelle on pouvait compter.

Élève studieux, intelligent et préfet en sixième année, il termina ses études avec succès et obtint ses examens avec d'excellentes notes. Il excellait particulièrement dans le domaine des défenses contre les forces du mal mais même en histoire de la magie, ses camarades étaient impressionnés qu'il ait obtenu un Acceptable alors que la majorité des élèves de leur promo y avait des notes très basses... Il aimait apprendre tout ce qui était possible et imaginable tout comme il aimera apprendre aux autres plus tard.


* Vie adulte *

Quelques années ont passées... On consolide des liens, on forme des groupes, on se bât aux côtés des siens pour des justes causes, pour faire reculer le Mal. Le Mal, souvent, gagne du terrain, mais on continue à se battre. S'il a apprit une chose dans sa vie, c'est de ne jamais abandonner. Aux noms seuls de tous ceux qui sont déjà tombés, Remus continuera de se battre ; foi de maraudeur, il ne baissera pas les armes avant d'avoir les certitudes que cela ne sert plus à rien ; il continuera sur la voie de tous ceux qui ne sont plus, il continuera jusqu'à ce que son dernier souffle soit épuisé. Lorsqu'il perdit ses amis en 1981 (de même que son père qui mourut la même année et sa mère quelques années auparavant), il redevint seul et déprimé, un loup solitaire qui avait peur de se rapprocher des autres et qui ne parvenait pas à garder un emploi plus d'un mois. Chaque fois que quelqu'un avait des doutes sur sa nature, Remus savait qu'il était l'heure de partir. C'était sa vie.

1993. Lorsqu'en troisième année, il enseignât à Poudlard et fit la rencontre de Harry, il sembla faire un véritable bond dans le temps... Un bond de vingt années en arrière. Bien qu'il se contrôla et ne montra jamais rien de ce qu'il pouvait ressentir, il n'en demeura pas moins que sa rencontre avec le fils de James et Lily le chamboula littéralement. Il ressemblait tellement à James... Sauf les yeux, qui étaient ceux de Lily. Lily, celle qui avait su tellement le comprendre lorsqu'ils n'étaient qu'étudiants... Celle qui avait le talent de voir au fond de chacun ce qu'il y avait de meilleur expressément lorsqu'on était incapable de le voir nous-mêmes. Cette année passée à Poudlard restera sans doute la meilleure depuis qu'il avait subit la perte de ses trois meilleurs amis. Passer quelques soirs à enseigner à Harry comment se défendre contre les Détraqueurs était vraiment quelque chose qu'il ne pouvait qu'apprécier. Il eut un peu l'impression de retrouver un petit bout de passé, mais... Non, ce n'était pas James, c'était Harry ; il fallait garder ce détail à l'esprit. Il ne se formalisa pas de ce que certains élèves - même Peeves - pouvaient lui dire ou faire comme remarques, il faisait juste son métier. Même Peeves avec son "Turlupin Zinzin" ne lui firent jamais perdre son calme ; et puis de toutes façons, que pouvait-on faire contre Peeves ? Sans même hausser la voix, lorsque Peeves s'amusait à boucher le trou de la serrure en chantant devant lui, il réglait le problème d'un coup de baguette magique et hop, voilà que Peeves s'enfuyait en vitesse...

La fin de l'année vit le retour d'un ami et la fuite d'un autre. Les retrouvailles entre Maraudeurs ne furent pas de tous repos, et ce furent grâce à Harry que Peter s'échappa du sort que leur réservait les deux Maraudeurs. A n'en pas douter, s'il était encore là pour en juger, James serait très fier de Harry. Pourtant ce soir-là, Remus avait oublié de prendre sa Potion Tue-Loup, et c'est en retournant vers Poudlard qu'il en prit conscience. L'effroi se lut dans ses yeux pendant une infime seconde avant que la lune, clair et ronde, se dévoile sur le ciel obscur tout là-haut.

Dès le lendemain évidemment, la nouvelle malencontreusement révélée par Severus Rogue avait déjà fait le tour et pour éviter que des parents n'envoient des lettres furieuses au directeur, réclamant le renvoi immédiat du professeur de défenses contre les forces du mal, Remus choisit de quitter son poste de lui-même. Il était habitué à agir ainsi ; c'était devenu une routine. Dumbledore avait suffisamment prit de risques comme cela avec lui en l'autorisant à enseigner à Poudlard, il ne devait pas abuser de sa confiance. Il lui avait donné sa chance, mais il ne voulait pas lui donner plus de problèmes qu'il n'avait déjà. Il retourna ainsi dans une vie précaire, faite de misères et d'incertitudes. Dans le même temps, il fit son possible pour aider Sirius qui lui, avait réussi à s'évader grâce à Harry et Hermione. Par ailleurs, il était actuellement toujours recherché comme meurtrier par l'ensemble de la communauté magique.

De Juillet 1994 à mi-1995, se trouve une période où Remus vit misérablement dans un appartement avec un loyer très modeste et le strict minimum pour vivre. Il traînait souvent au Chaudron Baveur où Tom lui prêtait parfois une chambre et il eut - de nouveau - de petits boulots par-ci par-là mais rien de bien flatteur.

L'année 1995 vit le retour de Voldemort et la reformation de l'Ordre du Phenix. Il retrouva alors le climat chaleureux de ce petit groupe de rebelles contre le pouvoir de Voldemort, bien qu'il manquait à présent beaucoup de gens qu'il avait autrefois connu. Et le vide était là, il se faisait sentir. Pourtant, au sein de l'Ordre, il y avait également de nouvelles recrues dont une certaine Nymphadora Tonks, cousine au second degré de Sirius qui n'aimait d'ailleurs pas qu'on l'appelle Nymphadora. .. Bref, il n'arrivait pas s'y faire. A son avis, cela faisait vraiment trop impersonnel de nommer les gens par leur nom de famille. Et puis, bien qu'il le réfutera au début, il y avait quelque chose à propos d'elle qu'il aimait. Cela ne s'effaça pas, bien au contraire, au fur et à mesure qu'ils passaient du temps ensemble et qu'il apprenait à la connaître. Au fil de leurs missions, ou après les réunions au Square Grimmaurd. Les choses prirent bien vite une autre tournure et lorsqu'il s'en rendit compte, il était trop tard pour faire demi-tour. Aujourd'hui c'est contre des sentiments plutôt contradictoires qu'il se bâts chaque jour et il ne comprends pas encore pourquoi ce petit bout de femme développe en lui tout un tas de sentiments qu'il s'était pourtant juré de ne jamais ressentir. Un seul sourire de sa part semblait lui faire tout oublier des épreuves qu'il avait enduré pendant toutes ces années. Quant à sa bonne humeur contagieuse, elle semblait lui embaumer le cœur d'un bonheur non ressenti depuis tellement longtemps. C'était... Bizarre... Il essayait de le dissimuler car à ses yeux, les sentiments qu'il croyait ressentir n'était pas de bonne augure, mais ce n'était pas toujours facile... Quelque part, tout au fond de lui, il aimait ces doux sentiments.

Cependant, avec la situation présente dans leur monde, il n'a guère de temps à penser. Le ministère refuse toujours d'admettre que Voldemort est de retour (ce qui n'est guère surprenant pense Remus), Dolores Ombrage est à Poudlard dans l'intention de faire régner la politique de Fudge et selon les rares fois où Remus l'a aperçu dans les journaux lors d'une interlocutions, ses méthodes ne lui disent rien qui vaille. L'ancien professeur de DCFM se sent particulièrement inquiet pour tous les élèves de Poudlard cette année. Pas plus tard que cette année à Halloween, ils ont été prévenus par Dumbledore qu'il y avait du grabuge  là où il y avait le convoi. Ce fut grâce à l'oeil magique d'Alastor qu'ils purent trouver les élèves à temps dans la foret interdite et à les secourir puis les ramener au château. Il devait le reconnaître, tous avaient été particulièrement courageux malgré la peur qui devaient certainement les habiter.

   



   
Remus J. Lupin
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Remus J. Lupin
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Sam 19 Déc 2020 - 0:26
RP test
   


(J'ai mis en dialogues surtout les passages de sa vie que je considère les plus importants comme par exemple la visite de Dumbledore pour lui annoncer qu'il avait vraiment une place Poudlard ou encore le jour de sa première rentrée à Poudlard dans le Poudlard express.  J'ai laissé en narratif la plupart des autres parties. J'espère avoir tout mentionné tous les points que vous demandiez).

Il était environ 2 heures du matin et Remus ne dormait pas encore. La pluie battait les carreaux d'un rythme régulier et incessant depuis environ une heure, ce qui empêchait le jeune garçon de s'endormir. Remus avait essayé de prendre à un livre pour essayer de lire un peu, mais malheureusement il était trop préoccupé pour pouvoir comprendre un mot de ce qu'il disait. Il  posa finalement son livre sur la table de chevet à côté de lui et s'allongea sur son lit, les yeux grands ouverts à fixer le plafond. Dans moins de deux semaines, il y avait une pleine lune. On pourrait penser que les transformations devenaient plus facile et moins douloureuses après les premières passées. Pourtant,  elles étaient toutes autant douloureuses. Il sentait déjà, dans tous ses membres, de légers picotements comme si ce qui était tout au fond de lui commençait à se réveiller . Mais le pire était encore à venir. Des tiraillements dans tout le corps, les muscles qui commencent ç se déchirer puis à s'allonger... Cette atroce sensation qui lui donnait l'intention qu'il perdait tout contrôle sur son propre corps. Parfois, il souhaitait que tout cela ne soit jamais arrivé, parfois il se disait qu'il aurait préféré que Greyback le tue ou qu'il ne survive pas à ses blessures. Plus la pleine lune approchait, plus il avait de difficultés à trouver le sommeil la nuit.

Autrefois, Remus était un enfant très joyeux avec toujours un sourire pour tout le monde. Il se faisait même facilement des amis, allait souvent vers les enfants lorsque sa maman l'emmenait au parc pour jouer.  Depuis l'incident cependant, il s'était refermé comme un huître ; passait le plus clair de son temps dans sa chambre ou dans le jardin lorsque le temps le permettait et le nez plongé dans des livres d'images pour enfants ou à jouer avec ses peluches préférées comme si, à présent c'était elles qui étaient devenues ses meilleurs amis. Sa mère avait essayé deux ou trois de l'emmener au parc pour jouer mais en voyant qu'il semblait ne plus apprécié cela, elle avait arrêté. Elle avait beaucoup aimer qu'il soit rester un petit enfant aussi normal que les autres et aussi joyeux qu'il l'avait été, mais avec ce qu'elle avait remarqué, il ne prenait plus aucun plaisir à aller jouer avec les autres enfants. Elle le regardait souvent, le cœur envahit de tristesse, lui qui était de nature si heureuse avant. A présent c'était comme s'il avait peur des autres enfants... Il avait peur des questions qu'ils auraient pu lui poser en remarquant maintenant les cicatrices que le petit Remus avait à présent sur son visage et qu'il conserverait à jamais. Il ne supportait pas non plus de voir son reflet dans le miroir dans la salle de bain chaque fois qu'il y venait pour se brosser les dents avec sa maman.

C'est ainsi que depuis cet incident, Hope Lupin gardait tout le temps Remus à la maison. Elle essayait de l'occuper, de trouver des activités pour jouer avec lui ou lui préparait souvent des gâteaux pour lui. C'était un de ses hobbies, même avant de rencontrer Lyall, et elle avait toujours eu cette envie de faire ouvrir sa propre boulangerie. Remus aimait beaucoup l'aider dans la préparation des pâtisseries ; il y prenait un énorme plaisir, et ils se régalaient tous les deux à les manger ensemble ou avec Lyall le soir venu. Quand il rentrait à la maison. Si Hope n'avait pas été d'une santé si fragile, elle aurait certainement ouvert depuis longtemps une petite boulangerie dans le village mais dans le cas présent, depuis ce qui était arrivé à Remus, elle avait souvent subi des petites périodes de déprimes ou des genres de paniques attaques à l'idée de sortir de la maison. Sa plus grande peur était que les voisins commencent à lui poser des questions sur Remus, car il ne sortait à présent quasiment jamais, et dans les villages, les rumeurs font vite le tour et il suffit d'un rien pour en démarrer une. Pour cela Hope passait souvent du temps à garder le lit dans sa chambre sans aucune envie de manger ou ne rien faire et avec l'unique plaisir d'avoir Remus assis à côté d'elle à lui lire un livre. Remus avait commencé très tôt à prendre plaisir dans a lecture, ainsi il n'avait pas encore six ans qu'il avait réussit pour la première fois à lire tout seul l'un de ses petits livres d'enfants, C'était Lyall qui, pensant avec raison qu'il ne pourrait plus aller à l'école comme le reste des enfants dorénavant, lui avait appris à lire. Lire à sa mère était une une de ses activités préférées. Cela leur faisait oublier à tout les deux ce qui se trouvait en-dehors des murs rassurants de leur maison et ils n'avaient plus peur.  Dès qu'il eut sept ans et plus aptes à comprendre vraiment les raisons qui faisaient qu'il ne pouvait pas sortir se mélanger aux gens, Remus s'était parfaitement fait à l'idée qu'il ne pourrait plus jamais aller à l'école. Cela ne fit que renforcer encore plus sa soif d'apprendre par lui-même dans les livres et chaque jour il était impatient  que son père le prenne à part dans son bureau pour lui faire une leçon soit de mathématiques, soit d'histoire ou d'Anglais.

A l'âge de dix ans, Remus était devenu un petit garçon très avide de livres et assoiffés de connaissances et passait le plus clair de son temps à dévorer des livres ou à aider sa mère à cuisiner.  Cette dernière était moins souvent malade ces dernières années mais étant toujours de constitution fragile, elle attrapait plus souvent que les autres des maladies d'hiver ou autre et devait alors garder le lit pendant plusieurs jours. Remus ne quittait alors jamais son chevet et lui lisait soit le journal de la Gazette des sorciers ou des romans quelconques qu'elle affectionnait. C'est ainsi qu'il se mit à apprécier énormément  des romans Russes tels que Tolstoï ou encore des auteurs Anglais comme Jane Austen ou les sœurs Brontë.

Pendant des années, la famille Lupin s'était fait à l'idée à ce que Remus ne puisse aller faire ses études à Poudlard comme Lyall l'avait fait. Ses parents avaient déjà tout programmé. Lyall comptait lui faire école à la maison... Par contre, il doutait que Remus puisse avoir un jour une baguette magique. Un hybride pouvait-il avoir une baguette magique ? Les créatures n'en avait pas... Et même si cela lui brisait le cœur,  Lyall se doutait que les chances de son fils pour devenir un sorcier étaient réduites à néant. Personne ne le laisserait entrer à l'école de magie pour apprendre la magie. C'est ainsi qu'un jour ils reçurent la visite du professeur Dumbledore. Lyall était littéralement stupéfait de recevoir le directeur chez lui. Tellement qu'il resta un moment immobile sur le pas de la porte à ne pas savoir que faire. Ce ne fut que lorsque le professeur parla, avec ce petit air amusé qu'il avait l'air souvent  que Lyall réagit :

« Bonjour  Lyall. Vous ne me faîtes pas entrer ? »
« Euh... Si, bien sûr, bien entendu monsieur le directeur. »
« Allons, allons, vous n'êtes plus élève à Poudlard voyons. Appeler moi Albus. »
Lyall l'observa un court instant sans rien dire. Il ouvrit la bouche puis la referma. Il ne sembla pas capable de l'appeler autrement.
« Voudriez-vous une tasse de thé ? » intervint la mère de Remus lorsqu'ils rentrèrent dans le salon.  Elle ne savait pas qui il était car elle était d'origine moldue, mais elle avait observé l'irrémédiable respect que le sorcier inspirait et Lyall semblait le connaître. Albus Dumbledore se rapprocha d'elle tout en lui tenant la main et avec un sourire se présenta :
« Bonjour Madame, comment allez-vous ?  Je suis Albus Dumbledore, le directeur de l'école Poudlard, mais peut-être Lyall vous l'a t-il déjà dit. »
Remus, quant à lui se tenait légèrement en retrait, un peu intimidé et les bras croisés derrière le dos. Il entendit sa mère répondre avec politesse :
« Je... Oui, une ou deux fois en effet... Je vais bien, merci. Vous voulez vous asseoir ? »
« Oui, oui, ce sera parfait. Et je veux bien cette tasse de thé aussi, » répondit Dumbledore avant de s'asseoir sur un côté du canapé. Ses yeux se posèrent ensuite sur Remus et un sourire éclaira son visage.  Il lui tendit une main que Remus observa un instant en ne sachant trop que faire. Comme Dumbledore ne bougeait toujours pas et lui tendait encore la main en attendant qu'il la prenne, il se rapprocha doucement et la serra brièvement.
« Bonjour, Remus. Comment vas-tu ? »
« B... Bien... merci » répondit le jeune Remus en se demandant pourquoi le directeur de l'école de magie Poudlard avait fait tout ce chemin pour arriver ici (car évidemment Remus avait entendu son père mentionner son nom plusieurs fois au cours de son enfance. Il y avait également autre chose. Remus sentait le regard du vieil homme sur lui, et le regarder avec bienveillance. Normalement, Remus sentait toujours de la pitié dans le regard des gens lorsqu'ils le regardaient. De la pitié, de la peur, ou de la haine. Une ou deux fois aussi, de la curiosité. Or, dans le regard de Dumbledore, il n'y avait rien. Rien d'autre que de la bienveillance à son égard. Sans même le connaître davantage, Remus ressentit déjà un immense respect pour cet homme au nez aquilin et aux lunettes en forme de lune.

« J'ai voulu venir vous rendre visite suite à la lettre que vous nous avez envoyé Mr Lupin. » commença Dumbledore alors que Mrs Lupin déposait devant lui une tasse de thé bien chaude et que le directeur s'en saisissait d'une main.
« Et je ne vois pas pourquoi Remus ne pourrait étudier à Poudlard comme tout le monde. »
Vraisemblablement, les trois Lupins furent incertains pendant un moment du sens des paroles de Dumbledore, Remus y comprit.
« Vous ne voyez pas pourquoi ?... Mais... On vous a expliqué, que depuis sa morsure... Enfin... Les transformations... » commença Lyall mais il s'interrompit lorsque Albus Dumbledore leva une main en l'air lentement pour le faire taire et lui indiquer qu'il n'avait pas fini. Il avait toujours sur son visage cette expression bienveillante.
« Des précautions seront prises tous les mois pour que Remus soit envoyé hors de l'école durant ses transformations. En-dehors de ces périodes, Remus pourra suivre les cours normalement comme n'importe qui d'autre. »
Les trois Lupin restèrent interloqués pendant environ une minute entière. Finalement, ce fut Remus qui parla le premier. Il ne pouvait en croire ses oreilles. Il se disait qu'il devait forcément y avoir une erreur...  Depuis qu'il avait cinq ans, il s'était fait à l'idée qu'il n'irait jamais à Poudlard contrairement à son père. Et puis, aujourd'hui, Dumbledore venait lui annoncer en personne qu'il pouvait finalement aller étudier à Poudlard, qu'il pouvait étudier la magie pour devenir un sorcier lui aussi... Il n'arrivait pas à en croire sa chance. Il n'était pas certain de mériter un tel honneur...
« C'est... C'est vrai ? Je peux venir à Poudlard ? »
La directeur hocha la tête et lui offrit un sourire.
« Alors, c'est bon, nous te revoyons donc en Septembre. » conclut le directeur de Poudlard tout en terminant son thé. « Merci beaucoup de votre accueil, Monsieur, madame, je vous salue donc et vous souhaite une bonne soirée. »

Lyall se leva et suivit de sa femme lui donna une poignée de mains. Tellement reconnaissant qu'il serra la main du directeur avec ses deux mains et la mère de Remus lui serra la main en répétant plusieurs fois le mot merci d'une voix à moitié enrouée par les larmes. Lorsque Dumbledore fut partit, Hope se précipita sur son fils pour le serrer si fort que Remus sentit presque ses os craquer. Il la laissa faire. Il savait combien sa mère était heureuse pour lui et il lui rendit son étreinte. Lui aussi, il était content.  Il avait du mal à le croire, mais il était très heureux. Il était surtout tellement heureux de voir sa mère aussi heureuse qu'en cet instant, elle qui avait été si malheureuse ces dernières années.

Il lui fallut plusieurs semaines pour vraiment se rendre compte qu'il allait véritablement entrer à Poudlard et ce ne fut que lorsqu'il tint sa première baguette magique dans sa main qu'il réalisa complètement qu'il était sur le point d'entamer ses études à l'école de sorcellerie Poudlard. Il n'arrêtait pas de prendre sa baguette dans la main afin de simplement de regarder, la soupeser, comme s'il n'y croyait toujours pas sa chance. Il se souvenait de cette sensation qu'il avait eu dès l'instant que sa baguette avait touché sa main. Cette petite décharge le long de son bras jusque dans sa baguette, l'impression de ne plus faire qu'un avec elle. Ollivander lui avait dit que c'était la baguette qui choisissait le sorcier. Il avait une baguette magique... Il était un sorcier, ou le serait bientôt en tous cas. Lui, Remus Lupin,  dont la vie avait été chamboulée en 1965 lorsqu'il avait été transformée en loup-garou. Il n'arrivait pas exactement à déterminer quels étaient ses sentiments. Il y avait assurément une certaine excitation, mais aussi une appréhension. Serait-il vraiment à la hauteur ? Méritait-il vraiment cette seconde chance ? Remus voudrait tant le croire. Il espérait tant ne pas décevoir Dumbledore et il attendit la rentrée scolaire avec une impatience contenue. Sa plus grande attente était d'apercevoir enfin le château de Poudlard dans le lointain. C'était ce qu'il avait rêvé le plus du plus loin qu'il se souvenait.

Il se jura de faire tout ce qui était en son possible pour ne pas décevoir ni ses parents ni Dumbledore qui avait mis sa confiance en lui en quelques sortes. Il allait travailler d'arrache pieds et devenir un excellent sorcier. Trois jours seulement après avoir acheté ses manuels d'école, il les avait déjà tous lus et les relisait pour la seconde fois en essayant de tout enregistrer dans son cerveau. Comme s'il avait peur qu'on lui enlève cette opportunité si jamais il ne se montrait pas à la hauteur.

En fin de compte personne ne débarqua dans leur maison pour leur annoncer qu'Albus Dumbledore avait changé d'avis et le 1er Septembre 1971 Remus Lupin était assis tout seul dans un compartiment du Poudlard Express avec sa grosse valise installée dans le porte bagage au-dessus de sa table. Il avait déjà sortit un exemplaire de défenses contre les forces du mal qu'il relisait pour la énième fois. Il pensait déjà qu'il allait adorer ce cours. Le train se préparait à partir et les derniers élèves montaient dans le train. Personne n'était encore entré dans son compartiment, ce qui lui allait très bien car il aimait beaucoup sa solitude. Au bout d'un moment cependant, la porte s'ouvrit et une jeune fille traînant une valise pénétra dans sa cabine. Elle avait des cheveux d'un roux très vif, de beaux yeux verts et elle était très très jolie bien qu'il ne pouvait pas vraiment être juge en la matière car n'ayant eu très peu l'occasion de socialiser avec d'autres enfants. Elle possédait quelque chose sur elle, dans son regard, que Remus apprécia aussitôt. Bien sûr, il ne pensait pas qu'il méritait l'amitié d'une telle jeune fille, mais pourtant, après avoir refermé la porte derrière elle elle vint s'asseoir sur la banquette en face de lui.

« Bonjour, je m'appelle Lily Evans. Je peux m'installer ici ? J'ai fais tout le compartiment et toutes les cabines sont occupées. » Elle lui adressa un petit sourire chaleureux qui le remplit de sa chaleur. Il se sentait très honoré qu'elle ait choisit son compartiment et pas un autre. En général, les autres enfants le trouvaient bizarre à préférer rester seul la plupart du temps et ils évitaient de rester avec lui. Alors, il se sentait beaucoup trop heureux en cet instant présent pour refuser qu'elle s'assoit avec lui.
« Bien sûr, » fit-il en lui rendant son sourire. « Je m'appelle Remus. Remus Lupin. »
« Enchantée Remus. » Puis, elle jeta un coup d'oeil sur le livre qu'il avait laissé traîner à côté de lui sur la banquette. « Toi aussi tu as commencé à lire tes livres ? » demanda t-elle et Remus eut l'impression qu'elle était amusée. « Moi aussi.  Tu vois, je suis d'une famille moldue donc aucun de mes parents ne connaissent rien à la magie. Ça a été une très grosse surprise quand j'ai reçu ma lettre. Alors tu m'étonnes que j'avais très hâte d'apprendre tout ça. Et toi ? »
Une chose était certaine, c'était que Remus l'aimait déjà beaucoup. Il esquissa un sourire lui aussi.
« Je les ais lu et relu... Au moins cinq fois chacun, surtout celui de défenses contre les forces du mal. J'ai hâte de commencer les cours. Ça a l'air super intéressant.  Ma mère est moldue, mon père est sorcier donc il connaissait déjà Poudlard. »

Il s'arrêta cependant de parler à ce moment car il ne voulait pas trop en dire. Il ne voulait surtout pas dévoiler qu'il avait cru pendant longtemps qu'il ne pourrait pas aller à Poudlard...  Elle lui demanderait sûrement pourquoi, et alors évidemment il ne pourrait pas lui répondre et cela occasionnerait beaucoup trop de gène entre eux. Non, son secret, il ne devrait le dire à personne. Personne ne devait jamais le savoir. Il avait trop peur des conséquences. Il avait l'impression que si jamais une seule personne était au courant, il voudrait rentrer immédiatement chez lui et ne plus jamais revenir à Poudlard. Son coeur se resserrait rien qu'à la pensée mais c'était nécessaire. Il ne pourrait vivre ainsi, avec la pensée que quelqu'un au château était au courant de ce qu'il était.

« Oh tu as de la chance alors ! » s'écria Lily. « Tu dois connaître tant de choses déjà sur Poudlard ! »
Elle avait l'air vraiment admirative. Remus n'osa la contredire car en vérité il ne connaissait pas grand-chose de Poudlard. Car en sachant que son fils ne pourrait sûrement jamais y aller, Lyall n'avait jamais trop oser lui parler de comment était Poudlard et de la vie là-bas. Il n'avait pas voulu  faire envie à son fils pour rien.
Remus se contenta juste de hocher la tête tout en ne répondant rien.
« Tu sais dans quelle Maison tu seras ? »
Ça, Remus avait lu à ce propos dans son livre d'histoire de la magie l'histoire de Poudlard et il connaissait ainsi le nom des 4 Maisons de Poudlard. Il secoua lentement la tête. Il n'y avait pas vraiment réfléchi à vrai dire. A titre personnel, il se sentirait heureux dans n'importe quelle maison, mais Lily poursuivit :
« Il paraît que Serpentard accueille de très mauvais sorciers, mais je ne sais pas... Je pense qu'l y a du bon et du mauvais dans toutes les Maisons, tu ne crois pas? Moi, j'hésite entre Gryffondor et Serdaigle. On verra bien... Il paraît que c'est le Choixpeau Magique qui décide. »

Tandis qu'ils discutaient, le train était finalement partit de la gare de Londres et à présent roulait à travers la campagne vers le nord du pays, vers des paysages de plus en plus verts. Les deux jeunes gens continuèrent de discuter de choses et d'autres pendant tout le chemin jusqu'à ce que Lily se lève à nouveau et lui annonce qu'elle allait essayer de trouver un certain Severus avec lequel elle était ami. Remus hocha doucement la tête et la laissa s'éloigner. Dès qu'elle fut partie, il prit son livre et l'ouvrit à  la page où il était rendu pour continuer de lire. Il se sentait étrangement apaisé.  Pour la première fois, il s'était fait une amie et cela s'était fait si facilement. C'était presque surréel. Il n'en croyait toujours pas la chance qu'il avait et il lui faudrait bien des semaines encore pour vraiment se rendre compte que tout ceci était bien réel.


***


La première personne qu'il avait rencontré dans cette nouvelle vie était donc Lily Evans et les semaines à venir ne firent que renforcer leur amitié. Ils passaient énormément de temps ensemble à étudier dans la bibliothèque et chaque jour un peu plus Remus se rendait compte combien il était chanceux qu'elle l'ait choisi lui en ami. Ils avaient été placés tous les deux à Gryffondor ce qui faisait qu'ils passaient énormément de temps ensemble jusqu'à l'heure du coucher évidement car ils dormaient dans un dortoir différent. Un soir qu'il se trouvait seul à réviser dans la salle commune (il était plus de vingt-et-une heure), trois autres élèves l'abordèrent. Un qui avait les cheveux noirs de jais et un peu en bataille et l'autre les cheveux noirs aussi mais très bien coiffés. Le troisième semblait plus petit et se trouvait un peu en retrait derrière eux. Remus les connaissait de vue seulement mais n'aurait jamais osé aller se présenter à eux le premier. L'un deux prit place à côté de lui – celui aux cheveux en bataille – et lui parla : « Et bien, tu travailles encore à cette heure-ci ? »

« J'aime bien travailler et m'avancer dans mes devoirs... »
Le premier lui tendit une main et le salua :
« Moi c'est James. Lui c'est Sirius. Et lui c'est Peter. Tu es plutôt bon en classe. On a remarqué. »
« Je fais de mon mieux. » répondit Remus d'un ton humble.
« Toi et cette fille... Comment s'appelle t-elle? Lily Evans, vous devez être les premiers de la classe. »
Remus posa son regard sur James, intrigué. Il lui semblait déceler quelque chose dans la façon de son camarade de classe de prononcer le nom de Lily.
« Nous sommes amis. On travaille pas mal ensemble à la bibliothèque. »
« Il faudrait qu'on y aille aussi... On a le devoir de Potions à faire encore avant ce weekend. »
James laissa échapper un long soupir, comme si ça l'embêtait.
C'est alors avec une inspiration soudaine que Remus lui proposa :
« Je peux vous aider si vous voulez. Vous pouvez me rejoindre à la bibliothèque demain ? »
« Demain... D'accord, pourquoi pas ? On se voit à 14 heures là-bas alors ? »
Remus hocha la tête, ravi.
« Super ! Bon et bien merci Remus. A demain alors, nous on monte se coucher. Enfin vous faîtes ce que vous voulez, mais moi j'y go les gars. » et James laissa échapper un énorme bâillement à faire réveiller la grosse dame qui dormait dans son portrait à l'entrée de la salle commune.
« J'te suis, » fit Sirius lui aussi.  « Je suis totalement crevé. A demain Remus. » ajouta t-il à l'adresse de Remus.
Peter, quant à lui, répéta la même chose que Sirius et fit un petit signe de la main à Remus en signe de bonne nuit. Il paraissait assez timide. Plus timide que les deux premiers...
Remus les regarda s'éloigner avant de continuer à recopier son devoir soigneusement. Puis, il rangea ses affaires et alla se coucher lui aussi. Il était ravi. Ce n'était pas si difficile que ça de se faire des amis n'est-ce pas ?
Quand même, il se souvenait de la façon dont James avait prononcer le nom de son amie, Lily. Il se demandait si...
Un énorme bâillement lui échappa alors qu'il se glissait sous ses couvertures et il ne tarda pas à sombrer dans un sommeil de plomb.


****

La première pleine lune était passée. On pourrait penser que cela devenait plus facile avec le temps, mais pas du tout. Remus avait même l'impression que c'était de pire en pire. Il passait la nuit entière dans une espèce de maison du village de Pré-au-Lard à plusieurs étages. Il restait seul ici toute la nuit. En fin d'après-midi, un enseignant de l'école l'accompagnait en ce lieu. Ils passaient dans un passage secret dont l'entrée se trouvait dans le parc entre les racines d'un arbre appelé Saule Cogneur. Puis, on le laissait là en lui disant que l'on viendrait le chercher à l'aube. Quelqu'un ne l'accompagnait pas à chaque fois. Pour la première fois après son arrivée à Poudlard, on était venu avec lui. Pour les suivantes, comme il savait à présent comment procéder, on lui faisait confiance et le laissait se rendre à travers le passage secret tout seul.

Pour excuser son absence pour la journée du lendemain, Remus avait trouvé la seule excuse valable : que sa mère ayant une santé très fragile, il devait rentrer en urgence pour la voir, il y restait souvent deux-trois jours (c'était du oins ce qu'il racontait à  ses nouveaux amis et ceux-ci ne s'en était pas encore étonnés. Lily fut la première à découvrir le secret de Remus, et même quand elle le sut, elle garda le secret pour elle.   Il ne lui fallut que quelques mois pour avoir des soupçons et un jour elle confronta elle-même Remus alors qu'ils se trouvaient seuls. Cela ne changea en rien à l'amitié qu'elle ressentait pour lui et Remus en fut à la fois abasourdi et tellement heureux. Cela prit un peu plus longtemps pour ses autres amis et on était presque à la fin de leur première année d'étude, qu'ils lui posèrent la question en commençant par une formule subtile prononcée ainsi : 

« Remus...On se demandait, tu as vraiment ta mère tous les mois parce qu'elle est malade ? »
« Oui, on a pas pu s'empêcher de constater que tu allais la voir chaque fois que la lune était haute et ronde dans le ciel... » continua Sirius en prenant la suite de James.
« Tu n'es pas obligé de nous répondre mais... Quelle genre de maladie a t-elle ? »
Ils pensaient clairement que c'était la mère de Remus  était elle-même atteinte de lycanthropie et que c'était pour cette raison que tous les mois Remus était forcé d'aller s'occuper d'elle. Remus se sentit très mal à l'aise soudainement et il ne sut immédiatement que répondre. Ses amis n'eurent pas de mal à lire la gène et le mal être apparent dans les yeux de Remus qui n'osaient pas les regarder en face et c'est alors que pour la première fois depuis qu'ils le connaissaient, ils virent la vérité en face. La vérité qui s'étaient quand même trouvé devant leur nez toute l'année durant... Car à la façon dont le visage de Remus était parcouru de cicatrices, il était certain que cela ne pouvait venir que de causes surnaturelles.
« A moins que... A moins que ce soit toi... » commença à dire James lentement alors que Remus évitait toujours de croiser leur regard. « Mais... Pourquoi ne nous as-tu pas dit avant ? »
Ils semblaient tous les trois interloqués et choqués qu'il lui ait dissimulé le secret. C'est alors que pour la première fois depuis de longues minutes, Remus parla d'une voix plus ou moins rauque et toujours en évitant de les regarder.
« J'avais trop honte. Et je suis tellement habitué à ce que ça provoque des réactions négatives et je le comprends... »

Pourtant, à la grande surprise de Remus, cela ne provoqua pas - chez aucun de ses amis - de réactions négatives. Bien au contraire, cela ne changea pas le regard qu'ils posaient sur lui. Pour eux, il était toujours le même Remus. Ils trouvaient même cela très « cool » (chose que Remus ne comprenait pas exactement mais il était trop content pour oser leur faire la remarque). Entre eux, ils évoquaient même sa « maladie »  comme son petit problème de poils ce qui faisait légèrement sourire Remus il fallait l'avouer.

Ce ne fut que lors de leur troisième année que Remus découvrit qu'ils planifiaient de devenir eux-mêmes Animagis afin de pouvoir accompagner Remus durant ses nuits de pleine lune et Remus se sentit éternellement reconnaissant d'un tel geste même s'il ne sut jamais vraiment l'exprimer. Il n'avait pas besoin de mot. Ils savaient combien il était ému qu'ils aient voulu prendre une décision. Pourtant, comme ils se doutaient qu'il aurait essayé de les dissuader de se lancer dans une telle entreprise car 'était atrocement compliqué, ses amis ne lui annonçèrent la nouvelle que lorsqu'ils eurent réussi à le devenir. Le choc fut alors énorme sur Remus qui demeura un long moment sans savoir que dire. Depuis ce jour, leur amitié furent à jamais renforcée et immuable. A partir de ce moment-là, les Maraudeurs étaient nés.

Evidemment, il y avait des fois où Remus n'approuvaient pas toujours ce que James (et parfois) et Sirius faisaient, comme certaines blagues qui visaient un certain Severus Rogue, mais il était tellement reconnaissant d'avoir de vrais amis et il avait trop peur de perdre ce qu'il avait s'il s'interposait un peu en leur disant qu'ils allaient parfois trop loin, qu'il préférait ne rien dire et laisser couler. Il était trop indulgents envers eux, mais qui ne le serait pas après tout ce qu'ils avaient osé faire pour lui ? D'un autre côté, il avait la nette impression que James aurait mis un peu moins d'ardeur à se moquer de Severus s'il n'avait pas su que ce dernier était ami avec une certaine Lily Evans...

Les transformations durant la pleine lune devenaient presque plus supportables alors qu'ils savaient ses amis à ses côtés. Pourtant, son corps passait à travers exactement les mêmes tortures, les mêmes changements mais, alors que ses muscles se tendaient, se détendaient et s'allongeaient avec cette même impression de déchirement, il y avait quelque chose dans le cœur de Remus qui restait le même, qui l'aidait à supporter cette épreuve. Seule une vraie amitié partagée l'aidait à rester conscient durant ces moments et à empêcher que la bête ne s'empare complètement de lui et ne le fasse devenir comme le monstre en lequel Fenrir Greyback l'avait transformé.


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31 Octobre 1980.

Une silhouette apparut sur le pas de la porte du QG actuel de l'Ordre du Phoenix. A l'aide de sa baguette magique, il ouvrit la porte verrouillée et enfin, l'inconnu pénétra dans la maison. Il pleuvait ce soir-là et l'homme se découvrit de sa cape trempée qu'il alla déposer sur une chaise du salon. Il s'agissait de Remus. Un Remus plus jeune que ce que l'on connaissait. Un Remus de tout juste 20 ans et pourtant ses traits marqués laissaient facilement croire qu'il avait plus de 30 ans. Il pensait trouver quelqu'un dans la maison mais il n'y avait personne. Il alla se faire une tasse de thé chaude dans la cuisine puis revint s'asseoir dans un des fauteuils. Il était à peine revenu d'une mission dans un camp retranchée de loup-garous où l'avait envoyé Dumbledore et il était exténué. Il était tellement fatigué qu'il s'endormit avant même d'avoir terminé son thé, la tête posée contre le dos du siège.

« Remus ? Remus ? »

Remus n'ouvrit pas les yeux tout de suite. Il était tellement fatigué qu'il crut sur le moment que la voix provenait de son rêve. Lorsqu'on lui secoua l'épaule doucement, il ouvrit enfin les yeux. Le visage d'Albus Dumbledore s'encadra devant lui. Il avait l'air préoccupé. Remus sut aussitôt que quelque chose n'allait pas et ce fut d'une voix inquiète qu'il demanda:

« Il s'est passé quelque chose ? »

Albus Dumbledore ne répondit rien tout de suite, réalisant que Remus n'était pas encore au courant. Peut-être revenait-il tout juste de la mission à laquelle Dumbledore lui-même l'avait envoyé et il n'avait encore vu personne. S'il était venu ici directement pour se reposer cela voulait dire qu'il n'était pas au courant...  Le vieux sorcier esquissa une grimace. Il répugnait de lui annoncer lui-même la nouvelle mais il avait décidé qu'il devait lui-même  lui apprendre la nouvelle.

« Il s'est passé quelque chose... Ce soir... Voldemort... »

Remus se sentit pâlir. Il voyait où Dumbledore voulait en venir et ce fut d'une voix blanche, qu'il parla :

« Qui a été tué ? »

« C'est... Je suis désolé Remus... C'est James et Lily... »


La voix d'Albus résonna dans l'esprit de Remus, presque irréelle. Il voyait ses lèvres bouger, il savait qu'elles remuaient mais il ne savait pas ce qu'il disait. Cela n'avait aucune importance. C'était impossible...  Non, comment cela était-il simplement possible ? Ils avaient fait un sortilège du Fidelitas. Ils ne pouvaient pas... Comment Voldemort pouvait-il les avoir trouvés ?

« Non... Impossible... Co... Comment ? »

Sa poitrine lui donnait l'impression de se resserrer de plus en plus, rendant sa capacité à respirer plus difficile à chaque seconde. Il refusait de l'admettre, il refusait de l'admettre.

« Voldemort est allé chez eux ce soir... à Godric's Hollow... »
« Mais la maison... Mais la maison est protégée par le sort du fidelitas ! »
« Quelqu'un les a trahis Remus... Ils ont mis leur confiance dans la mauvaise personne... »


Quelqu'un ?  Quelqu'un ? C'était Sirius qui était leur gardien du secret ! Il ne pouvait imaginer Sirius trahir les Potter... Sirius qui considérait James comme un véritable frère de sang... Comment était-ce tout simplement possible ? Remus sentit une douleur lancinante lui traverser le corps comme si on venait de lui envoyer un coup de poignard dans le cœur. Il ne comprenait rien. Comment telle tragédie avait-elle pu se produire ? A moins que... A moins que les Potter avaient changé de gardien de secret sans l'en avoir averti, mais pourquoi ne pas l'avoir prévenu ? Se pouvait-il qu'ils pouvaient avoir des doutes sur lui ? Il est vrai que ces derniers temps tout était tellement sombre que l'on se demandait en qui on pouvait véritablement avoir confiance et on avait tendance à tous se soupçonner...  mais ce n'était pas possible non, ni James ni Lily ne lui auraient caché qu'ils avaient changé de gardien un secret... Comment auraient-ils pu penser qu'il était un espion potentiel ? A moins que peut-être Dumbledore leur avait expressément demandé de n'en parler à personne ? Après tout, si l'un d'eux tombait entre les mains de Voldemort, pourraient-ils résister longtemps à ses pouvoirs de légilimens et pourraient-ils garder longtemps des secrets qu'ils n'auraient jamais trahi à moins d'être torturés ? De très bons sorciers avaient déjà par le passé failli à cette tâche. Peu d'entre eux avaient la capacité de résister à une intrusion de légilimancie pendant très longtemps.

« Il y a aussi du nouveau à propos de Sirius. Il a été arrêté. Il aurait pourchassé Peter à travers les rues de Pré-au-Lard et l'aurait tué. On n'a retrouvé qu'un seul petit doigt de Peter. »

Dumbledore lui avait annoncé cela d'une voix sombre et basse mais il pouvait discerner une émotion réelle qui transparaissait dans son ton.

« Je suis désolé... »


L'esprit de Remus se vida complètement. Qu'avait-il dit ? Pourquoi Sirius avait-il tué Peter ? Remus n'arrivait pas à comprendre ; cela n'avait absolument aucun sens. Il aurait voulu se réveiller de ce mauvais cauchemar. Lentement, comme s'il n'avait aucun contrôle sur son corps il se leva et marcha d'un pas non assuré jusqu'à la fenêtre. Il s'arrêta devant la vitre et déposa son front sur le carreau glacial. Il laissa son regard s'évader au loin, sans vraiment apercevoir quoique ce soit. Il se sentait vide, totalement vide. Il avait l'impression que son corps et son esprit s'étaient détachés l'un de l'autre et qu'il contemplait son corps de tout en haut. Il avait l'impression de ne plus rien ressentir non plus. Même les larmes qu'il sentait au fond de lui ne voulaient pas couler. Son monde entier venait de s'écrouler. Que Voldemort avait disparu lui aussi, peu importait. Bien sûr, il devrait être heureux qu'il ait enfin disparu, et au fond il l'était car il savait que plus personne d'autre ne mourrait à cause de cette guerre, mais quel en était le prix ? Tout ce qu'il avait eu de plus beau dans sa vie, était disparu à jamais. Parviendrait-il à sourire à nouveau ? Parviendrait-il à avancer dans une vie où tout lui avait été enlevé ?  Il n'était pas certain d'en avoir encore la force... Pour le moment tout lui semblait si vide de sens.

Au-dehors, dans le monde entier, il y avait des milliers de sorcières et sorciers en train de célébrer la disparition de Voldemort, mais même si Harry avait survécu dans l'histoire, Remus ne se sentait pas le cœur à célébrer. Aujourd'hui, les Maraudeurs n'étaient plus. Aujourd'hui, Remus était à nouveau tout seul pour affronter sa vie maudite tel qu'il la connaissait d'avant qu'il devienne un des Maraudeurs... Aujourd'hui, il pleurait cette vie perdue qu'il s'était pris à apprécier. Il se souvenait encore de cette première nuit de pleine lune où ses amis étaient venus avec lui pour l'accompagner durant les transformations. Il  leur avait dit que ce n'était que folie et qu'ils ne pouvaient venir avec lui car ils risqueraient d'avoir des ennuis s'ils se faisaient attraper. Il ne voulait pas qu'ils aient des ennuis à cause de lui, mais les ennuis ça les connaissait et c'était bien le dernier de leurs soucis.

Ainsi, ils n'en avaient fait qu'à leur tête et l'avaient suivi quand même. Par la suite, c'était devenu un rendez-vous habituel. Et quel soulagement cela avait été pour lui que de les savoir à ses côtés dans ces durs moments de sa vie car pour une fois il savait qu'il n'était pas seul dans cette épreuve. Autour de lui, ils avaient toujours apporté un peu de gaîté à sa vie et, à présent, Remus se demandait s'il arriverait à sourire et rire de nouveau. Il se souvenait aussi de Lily, de ses yeux verts qui le regardait, de ces éclats de rire qu'il n'entendrait plus, de ces moments passés à la bibliothèque avec elle... C'était la personne la plus douce et la plus compréhensive qu'il n'avait jamais connu, sans compter la sorcière la plus intelligente qu'il connaissait. Elle avait su ouvrir la coquille de solitude qu'il s'était créé toute son enfance afin de lui offrir son amitié. Tout cela n'existait plus. En une nuit, tout avait disparu. Son cœur lui faisait si mal dans sa poitrine que ses yeux le piquèrent et une larme unique se mit à couler le long de sa joue. Il n'eut pas la force de l'essuyer. Ce soir, il n'avait plus la force de ne rien faire. Le simple fait de parler était trop douloureux pour lui.

(PS : On parle souvent de combien Harry a souffert en ayant perdu ses parents tout bébé et allant vivre avec son oncle et tante, mais il n'est pas le seul à avoir beaucoup souffert ce jour-là... :'( )

PS2 :  Du point de vue de Remus, je ne crois pas qu'il considère que son statut de loup-garou possède beaucoup de qualités. C'est la pire malédiction qui soit pour lui et au fond de lui, il ne l'a jamais vraiment accepté.


   

Remus J. Lupin
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Remus J. Lupin

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« Si l'esprit est la lumière qui éclaire le monde,
le coeur est le feu qui les soutient : si la raison parfois s'égare, c'est le coeur qui la ramène. »


Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] Tumblr_on4zta6kpy1rbk9r4o6_250Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] Tumblr_on4zta6kpy1rbk9r4o4_250
"You know the man you truly are, Remus !
This heart is where you truly live, this heart !"
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Mar 22 Déc 2020 - 17:24

De la bravoure au quotidien dans l'endurance, la patience et la persévérance. Il n'y a qu'un blason pour représenter les jeunes gens à l'âme si courageuse.

Ta place est à...
GRYFFONDOR !

Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] 1570543724-gryffondor
Le Choixpeau Magique
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Le Choixpeau Magique
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Mar 22 Déc 2020 - 17:24

Bienvenue à toi, nouveau membre de Veritaserum !

Nous avons le plaisir de te compter parmi nos membres à partir d'aujourd'hui. Pour te permettre de commencer ton aventure dans les meilleures conditions possibles, nous avons rassemblé quelques indicateurs qui te seront sûrement utiles. Tu trouveras ainsi une liste de liens à suivre avec quelques précisions ci-dessous.

• En premier lieu, nous t'invitons à venir recenser ton personnage dans les bottins suivant : Bottin des prénoms & noms et Bottin des avatars.
• En second lieu, nous t'invitons à venir recenser les deux meilleurs amis de ton personnage dans les registres adéquats : Registre des baguettes et Patronus des sorciers.
• En troisième, nous t'invitons, si ton personnage est un sang-pur, possède un don ou est une créature, de venir le recenser dans les registres adéquats : Registre des sang-purs et Registre des pouvoirs et créatures jouables.
• En quatrième, dépendant de si tu es un adulte travaillant à Poudlard ou en dehors, ou un élève faisant parti d'un club, nous t'invitons à lire et recenser ton personnage dans la bonne section : Règlement de l'école & Personnel de Poudlard ainsi que les Clubs & équipes de Quidditch et Lois magiques & Postes des citoyens.
• Enfin, si tu souhaites que ton personnage rejoigne l'Ordre du Phénix, les Mangemorts ou L'OEil, nous t'invitons à lire ce sujet.

Après cela, nous t'invitons à poster ton Journal dans cette section pour y répertorier tous tes futurs RPs. Tu trouveras ici la section pour en demander de nouveaux. Enfin, découlant sûrement de ces derniers, tu trouveras ici la section où poster la fiche relationnelle de ton personnage, à alimenter autant que tu le voudras !

Tu peux maintenant pleinement profiter de l'aventure Veritaserum ! Régale-toi !
Le Choixpeau Magique
Maître du Jeu
Le Choixpeau Magique
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Mar 22 Déc 2020 - 17:33
Bienvenue Remus !

Ravie de voir un personnage de la saga joué. Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] 976593657 Puis, incarné avec précision et justesse, en plus. Que demander de plus ?  Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] 2960282760

J'espère que tu te plairas parmi nous sur le forum et si tu souhaites un lien avec mes persos, n'hésite pas à me MP où à faire un tour sur mes fiches de relations. J'ai peut-être même déjà une piste en tête avec Elvy. Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] 668764138
Elvý Njállsdóttir
Admin amnésique
Elvý Njállsdóttir

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All that remains is a silent call
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Mar 22 Déc 2020 - 17:37
Merci beaucoup !
J'y ai passé du temps sur cette présentation :D
Je vais aller voir sur tous ces liens ce soir !
Bonne soirée et bon Noël en avance ;)

Edit Evy: d'accord je passerai sur ta fiche !
Merci. Ça fait tellement longtemps que je rp Remus que j'ai l'impression qu'il fait partie intégrante de moi.
Remus J. Lupin
Membre
Remus J. Lupin
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Mar 22 Déc 2020 - 18:55
Bienvenue sur le forum ! Et avec un Remus comme le tien, j'ai trop hâte de lire tes futurs RP hihi

J'ai aucune idée de lien avec Ariel mais j'en ai une avec Andrée, il faut que j'approfondisse et je viendrai te la proposer !
Ariel Melwing
Modo aquatique
Ariel Melwing
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Mar 22 Déc 2020 - 19:17
Pas de problèmes, j'attends ta proposition ;) et merci !
Remus J. Lupin
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Mar 22 Déc 2020 - 19:56
Moi aussi je viendrai te quémander un petit lien à l'occasion ! Bienvenue ici !
Samantha O'Neill
Membre
Samantha O'Neill

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Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] Prsm
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Mer 23 Déc 2020 - 22:30
Bienvenue parmi nous !

De ce que j'ai déjà lu, je trouve que la présentation est très bien écrite et agréable à lire Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] 3739456071 Puis Lupin quoi ** Un des best perso ever d'HP !

En bref, je vais continuer ma lecture, histoire de voir si je peux pas te proposer un lien What a Face
Delyla Gavril
Membre
Delyla Gavril
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Jeu 24 Déc 2020 - 1:06
Je suis honorée chaque fois que je lis qu'on a du plaisir en lisant mes présentations. Merci beaucoup ! Pour moi, Remus, LE meilleur perso de HP *-* donc lire qu'on aime bien lire comment j'imagine la vie de notre Remus, me remplit de joie et m'encourage à continuer Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] 2960282760

A très bientôt dans ma fiche de liens alors ;) !

Bonne nuit à vous et joyeux Nowel! Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] 1594491983
Remus J. Lupin
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"You know the man you truly are, Remus !
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Ven 25 Déc 2020 - 14:00
Bonjour Professeur !

Un vrai plaisir de te compter parmi nous ! Quel personnage **

Il nous faudra un lien pour sûr !

Joyeux Noël Remus J. Lupin  « C’est de la force des convictions que dépend la réussite, pas du nombre des partisans » [terminé] 564921715
Sessho Shinmen
Préfet Serdaigle
Sessho Shinmen

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