Merlin Shafiq ~ Terminée

MERLIN M. SHAFIQ
FICHE DE PRÉSENTATION

IDENTITÉ PRÉNOM(s) & NOM : Merlin Mordred Shafiq. DATE DE NAISSANCE & ÂGE : 07/09/1979 ▬ 16 ans. ANNÉE OU MÉTIER : 5ème année. ORIGINE/CRÉATURE : Sang-Pure. DONS & MALÉDICTIONS : Voyante. FAMILIER : Excalibur, son harfang des neiges. CLUB(S) : Quidditch, duel, art & lecture, aide au devoir. BAGUETTE : Acacia ; plume de phénix ; 29,9 centimètres ; fine, souple & en torsade sur une partie au milieu de la lame. Elle est gravée de runes sur toutes la longueur. PATRONUS : Morpho zephyritis, un papillon. Son patronus n'est pas bien grand, quelques centimètres tout au plus. ÉPOUVANTARD & RIDIKULUS : le cadavre de son petit frère & lui qui se lève et pique une crise de colère.

HORS JEU PSEUDONYME : Satile/As/Merlin. ÂGE IRL : 25 ans. AVATAR : Bridget Satterlee. COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Je l'ai fondé avec des gens. MAISONS SOUHAITÉES: Gryffondor & Serdaigle. AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? Si Voldemort avait une fille, elle s’appellerait Voldevie.

QUI ES-TU ? 500 mots


Que dire de Merlin ? Il s'agit sans nul doute d'une personne haute en couleur. Des couleurs vives, généralement chaude, même si quelques teintes froides peuvent se glisser par-ci ou par-là...

Passionnée, Merlin l'est. Étant plutôt curieuse sur à peu près tout ce qu'elle ne connaît ou ne peut comprendre, elle peut facilement s'intéresser à n'importe quel sujet. Si cela lui permet une ouverture d'esprit assez exemplaire, ce simple trait de caractère peut la rendre parfois étrange au regard des autres sorciers de sang pur. Ainsi, elle peut autant faire des recherches sur le monde moldu, désireuse de découvrir et comprendre ce qui peut être si "mauvais" chez eux (ce qu'elle ne décèle absolument pas), comme elle peut en faire sur la magie noire, cherchant à découvrir d'où ça vient, ou même les effets bénéfiques que pourrait avoir l'utilisation d'une telle magie si ce n'était pas utilisé pour faire du mal. À côté de cela, elle est également passionnée par des sujets plus communs à ses confrères et consœurs, comme, évidemment, le Quidditch. Il s'agit également d'une grande collectionneuse dans l'âme et elle cherche à posséder l'intégralité des cartes des sorciers et sorcières célèbres que l'on trouve dans les chocogrenouilles.

Studieuse, Merlin l'est. Sa mère est une Maîtresse en métamorphose reconnue dans le monde de la magie et son père, un langue-de-plombs. Si elle n'a pas spécialement grandi dans le luxe (malgré la richesse évidente de ses parents), le simple fait que ses parents soient des sorciers d'aussi haut rang la travaille depuis son plus jeune âge. Ainsi, si la demoiselle possède d'excellentes notes dans toutes les matières, elle le doit à un travail acharné de sa part, non pas réellement par sens du travail, mais motivée par une peur de l'échec qui pourrait aller jusqu'à lui donner des crises d'angoisse. Quelque chose qu'elle cache derrière de jolis sourires, ne voulant pas être catégorisée comme "faible" par les autres adolescents.

Rêveuse, Merlin l'est. Étant l'arrière, arrière, arrière petite fille d'une voyante connue, Merlin se plaît à penser qu'elle possède le troisième œil. Elle ne parvient pas à prendre pleinement conscience que c'est véritablement le cas, mais comme elle l'espère de tout cœur, cela ne l'empêche pas de s'auto-influencer. Ainsi, elle passe son temps à interpréter les moindres signes qu'elle peut déceler. Il lui arrive même de lire l'avenir dans le fond de tasse d'un thé, de tirer les cartes du tarot ou d'analyser ses rêves. Elle les note tous dans un petit carnet dès le réveil, pour ne pas les oublier, d'ailleurs. Enfin, un peu naïve sur les bords et loin d'être méchante, elle est du genre à croire à des histoires parfois saugrenues. Elle est, par exemple, persuadée que les Nargoles existent ou que le Ronflax Cornu est un animal légendaire - un peu à l'image des Ponkémo des moldus, animaux imaginaires créés par un moldu, dont elle a découvert l'existence durant ses recherches.

Sociable, Merlin l'est. Loin d'être une âme errante solitaire dans le château, la jeune femme aime à rester avec d'autres personnes, pour discuter, s'amuser ou simplement rien faire. Par ailleurs, elle aime découvrir de nouvelles personnes, déceler en eux leurs envies, leurs besoins et leurs ambitions. Philosophe dans l'âme, elle peut discuter de sujets divers et variés et possède généralement une opinion sur à peu près tout. Par contre, elle déteste avoir tort, bien qu'elle sache le reconnaître, si on lui montre pourquoi. Enfin, elle aime apprendre et, surtout, apprendre des autres par-dessus tout.

Exploratrice dans l'âme, Merlin l'est. La jeune femme aime découvrir et comprendre le monde qui l'entoure et, pour cela, elle a très vite développé une forme d'addiction pour l'exploration. Déjà petite, elle disparaissait de la vision de ses parents pour aller se balader dans le village voisin de leur demeure ou dans la forêt qui entourait celle-ci (ce qui donnait forcément des sueurs froides au couple Shafiq). Aujourd'hui, son terrain de jeu favori est fatalement Poudlard, le château enchanté qui accueille les élèves de Grande-Bretagne. Elle est par ailleurs persuadée que celui-ci possède une âme propre et qu'il recèle de bien trop de secrets pour qu'ils soient tous, un jour, découvert.

Franche, Merlin l'est. Clairement, le plus gros défaut de l'adolescente est qu'elle est bien trop honnête pour son propre bien, ce qui peut l'amener à blesser par ses paroles parfois trop directes. Un défaut un peu contre-balancer par le fait qu'elle sait jouer avec les mots ou qu'elle sait se taire quand il le faut... Contrebalancer, oui, mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas lui jouer de mauvais tours. Enfin, elle n'est pas du genre à se cacher et espérer que ça passe quand elle a des problèmes. Non, elle préfère de loin se creuser la tête pour les résoudre, plutôt que les subir. Bien sûr, si c'est vous le problème, alors elle viendra vous le dire en face et si elle doit le faire à coup de maléfice... Elle ne se gênera pas, bien qu'elle n'attaquera jamais dans le dos, ayant beaucoup trop d'honneur.


IL ÉTAIT UNE FOIS... 750 mots


Il était une fois un jeune couple heureux. Ils ne s'aimaient pas vraiment, mais possédaient l'un pour l'autre une grande affection. Selon eux, en sachant comment ils s'étaient rencontrés, c'était une chance. Au début, tout n'était pas rose, bien sûr. Lancelot Shafiq, fils d'Uther Shafiq, devait épouser Miss Alice Graves, sang-pure américaine qu'il n'avait jamais vu, durant l'été ayant suivi sa septième année. La lourde tâche d'être l'héritier d'une noble et ancienne Maison n'était pas de son goût à l'époque et, rebelle dans l'âme, il avait essayé de refuser. C'était suite à de nombreuses disputes que la menace d'être renié était tombé : ça l'avait fait flancher. Lui, qui rêvait de grandeur, avait alors pensé qu'il allait se retrouver enchaîné à un rôle qui, il le croyait à l'époque, ne lui conviendrait pas.

Le jour du mariage, les deux familles étaient réunies exceptionnellement sur le continent outre-Atlantique, dans le manoir familial de la future épouse. Lancelot était stressé, nerveux et toutes les paroles réconfortantes de sa mère ne l'aidait pas. Au contraire, même. Pourtant, toutes ses angoisses, toutes ses peurs avaient fini par s'envoler à la seconde où son regard s'était posé sur la jeune femme avec qui il allait partager le reste de sa vie. D'une beauté douce, sa longue crinière blonde et ses grands yeux bleus l'avaient laissé coi. Son sourire mutin, lui, l'avait fait fondre. Ce n'était pas de l'amour, ça ne le pouvait pas, mais sa simple apparence en disait beaucoup sur elle. Elle prenait soin d'elle et, dans l'échange de regard qu'ils avaient échangé, il avait pu déceler une promesse : elle ferait de même pour lui, pour son futur mari.

Bien sûr, elle avait tenu sa promesse et bien plus encore. À peine dix mois après l'union de leur famille, le 7 septembre 1979, Alice avait donné naissance à son premier enfant, une petite fille dont les premiers pleurs avaient arraché un rire presque hystérique à son père. Après concertation, et voulant faire perdurer la tradition familiale des Shafiq pour les prénoms, ils avaient décidé de l'appeler Merlin, bien conscient qu'il s'agissait à la base d'un nom qui aurait été bien plus adapté à un garçon. Pourquoi ? Pour rendre fou le nouveau grand-père, Uther Shafiq. Cette simple idée démontrait que les jeunes parents étaient devenus complices au fils des mois où ils avaient pu apprendre à se connaître.

Ils s'étaient par ailleurs promis que, s'ils avaient un jour un garçon, ils l'appelleraient Morgane. Une promesse qui tiendrait, bien des années plus tard, même si les parents de Lancelot n'auraient pas la chance de le découvrir. En effet, alors que Merlin n'était âgée que d'un an, le Seigneur des Ténèbres avait cherché à pénétrer la demeure pour les forcer à joindre ses rangs. C'était sans conter sur Uther et sa femme qui, à deux, étaient parvenus à repousser le mage noir. Ils étaient tout de même mort des suites de leurs blessures, suite l'affrontement spectaculaire et les médicomages à Sainte Mangouste n'avaient rien pu faire pour les aider. Ne pouvant tout bonnement plus retourner dans le Manoir après cela, Lancelot avait décidé de le vendre et avait acheté une maison en Écosse, où ils pourraient vivre en paix. Il avait pris toutes les dispositions dans ce sens, l'ayant rendu incartable et sa localisation n'étant connue que des très proches amis de la famille.

Malgré ses points sombres dans l'histoire de Merlin... La petite fille qu'elle était par la suite ne put qu'être heureuse. Âgée de deux ans, le Seigneur des Ténèbres avait disparu et s'en était suivi une euphorie collective. Ses parents avaient été également victimes de celle-ci et avaient décidé de reprendre en main leur vie où ils l'avaient laissé après la mort des grand-parents de la petite. Lancelot était devenu langue-de-plombs, poussé par sa femme pour qu'il réalisât son rêve. Il lui avait renvoyé l'ascenseur, la poussant vers ses rêves et lui permettant de se faire connaître dans le milieu très fermé des sorciers et sorcières les plus doués en métamorphose. Après tout, Alice possédait un véritable don pour cette branche de la magie et Lancelot pensait qu'il serait dommage de le gâcher.

Ce simple fait allait être décisif pour la mentalité de Merlin, qui dès qu'elle avait pu, avait vu en ses parents des sorciers exceptionnels qu'elle voulait dépasser en tout point. Toutefois... Trop jeune, la petite avait dû prendre son mal en patience jusqu'à l'âge de onze ans pour espérer pouvoir réaliser son rêve. Avant cela, déjà trop curieuse pour son bien, la petite fille, dès qu'elle avait su marcher, avait décidé de partir explorer les environs de son lieu de vie, dans l'espoir de découvrir des secrets lui permettant de devenir la plus forte de la famille. C'était ainsi que très tôt, elle s'était retrouvée perdue en forêt, à devoir attendre ses sauveurs – ses parents – pendant de trop longues minutes à son goût. Elle avait pu également approcher et s'était même mise à papoter joyeusement avec des moldus dans le village se trouvant en contre-bas de la colline où se trouvait sa demeure. Elle s'était également lié d'amitié avec un vieillard, nommé John, qui tenait un bar. Il lui offrait des sucreries et à boire le temps que ses parents vînt la chercher, de quoi ravir son cœur d'enfant.

À l'âge de cinq ans, un grand bouleversement avait toutefois eu lieu. Un jour, avec un grand sourire, elle s'était rapprochée de sa mère et lui avait affirmé qu'elle allait tomber enceinte et avoir un garçon, tout simplement parce qu'elle le voulait. Ce que la petite sorcière ne savait pas, c'était qu'Alice était déjà enceinte et qu'elle allait accoucher quelques mois plus tard, justement d'un petit héritier. C'était ce ce jour-là, décisif, qui allait ouvrir à demi les yeux de Merlin sur son don de voyance...  N'ayant pas vraiment eu conscience des mots prophétiques qu'elle avait prononcé, elle s'était mis à croire qu'il s'agissait en réalité qu'un coup de chance monumental.

Après la naissance de Morgane, leurs parents avaient moins été aux aguets vis-à-vis d'elle. Ça ne voulait pas dire qu'ils ne faisaient plus attention à leur fille, mais leur concentration était bien plus focalisé sur le nourrisson qui avait bien plus besoin de leur présence. Merlin l'avait compris très vite et, loin d'être jalouse, avait juré devant qui voulait bien l'entendre qu'il n'arriverait jamais rien à son petit frère. Elle avait l'intention d'en prendre soin et se préparait déjà à menacer, quiconque essayerait de lui faire du mal.

À côté de tout cela, les étés, les familles Shafiq et Graves se retrouvaient. Ainsi, très vite, la petite fille avait pu tisser quelques amitiés avec ses cousins du même âge, au point qu'elle avait fini par déclencher ses pouvoirs en présence de l'un d'eux. Âgée de sept ans, elle avait voulu faire un gâteau pour faire la surprise à ses parents, partis faire une course avec ses oncles et tantes. L'elfe de maison de la famille avait pour tâche de veiller sur eux, mais celle-ci ne pouvait rien faire face à la détermination de deux petits démons, alors qu'elle devait également s'occuper de Morgane. Malheureusement, le gâteau n'avait jamais vu le jour, car très vite, la cuisine s'était transformée en un véritable champ de bataille. Farine, sel, tomate... Tout projectile était bon à prendre pour combattre le terrible adversaire qu'était son cousin.

Un jeu enfantin, dont ils ignoraient encore les conséquences, jusqu'à ce qu'ils fussent obligés de se figer d'effroi quand ils avaient entendu la porte d'entrée de la maison s'ouvrir, annonciateur des adultes revenus. La panique qu'avait engendrée la situation avait réveillé en elle quelque chose qu'elle ignorait posséder à l'époque. La seconde d'après, la cuisine était revenue à son état initiale, propre et rangée. De quoi soulager la petite fille et son acolyte. Seul bémol, l'elfe de maison, présente et très fière, était partie immédiatement prévenir sa mère et son père de son déclenchement de magie. Il s'en était suivi une étrange dispute où elle se faisait à la fois féliciter et gronder, ne lui permettant pas de savoir sur quel pied danser.

Bien des années plus tard, à l'âge de presque onze ans, elle avait attendu avec impatience sa lettre pour Poudlard, mais la petite fille étant née le 7 septembre, soit sept jours après la rentrée, celle-ci n'était pas venue. Déçue, persuadée qu'elle ne pourrait jamais faire ses études à Poudlard, la jeune fille avait fini par fondre en larmes. C'était avec toute la patience du monde que son père était parvenu à la rassurer, lui promettant de lui prendre un précepteur pour qu'elle pût tout de même étudier la magie. Ainsi, avant même d'entrer au collège sorcier, elle s'était retrouvée en compagnie d'un professeur particulier, Mr Johann , qui lui avait appris les bases à savoir. Si ça avait été principalement de la théorie et peu de pratique, elle avait pu tout de même en faire un peu avec l'accord du Ministère de la Magie, seulement chez elle et en présence de l'homme. Elle avait également appris à monter sur un balai magique, de façon correcte et s'était montrée dès lors fascinée par le vol, au point que ses parents avaient décidé pour Noël de lui offrir un balai. Si elle avait déjà pu voler sur Plumor, l'hippogriffe de la famille, la sensation était loin d'être la même.

Enfin, l'année suivante, elle avait reçu sa lettre pour Poudlard et, extatique, elle avait pu acheter toutes les fournitures scolaires demandés, ainsi que sa propre baguette magique sur le Chemin de Travers. Le premier septembre, difficilement, elle avait dit au revoir à sa famille et avait pénétré le Poudlard Express, pour se rendre à l'école. Le château était à la fois fantastique et immense et le fait d'être dans la même année qu'un grand héros l'avait au départ comblé de bonheur. Elle s'en était bien sûr désintéressée au fil du temps, n'étant pas vraiment un proche du garçon et ses années à Poudlard avaient ensuite été bercées au rythme des situations incongrues que le domaine subissait depuis la présence de Potter.

Aujourd'hui, elle se préparait à entrer en cinquième année, après un tournoi des trois sorciers qui l'avait marqué, suite à la mort de Cédric Digorry. Si elle n'avait pas spécialement d'avis sur le retour, ou non, du Seigneur des Ténèbres, elle espérait que cette année serait sous un joug plus joyeux que la précédente... Et elle ne se doutait absolument pas qu'une femme en rose risquait de gâcher ses précieux rêves d'avenir.

DREAM OR REALITY ?

S'il y avait bien une chose que Merlin adorait, c'était tout simplement dormir. En dehors du fait qu'il s'agissait d'un moment très important pour le corps humain, qui avait besoin de ce temps consacré au repos, c'était pour elle l'occasion de visiter le monde merveilleux et parfois étrange des songes. Ce jour-ci, alors qu'elle se trouvait dans le Poudlard Express en direction de l'école de magie pour sa cinquième année, et alors que les camarades avec qui elle partageait sa cabine discutaient joyeusement entre elles, se racontant leurs vacances respectives, la sang-pure fut prise d'une soudaine somnolence. Oui, il était évident que la Shafiq aimait dormir, mais de là à s’effondrer d'un seul coup sur sa banquette et, par extension, à moitié sur la personne à côté d'elle... Il y avait un pas, tout de même.

Un grand pas, même, surtout quand c'était pour se retrouver la seconde d'après dans une immense salle avec un tas d'autres élèves de Poudlard. Au départ, elle ne comprit pas vraiment où elle se trouvait et ce n'est qu'après une observation minutieuse qu'elle parvint à déceler le ciel, ou plutôt le plafond enchanté, de la Grande-Salle. Pourquoi diable s'y trouvait-elle ? Elle n'en avait aucune idée, mais elle s'y sentait à l'aise. Elle devait s'y trouver, qu'importe l'explication. Tout était parfaitement normal, après tout. Enfin, presque : pourquoi les tables où mangeaient les élèves, et même celle des professeurs avaient disparues, remplacées par de nombreux bureaux alignés parfaitement ?

Peut-être était-elle en examen ? Mais, si c'était le cas, pourquoi le parchemin qui se trouvait devant elle était tout simple vierge de toute écriture ? Il y aurait dû y avoir des questions écrites, pour qu'elle puisse y répondre, normalement. Forte de cette constatation, elle se décida à lever la main, puis la tête et observa les alentours. Il n'y avait que des élèves. Aucun professeur à l'horizon, ni même un sorcier chargé de les surveiller. Pourtant, personne ne pipait mot, pas même les farceurs jumeaux Weasley qu'elle discernait plus loin à leurs deux têtes rousses très reconnaissables. Le seul mobilier pouvant rappeler un tant soit peu un encadrant était le fauteuil en or du directeur, mais le fameux directeur était absent de celui-ci...

À la place, et Merlin dut plisser les yeux et pencher la tête vers la droite, puis la gauche, pour être certaine de ne pas halluciner, trônait fièrement un chat, obèse, dont le pelage était rose. Celui-ci dardait sur les étudiants un regard à la fois strict et sévère. Dans son expression, elle pouvait même discerner un fin sourire vicieux. Par Morgane, la sorcière légendaire, pas son frère, pourquoi ce simple animal lui donnait-il des frissons d'horreur le long de la colonne vertébrale ? Son pou, à sa vue, s'était légèrement accéléré et elle n'avait pas pu se retenir de baisser la tête vers son parchemin, déglutissant, quand le félin l'avait regardé.

« Vous allez écrire "Je ne dois pas créer d'organisation secrète sous la direction d'Albus Dumbledore" autant de fois que nécessaire. Il faut que le message pénètre après tout. »

Est-ce que c'était vraiment le chat qui venait de parler d'une voix fluette, stridente et clairement désagréable ? La cinquième année releva la tête pour s'en assurer, mais en observant rapidement les autres élèves, dont elle en reconnut certains, comme Harry Potter en personne, elle s’aperçut qu'aucun d'eux n'allait se risquer à ouvrir la bouche, tant l'atmosphère qui régnait était pesante. Un peu tremblante, l'adolescente attrapa l'unique plume, d'un noir d'encre, qui se trouvait sur son bureau, dans l'optique d'écrire ce que le félin avait demandé. Et non, obéir à un félin n'avait rien d'incongru quand on avait Minerva McGonagall comme professeur de Métamorphose. Le fait qu'il soit rose n'était qu'un tout petit détail, n'est-ce pas ?

Je ne dois pas créer d'organisation secrète sous la direction d'Albus Dumbledore. Cette phrase, sans qu'elle comprenne pourquoi, la fit penser à un souvenir, où elle se trouvait avec d'autres élèves dans une salle. Potter donnait des explications et de nombreuses formes argentées se baladaient dans la pièce. Elle se voyait observait un papillon avec un étrange émerveillement. Une douleur lancinante à la main droite la ramena brusquement à la réalité. Elle cilla plusieurs fois en regardant le sang couler de la plaie qui venait d'apparaître et qui prenait petit à petit la forme des écrits sur son parchemin. Puis, relevant la tête, elle remarqua que tous les élèves avaient eu une réaction similaire à la sienne avant de voir l'une de ses camarades agenouillée devant elle, pour avoir sa tête au même niveau que la sienne.

« Ça va ?, demanda celle-ci d'un ton un peu paniqué. Tu nous as fait peur, Merlin ! »

Le premier réflexe qu'eut la sang-pure fut de relever sa main dominante pour pouvoir la voir sous toutes les coutures. Il n'y avait aucune plaie, ni même de cicatrice. Elle venait de... rêver ? Ca lui était apparu si brusquement et de manière si réaliste qu'elle en était encore secouée. Avec l'aide de la personne à sa droite, sur qui elle s'était échouée à la manière d'un bateau sur une île perdue, elle se redressa en position assise et vint se frotter les yeux pour s'éclaircir les idées. Elle entendait les filles parlaient, lui poser des questions, mais ça ne lui arrivait que sous la forme de bourdonnements désagréables. Ce qui l'empêchait de réfléchir, de démêler le faux du vrai et qui, doucement, commençait à l'agacer. Elle se retint toutefois de justesse de leur ordonner de se taire, ne voulant pas se les mettre à dos. Elle venait de faire un rêve suffisamment dérangeant pour en plus avoir à gérer les crises, certes justifiées, de ses amies.

« Je viens de faire un rêve tellement étrange, marmonna-t-elle après quelques minutes où elle put remettre ses idées en place.
— Explique, ordonna l'une de ses camarades.
— Tu ne veux pas la laisser un peu tranquille, pour l'instant ?, répliqua sa sœur jumelle.
— Non, s'exclama la première, et tu sais pourquoi. »

Elle appuya ses mots d'un regard perçant vers son sosie, qui lui rendit et la Shafiq put assister à un échange silencieux entre les deux filles de son année. Elle finit par rouler des yeux après quelques secondes et s'apprêta à ouvrir la bouche quand celle qui, à la base, voulait lui laisser un peu de répit lui ordonna de tout leur raconter. Avec un haussement d'épaule, Merlin s’exécuta, leur expliquant tout ce qu'elle avait vu et ressenti, sans omettre le moindre détail. L'une des adolescentes pensa immédiatement à une vision, quand l'autre leva les yeux au ciel pour répliquer qu'il ne s'agissait sans doute que d'un étrange songe. La future cinquième année, ne sachant plus quoi penser, préféra s'enfermer dans un roman fantastique moldu, Le Seigneur des Anneaux, que son ami John lui avait conseillé durant l'été. Cette méthode lui permit d'oublier ce qu'elle avait vécu plus tôt et, quand le Poudlard Express arriva en gare, l'idée même qu'il puisse s'agir d'un futur probable était relayé à la paranoïa d'une de ses amies et au passé.

Toutefois, quand elle entra dans la Grande Salle un peu plus tard, elle ne put s'empêcher de penser, quand son regard se posa sur Dolores Ombrage, que le rose qu'elle portait lui disait vaguement quelque chose. Un étrange sentiment d'angoisse l'envahit et, alors qu'elle s'était figée sur place, elle ne put compter que sur un camarade de sa maison pour l'amener jusqu'à sa propre table. Un frisson d'horreur l'avait envahi à la simple vue de cette femme. Pourquoi ? Si seulement elle prenait son don, qu'elle aimerait posséder qui plus est, plus au sérieux... Elle comprendrait d'où lui venait cet horrible sentiment d'effroi.

Codage By Merlin

Et un petit up pour dire que j'ai terminé sa fiche, un !
J'attends vos avis les coupines !

Hum... Mais que vois-je là ? Une grande exploratrice intellectuelle, à n'en pas douter. Oh oui, une curiosité sans bornes et une ouverture d'esprit admirable. Sans plus attendre, va rejoindre les bancs de la maison qui sera la plus à même d'assouvir cette immense soif de savoir qu'est la tienne...

Ta place est à...
SERDAIGLE !

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• En quatrième, dépendant de si tu es un adulte travaillant à Poudlard ou en dehors, ou un élève faisant parti d'un club, nous t'invitons à lire et recenser ton personnage dans la bonne section : Vie à Poudlard & Règlement de l'école et Lois magiques & Postes des citoyens.
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Après cela, nous t'invitons à poster ton Journal dans cette section pour y répertorier tous tes futurs RPs. Tu trouveras ici la section pour en demander de nouveaux. Enfin, découlant sûrement de ces derniers, tu trouveras ici la section où poster la fiche relationnelle de ton personnage, à alimenter autant que tu le voudras !

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