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La croisée des gueules cassées - Cho & Cébren [Aout 1995]

 :: Hors-Jeu :: La Pensine :: RP Harry Potter :: Les RPs Abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 22 Fév 2021 - 1:36
La croisée des gueules cassées."Ce qui est nécessaire a l'humanité reste et sera toujours la différence entre les individus. Ceux qui ont la sagesse de s'unir a son opposé prendrons conscience de la force qu'ils détiennent."
( Intouchable Piano medley → Lieki Ueda )
Une chambre dans le noire totale. Pas un seul brin de lumière ne passait entre ses store. Cho vivait dans l'obscurité d'une histoire radieuse qui avait brutalement pris fin. Il lui avait dis qu'il resterais prudent jusqu'à la fin. Elle était horrifié et a la fois si fière de lui tout le long de se tournoi. Elle l'encourageais autant qu'elle s'inquiétait. La culpabilité également était de la partie. Aurait-elle du le dissuadé de vouloir briller ? Renoncer a une occasion pareil de s'illustre ? De graver son nom dans l'histoire ? Peut-être car la seule chose dans lequel son nom est gravé actuellement, c'est dans la pierre de sa tombe. Cho elle, reste seule, lover dans ses propres draps. Parfois elle n'avait plus de larme qui pouvaient être capable de sortir de ses yeux endoloris, éprouvé par la peine de la jeune fille. Elle refusait de sortir, de manger et elle entendait ses parent se disputer sur la solution a mettre en place pour la faire quitter son état de détresse. Compassion ? Compréhension ? Sévérité ? Ils savaient leurs filles fragile. Ils avaient été contre le fait qu'elle est une relation pendant ses études, mais c'était fait. Ce garçon avait briser le cœur de leurs fille, mais jamais comme il n'auraient pu le penser. Ce garçon lui avait fait de la peine mais il n'y était pour rien. Ce qui est fait et fait. Ni l'un ni l'autre ne supportait voir Cho dans cet état et les mot en chinois incendiaire de l'un envers l'autre ne faisait que de culpabiliser la jeune fille.

La porte de sa chambre s'ouvrit lentement et Cho se protégea de l'intrusion en serrant ses draps sur elle. Elle ne voulait voir personne. En réalité, elle ne voulais pas que ni son père, ni sa mère ne la voit dans cet état.

- Cho...

Lui dit tendrement sa mère en caressant doucement sa petite fille caché sous les draps. Elle sentait son corps tremblé sous ses caresses.

- S'il te plait Cho, si tu veux nous faire plaisir, nous aimerions que sorte un peu de ta chambre. Même juste quelques minutes. De l'air frais te ferais du bien, tu sais...

Cho sentait la le moyen de faire un peu retomber sa culpabilité a défaut de sa tristesse. Son chagrin était fort oui, mais elle aimait tout aussi fort ses parent. Les entendre se disputer le fend d'avantage le cœur. Cho ne répondit rien sur le moment cependant et le silence se vécu difficilement pour l'une et l'autre.

- Penses-y..

Elle ne le savait pas, mais elle y pensait. Elle y pensait si fort qu'elle saisit cette occasion d'harmoniser a nouveau ses parents en leurs montrant patte blanche. Cho n'avait aucune envie de sortir. Elle n'était pas prête mais...elle avait toujours tout fait pour les satisfaire et les rendre fière. Elle leurs doit la personne qu'elle est aujourd'hui et saisit une nouvelle fois cette occasion de montrer sa reconnaissance ; Plus forte qu'elle ne veux bien le croire. Bien plus...

Une heure plus tard, Cho avait décider de s'habiller du mieux qu'elle le pouvait. Elle avait fait un effort, un gros effort mais son visage terne, fatigué de relâcher sa peine gâchait tout. Peu amie avec le maquillage, sauf dans de rare occasion comme le bal d'hiver, elle oublia l'idée de masquer son deuil. Ravie de voir leurs filles descendre les escalier, prête a sortir malgré la lividité de son teint, son père lui avait donner un peu d'argent pour qu'elle puisse se faire plaisir. Cho sourit péniblement en songeant a quel point elle n'avait envie de rien. Mais Elle accepte, jouant le jeu jusqu'au bout. Sa mère l'avait serré très fort dans ses bras avant qu'elle ne parte. Un câlin de remerciement, de fierté pour la sagesse et la force dont faisait preuve sa fille mais aussi d'un réel soulagement de voir a quel point elle pouvait montrer sa force. Qu'elle force , Cho ne s'est jamais aussi fébrile, aussi faible et aussi désemparé. L'Étreinte de sa mère n'avait aucune saveur a ses yeux. C'était douloureux a ressentir. l'envie de rien, la perte de ses sens. la coupure net avec le monde des vivant. Un plongeons sans fin vers les abîme du passé, du regret et du souvenir. Elle n’est plus là, plus connecté mais elle fait comme si et étire un nouveau douloureux sourire avant de quitter sa maison.

**

Elle déambule dans les rues de Londres et elle se perd; Elle connait les chose qu'il y a autour d'elle et pourtant elle ne sais plus ou elle se trouve. Ses jambes avancent sans que se cerveau n'est conscience de la destination. Machine, Cho n'est qu'un pantin articulé agissant juste pour faire plaisir a sa famille, pour son bien. Elle s'oublie autant qu'elle se perd et ne sais pas du tout ce qu'elle fait encore là. Elle n'entend pas le bruit de ses pas, ni celui des chants d'oiseau célébrant l'été. Le vent n'a plus cette douceur qu'elle aime autant, cette caresse sur son visage n'existe plus. Est-ce qu'au moins, elle s'en souviens ? Cela fait des jours qu'elle n'était pas sortie dehors. Elle a perdu tout ses repaire. Le voile de ses yeux finit pourtant par se lever lorsqu'elle remarque que ses pas ont finit par la conduire vers un petit café. Un lieu de détente qu'elle appréciait pour lire ses nouveau manuelle de cours pendant l'était autour d'une tasse de thé, d'un chocolat ou même d'un sorbet. Elle se souviens soudain que son père lui avait donné un peu d'argent pour prendre ce qu'elle voulait. Elle ne voulait rien et pourtant elle décide d'en franchir les porte.

Elle est connue du personnel du café, tout le monde connait la fille de Madame Cho. Cet endroit n'est fréquenté que par les sorcier et c'est pour cette raison qu'elle pouvait s'autoriser ce genre de lecture. Elle n'y a pas pensé, mais c'est la lecture qui va lui donner un coup fatal. Il ne faut pas plus de quelques instant pour sentir que Cho n'est pas dans son état normal. Son sourire n'a pas la même saveur et elle n'est plus aussi pétillante qu'elle peu l'être. Sa compagnie souvent agréable et légèrement délicate a totalement disparut et cela surprend. On ne dit rien, on respecte et on garde le silence alors qu'elle prend le chemin de sa table habituel. Elle prend un thé. Juste un thé tout simple. On lui demande si elle veux grignoter quelque chose mais elle ne dit rien. Elle secoue négativement la tête en plongeant son regard sur le bois de la table. La serveuse la laisse non sans une légère hésitation a lui demander ce qu'il ne va pas, mais on ne dit rien. Eux non, ne dise rien, mais la présence de Cho va rappeler au sorcier les événements qui se sont passé très récemment.

- ...C'est triste quand même ce qui s'est passé durant le tournoi.

L'un des client au comptoir c'est retournée vers son interlocutrice après avoir observer l'air terne de Cho. Il parlait a voix basse, mais malgré ça, Cho entendait tout.

- Ce Garçon...Diggory c'est ça ? Tu pense vraiment qu'il a été tuée par "Tu-sais-qui" comme dis la rumeurs ?

Cho baisse d'avantage la tête en faisant tout son possible pour se retenir. Ses mains se sert sur les mailles de son jean et ses lèvres se pinces très fort. elle n'aurais jamais du venir ici.

- J'ai lu dans la gazette qu'il a été prouvé que c'était un accident. une négligence de Dumbledore apparemment.

- Faut déjà être un peu sénile pour faire combattre des dragon a des gosses moi je dis, c'était sur que la dernière épreuve allait causer un drame.

Un léger silence se passe.

- ...Je sais pas. Dumbledore sait ce qu'il fait quand même..

- Ah ouais ? celons toi, c'est donc plus logique que "Tu-sais-qui" soit de retour ? Nan, je pense que le vieux a plus toute sa tête et qu'il a causer la mort de se garçon. indirectement, mais les fait son là.

La serveuse s'approche de Cho, ramenant sa commande en lui souriant légèrement mais elle s'arrête en voyant la jeune fille se prostré totalement. Crispé, tendu, elle fait penser a une bombe a retardement prête a exploser a tout moment. Inquiète, la serveuse n'ose pas faire un pas de plus et au moment ou elle s’apprête a prendre la parole, Cho entend les mot de trop de la part de ses client bavard.

- Enfin, de base, faut quand même être sacrément suicidaire pour participer a ce tournoi.

Brutalement, Cho se redresse et se précipite vers la sortie. Mais c'est trop tard, tout le monde l'a entendu exploser d'un sanglot depuis trop longtemps retenue. depuis trop longtemps coincer dans sa gorge et pourtant il était là il y a encore quelques heurs. Il éclate comme au moment où elle a réaliser que Cédric ne se redresserait plus jamais. Cho s'enfuit dans une ruelle non loin. Elle ne peu aller bien loin que ses jambes ne la supporte plus. Elles ne supportent plus le point de son cœur brisé et bien trop lourd pour un si petit corps. Elle se laisse tombé contre le mur sans pouvoir se retenir. Elle ne sait plus se contenir et garder le silence. C'est trop.

Elle va rester là, ainsi dans cette ruelle insalubre, la tête coincé entre ses genoux redressé et ses épaule tremblant sous la difficulté qu'elle a de se forcer a se taire, mais elle ne peu pas. tout lui est revenue en pleine face, en plein cœur beaucoup trop tôt. Elle perd a nouveau toute notion. Le temps, le monde, le vent, a nouveau, tout cela n'a plus aucune importance.

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Mer 10 Mar 2021 - 10:40
Don't cry little girl
Août 1995

Les mains de Mary étaient des mains de conteuse. Elles se déployaient dans les airs, poussées par le souffle chaud de l'imagination, dessinant dans l'atmosphère les images crées par les mots. Les doigts dansaient une valse littéraire, se posant l'espace d'un instant sur la tête de l'enfant afin d'apaiser son impatience. Puis ils reprenaient. Un mot. Un geste. Un mot. Un geste. Ritournelle qui se voulait éternelle. Jusqu'à ce que les services sociaux ramassent le môme. Leur môme. Celui de la prostituée, du ramoneur et du musicien de rue. Amer enfer qu'une conteuse sans public.

Des rires. Deux rires qui résonnaient l'un après l'autre, parfois en même temps, dans une musique qui n'avait rien d'harmonieux. Les éclats de voix se turent, simplement le temps que leurs propriétaires portent à leurs lèvres un goulot de bouteille. Ils recommencèrent. Tonalité nasillarde sans même l'excuse d'avoir le nez bouché.

- Ern'...

La femme blonde enroulait une mèche de ses cheveux bouclés autour de son index. Ses yeux bleus pétillaient. Faux. En réalité, ils étaient marrons.

- Ern' !

L'autre femme nichait son nez brun dans le cou de l'indicateur. Cette position avait au moins le mérite d'étouffer a minima ses ricanements. Mais pas assez. Pas assez au goût de Cébren.

- ERN' !

Les deux conquêtes d'Ernest sursautèrent sur ses genoux. Les yeux de l'homme roulèrent dans leurs orbites derrière ses verres épais et sa tête émergea entre les femmes.

- Dis à tes pouffes de se taire trente secondes, tu veux ?

Le contrebandier était assis à quelques mètres de son indicateur, les pieds sur la table, renversé contre le dossier de sa chaise, dissimulé derrière l'imposant exemplaire de la Gazette du Sorcier, un cigare tenu entre son pouce et son index. Il abaissa le journal le temps d'établir un contact visuel avec Ernest tout en ignorant les regards offusqués des poules. L'informateur fit la moue mais obtempéra en posant un doigt sur ses lèvres à l'intention des deux femmes. Le silence reprit ses droits pendant quelques minutes avant que la blonde éclate de rire.

Cébren poussa un profond soupir alors que la jeune fautive posait une main sur ses lèvres, l'air contrit. Il décolla ses talons de la table, se leva, attrapa sa gavroche accrochée à un porte-manteaux et sortit de l'appartement.

Août, c'était la fin de l'été. Le début des promesses envolées. Il déambulait au milieu des adolescents londoniens protagonistes d'une pièce tragi-comique. L'arc principal ; les effusions d'une rupture amoureuse. La jeune fille se lamentait de s'être laissée prendre aux blandices de l'éphèbe blond comme les blés. La dispute bourdonnait aux oreilles de Cébren sans jamais attiser son intérêt. Le contrebandier bifurqua vers une allée miteuse. Le dédale de dalles, il le connaissait bien. Sans jamais l'emprunter régulièrement. Cébren ne prenait aucun chemin régulièrement. Seuls ceux qui souhaitaient passer leur vie à Azkaban se traînaient dans l'ornière. A droite. Encore à droite. A gauche. Ses yeux se posèrent machinalement sur une fille assise par terre, vissée sur le sol comme si plus que tout elle souhaitait qu'il l'avale. Son visage collé contre ses genoux comme si plus que tout elle souhaitait qu'ils l'absorbent.

Par delà la barrière de ses rotules, Cébren devinait des larmes translucides, salées, brûlantes. Son pas s'arrêta. Son dos s'appuya contre le crépis écorné. La visière de sa gavroche reposait après la frontière de ses sourcils, soulignant son regard gris. Il retira un instant l’allumette mâchonnée qui trônait dans sa bouche pour boire une gorgée de sa flasque.

- T’as pas peur de te déshydrater, à force ?

Il consulta sa montre qu'il avait sortie de son gousset. Ernest était toujours à l'appartement, flanquée de ses deux insupportables pouffiasses. Il n'avait pas de rendez-vous aujourd'hui. Il faisait beau. Il pouvait décemment occuper son temps à s'enquérir du chagrin d'une môme. Dans le cas où ça ne valait finalement pas la peine, il pouvait toujours continuer son chemin. Il n'y avait que les gosses pour provoquer en lui une telle commisération.

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Cébren Gallagher
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Dim 14 Mar 2021 - 4:34
La croisée des gueules cassées."Ce qui est nécessaire a l'humanité reste et sera toujours la différence entre les individus. Ceux qui ont la sagesse de s'unir a son opposé prendrons conscience de la force qu'ils détiennent."
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Quelques semaine avait suffit pour que Cho se protège d'une bulle fragile. Ce n'était pas elle de s'enfoncer dans la solitude depuis qu'elle avait passé autant de temps a éclore, s'épanouir et apprendre de son prochain. Des enseignement qu'elle suivait a la lettre et surtout ceux de ses parents. Elle avait suivit leurs conseil avant tout pour leurs bien, mais aussi parce qu’ils semble persuadé que c'est aussi pour le siens. Peut-être par une profonde naïveté, elle ne s'attendait pas a ce qu'on continue de parler de cette histoire, encore moins qu'elle réalise que c'était bien plus complexe qu'il n'y paraissait. Elle n'aurait jamais pensé un seul instant que les adulte aurait pu avoir un avis aussi dure a entendre. Non, elle n'était pas prête a affronté cela. Qu'est ce qu'il lui a pris de se rendre dans un lieu publique ? Elle appréciait ce lieu, voilà pourquoi. Aurait-elle pensé a un seul instant que cela se passerait ainsi ? Non.

«  Suicidaire, Albus est un vieux fou, Un simple accident. »

Oui, peut-être, mais pourquoi Harry mentirais ? Aurait-il pu le tuer dans se labyrinthe qui rendait fou et masquer son meurtre par un mensonge aussi gros ? Non, impossible. Cédric n'avait aucune blessure mortel sur lui. Comment, aussi doué soit-il, Harry aurait pu provoquer la mort de Cédric ? Au fond d'elle, elle savait qu'il n'y avait que peu de solution qui aurait pu tuer son petit ami et croire en l'intervention d'un mage noire était bien plus logique sur les fait que l'ont pouvait constat sur le pauvre défunt. La formule était si simple a retenir, si difficile a exécuter, si cruel a y songer de l'employer que ses pleures fut interrompu par un frisson de terreur.

«  Et Si, Cho, et Si... »

Et si c'était vrai ? Peut-être qu'elle devait écouter son intuition, peut-être que...Cédric était toujours avec elle et qui lui soufflait sans cesse d'écouter Harry ? Une vision fugace, impalpable et irréelle, et qui la suit depuis des jours. Cette vision qui aurait pu être réconfortante mais elle explose de plus belle dans une crise de larme sans pareil. Ce n'était pas le vent d'une illusion qu'elle voulait a ses côté mais sa chaleur, sa présence et sa voix. Son contacte qui l'entourerait de ses bras protecteur, la réconforterais en la maintenant contre lui et qui murmurerais a ses oreilles que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, que tout était finis. Mais non, encore une fois non. Elle était en vie, elle respirait l'air perfide de l'haleine des ignorant et seule la mort pourrait la plonger dans un rêve agréable, celui-ci de se retrouver auprès de lui. Les penchants les plus sombres de la vie sont souvent comme de la drogue dure : on y goûte souvent par erreur mais on ne peut plus s'en passer ensuite. Ses bras se ressert sur ses genoux, sa tête s'enfonce d'avantage dans ses bras alors que ses pensée morbide qui la traverse la terrifie. La menace d'une folie que son courage endormit rejette en tout point par son cœur qui la saisit d'une douleur. Il se serre, il se tord, il lui fait mal pour qu'elle cesse. Son esprit, son cœur et son corps ne veulent pas abandonner. Ils savent qu'elle est promise a faire de grande chose, Ils savent qu'elle sera un jour capable d'avoir des réponses, d’honorer la mort du garçon qui garderai une place si spéciale dans son cœurs. Son premier amour, son premier baiser et son premier deuil. Se redresser, il le faudrait. Elle devait réapprendre a marcher mais cela semblait hors de sa porté et pourtant, il y avait les mot de son père qui grondait dans son esprit.

« Chaque pas mène à un objectif. À toi d'avancer en conséquence. »

- T’as pas peur de te déshydrater, à force ?

Dans un sursaut, un retour brutal a la réalité, sa bulle percé d'un coup sec par une aiguille aussi fine que discrète. Sa tête se redresse, ses yeux rouge brillant comme un phare de détresse s'ouvre un grand. Son souffle se coupe un instant a la faire s'étouffer dans un sanglot ravalé par cette voix étrangère, totalement étrangère. Elle y découvre un homme, appuyé sur le mur non loin d'elle et tenait une flasque dans sa main qui ne contenait probablement pas du jus de citrouille. Elle n'avait pas envie de s'imaginer ce qui pouvait se trouver la dedans, ce que cet homme faisait ici a cet endroit. Oui, Elle prend peur. Cho était aussi vulnérable qu'un oiseau tombé de son nid, incapable de faire autre chose que d'hurler sans avoir conscience qu'il allait inévitablement mourir et que personne, même pas sa mère ne pourrait faire quelque chose pour elle. Qu'est ce qui lui prenait, tout d'un coup a juger les gens ainsi d'un coup d’œil ? Son instinct encore et toujours ? Non, ses pensé morbide plutôt. Le voile sur ses yeux incapable de s'extraire de son regard, aussi obscure qu'un linceul. Rien de bien n'allait plus jamais lui arrivé. Entre inquiétude et sanglot, elle laisse sa corde vocal trembloter.

- Qu-..Qu-..Qu'est-ce que v-vous me voulez.. ?

Rien ne pouvait laisser penser qu'elle avait un ton autoritaire et ferme. Son regard abattu, ses sourcils affaissé par la crainte des futurs minutes avenir et la détresse de sa peine qui ne cesse malgré tout de l'accabler. Puis...elle réalise.

- Non..Je-..Pardonnez moi...

Sa voix se tarie, elle deviens plus faible, plus confuse de sa réaction. Le ton de cet homme n'avait rien qui aurait pu l'effrayer autant et dans tout les cas, rien ne pouvais justifier un tel jugement aussi hâtive de sa part.

- Bi-Bientôt..mes yeux me brûlerons si fort qu'il m'empêcherons de mourir ainsi...

Elle pleurait depuis des jours et si le jeune homme qui l'avait rejoins était, rien qu'un peu, observateur, il ne pouvait avoir aucun doute qu'elle pleurais surement depuis des jours. Elle semblait épuiser par ses larmes que son teint a blanchit privé de la lumière estivale des rayon du soleil. Elle c'était vu dans le miroir avant de quitter sa maison et cela devait être encore pire. Qu'elle piètre face elle montrait a celui du monde. Dans un élan de honte, elle replonge la tête dans ses bras avec douceur. Elle tente, elle maintient sa respiration et fait tout ce qui semble être entre son pouvoir pour profiter de cette intervention pour arrêté de pleurer. Avait-elle un peu d’orgueil ? Ou bien espérait-elle tout simplement qu'il est disparut lorsqu'elle relèverait les yeux...surement un peu des deux.

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Dim 11 Avr 2021 - 19:34
Don't cry little girl
Août 1995

- Qu-..Qu-..Qu'est-ce que v-vous me voulez.. ?

Le feulement de la fille était saccadé, tranché par des balbutiements hésitants. Son teint de porcelaine était plus livide que ce qu'il aurait pu être à l'accoutumé et Cébren n'aurait pas été surpris de la voir se briser en mille morceaux, là, sur le bitume. Elle tremblait comme une feuille alors qu'il sentait la chaleur estivale caresser sa propre carcasse.

- Non..Je-..Pardonnez moi...

Les restes de sa voix déjà fluets par sa gorge serrée baissèrent de nouveau d'un octave si bien que le contrebandier dû tendre l'oreille pour percevoir le discours de la gamine.

- Bi-Bientôt..mes yeux me brûlerons si fort qu'il m’empêcherons de mourir ainsi...

Une nouvelle gorgée de sa flasque. Un regard en biais qui observait ses larmes sur sa peau, semblant si habituelles qu'elles auraient pu creuser sa chair à force d'acidité. "Qu'est-ce que tu branles, Céb, bordel de merde ? Ça t'arrive souvent de jouer les psychomages de comptoir ?" "Ta gueule, Ern'. J'aurais pu être encore à l'appart si toi et tes pouffes l'aviez mise en veilleuse." "Su-per." Il finit par capituler.

Ernest aurait été là qu'il aurait fait des pieds et des mains pour tirer Cébren de là, à grand renforts de protestations véhémentes. L'illégalité le rendait parano. "Et si c'était une indic', Céb ? J'suis sûr que ces connards d'Aurors les piochent au berceau, maintenant !"

Le contrebandier décolla son dos du mur et s'approcha de la fille. Elle avait raison d'être méfiante devant son allure de dandy de gouttière, même si les plus grosses enflures de cette terre étaient probablement sapés comme des chats de salon. Il s'assit à un mètre d'elle, ni trop près, ni trop loin et retira sa gavroche. "Putain, Céb..."

- Qu'est-ce que tu veux que je te pardonne, princesse ? Envoie chier les gens si ils t'emmerdent. T'excuse pas pour ça. Jamais.

Une autre gorgée, moins pleine que la précédente. S'il devait passer un moment les fesses vissées sur le macadam brûlant, il allait devoir faire durer sa flasque. Sa main farfouilla dans sa poche à la recherche de son paquets de cigarettes. Cébren retira de nouveau l'allumette de sa bouche. Le bout de bois craqua. Il protégea la flamme de ses deux paumes, tira une bouffée. Le faible vent ne permettait pas à la fumée de sa cigarette de souffler vers la fille. Un léger sourire en coin creusa ses pommettes.  

- Alors. Dis-moi. Qu'est-ce qui t'arrive ?
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Cébren Gallagher
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Mar 4 Mai 2021 - 14:28
La croisée des gueules cassées."Ce qui est nécessaire a l'humanité reste et sera toujours la différence entre les individus. Ceux qui ont la sagesse de s'unir a son opposé prendrons conscience de la force qu'ils détiennent."
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Jusqu'ici, elle ne savait pas pourquoi vraiment elle ne voulait pas sortir de sa chambre. Le manque de force, le manque de cœur et son esprit qui n'était occupé que par un seul et unique événement. Sa mère avait pris grand soin de ne pas parler des informations qu'elle pouvait avoir, mais la tension chez les Chang avait sûrement monté un cran à cause de cela. Les Chang sont des personnes respectable qui veulent rester sans histoires. Savoir leur fille directement impacté par tout ceci était à la fois tout aussi inquiétant qu'il le désapprouvaient totalement. Au fond d'elle, Cho savait qu'elle les avait probablement déçues malgré leur tentative de réconfort. Aujourd'hui, tout lui était arrivé en pleine tête comme une balle de 42 long-riffle entre les deux yeux.

Sa mère au ministère devait être au courant de tout ce qu'elle a entendue aujourd'hui et en rentrant à la maison, elle voyait sa fille dans un état lamentable à cause de cela. Le ministère devait faire sont possible pour que la vérité soit établie, trier le vrai du faux...En théorie. Il était impossible pour Cho de douter de sa mère et jamais elle ne se permettrait une telle chose cependant, jamais elle ne lui a tenu le discours qu'elle a entendu dans son café préféré. Peut-être que la naïveté l'a sauvé tout ce temps ou qu'il s'agit tout simplement de la protection d'une mère pour sa fille unique.

Qu'en est-il de l'homme à ses côtés ? Cet étranger qui l'approche dans une ruelle s'est approché d'elle. D'une manière maladroite, il lui avait fait savoir sa présence. Malgré ce qu'elle lui avait dit, il est venu s'installer à ses côtés a quelques mettre en retirant son béret. Discrètement, elle jeta un regard vers lui toujours dans le malaise de lui avoir légèrement manqué de respect. Elle ne, c'était jamais retrouvé dans un état aussi brouillon. Elle avait du mal à discerner les intentions des uns et des autres et s'en voulait terriblement de ne pas pouvoir faire la part des choses entre celles qui existe d'une sincère envie de blessé et des maladresse de l'ignorance. Elle renifla, faisant tout ce qui était possible pour elle de se calmer, mais parviens à prendre sur elle quelques instants de plus.

- Qu'est-ce que tu veux que je te pardonne, princesse ? Envoie chier les gens si ils t'emmerdent. T'excuse pas pour ça. Jamais.

Ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait envie de dégager bien que le franc parlé du garçon l'avait percuté de plein fouet. Même avec de la politesse, en soit, elle fut bien plus surprise et un peu paniquer de se faire approcher dans un tel état, dans ce genre d'endroit. C'était tout aussi confus qu'inattendu et peut-être aussi un peu inespéré. Non. C'était tout simplement à double tranchant. Il avait déjà commencé à le faire, à lui demander à demi-mot ce qui pouvait bien la mettre dans un tel état. C'était ça le double tranchant.

- Alors. Dis-moi. Qu'est-ce qui t'arrive ?

Toujours par des regards discrets, elle observe sont léger sourire en coin dissimuler derrière la fumé de sa cigarette. Son regard se baisse légèrement à nouveau entre l'introspection, l'hésitation et la peur de ce qu'elle pourrais à nouveau entendre si elle relançait le sujet. Pourtant, il y avait son cœur qui lui soufflait, allez bien savoir pourquoi, qu'elle avait besoin de se confier a cet homme. C'était un adulte après-tout, un adulte avec une pointe de bienveillance sur l'instant et son bon sens lui disait que s'il prenait ne serait-ce qu'une minute de son temps pour venir lui parler lorsqu'il l'a découvert dans cet état catastrophique, ce n'était probablement pas pour en rajouter une couche.

Elle avait besoin d'un adulte. Elle ne pensait pas se livrer à ses parents malgré toute l'affection qu'elle leur porte par pudeur et aussi parce qu'elle sait bien ce qu'ils pouvaient penser de sa relation avec Cédric; elle ne se voyait pas non plus se confier à l'un de ses professeures et ne se sentait pas suffisamment proche avec qui que ce soit d'extérieur pour vider son sac de pierre l'obligeant a couler vers le fond d'un lac. Après une hésitation, elle ne peut se retenir à se confier peu à peu a cet étranger.

- ...J'ouvre les yeux. Je n'étais pas prête pour cela.


Son regard avait quitté le seul, coulissait lentement vers la destination d'où elle venait ; son café favori. Des questions existentielles venaient la perturber encore, les mêmes qui tournaient dans son esprit sans être capable de trouver des réponses claires.

- À l'intérieur, ils parlent de Poudlard du..Du drame du tournoi des trois sorciers... Ils parlent de Dumbledore, et de l'évidence du drame qu'il y a eu...


Une chose qu'elle ne parvenait pas à comprendre. Le tournoi des trois sorciers est une tradition. Malgré le fait qu'elle n'y aurait sûrement pas participé d'elle-même, les traditions restent à ses yeux des choses qui se respecte. Dumbledore aussi, est un homme respectable à ses yeux comme tous ceux qui prenait le temps de leur transmettre son savoir.

- Je...Je...Je le connaissais très bien...Ce..Ce garçon...Et...le champion qui dit avoir été présent lors des faits parle de...de Vous-savez-qui qui l'aurait... Qui l'aurait...

Ses yeux se chargeaient de larme une nouvelle fois. Sa voix devenait tout aussi tremblante que son menton, mais Cho n'avait pas éclaté cette fois. Elle n'était pas capable de le dire de vive voix et quelques larmes silencieuses venaient creuser davantage son visage. Du revers de sa main, elle décida de les effacer en reniflant très légèrement.

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Jeu 8 Juil 2021 - 23:37
Don't cry little girl
Août 1995


L'adolescente qui sanglotait à sa rétine était une foutue réminiscence. Cébren battit des paupières, impatient, comme si ses cils pouvaient voiler les visions gaussiennes de son subconscient. Les pleurs de mômes provoquaient l'excoriation de sa propre psyché. Des chiens en mal d'os grattant la terre féconde de son esprit, jamais assez fréquemment, jamais assez profondément pour creuser plus qu'une plaie superficielle. Mais ce talon d'Achille était absurde, pareil à un clown triste ou à une ballerine aux chaussons trop larges. Une faiblesse mal ajustée dans une existence qui n'en tolérait aucune. « J'ouvre les yeux. Je n'étais pas prête pour cela. » Elle finit par gémir ce qui la hantait. Cébren suivit du regard le sien qui pointait vers le café. « À l'intérieur, ils parlent de Poudlard du..du drame du tournoi des trois sorciers... Ils parlent de Dumbledore, et de l'évidence du drame qu'il y a eu... » Le drame, qu'elle répétait. Le drame. Le drame coincé à l'avant-dernière page de la plupart des gazettes entre les chaudrons en étain vendus en soldes et les résultats de Quidditch - et encore, quand ce n'était pas l'Angleterre qui jouait. Le drame étouffé par le Ministère qui avait la main mise sur ces journaux. « Je...Je...Je le connaissais très bien...Ce..Ce garçon...Et...le champion qui dit avoir été présent lors des faits parle de...de Vous-savez-qui qui l'aurait... Qui l'aurait... » L'ignorance empêche le deuil, nourrit les chimères, prétexte les et si. Et si c'était un accident ? Et si Voldemort l'avait tué ?

« Hum. » Le contrebandier se frotta pensivement le menton du flanc de son index et de son majeur liés. Ses lèvres cueillirent ensuite la naissance de la cigarette alors qu'il rejetait la fumée par les narines. L'âpreté de ses mots allait peut-être choquer la môme. Il n'emballait son phrasé dans un vocabulaire harmonieux que pour les affaires. Ou pour le plaisir de se lover entre les seins ronds d'une bourgeoise. « Commence par nommer les choses. Ça ne changera pas ce qui est arrivé. Mais ça changera la perception que tu en as. Tu vas en chier. Tu vas avoir l'impression de crever. Mais il faut passer par là. Je je t'épargne la peine de prononcer le nom de Voldemort. Je ne suis pas un monstre. » Cébren posa sa flasque entre lui et la gamine. « Whisky. Sers toi si t'en veux. »

Il remonta légèrement la visière de sa gavroche, dégageant son visage. « Ce qui nous amène au second point. T'as un deuil à faire, princesse. Oublie ces cons dans le café. Oublie Dumbledore. Oublie le ministère, oublie les journaux. Oublie même Potter et pose-toi une question : qu'est-ce qui s'est vraiment passé à ce putain de tournoi ? qu'est-ce que je crois viscéralement, qu'est-ce que ton intuition me dit ? C'est pas là que ça se passe. » Il tapota sa propre tempe du bout du doigt et montra le cœur de l'adolescente. « C'est là. »
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Cébren Gallagher
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Jeu 30 Sep 2021 - 13:51
La croisée des gueules cassées
Cho & Cébren

Ça ne fonctionnait pas jusque-là. Rien ne fonctionnait. Le déni de son père à voir la souffrance de sa fille sur une relation qu'il n'a jamais cautionnée à se terminer de la pire des façons pour un premier amour. La douceur de sa mère plus souple que ce dernier à vouloir laisser sa fille se laisser aller à sa peine, mais... Les deux étaient alliées sur une chose : éviter le sujet. Depuis que c'est arrivé, tout le monde la caresse dans le sens du poil et pourtant, le problème, ce n'est pas ça. Le fond du problème, c'est bien l'ombre d'un démon qui la hante. " Pourquoi ? Pourquoi est-ce arrivé ?" Pourquoi est-ce que l'on ignore la mort d'un élève aussi brillant que lui ? Et sa famille ? Son père ? Tout le monde ignore, tout le monde tourne le dos à ce simple fait divers. Un enfant dans une école est mort au cours d'un tournoi dangereux certes, mais sécurisé... personne ne veux comprendre pourquoi ?

Aussi soudain soit-il, aussi inattendu fut sa rencontre avec cet homme, lui, tout comme elle ne savait pas que cette dernière allait marquer un tournant dans le deuil de la jeune femme. Depuis que c'est arrivé, l'inconnue dans la ruelle a été le seul à entendre ce qu'elle avait sur le cœur. Elle n'avais jamais parlé avant aujourd'hui de ce qui la rongeait au fond d'elle ; oui, il lui manquait, oui dire adieu à leur rêve commun était une épreuve... Mais elle n'était rien face à l'indifférence générale que cela avait engendrée.

« Hum. » La jeune fille leva à nouveau ses yeux vers son interlocuteur qui venait retirer la cigarette de ses lèvres. Elle avait comme une crainte qui venait la saisir. Ce n'était pas son genre de vider son sac a un étranger et elle se sentait impolit et très déplacé. Les codes que son éducation avait programmés en elle étaient encore tenaces et pourtant, il rentrait de plus en plus en conflit avec les lignes qui s'était inscrite d'elle même au fur et à mesure d sa propre expérience de vie. C'était peut-être ça aussi qui la ravageait autant.

« Commence par nommer les choses. Ça ne changera pas ce qui est arrivé. Mais ça changera la perception que tu en as. Tu vas en chier. Tu vas avoir l'impression de crever. Mais il faut passer par là. Je je t'épargne la peine de prononcer le nom de Voldemort. Je ne suis pas un monstre. »

Elle fit un geste de recul de la tête en écarquillant ses yeux, terrifiés par le nom que lui venait de prononcer. Un nom maudit, un nom au parfum d'incantation du démon que l'on prononce trois fois devant un miroir à minuit pour voir son image s'y inscrire. Sa chaire se frigorifiait légèrement et pourtant, le flegme du contrebandier "je m'en foutisme" des conséquences de ce qui pourrait bien se passer a l'évocation de l'être interdit avait quelque chose d'un peu... Rassurant. Une superstition parmi tant d'autre, une débilité profonde que les hommes s'entête a conserver alors qu'il n'arrivera jamais rien à ceux qui avait le courage de pratiquer l'incantation jusqu'au bout, à minuit.

Bien sure qu'elle avait peur de Voldemort et de son retour. Presque toute sa scolarité avait été faite sous cette menace, sous cette crainte depuis les choses que les murs de Poudlard vivent depuis l'arrivée de l'Elu. Pour elle, cela devenait crédible, elle qui ne voulait y croire sérieusement jusqu'à ce qu'elle en soit un dommage collatéral. Au fond d'elle, elle le savait, elle avait des raisons d'avoir peur. Cébren lui proposa une flasque pour noyer cette crainte, son chagrin, ou bien pour la relancer sur un pied d'aplomb. Elle fixa l'objet désemparé. Elle ne buvait qu'en de rares occasions, lorsqu'elle était en soirée avec ses amies et encore, c'était avec modération et responsabilité. Un peu, pour faire comme tout le monde, car elle n'avait jamais vraiment apprécié de voir les siens se retourner la tête avec ça...Et pourtant, la voilà aujourd'hui hésitante à prendre le contenu de cet inconnu et la vidé d'une traîne pour remettre ses idées dans le bon sens.

« Whisky. Sers toi si t'en veux. » Elle hocha juste très légèrement la tête toujours en la fixant avec cette hésitation, mais ses yeux la quitta quelques instants alors qu'il reprit la parole.

« Ce qui nous amène au second point. T'as un deuil à faire, princesse. Oublie ces cons dans le café. Oublie Dumbledore. Oublie le ministère, oublie les journaux. Oublie même Potter et pose-toi une question : qu'est-ce qui s'est vraiment passé à ce putain de tournoi ? qu'est-ce que je crois viscéralement, qu'est-ce que ton intuition me dit ? C'est pas là que ça se passe. »

Plus il parlait, plus la lueur de désespoir dans ses yeux s'effaçait et plus son cœur augmentait de plus en plus. Ses battements faisait écho avec son propre désire, sa propre volonté de s'exprimer par lui-même, de ravager d'un coup vif tous les éléments qu'il exposait de la table de son esprit. De taper du poing sur cette table et de hurler aussi fort qu'il le puisse " C'est impossible". c'était ça, sa conviction. Elle connaissait que trop bien son petit ami pour que la vérité soit dans les mots du ministère et des tissus de mensonges de ses satanés journaux. Tout ce que cela faisait en elle, c'est d'enméler ses pensées qu'on lui dictait un peu au final. Elle s'en rendait compte maintenant, elle le voyait.

" Bonjour Colère, nous t'attendions. Installe toi donc, désire-tu un café un thè peut-etre ? tu es là pour un moment, Donc ?"

Son sang bouillonnait de l'intérieur et son bras fut attiré par la flasque qu'elle vida d'une traite. L'inconsciente envoyait balader de ce simple geste la vision que tout le monde avait d'elle, que tout le monde voulait continuer de voir d'elle. Certes, cela serait sûrement qu'un coup de folie temporaire, mais elle en avait assez. Elle ferma ses yeux en plissant fortement ses sourcils dans une grimace qui en disait bien long sur sa relation avec l'alcool. Elle laissa retomber sa tête vers l'avant, sa chevelure fine d’ébène masquant la fin de sa grimace, alors que sa main plus ferme tendant la flasque désormais vide a son propriétaire.

- Ce-...Ce qu'il vous dit...

Commence-t-elle dans un murmure audible alors qu'elle redresse son visage aux sourcils froncé sur lui. Son désespoir avait disparu, mais son regard rougi par les larmes, c'était chargé davantage d'eau. Mais ses larmes, celle-ci n'était pas liée à sa peine non...Elle était liée à une colère qui explosait dans son cœur.

- Ce qu'il vous dit, c'est que je connaissait beaucoup trop bien Cédric pour le penser aussi irresponsable pour provoquer un accident. Il voulait participer à ce tournoi pour rendre fier son père et..Croyez-moi, il n'avait aucune envie d'inquiéter qui que ce soit...

Elle se souvint alors du moment ou il lui avait parlé de son envie d'y participé et elle souffla un sourire désabusé.

-...Je me souviens du jour où il m'a parler de sa volonté de s'inscrire et de son ambition pour les yeux de son père. Il avait peur que cela me charge d'un stresse supplémentaire à cause de mes BUSES.

Elle marqua une très courte pause en fermant ses yeux et secouant négativement sa tête. Ses larmes s'évacuèrent de ses yeux encore une fois et elle ravala sa salive difficilement encore sous le joug de la culpabilité.

- ...Et vous savez ce que je lui ai répondu malgré les avertissements de Dumbledore ? Je lui ai dis qu'il n'avait pas a s'en faire pour moi, que qu'importe son choix je le soutiendrais mais... il me connaissait bien, il savait que j'allais être morte d'inquiétude pour lui. Il ne m'a jamais écarté de ses épreuves pour que je sois rassuré...Il m'expliquait toujours tout et avait toujours un moyen de se replier si jamais sa vie serait réellement en danger. Et je l'ai cru jusqu'au bout, je l'ai cru...Même là j'y crois encore...

Elle n'était pas certaine de ce qu'il s'était réellement passé, pourtant, Voldemort ou non, il s'était vraiment passé quelque chose que Cédric n'avait pas pu prévoir, que personne, même pas les organisateurs de ce tournoi ne pouvait prévoir.

- ..Je ne sais pas si c'est "lui" qui a l'a tuer, mais je crois, au fond de moi que si tout ceci est placé sous silence, c'est bien parce que la faute ne réside pas en Cédric, mais bien qu'il s'est passé quelque chose qui n'aurait pas dû se passe s'il avait été sécurisé comme il le fallait. Je-..Je crois qu'il n'y pas qu'un seul responsable, mais plusieurs et..ça..je-...Je peut pas le supporter.

Elle chasse ses larmes en passant brusquement son poignet sur ses yeux alors que le ton de sa dernière tirade se met à monter de plus en plus jusqu'à devenir plus ferme et... Plus accusateur.

- Je peu pas supporter de voir le garçon que j'ai aimée se faire oublier comme ça, qu'aucune justice ne va lui être rendu plus que cela...tout ça parce qu'une poignée de personne haut placée refuse d'assumer leur responsabilité ! Alors qu'a côté de sa, je suis rongé par la culpabilité de ne pas lui avoir arrêter la main avant qu'il ne plonge ce papier dans cette maudite coupe ...Voilà ce que mon instinct vous dit !

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Lun 15 Nov 2021 - 18:57
Don't cry little girl
Août 1995

Fracassé de part en part avec un mur de briques comme seul soutien pour son corps disloqué. Fini à la pisse comme le vomissent les géniteurs crachant la hargne de leur cœur, leur mucosité de haine. Même les dortoir des trottoirs sont plus doux à ses joues. L'début d'une vie à tournoyer entre deux mondes et mille baraques. A sécher la flotte salée qui scie la chair d'une adolescente en deuil. Valait mieux s'noyer dans l'alcool que dans ses larmes. Hein Princesse. Cébren sourit de ce mimétisme à sa propre silhouette ; elle a vidé la flasque d'une traite emportée. Seuls les vestiges de mousse en fin de vie qui lui sont restés à la frontière deslippes s'accordent à la rondeur de son jeune visage. Autrement, Colère a gerté l'innocence et la puérilité. Même la main pâle n'a pas la tremblote aux phalanges, elle est ferme et assurée quand elle rend la flasque à son propriétaire. Le contrebandier la range dans une poche située au revers de sa veste, entre quelques mornilles et un avis de recherche sur sa gueule, utilisé pour se moucher. Il écoute les vomissures disloquées de son tympan qui y est habitué. Un putain de psychomage comme dirait Ern.

- Ce qu'il vous dit, c'est que je connaissait beaucoup trop bien Cédric pour le penser aussi irresponsable pour provoquer un accident. Il voulait participer à ce tournoi pour rendre fier son père et..Croyez-moi, il n'avait aucune envie d'inquiéter qui que ce soit...Je me souviens du jour où il m'a parler de sa volonté de s'inscrire et de son ambition pour les yeux de son père. Il avait peur que cela me charge d'un stresse supplémentaire à cause de mes BUSES.

L'adolescent parfait qui fume pas, boit pas, mange pas gras. La condamnation d'une perfection non subie. L'exécution d'un minois édulcoré. La seule tare de sa vie aura été son corps allongé les bras en croix sur l'herbe encore humide des perles d'eau de l'été anglais. Warren avait tout vu. Warren, dont le cul assis parmi le public lors de la troisième tâche s'était crispé d'effroi au retour de Potter. Il avait décrit au contrebandier la façon qu'avait eu le Gryffondor de pleurer le nom de Voldemort, prostré sur le cadavre encore mou et chaud. La terre ternissait le jaune de ses fringues, ses yeux voilés fixaient sans les voir les étoiles penchées pour regarder le héros déchu.

- ...Et vous savez ce que je lui ai répondu malgré les avertissements de Dumbledore ? Je lui ai dis qu'il n'avait pas a s'en faire pour moi, que qu'importe son choix je le soutiendrais mais... il me connaissait bien, il savait que j'allais être morte d'inquiétude pour lui. Il ne m'a jamais écarté de ses épreuves pour que je sois rassuré...Il m'expliquait toujours tout et avait toujours un moyen de se replier si jamais sa vie serait réellement en danger. Et je l'ai cru jusqu'au bout, je l'ai cru...Même là j'y crois encore...

Le déni ; crevard qui reprend ce qu’il distribue, l’espoir. Cébren lève le menton et la fumée crasse qu’il expulse par ses narines glisse dans l’air.  

- ..Je ne sais pas si c'est "lui" qui a l'a tuer, mais je crois, au fond de moi que si tout ceci est placé sous silence, c'est bien parce que la faute ne réside pas en Cédric, mais bien qu'il s'est passé quelque chose qui n'aurait pas dû se passe s'il avait été sécurisé comme il le fallait. Je-..Je crois qu'il n'y pas qu'un seul responsable, mais plusieurs et..ça..je-...Je peut pas le supporter.

Sa langue sèche fait pleuvoir les mots moroses échelonnés par une cassure de chagrin. Mais si Tristesse avait le champ libre pour étreindre le cou ténu, si ses doigts hypocrites de réconfort et de destruction enserraient la chair gracile avec la volonté de la réduire en poussière, Colère fait son come back, la réduit en charpie, elle et sa fourberie vipérine.
Le rictus aux lèvres. La satisfaction aux pupilles. Cébren encourage du regard ce volcan grondant sans rien faire pour calmer la gamine. N'a-t-il pas lui-même allumé cette combustion spirituelle ? Ou au moins poussé du pied les charbons ardents vers le cratère fumant ?

- Je peu pas supporter de voir le garçon que j'ai aimée se faire oublier comme ça, qu'aucune justice ne va lui être rendu plus que cela...tout ça parce qu'une poignée de personne haut placée refuse d'assumer leur responsabilité ! Alors qu'a côté de sa, je suis rongé par la culpabilité de ne pas lui avoir arrêter la main avant qu'il ne plonge ce papier dans cette maudite coupe ...Voilà ce que mon instinct vous dit !

Toujours cette même dégaine ravie qui étire les lèvres de Cébren. Le bourdonnement des passants au  loin résonne dans l’artère que Princesse devra rejoindre de nouveau. Lui retournera à ses ruelles nébuleuses et aux pouffes que Ernest baise dans la pseudo intimité de leur appart miteux.

- Tu sais qu’t’aurais rien pu faire pour l’empêcher de participer à ce tournoi de cinglés. T’en avais pas l’droit, Princesse, pas plus qu’il n’avait le droit de te foutre devant le fait accompli en évitant de t’causer de son envie de participer. S’il ne l’a pas fait, s’il t’en a parlé, s’il t’a jamais tenu écartée, c’est parce qu’il savait que tu respecterais son choix, parce qu’il avait confiance en toi, parce qu’il t’aimait. Et si ce chien de Fudge est pas capable de se mettre les yeux en face des trous, toi tu peux. Tu peux lui rendre justice à ton niveau ou plus encore. Fais c’qu’il faut pour ça.

Le contrebandier écrase son mégot sur l’asphalte. Les genoux se déplient, il se met debout. « C'est glauque ici. Rentre chez toi et surtout, baisse jamais la tête. T'as plus de couilles qu'eux tous réunis. » Il réajuste sa gavroche pour l’enfoncer de nouveau sur sa tête, le crâne pelotonné dans un étau de tweed et s'éloigne, avalé par la voracité obscure des ruelles périphériques.  

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Cébren Gallagher
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