(M/F - Aurors) L'escouade aux rênes de l'enquête sur le Seigneur des Ténèbres

"Subordonnée pétillante. Caroline, elle est comme un soleil. Elle réchauffe l'être de douces attentions, elle guérie les instants de déprime, elle éclaire les jours les plus sombres et les ombres insidieuses de leurs enquêtes. Elle est l'empathie, le cœur battant d'une équipe rationnelle, d'un cerveau commun qui se tourne vers les faits plutôt que vers les sentiments. Elle est cultivée et nourrit les idées progressistes autant que sa maladresse, enjolivant son sans gêne pour une douce prévenance. Grant apprécie discuter avec elle, explorant des hypothèses incongrues ou une belle féerie idéaliste. Il l'apprécie pour ses bavardages incessants, pour cette flamme persistante qui l'attendrie d'une certaine candeur. Comment en vouloir à quelqu'un incapable de faire preuve d'arrière pensée ? Lui-même cherche encore lorsqu'elle l'agace. Mais jamais longtemps."

"Subordonné combatif. Hank, il est trop franc. Hank, il manque de subtilité. Hank, il ne connaît pas la notion de diplomatie. Mais Hank, il est intelligent. Il est un guerrier. Un combattant prisonnier d'un bureau. Instable et bourru. Mais jamais méchant. Il est facile d'échanger avec lui. Il n'est pas comme Charles ou Aimee, il ne se cache pas derrière une barrière vicieuse. Il est entier. Il est vrai. Et ce sont des qualités que Grant respecte, les partageant par delà sa propre carapace et ses idées conquérantes. Johnson réveille sa compassion, et Penley sa combativité, ce refus de la rédhibition et des compromis. Il se fie à lui et à ses déductions. Ils se livrent parfois sur sa nostalgie du temps passé autour d'un café, d'un whisky et d'une cigarette. Ce sont des instants de complicité qui s'effacent au bureau, pour ne laisser place qu'à une distance professionnelle. Et c'est tout aussi bien ainsi."

"Subordonnée envoûtante. Aimee, elle est belle. Aimee, elle sent le danger. Aimee, elle est terriblement splendide. Dès le début, dès le premier regard, il a su se méfier de ses jolies phrases cachant mille maux vénéneux, de ses cils battants au rythme de ses réflexions rendant son visage plus doux, de ce tic de mordre sa lèvre inférieure lorsqu'une énigme captive sa plus totale attention. Sans doute la regarde-t-il trop. Sans doute l'écoute-t-il trop. Elle lui rappelle dans son déhanché, dans ses manières gracieuses et séductrices, qu'il n'a pas qu'un cerveau, mais également un cœur. Une infime faiblesse qu'elle cueille d'un sourire provocateur, d'une subtile tournure qui ferait grimper le rouge à ses joues s'il n'était pas aussi contrôlé. Mais plutôt que de la repousser, il se laisse bercer par son intelligence, par le son de sa voix au creux de son oreille, et ce charisme déterminé qui l'attire autant qu'il le fuit. Ils sont pareils. Et n'en sont qu'un peu trop bien assortit."

"Subordonné prometteur. Charles est l'opposé parfait de Caroline. Froid. Intransigeant. Implacable. Méticuleux. Et raisonné. Pas de place pour les sentiments dans sa gestuelle, dans son cruel manque de tact. Par sa simple présence, il impose une ambiance de travail, où aucun écart n'est permit. S'il reconnaît en Aimee un double insidieux, il voit en Charles son possible successeur. Un leader qui saurait gouverner d'une poigne d'acier, pour qu'aucune erreur ne soit commise. Un homme s'il n'est pas aussi juste qu'espéré, sait faire preuve d'un entêtement indépendant qui le ferait sortir des sentiers prédéfinis. C'est pour ça, qu'il lui lègue des responsabilités. Qu'il lui pose des problèmes insolubles au détour d'une enquête. Qu'il le plonge dans des dilemmes où sa morale est son unique adversaire et alliée. Il nourrit l'envie qu'il s'apaise au contact chaleureux de Johnson. Qu'il fonde un peu sous le feu de l'ardeur de Stevens. Et qu'il gagne cette hargne combative au contact de Penley. Alors, il sera digne. Digne de tous les espoirs qu'il a placés en lui."

"Collègue insupportable. Si Charles représentait le froid, Caroline serait la chaleur incarnée. S'il était la nuit, elle serait le jour. Et qui donc a une fois affirmé que les opposés s’attiraient ? Dans leur cas, il n'y a rien de plus faux. Caroline possède tous les traits de caractère qui ont le don d'insupporter Charles : elle est bavarde, bruyante, désordonnée, dispersée et même loufoque sur les bords. On ne peut pas la rentrer dans une case, la Johnson, son trop-plein de bons-sentiments et d'idées fantasques en déborderaient de toutes parts. De surcroît, le Clifton déteste particulièrement les instants où elle essaie de se la jouer psychomage avec lui. Bon sang, il n'a aucune émotion refoulée ! Les émotions, c'est une perte de temps. Tout comme les discussions qui sortent du cadre de leur enquête. Quand est-ce qu'il pourra cesser de le lui répéter ?"

"Collègue efficace. Hank est un collègue respectable et peut-être même appréciable. Il gagnerait, certes, à être plus propre sur lui et moins brouillon dans son travail aux yeux de Charles, mais il fait tout de même preuve d'une logique et d'une efficacité indiscutable. Hank, c'est celui qui n'en a que faire du manque de tact de Charles car il est d'une franchise plus bourrine encore que la sienne. Ensemble, les deux hommes n'ont pas besoin de mâcher leur mots et vont systématiquement droit au but. Il s'agit d'une relation de travail efficiente qui allient discussions et réflexions concises et sensées, comme Charles les aime."

"Collègue envoûtante. Aimee est le diamant de leur équipe. Elle incarne une élégance qui se décline en une myriades d'aspects, allant de ses goûts vestimentaires soignés à son port de dos droit et altier, de son regard perçant à ses observations fines et pertinentes et de sa voix voluptueuse à ses raisonnements perspicaces et clairvoyants. Pour l'homme qu'est Charles, Aimee est une femme qui a tout pour elle et, si sa rigueur professionnelle ne l'abstenait pas de l'envisager autrement que comme une collègue, peut-être bien qu'il laisserait ces yeux de biches percer son indifférence."

"Le supérieur direct. Charles aime aller à l'essentiel et Grant Marshall, à l'image de Penley, n'est pas un homme à se disperser. Il est direct, et n'amène que peu ses réflexions dans des hypothèses insensées. S'il fait preuve de plus de diplomatie que lui, ce n'est pas un frein dans leur relation. Ils s'équilibrent dans leurs méthodes, qui finissent par toujours se rejoindre. S'ils restent exclusivement professionnels, ne dépassant qu'assez peu la barrière de leur hiérarchie respective, ils se basent sur un profond respect et une estime que Charles cultive pour peu de gens.
Pourtant, depuis quelques mois, les questions de son chef lui sont de plus en plus dédiées. Des réflexions inclusives qui mettent en doute sa morale et son sens du devoir. Il ne sait trop quoi en penser et son pragmatisme l'éloigne de la raison de ses intentions."

"Collègue incompris. Caroline aime comprendre son entourage, partager leurs émotions et décortiquer leurs sentiments. Mais Charles, c'est un mur en béton. Elle qui aime rigoler et détendre l'atmosphère au bureau se heurte bien souvent aux réprimandes froides et strictes du Clifton. "Nous sommes ici pour travailler, non pas pour laisser notre esprit être dissipé", qu'il dirait. Alors, Caroline s'est mise en tête d'arriver à le dérider. Les questions intimes fusent sans vergogne : "As-tu été trop bridé durant ton enfance ? As-tu étais maintes fois blessé par des proches durant ton adolescence ?". Elle veut comprendre ! S'il est si fermé, c'est forcément qu'il a un traumatisme enfoui ou des sentiment refoulés, non ? Pour elle, il ne peut être juste une intelligence polie, il doit y avoir des aspérités quelque part."

"Collègue complice. Hank, sous ses airs faussement maussades, a ce quelque chose qui le rend tout aussi attachant qu'amusant aux yeux de la Johnson. La jeune femme se plaît à confronter son optimisme jovial au caractère ronchon de son collègue et il est indéniable qu'une complicité unique règnent entre les deux adultes. Ils se cherchent et se chamaillent dans la bonne humeur tout en sachant redevenir sérieux lorsque leur travail l'impose. Caroline et Hank, c'est une dynamique aussi vive qu'efficace, de celles qui savent détendre l'atmosphère d'un bureau trop strict par quelques rigolades pour mieux se concentrer ensuite. Et, au final, ces journées au bureau seraient sûrement bien fades pour Caroline si Hank se faisait absent."

"Collègue confidente. Aimee est une femme splendide et Caroline l'admire à bien des égards, sans pour autant la jalouser pour un sous. Au contraire ! Caroline sait cultiver sa propre individualité pour apprécier celle des autres à leur juste valeur. Alors, plutôt que de se muer en jalousie, son admiration a pris le chemin d'une amitié aux accents de confidences. Et qui de mieux qu'Aimee pour raconter des histoires croustillantes et papoter potins ? La Stevens est définitivement devenue la collègue préférée de Caroline quand il s'agit de faire une pause café."

"Le supérieur ouvert. Extravertie et avide de faire valoir sa vision d'un monde compréhensif, Caroline s'est cassée les dents sur beaucoup de carapaces, bien qu'elle n'ait jamais la reddition comme leitmotiv. Et si elle pensait devoir s'acharner sur celle de Grant, elle fut agréablement surprise d'y trouver une oreille attentive et une curiosité jamais mal placée. Petite née-moldue dans un monde peu enclin à l'accepter, elle peut s'appuyer sur le soutien de son supérieur, qui l'encourage dans sa fantaisie et sa protection face à l'intolérance. Avec elle, il oublie son masque froid et protocolaire, pour déclencher des discussions sans fin sur sa culture et ses opinions progressistes.
Le Marshall a plusieurs casquettes, mais elle est fière d'avoir accès à un visage qui lui est uniquement destiné. Celui d'un ami fidèle qui l'appui dans sa folie douce. Plus que du respect, elle a pour lui un profond attachement, qui dépasse souvent le seuil du bureau."

"Collègue enjouée. Caroline, c'est le petit rayon de soleil de l'équipe. C'est celle qui dynamise, qui motive les troupes et qui arrive même à décrocher quelques sourires à Hank au milieu de la paperasse. Elle est fantasque, la Johnson, un peu étrange sur les bords, mais il l'aime bien. Ses idées sont souvent aussi justes que ses mots et elle détient le don rarissime d'arriver à tirer Hank de ses humeurs bougonnes. Ouais, Caroline ce n'est plus seulement une collègue qu'il respecte, c'est devenu une amie qu'il apprécie sincèrement. Même s'il lui arrive encore souvent de se moquer gaiement de ses fantaisies, simplement par principe."

"Collègue efficace. Si les chemises et les cravates trop bien repassées de Charles pourraient inssuporter Hank autant que le bruit des talons d'Aimee, il n'en est rien. Car Charles, il n'est pas la pour plaire, mais pour faire preuve de son efficacité. Le Clifton va toujours droit au but sans passer par quatre chemins et il n'y a pas conversation plus limpide qu'avec lui. Ensemble, Charles et Hank arrivent à élaborer des raisonnement concrets, précis et concis les menant tout droit à des conclusions sensées. Au boulot. Charles et Hank forment un duo de choc, comme deux esprits à la logique complémentaires. Mais ce n'est pas pour autant que Hank irait proposer d'aller boire un verre à son collègue."

"Collègue superficielle. Aimee, elle est particulière. Un peu trop guindée derrière son visage de poupée, au goût de Hank. Un peu trop insaisissable et secrète pour cet homme qui préfère les personnes simples, franches et directes. Aimee, elle est un peu trop.
Son parfum sent trop fort et le bruit de ses talons a le don de lui faire grincer des dents quand ça l'interrompt en plein raisonnement. Mais, Hank ne peut le nier, la Stevens connaît sont métier et, derrière son apparente superficialité, elle est sacrément débrouillarde. Alors, oui, la demoiselle a réussi à gagner son respect, mais elle ne gagnera probablement rien de plus du Penley."

"Le supérieur compréhensif. Hank aime l'efficacité. Ancien duelliste accompli, il trouve en ses longues heures derrières un bureau, une punition exacerbée pour sa mauvaise humeur quotidienne. Charles lui rappelle qu'il est encore un enquêteur compétant, capable de déduction pointilleuse au travers de leurs discussions. Caroline amène un soupçon de lumière dans ses journées. Aimee le rend méfiant. Et Grant, lui permet chaque jour d'épancher sa nostalgie du temps passé. Il comprend son impuissance face à la paperasse. Il comprend son désir brûlant de retrouver le frisson du terrain. Il comprend son manque de délicatesse et ne juge pas ses termes souvent durs et ses manies bourrues.
Il n'y a pas un autre chef comme lui. Aussi juste que bienveillant. Aussi impitoyable qu'accessible. Il n'y a aucun autre homme pouvant lui faire accepter les dossiers sans broncher."

"Collègue confidente. Caroline, c'est une bulle de fraicheur. Elle est toujours de bonne humeur, de bons conseils, et il n'y a pas plus attentive comme oreille. Si Charles s'agace souvent de son expansivité et de sa manie à se disperser, Aimee se demande quant à elle comment une personne peut dégager autant de positivité. À écouter la Johnson, l'on croirait presque vivre dans un monde utopique, alors même qu'elle est confrontée aux pires vices de l'humanité de par sa profession d'auror. Alors, Aimee l'envie parfois, pour cette candeur et cet optimisme qu'elle sait garder en toute situation. Mais Caroline est aussi devenue une amie et une confidente, ainsi que son unique soutien féminin au sein de leur équipe."

"Collègue incompatible. Aimee a cette facilité déconcertante à deviner si elle plaît à un homme ou non. Et dans le cas de Hank, elle a senti dès le départ qu'il ne la supporterait pas. Et cela s'est vite avéré vrai : contrairement à Caroline, Aimee n'a probablement jamais réussi à décrocher un sourire à ce collègue bougon, et c'est tant pis. Hank est comme il est : un homme bourru sans tact et sans classe, à quoi bon chercher plus loin ? Si la séductrice se plaît parfois à titiller les limites de ses liens professionnels, il est évident que sa relation avec Hank ne dépassera jamais le stade de collègue."

"Collègue énigmatique. L'inaccessible ? Aimee a peu connu ça dans sa vie. Jusqu'à rencontrer Charles. Y a-t-il plus professionnel et froid que cet homme-là ? Plus indifférent ? Pourtant, la Stevens croit avoir remarqué certains de ses regards plus prolongés sur son visage ou sa silhouette. Ou fut-ce un mirage ?
Au-delà de l'estime qu'elle lui porte quant à ses qualités d'auror, Charles représente probablement l'une des plus grandes énigmes auxquelle s'est confrontée l'inspectrice. Derrière leur entente cordiale, il la fascine. Serait-ce donc son inaccessibilité qui l'attire ?"

"Le supérieur charismatique. Aimee aime les défis. Et elle reconnaît en Grant Marshall un challenge de taille, de quoi piquer son intérêt de séductrice et faire frissonner son insatisfaction. Qui pourrait bien faire fondre le pli sévère entre ses sourcils, si ce n'est son joli sourire ? Aucun homme ne lui jamais autant résisté que son supérieur, si elle peut exclure l’inaccessibilité de Charles de l'équation. Grant possède les atouts fatals qu'elle utilise pour arriver à ses fins. Un port haut, un regard fier, un charisme magnétique qui épouse sa voix de velours et l'onyx de ses yeux. Il ferait flancher bien des femmes d'un battement de cil. Mais pas elle. Ça non. Enfin, sauf si elle en décide autrement.
Elle rêve de briser son assurance et faire naître l'explosion de l'abandon dans ses pupilles. Peut-être pour se prouver qu'à ce jeu, elle est meilleure que lui. Pas de fascination, pas d'amour. Seulement une envie de courtiser le pouvoir qui les rendrait si compatible."