Delyla GavrilFICHE DE PRÉSENTATION
IDENTITÉ
PRÉNOM(s) & NOM : Delyla Gavril
DATE DE NAISSANCE & ÂGE : 03/07/1965 ▬ 30 ans.
ANNÉE OU MÉTIER : Xème année ▬ Couturière chez Madame Guipure.
ORIGINE/CRÉATURE : Sang-Mêlé, d'une mère sorcière et d'un père moldu.
DONS & MALÉDICTIONS : Aucun, Delyla est une sorcière tout ce qu'il y a de plus normal.
FAMILIER : Deux chats, Joyce et Mina.
CLUB(S) : /.
BAGUETTE : Bois de cèdre, Plume de Phénix, souple, épaisseur moyenne, 27 cm.
PATRONUS : Un chat
ÉPOUVANTARD & RIDIKULUS : Épouvantard : Le vide, Delyla à le vertige. Ridikulus : Une attraction gonflable sur laquelle rebondir.
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HORS JEU
PSEUDONYME : MayariMoon.
ÂGE IRL : 23 ans.
AVATAR : Sara Fabel.
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Par une membre de l'équipe admin.
MAISONS SOUHAITÉES: Je vous laisse le choix de décider ce qui vous paraît le mieux. Sachant que Delyla n'a pas fait ses études en Angleterre, et qu'elle est adulte, le système de répartition de Poudlard ne la concerne pas spécifiquement.
AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ?Si voldemort avait une fille, elle s'appellerait voldevie. |
QUI ES-TU ? 500 mots
Il existe un dicton, comme quoi, la première impression qu'on se fait de quelqu'un est souvent la bonne. Pourtant, on dit bien souvent aussi qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Dans tous les cas, chacun a une opinion bien précise sur telle ou telle personne, le tout est d'apprendre à la connaître. Et parfois, certaines personnes nous connaissent même mieux que nous-même. C'est comme ça, on y peut rien. La meilleure des solutions reste encore d'apprendre à connaître une personne pour se faire une meilleure idée de qui elle est au fond.
Tout le monde possède des défauts, mais aussi des qualités qui nous rendent unique. L'on peut notamment citer le sang-froid, bien que certains préfèrent parler de calme. Cette qualité lui est nécessaire pour son travail, et c'est une chance qu'elle le soit naturellement. Bien évidemment, elle a ses limites, et dans son métier, il est parfois difficile de ne pas se laisser prendre à l'énervement. Mais en général, elle essaie de prendre sur elle le plus possible. Mais lorsqu'on l'énerve de trop, elle n'hésite pas à le dire. Et bien oui quoi, pourquoi s'amuser à prendre des gants quand quelque chose nous énerve ? Bon, c'est vrai qu'on risque de blesser des gens que l'on apprécie, mais cela ne semble pas faire peur à la blonde qui préfère être honnête que d'y aller avec des pincettes, quitte à devoir s'excuser plus tard. Tourner autour du pot, ce n'est vraiment pas son truc, et cela évite également les malentendus. Enfin, on l'espère.
La patiente est également une vertu pratique dans son activité professionnelle, réparer ou fabriquer un vêtement ne se faisant pas forcement dans la seconde. C'est parfois long et chiant de devoir attendre, mais quand il n'y a pas le choix, on est bien obligé de faire avec. La demoiselle à la chance de posséder cette qualité, bien qu'elle puisse varier d'un jour à l'autre en fonction de son humeur. Au besoin, elle s'occupe d'autre chose pour faire passer le temps plus vite, également pour être plus productive. Elle n'aime pas ne rien faire ou attendre les bras ballants que la vie se fasse, on ne vit qu'une fois et elle compte bien vivre la sienne à 100 %.
Il n'est pas toujours facile de trouver une oreille attentive en cas de problème, ou du moins quelqu'un en qui on peut avoir assez confiance pour exprimer ce qu'on ressent. Il y a la peur de ne pas être pris au sérieux, de ne pas être compris, que la personne se moque, ou encore, pire, que nos peurs et sentiments les plus intimes soient répétés par la personne à qui on les a dit. Ce sentiment de trahison fait sans doute partit des pire que l'on puisse ressentir, Delyla en sait quelque chose pour l'avoir vécu plusieurs fois. C'est pourquoi elle s'est juré de ne jamais reproduire avec quiconque ce qu'on lui à déjà fait subir. Beaucoup de ses proches s'accordent à dire que la jeune femme est une personne compréhensive, dotée d'une grande loyauté, à qui l'on peut confier beaucoup de chose sans crainte de se l'entendre répéter à quelqu'un d'autre. La seule chose qui pourrait lui faire trahir sa promesse dépend de la gravité et des circonstances des aveux qu'on lui fait. Au maximum, elle tentera de trouver des solutions avec le concerné pour régler le problème, mais il faut parfois savoir être réaliste, et elle n'hésite pas à accompagner la personne dans sa démarche si cette dernière n'ose pas le faire seule.
Pourtant, bien qu'elle soit une personne à qui l'on sait pouvoir raconter ses problèmes, elle n'aime pas raconter les siens à tout le monde et n'importe qui, faisant le plus souvent passer les autres avant elle. Même ses proches doivent parfois insister pour savoir ce qui ne va pas. Ce n'est pas faute d'essayer de nier l'évidence, mais la demoiselle à bien du mal à cacher ses sentiments, étant de nature assez expressive. Si elle s'inquiète ça se voit, si elle est heureuse ça se voit, et bien qu'on ne sache pas deviner les raisons de son état du moment, on ne peut pas se tromper sur ce qu'elle ressent. Lorsque quelqu'un insiste un peu trop, il peut lui arriver de s'énerver et de l'envoyer bouler. Mais cela ne dure généralement pas bien longtemps, quand elle se rend compte qu'elle est allée trop loin elle sait s'excuser en expliquant plus calmement qu'elle ne souhaite pas en discuter. Paradoxalement, si elle se trouve être une très mauvaise menteuse en ce qui concerne ses sentiments, elle arrive à très bien mentir sur beaucoup d'autres choses.
L'amitié est quelque chose de très important pour elle, la jeune femme est très attaché à sa famille et ses amis. Franche et honnête, elle est ce genre de personne qui ose dire quand quelque chose ou quelqu'un ne lui plaît pas, faisant en sorte de ne pas trop froisser les gens à qui elle tient. Elle sait, de toute façon, qu'il lui est difficile de mentir sur ses ressentits, car cela se verrait sur son visage. Elle aime faire plaisir et prendre soin des autres, elle n'a pas besoin d’événement particulier pour faire un cadeau à quelqu'un. Delyla est une de ces personnes qui adore prendre soin des autres, qui aime rigoler et partir dans des délires improbables avec les gens qu'elle apprécie, au point qu'elle pourrait même donner sa vie pour ceux à qui elle tient vraiment. Aussi, elle est facilement du genre à se venger si on fait du mal à quelqu'un qui lui est proche.
Comme tout le monde, il lui arrive d'être de mauvaise humeur, voir même d'humeur massacrante. Dans ce genre de moment, nombreux sont ceux à savoir qu'il ne vaut mieux pas se trouver en travers de son chemin à ce moment-là. Pour donner une image, elle est le genre de personne capable de jeter une machine à coudre par la fenêtre sur un coup de colère si elle rame trop, quitte à devoir la réparer ou en racheter une autre après. Elle a également une forte tendance à ronchonner et râler quand elle n'est pas de bonne humeur, ou que quelque chose ne lui plaît pas, bien que ce ne soient pas les seules occasions pour cette néo-râleuse de faire entendre son mécontentement.
De même, elle n'est pas le genre de personne à se laisser marcher sur les pieds. Elle a beau être d'apparence douce et gentille, la demoiselle sait très bien se défendre et n'apprécie pas vraiment d'être sous-estimé, encore moins dans un domaine qu'elle maîtrise très bien. Pourtant, s'il peut lui arriver de se vexer facilement, elle n'est pas rancunière concernant ce genre de petites choses idiotes, il lui en faut bien plus pour que son instinct vengeur prenne le dessus.
Un autre trait de caractère qui la caractérise est sa jalousie lorsqu'elle est amoureuse. Sans pour autant être dans l’excès, la jeune femme n'apprécie pas particulièrement que l'on drague ou que l'on s'approche trop près de la personne qu'elle aime, encore moins sous ses yeux. Si elle s'en rend compte, elle sort les griffes et peut rendre invivable l'existence de sa/son rival(e), s'abaissant même (dans les cas les plus tenaces) sans honte aux crasses les plus moches pour lui faire lâcher prise. Pour l'anecdote, retrouver un scorpion dans votre assiette ne sera pas forcement le fruit d'un pur hasard, on espère simplement que vous ne l'avalez pas par inattention.
Vous l'aurez compris, la jeune fille n'est pas faite que de qualités, et pour finir sur une petite touche plus agréable, on peut enfin dire que Delyla est parfois gaffeuse. Il peut lui arriver de « mettre les pieds dans le plat » comme on dit, involontairement la plupart du temps. Chance pour elle que cela ne lui arrive pas tout le temps, se mettant déjà suffisamment dans des situations embarrassantes. Une question posée au mauvais moment, un anniversaire fêté le mauvais jour, et voilà que la jeune femme devient rouge de honte et d'embarras. Mais on lui pardonne assez facilement, avec tout ce qu'elle à déjà à penser, on peut bien lui permettre quelques bourdes. Ça ne la rend que plus charmante.
IL ÉTAIT UNE FOIS... 750 mots
Elle aime à pensé qu'elle est née dans une famille normale. Qu'elle a vécu sans soucis majeur. D'une certaine façon, ce n'est pas tout à fait faux. Mais d'un autre, ce n'est pas tout à fait vrai non plus.
Nelly Gavril, sa mère, a rencontré son père alors qu'elle n'avait que 13 ans, et lui 23. C'était le nouveau jardinier qui entretenait les plantes de la résidence secondaire de ses parents. Ils n'étaient ni nobles, ni de sangs purs, ni une famille importante ou connue en Russie, mais vivaient assez aisément pour s'offrir ce genre de privilège. Quoi qu'il en soit, doté d'une certaine maturité pour son âge, elle en était tombée tout de suite amoureuse, elle savait que c'était lui qu'elle voulait, qu'il était celui avec qui elle voulait passer sa vie et fonder une famille. C'était comme une évidence pour elle. Mais s'éprendre d'un moldu, bien trop âgé pour elle. Et qui n'était même pas du pays en plus. Quelle idée était passée par la tête de l'aîné des Gavril ? Ce n'était pas tant le fait qu'Edgart soit moldu qui dérangeait. Seulement, Lena et Jacob, ses parents, persistaient à penser qu'elle aurait pu trouver mieux que ce jeune Italien sans le sous. Mais il faut croire que le cœur à ses raisons que la raison ignore. De plus, il semblait que les sentiments soient réciproques. Dans un souci de bien faire, le jeune homme avait tout de même attendu la majorité de Nelly pour débuter leur histoire et la demander en mariage, ce qu'elle avait accepter avec joie. C'est comme ça qu'elle avait prit le nom de Raphaeli, celui de son mari. Bien qu'ils gardaient une certaine méfiance à son égard, Jacob et Lena n'avaient pas bronché plus que ça, se disant que, jusqu'à maintenant, Edgart n'avait pas fait preuve de maltraitance ou de manipulation envers leur fille. La seule chose qu'ils pouvaient faire était de donner leur avis à la demoiselle, et lui préconiser d'être vigilante.
De cette union, étaient nés trois enfants. Une première fille, prénommée Ivy, en Janvier 1964. Suivit d'une seconde fille en Juillet 1965, qui ne fut autre que Delyla. Et enfin Joshua, en Septembre 1968, un petit garçon qui annonça la fin de la famille. Trois enfants, c'était bien. C'était ni trop, ni trop peu à leurs yeux. Cependant, bien que l'été pût être fort agréable dans le pays, les hivers russes étaient parfois rudes, un environnement dans lequel Nelly ne se voyait pas faire grandir ses bambins. C'était peut-être du simple confort aux yeux de certains, mais c'était comme ça que la jeune femme voyait les choses. Pour lui faire plaisir, Edgart avait accepter de retourner en Italie avec elle et les enfants, pour que sa famille puisse vivre dans un pays avec un climat plus stable.
Ainsi, ils y avaient vécu un long moment, au moins une quinzaine d'année. Tout comme sa sœur avant elle, Delyla avait fini par découvrir ses pouvoirs magiques aux alentours de son dixième anniversaire. N'étant pas vraiment habitué à cela en tant que moldu, Edgart avait dû se familiariser avec l'existence de la magie, avec ce monde parallèle au sien et dont il ne maîtrisait aucun code. Pourtant, bien que cela ne soit pas vraiment son élément de prédilection, il n'avait cessé d'encourager ses enfants à suivre cette voie, et à faire ce qui leur plairait plus tard : soit vivre dans le monde magique, soit dans le monde moldu. Pour plus de simplicité selon Nelly, la fratrie avait reçu les enseignements magiques d'un précepteur à domicile. La mère de famille ne comptait plus le nombre d'objets cassés ou d'accident qui avait pu se produire à cause de cela, mais c'était un sacrifice dont elle était prête à payer le prix. Elle préférait que cela se passe sous son toit où il y aurait toujours quelqu'un pour agir rapidement, plutôt que dans un endroit extérieur où elle n'avait réellement aucun contrôle. Et ça lui permettait également de constater de plus près les améliorations et l'évolution de ses enfants. Du moins, elle trouvait cela sympa pour leurs premières années d'apprentissage.
Delyla ne se souvenait plus exactement de la façon dont ça lui était venu, mais elle était persuadé que ça datait de cette période. Son goût pour les vêtements, pour les tissus, et la couture. Parfois, les accidents (qu'ils soient magiques ou non) avaient pour effet de déchirer ou abîmer les vêtements. C'est comme ça qu'elle s'était d'abord retrouvé à réparer les tee-shirts, les pantalons, les vestes... Bref à réparer tous les vêtements qui en avaient besoin. Il se trouvait qu'elle était douée, très douée même. C'est ce qui avait convaincu son père de lui offrir sa première machine à coudre à ses treize ans, ainsi que tout le nécessaire de couture. La demoiselle se plaît à dire que c'est à partir de là que les miracles ont commencés. Car, au-delà de la simple réparation de vêtement, elle s'était rendu compte qu'elle pouvait aussi créer des vêtements, maintenant qu'elle avait le matériel adéquat. Munie de son nouvel attirail, elle avait d'abord commencé à personnaliser ses vêtements. Des petits détails, rien de trop flagrant pour commencer. Histoire de s’entraîner, sans pour autant détruire complètement sa garde-robe. Puis, tout doucement, elle prenait de plus en plus confiance en elle, s'attaquant à de plus grandes choses. Dés qu'elle en avait eu l'occasion, elle avait commencé à fabriquer ses propres vêtements avec les tissus qu'on lui offrait. Des robes, des jupes, des tee-shirt, des vestes, des pantalons... Bref, tout ce qui lui venait à l'esprit, au grès de ses envies. Elle pouvait y passer des heures, littéralement. Un de ses autres passes temps favoris était de traîner dans les magasins de vêtements. Comme beaucoup de jeune fille après tout, mais dans son cas, ce n'était pas nécessairement pour acheter. Son plaisir était de toucher les vêtements, sentir les différentes matières qui les composaient, et voir comment ils étaient fabriqués, pour pouvoir les reproduire une fois chez elle. Du moins, essayer dans un premier temps, s'améliorant un peu plus à chaque fois qu'elle s’entraînait. Parfois, elle achetait simplement un vêtement pour l'adapter à sa taille, ou pour le customiser selon ses idées. En bref, elle ne manquait jamais d'imagination.
C'était beau cette période, remplit d'insouciance et d’innocence, où Delyla menait une vie heureuse entourer de ses parents, de sa sœur et de son frère. Avant le drame. Avant que leur famille parfaite vole en éclats. Encore aujourd'hui, Delyla se posait des questions. Comment avaient-ils pus vivre sans ne rien voir avant ? Longtemps, elle avait refusé d'y croire. Se disant que ça devait être un mauvais rêve, que ça n'avait pas pus arriver. Parce que la réalité était parfois dure à assimilé, aussi réelle pouvait-elle être. Elle avait 15 ans quand la nouvelle avait éclaté. Edgart avait une liaison, avec une autre femme que Nelly. Son propre père venait de bafouer la confiance et l'amour que lui portait sa mère, ainsi que son honneur. Elle n'avait d'abord pas compris ce qu'il s'était passé. Elle se souvenait simplement de sa mère qui jetait les affaires de son père par la fenêtre de leur chambre, le tout venant se fracasser ou s'écraser contre le gravier de la cour avant de la maison. Elle, si calme et si polie, lançait des injures et des insultes à l'encontre de l'homme et de la jeune femme qui l'accompagnait, qu'elle avait découvert en train de s'adonner à des pratiques adultères alors qu'elle avait le dos tourné. Puis tout s'était enchaîné très vite : Edgart avait déménagé, le divorce avait été prononcé, Nelly avait repris son nom de jeune fille et était retournée en Russie avec ses enfants. La mère de famille ayant obtenu la garde de ses enfants, elle avait ainsi demandé à ce que son nom de jeune fille soit également attribué à ses enfants, pour plus de facilité, demande lui ayant été accordé. Delyla Raphaeli était ainsi devenu Delyla Gavril. Et en grandissant, la jeune femme n'avait jamais ressentit le besoin de faire modifier cela pour retrouver le prénom de son père. Il n'avait pas été un mauvais père, il avait toujours aimé et gâté ses enfants, mais elle ne pouvait pas lui pardonner le mal qu'il avait fait à sa mère.
Afin de poursuivre leur formation magique, Ivy, Delyla et Joshua avaient été envoyés à Durmstrang, comme la majorité des jeunes sorciers de leur âge vivant dans les pays de l'est. L’établissement était strict, mais Delyla savait qu'il ne lui restait plus beaucoup à faire avant de pouvoir entrer dans la vie active. Alors elle s'était accroché le temps qu'il fallait. Puis c'était passé vite au final. Toujours passionné par la couture et la mode, elle avait naturellement poursuivi une formation de couturière dans le monde magique. Ce n'était pas que les créations moldus ne l’intéressaient pas, au contraire, juste que le monde magique lui donnait l'impression de toucher un panel de possibilités plus étendu au niveau artistique. Puis ça lui avait permit d'apprendre certains sorts spécifiques, pour l'aider et lui facilité le travail. Grâce à cela, elle avait rapidement trouvé un travail, et était devenue indépendante financièrement à partir de ses 20 ans.
À 23 ans, elle avait eu pour projet d'avoir son propre business. Sa propre boutique de vêtement, où elle pourrait entreposer et vendre ses créations, mais aussi où les gens pourraient déposer leurs habits pour les faire réparer. C'était ambitieux, probablement, mais c'était ce qu'elle voulait. Pourtant, ce n'était pas tout de suite qu'elle le réaliserait. Parce qu'elle venait de rencontrer quelqu'un. Un certain Sacha (du Bourg-Palette), qu'elle avait rencontré dans la boutique où elle travaillait. Il était tatoueur, il faisait des tatouages magiques et non-magiques. Il était venu parce que la machine de son salon avait rendu l’âme, crachant quelques gouttes d'encre sur ses vêtements au passage, et qu'il voulait essayer de récupérer les dits vêtements auxquels il tenait beaucoup. Elle n'avait pas voulu se l'avouer au début, mais elle était tombé amoureuse dés qu'elle l'avait vu. Sans doute, avait-il fini par le comprendre, parce qu'il en avait joué. Il lui disait qu'il l'aimait, voulait faire sa vie avec elle. Elle y avait cru, fermement, et c'était laissé tenter. Sur elle, il avait réalisé beaucoup de tatouage, disant vouloir encrer son art dans sa peau par amour. Elle était devenue son œuvre d'art vivante. Et elle, elle dépensait son argent en cadeaux pour lui, pour lui fabriquer des vêtements ou ce genre de petites attentions. Elle était heureuse, et avait même renoncé à son idée d'ouvrir sa propre boutique pour se consacrer à prendre soin de lui. Mais un bonheur qui avait duré à peine deux ans. Il l'avait largué, un jour, comme ça, sans prévenir. Il avait rencontré quelqu'un d'autres, soit disant. Mais, selon ses amis qui l'avaient longtemps consolé, c'était juste un prétexte pour ne pas lui dire qu'il ne l'avait jamais aimé. La seule chose qu'ils ne pouvaient pas lui reprocher, c'était de l'avoir quitté au lieu de la tromper. Il avait au moins eu le mérite d'être honnête, et de ne pas jouer les connards jusqu'au bout.
À partir de là, elle avait voulu s'en allée. Quitter le pays, recommencer sa vie ailleurs. C'était peut-être un changement radical pour peu de choses selon certains, mais c'était sa volonté. Forcement, ayant été à Durmstrang, elle avait entendu de l'Angleterre, de sa célèbre école de magie, et de son chemin de traverse avec tous ses commerces. Elle ne savait pas ce que ça donnerait, mais elle savait qu'elle n'y perdrait rien à tenter l'expérience. Alors, elle s'était envolé en direction de l'Angleterre, et en avait rejoins le monde sorcier. Elle s'était trouvé un logement au chemin de traverse, avait acheté deux chats pour lui tenir compagnie, avait déposé sa candidature chez Madame Guipure en tant que couturière, et y avait été accepté. Elle avait repris une vie normale, ou presque. Quelques petits rebondissements par-ci par-là rien d’extravagant à ses yeux qui vaille la peine d'être raconté. Peut – être juste une petite anecdote, où elle avait été la victime malchanceuse d'une farce : un jour, un collègue lui avait subtilisé discrètement sa baguette magique pour la déplacer, mettant l'objet sur la chaise au niveau de la machine à coudre de Delyla. Concentré sur autre chose, la demoiselle ne l'avait pas vu, et c'était assise dessus, brisant la baguette au passage. N'ayant pas prévu que la baguette puisse se rompre, son collègue s'était excusé en lui expliquant qu'au départ, il avait pour simple volonté de lui faire une blague. Sachant qu'il n'était pas mal intentionné, elle lui avait rapidement pardonné, et il lui avait payé sa nouvelle baguette en dédommagement.
C'est comme cela qu'elle vivait depuis, dans une Angleterre qui avait ses hauts et ses bas, mais dans laquelle elle se sentait plutôt à sa place.
| Delyla Gavril Membre  | |
Dim 20 Oct 2019 - 21:30
