Ariel Melwing

ARIEL MELWING
FICHE DE PRÉSENTATION

IDENTITÉ PRÉNOM(s) & NOM : Ariel Melwing DATE DE NAISSANCE & ÂGE : 21/06/1982 ▬ 13 ans ANNÉE OU MÉTIER : 3ème année ORIGINE/CRÉATURE : Sang-Mêlé DONS & MALÉDICTIONS : / FAMILIER : / CLUB(S) : / BAGUETTE : Bois d'ébène, crin de licorne, 26 cm, très flexible PATRONUS : Pas encore déterminé ÉPOUVANTARD & RIDIKULUS : Être invisible au milieu d'une foule de personnes aimées

HORS JEU PSEUDONYME : noxl ÂGE IRL : 22 ans AVATAR : Finn Wolfhard COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? MAISONS SOUHAITÉES: Les quatre ça compte ? Pas envie d'influencer sa Maison AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? si voldemort avait une fille elle s'appellerait voldevie

QUI ES-TU ? 500 mots


« Ariel ? Oui, c’est mon grand frère.

Quand j’étais petite, je l’aimais pas vraiment. Toujours à me courir après et à me chercher des Noises. Je suis sûre que s’il avait pu me jeter un sort, il l’aurait fait !

…

En même temps, moi aussi, je crois.

Maman dit qu’on se dispute parce qu’on s’aime, mais bon, personne se dispute quand ils s’aiment, si ? C’est stupide, comme idée.

Maintenant, j’ai neuf ans, il entre à Poudlard et je l’aime mieux. C’est bête, hein, qu’il s’en aille alors que je l’aime bien ? Mais il ne me court plus après, il ne veut plus me lancer de sorts. En fait, il a l’air tout le temps triste. Des fois, il lance des regards à papa et à maman et j’ai l’impression que seul lui peut les comprendre, ses coups d’œil inopinés, que s’il dit rien à personne alors personne le comprendra.

Dans ces moments-là, il est super calme. Il reste assis sur une branche d’arbre pendant des heures sans rien dire à personne. Une fois, il a refusé de manger jusqu’à ce que maman se fâche ! Je suis sûre que même un essaim de guêpes – c’est sa phobie – aurait eu du mal à le faire bouger.

Et puis parfois il change radicalement : on dirait qu’il se décide à mettre tout son chagrin à côté et à ne plus y penser. Dans ce cas-là on joue pendant des heures mais pas comme avant ; cette fois, on joue vraiment sans se battre ou se pousser dans l’eau. Ou alors il m’aide pour les devoirs que Mr Jackson me donne, vu qu’il a eu les mêmes avant moi.

Je me demande ce qui le travaille. Je sais qu’il se pose tout plein de questions mais je ne sais pas sur quoi. Je suis presque sûre que pour l’aider, il faut d’abord comprendre pourquoi il faut l’aider ; et je suis presque sûre aussi qu’il ne dira jamais à personne pourquoi il faut l’aider.

…

Quand les gens nous voient ensemble, souvent, ils ont du mal à croire qu’on est frère et sœur. En même temps, c’est normal : j’ai des longs cheveux lisses et noirs tandis que les siens sont bruns et tout ondulés. Il a les yeux verts alors que les miens sont tout noirs. Il est grand pour son âge et très mince, alors que moi je suis toute petite et plutôt, euh… pas mince, enfin.

Quand j’étais petite, je me demandais s’il était vraiment mon frère. Peut-être que c’est ça qui le tracasse ? Dans ce cas, il faudrait que je lui raconte ce que maman m’a expliqué pour me rassurer : papa est le seul amoureux qu’elle ait eu. Et elle dit que nos différences physiques sont dues à ce qu'on appelle des gênes.

Bon, quand elle a dit ça, je pensais qu’on ne pouvait avoir qu’un amoureux dans toute sa vie et j’étais plutôt certaine qu’ils avaient trouvé Ariel dans une poubelle puis avaient décidé de le garder, mais bon.

Ils ont essayé des dizaines et des dizaines de fois d’avoir un enfant. Maman m’a expliqué ce que c’était qu’un problème de fertilité, et c’est une maladie qu’elle a eue. Ils ont attendu trois ans avant que Ariel n’arrive. Quand il s’est mis à pleurer, maman à pleuré à son tour tellement elle était contente et elle a eu une autre maladie : la dépression. Elle m’a dit que c’est parce qu’elle avait pas confiance en elle.

Pendant sa maladie, papa s’est super bien occupé d’Ariel et maman a vite guéri. Ils avaient décidé qu’ils n’auraient qu’un seul enfant vu comment ils avaient eu du mal à avoir le premier.

Et puis un jour, sans qu’elle sache comment, maman était encore enceinte. Et après je suis née. Cette fois elle est pas tombée malade… mais bon, ça c’est pas important pour l’histoire.

L’important c’est que c’est vraiment mon frère, du coup. Il a pas été trouvé dans une poubelle. Je vais aller lui dire, ça le rassurera peut-être. »


IL ÉTAIT UNE FOIS... 750 mots


« Pourquoi m’avez-vous appelé ainsi ? »

Pour lui, c’était une question récurrente. On l’avait souvent chambré sur son prénom sans qu’il ne sache tout à fait pourquoi. Lui, il l’aimait. Il mettait en valeur l’attrait particulier qu’il avait pour l’eau – selon ces contes moldus que sa mère s’était plue à lui raconter, en tout cas. Et il était unique. Il n’avait jamais rencontré personne qui possédait le même prénom que lui.

Mais désormais, à dix ans révolus, il souhaitait comprendre pourquoi ses camarades de jeu le rejetaient. Ariel ?, disait-on. T’es sérieux ? C’est bizarre comme prénom.

Son père le regarda bizarrement, sa mère soupira. L’un et l’autre savaient pourquoi leur fils posait cette question. Ils s’y étaient attendu. Longtemps.

Puis ils avaient fini par oublier.

« Parce que ton prénom est mixte, mon chéri », finit par expliquer sa mère. Soupir las. Ariel ne connaissait pas la signification de ce mot, évidemment. « Ça veut dire que les garçons comme les filles peuvent le porter.

- Mais… » Sourcils froncés, joues rosées. Concentration. « Pourquoi les prénoms ne s’utilisent que pour les garçons ou que pour les filles ? Pourquoi une fille ne pourrait pas s’appeler Thomas et un garçon Amanda ?

- Parce que... » En réalité, ni le père ni la mère n’avait de réponse à cette question. Notions trop complexes, affirmations pas assez convaincantes. Le père trancha : « C’est comme ça. »

Le petit haussa les épaules.

« Je ne vois pas le problème, moi. »

Il partit.

.

Ariel avait été un garçon enjoué. Il avait toujours été choyé ; petit, il s’amusait avec sa sœur, avec ses cousines et avec les voisins qui n’habitaient pas trop loin – la notion de distance était assez relative chez les sorciers. Il avait reçu l’éducation à la maison, même si sa mère, une Née-Moldue, avait insisté pour qu’il reçoive les notions de base d’histoire, de géographie et de calcul. Pour le reste, elle avait laissé le précepteur faire. À part ses problèmes de prénom, qu’Ariel n’avait jamais compris, il n’avait pas subi de moquerie ou autre chose s’en rapprochant. Dans son cercle d’amis, au parc, il était aimé. Dans sa famille aussi, même si les conflits avec sa sœur étaient assez communs.  

Des conflits insignifiants mais qui renforçaient toujours davantage le lien qu’il entretenait avec Amy.

Qu’il est calme, ce petit, disait-on. Et qu’il est respectueux.  

Un aussi jeune homme capable de s’entendre aussi bien avec tous les enfants, c’est rare, commérait-on encore. Regardez, ma fille, pas plus tard qu’hier, a tiré les cheveux de l’un de ses petits camarade.

Oh, c’est drôle ! renchérissait-on. Mon fils a jeté la chaussure d’une petite fille de sa classe sur le toit du bâtiment d’à côté.

Et Ariel assistait à ces conversations, impuissant. Ses parents, persuadés qu’elles le flattaient, qu’elles le convainquaient qu’il était parfait, l’enveloppaient d’une tendresse démesurée. Une fierté, leur fils. Leur fille aussi, évidemment, mais Ariel était parfait. En tous points. Sans demi-mesure.

Ariel avait appris à s’effacer.

À refouler ses besoins les plus profonds, ses envies d’hurler parfois, ses élans de frustration qu’il cachait au plus profond de lui-même. Plus c’était loin, moins c’était visible. La dernière chose qu’il voulait, c’était décevoir ses parents. Il savait qu’il n’avait pas droit à l’erreur, parce qu’une seule incartade de sa part lui vaudrait toute la déception du monde.

Et d’un autre côté, il ne se regardait plus jamais dans le miroir. Parce que tout ce qu’il voyait, c’était un petit mec qui se cachait derrière des excuses pour s’empêcher d’être lui-même. Où est passé cet Ariel qui osait contester l’avis des autres ? Et une voix dans sa tête lui répondait : l’avis des autres, mais pas celui de tes parents.

Et il baissait la tête à nouveau.

.

« C’est incroyable », dit Amy un jour. « Tu te rends compte ? Dans un an je rentre à Poudlard, tout comme toi. »

Ariel acquiesça doucement. Pas vraiment un mouvement franc de la tête, mais juste assez pour qu’elle le voie et ne se sente pas ignorée. Même les discussions avec sa sœur étaient devenues difficiles.

« Dis-moi, Amy », entama-t-il d’un coup. Autant y aller directement. « Tu ne penses pas que les parents nous mettent trop la pression, quelques fois ?

- Pas vraiment. » Elle prit le temps de réfléchir. Du haut de ses dix ans, elle était déjà mature pour son âge. Bien plus que lui avant qu’il ne rentre à Poudlard. « Quoiqu’on fasse, ils seront fiers de nous. Ils te l’ont dit tu sais ? Quelle que soit la Maison dans laquelle tu atterrissais, ils étaient fiers. Ils n’ont pas d’attente envers toi, si ce n’est que tu sois gentil et poli avec les gens. Et que tu sois heureux, évidemment. »

Mais je ne suis pas heureux !, hurla-t-il silencieusement. À la place, il sourit. « Tu réfléchis bien trop pour ton âge, p’tite sœur. J’ai l’impression que tu es plus vieille que moi, parfois.

- Les garçons sont connus pour grandir moins vite dans leurs têtes que les filles ! », rétorqua-t-elle en lui tapant l’épaule. Elle partit dans un grand rire, mais Ariel n’eut pas le cœur de la suivre. Au fond de lui, quelque part, son affirmation résonnait bizarrement.

.

« Maman, j’ai trouvé mon cadeau pour mes douze ans. » En une seconde, il avait l’attention de sa mère. Ça faisait des semaines que ses parents le bassinaient avec son anniversaire. Comme Ariel n’aimait pas les surprises, ils avaient arrêté de lui en faire ; à la place, ils lui demandaient systématiquement ce qu’il voulait. « Je voudrais me teindre les cheveux en violet », lâcha-t-il comme une bombe.  

Et la bombe fit effet. La spatule qu’elle tenait en cuisinant tinta à terre, bruit mat du bois contre le lino.

« Comment ça, en violet ? Ariel, tu as douze ans, pas dix-sept. Quand tu seras majeur tu feras ce que tu veux de tes cheveux.

- Mais le violet c’est une couleur parfaite ! J’y ai beaucoup réfléchi », assura-t-il. Il avait bien conscience, pourtant, que des yeux suppliants ne suffiraient pas. En réalité, avant même de formuler sa requête, il connaissait déjà la réponse de sa mère.

« Enfin, Ariel. Ce n’est pas une couleur de cheveux, le violet ! » Elle s’assit en face de lui, tout à coup beaucoup plus sérieuse. « Je vais t’expliquer pourquoi. D’abord, c’est interdit dans le règlement de toutes les écoles qui se respectent. C’est incorrect d’aller en cours ainsi. Ensuite, ça demande un entretien incroyable, sinon tes cheveux vont pourrir et tu finiras chauves. C’est ce que tu souhaites ? » Ariel fut forcé de secouer la tête. « Et enfin, qu’est-ce qui te gêne avec tes cheveux bruns ?

- J’ai envie d’originalité », marmonna-t-il. En réalité, l’idée que le violet soit un parfait mélange du bleu et du rose, couleurs certes clichées mais qu’il aimait, l’attirait bien.

« Ils t’arrivent déjà au milieu du cou, mon chéri. Tes cheveux sont déjà originaux. Et peu de monde peut se vanter d’avoir des yeux aussi jolis que les tiens. La plupart des enfants aimeraient avoir tes yeux si sombres.

- Ça n’a rien d’original, des yeux noirs. » Sur son visage, il sentait sa bouche tirer vers le bas. Il quitta vite la cuisine avant que les larmes ne perlent. Chez lui, la déception, la contrariété, la tristesse, ça s’était toujours traduit ainsi : des pleurs.

Il n’avait plus qu’à chercher une nouvelle idée de cadeau.

.

« Tu penses que notre fils est homosexuel ?

- Je ne sais pas, ma chérie…

- Du violet, tout de même…

- Ce n’est sans doute pas le cas. Nous ne connaissons personne qui l’est. Il n’a pas pu être influencé.

- Mais et si…

- Si jamais c’était le cas, les gens ne sont pas obligés de le savoir. Il saura faire illusion.

- On n’aurait jamais dû l’appeler ainsi. Quelle idée de lui donner un prénom mixte.

- Son prénom n’a aucune influence sur son orientation sexuelle, mon cœur. Et puis…

- Oui ?

- Je ne pense pas qu’Ariel soit homosexuel. Le violet, c’était juste une lubie.

- J’espère…

- Mais oui. Allez, rendors-toi ma chérie. »

.

« Paul, la métamorphose est très difficile à appliquer sur des êtres humains », soupira Ariel pour la millième fois. Au moins. « Écoute. Un être humain est composé de dizaines de milliers de cellules vivantes. Elles se renouvellent en permanence. Elles sont complexes, sans parler de celles qui composent le cerveau. Imagine le mal que tu as à changer la couleur d’un rat ; tu peux te représenter ce qu’il en serait si tu essayais sur un humain ? » Son ami se mordit la lèvre. Et malgré lui, Ariel s’impatienta. « Essaie sur toi-même, tu verras les résultats !

- Non merci », grommela l’autre en fermant son livre. Satanées métamorphoses.

Les deux amis sortirent de la bibliothèque en serrant étroitement leurs sacs contre leurs torses. « Merci de m’aider, Ariel. Je sais que tu as autre chose à faire mais… c’est cool. »

Le jeune homme haussa les épaules. Il avait toujours aidé ses amis, et même les gens qui n’étaient pas ses amis ; ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait s’arrêter même s'il ne le faisait pas toujours par gaieté de cœur. Histoire de réputation, ce genre de chose. Ne pas décevoir ses parents. Et ne pas voir la déception dans les yeux de ceux à qui il disait non.

À la place, il réfléchissait. « Tu sais, je pense que tu ne pourras de toute façon pas métamorphoser un être humain si tu ne le connais pas psychologiquement parlant. Tu te souviens du cours de McGo sur les métamorphomages et les animagi ? Pour les premiers, tant qu’ils ne se connaissent pas – leurs goûts, leurs aspirations et même plus profondément que ça -, ils ne maîtriseront jamais leur pouvoir et seront soumis à leurs émotions. Il arrive même qu’ils ne puissent pas du tout agir sur leur physique. Pour les animagi, ils ne peuvent même pas imaginer terminer le processus s’ils n’ont pas une idée précise de leur moi intérieur. »

L’autre ne répliqua rien. Il accéléra le pas. Visiblement, il n’avait pas envie de réfléchir.  

« Pourquoi tu me racontes tout ça ? », demanda Paul alors qu’ils arrivaient devant la Grande Salle. « C’est bien au-delà de notre programme scolaire.

- Je… Ça m’attire juste. Je trouve ça intéressant de voir que la connaissance de soi-même prime sur l’apparente influence qu’on peut avoir sur son physique. »

Paul soupira, leva les yeux au ciel. « Incorrigible », marmonna-t-il avant de s’en aller à sa table.

Ariel, au fond de lui-même, n’en avait rien à faire de la connaissance qu’il avait de lui-même. La question de Paul l’avait autant ému parce que c’était exactement ce à quoi il aspirait : changer.

Modifier son corps comme il l’entendait.

Je vois.. Je vois.. Un jeune homme débordant de curiosité, et pas plus agité, ça non.. Hum.. Voyons où vais-je te mettre ? Tu sais faire preuve de patience, d'altruisme, et tu as à cœur de ne pas échouer ou décevoir. Mais est-ce vraiment ce que tu es au fond de toi ? À la recherche de réponses et original.. Hum.. Je n'ai plus aucun doute..

Ta place est à...
SERDAIGLE !

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