[26/09/95] Effervescence créatrice | Onixya & Delyla

Onyxia avait régulièrement besoin de marcher. Elle faisait rarement attention où ses pas la conduisait, car c'était pour elle comme un besoin de conduire, de trier et de réfléchir au flot de ses pensées, cela faisait un mois qu'elle était revenue dans le lieu qu'elle devait chérir le plus au monde, Poudlard. De merveilleuses choses comme de moins douce, c'était produit entre ses murs, mais en aucun cas cela n'atténuait l'affection qu'elle avait pour cette école. Elle était heureuse de revoir la plus part de ses anciens professeurs avec qui elle faisait équipe aujourd'hui, et participer à la vie du collège était pour elle une chance est un honneur. Vivre à nouveau entre ses murs, elle le rêvait souvent sans vraiment y croire. Sa maison avait pourtant accueilli une nouvelle professeur cette année, Dolorès Jane Ombrage. Elle ne connaissait pas grand chose de cette femme si ce n'était son ancien poste au Ministère de la magie.

La jeune infirmière avait toujours plus ou moins respecter les travailleurs du Ministère sans qu'elle n'arrive à comprendre toutes leurs motivations parfois, et cette petite dame en rose lui avait laisser une très étrange impression. Au début, sans lui avoir adressé un mot, elle trouvait cette petite femme adorable toute habillée en rose avec ses broche aux motif de petit chat adorable, mais elle avait rapidement changer d'idée a son discours de début d'année. Des paroles qui ont laisser sceptique la jeune femme, une attitude d'autorité mal placé se donnant plus de pouvoir qu'elle n'en a en réalité, elle voyait en cette femme sa parfaite antithèse. Là ou Onyxia était habillé comme une veuve noire, envelopper dans des tissus venue souvent d'une autre époque emplit de ténèbre, mais qui avait une douceur hors du commun dans son regard, dans sa voix et dans ses gestes lorsqu'elle s'occupe de jeunes élèves. Certes, les choses n'ont pas été simples pour elle au début, mais très vite, les élève avait plus ou moins cessé leur petite appellation farceuse sur son paraître. Elle était même parvenue a entendre certaine confidence de ses élève et fait connaissance un peu avec eux, Dolorès elle, était tout son contraire, L'apparence d'un bonbon rose a la fraise délicat, doux et parfumé alors qu'il n'était qu'en réalitié qu'un dragé au goût d'oeuf pourri. C'était malheureusement comme cela qu'elle voyait cette femme et elle n'avais pas un bon pressentiment sur la suite de cette année scolaire par le simple fait de sa présence.

Les rumeurs du retour du Seigneur des ténèbres ne faisaient que de s'amplifier, les soupçons sur de potentielles familles de mange-tout pleuvaient dans le feutré. Plus personne ne faisait plus confiance a personne, mais en ce qui la concernait elle, c'était différent. Elle voulait croire que tout était exagéré, que la paranoïa naturelle grandissait dans le cœur de chacun et que c'était de son devoir de garder toute sa lucidité pour trier le vrai du faux. Elle avait pris un peu de temps pour elle aujourd'hui pour retourner auprès de sa chère mère et de l'Orphelinat dont elle hériterai un jour, espérant le plus tard possible. Sa venue avait été un événement. Tous les enfants, la directrice et la jeune infirmière c'étaient retrouvé autour d'une tasse de thé et de gâteaux fait maison. Très vite, cela s'est transformé en jeu, bien évidemment. Tout les enfants considéré Onyxia comme une sœur et une amie qui leurs avait déjà beaucoup manqué, le sentiment était très réciproque mais elle les consolaient, tout comme elle-même a leur dire que pour certain d'entre eux, ils intégreraient bientôt l'école et que la distance ne serait qu'une question de temps.

Mais cela n'avait pas vraiment suffi pour faire disparaître dans son esprit cette appréhension de l'avenir. Entre le jeune homme qu'elle avait soigné qui était sans domicile dans les rues de Londres et qui lui avait parler de choses inquiétantes, et cela...Il était difficile pour elle de ne a garder ses idées dans un coin de son esprit. Pourtant, elle reprit le cours de la réalité devant une boutique qu'elle connaissait très bien. La boutique de Madame Guipure, là ou elle achetait la plupart de ses tenues «  simples », mais si elle retourne ici malgré son insatisfaction sur ses demande un peu plus complexe, c'était simplement, car cette boutique aussi, était sentimentale. Elle était venue ici chaque année pour ses uniformes scolaire et rien que pour cela, elle se permettait toujours d'acheter ici ses robes les plus classiques. Elle incline la tête légèrement sur le côté alors que le voile de ses pensées se lève, étirant par la suite un radieux et tendre sourire sur ses lèvres nacré de noire, elle trouvait cela amusant d'être conduit par la force irrésistible du destin de dépenser son argent. Allons bon, Onyxia était de toute façon une acheteuse compulsive et rien ne lui ferai plus plaisir qu'un achat accompagner d'un peu de sociabilité. Elle se décide donc a entrer dans a boutique et bien que sa voix mélodieuse et tendrement chantonnante souhaite : 

- Bonjour messieurs, mesdames, que la journée vous soit fort agréable ♪

Pourtant, elle n'avait pas tout de suite posé son regard sur le personnel et encore moins les vendeurs déjà occupés à se balader entre les rayons des ouvrages proposés. Évidemment que non, Onyxia ne comptait rien acheter de ce qui lui était présenté, mais ce n'était pas pour autant qu'elle n'appréciait pas n'importe qu'elle type de vêtements. Elle aime regarder toute sorte de chose diverse et sait reconnaître ce qui est soigné et ce qui ne l'est pas, mais cette boutique n'était pas bien grande et elle en avait malheureusement vite fait le tour.

Elle tourne alors ses yeux vers les deux seule personne en plus d'elle présent dans la pièce a la recherche de madame Guipure, qu'elle ne trouve surprenament pas. Un peu curieuse, elle observe la jeune femme qui se révèle être très vite un membre du personnel de la boutique. Sa découverte était une agréable surprise. Elle aussi semblait être un détail d'une grande toile qui est remarquable par son style très particulier. Il faut dire qu'Onyxia adore les détails atypique et cela la rassurai en un sens de ne pas être la seule d'avoir des goût décalé du reste du monde. Elle semblait buter sur une pièce d'un tissus dont elle ne parviens absolument pas a en connaître la nature tellement elle semblait avoir un vécu tout aussi hors du commun. Elle cligna à nouveau ses yeux d'une parfaite innocence en observant le mannequin, puis un sourire amusé se dessine en s'imaginait les péripéties de ce qui était anciennement une veste d'un costume. Elle regretta très vite ce fait et tourna un regard compatissant vers son propriétaire. Un regard qui a été très vit interrompu.

La vendeuse approcha de la Dame en Noire la tirant de ce fait.

« Bonjour, bienvenue chez Madame Guipure. Que puis-je faire pour …  »

Elle la détaillait totalement du regard, mais... ce n'était pas le même regard qu'on lui portait d'habitude. D'abord un peu surprise, la jeune fille incline à nouveau sa tête en étirant un tendre sourire a son interlocutrice. Elle n'eu à peine le temps d'ouvrir la bouche pour lui demander si tout allait bien qu'elle eue la réponse à sa question.

« Je vais vous paraître très directe, mais j'adore votre style ! »

Elle s'attendait a tout sauf a cela. Onyxia papillonne à nouveau des yeux de surprise mais ses yeux bleu claire pétillent. Cela devait être la première fois qu'une sorcière ou qu'un sorcier la complimentait sur son look. Ses lèvres s'étirent d'avantage au compliment qui a sans aucun doute touché la jeune infirmière.

-...Eh bien ! J'en suis agréablement ravie Mademoiselle. Le vôtre n'a pourtant pas grand chose à envier au moins, soyez-en certaine ! 

Elle avait ponctué sa phrase d'une mélodie très discrète et naturelle, soulignée d'une sincérité écartant tout soupçon d'une quelconque flatterie. Par expérience, cependant, elle savait que les personne portant un style atypique et qui était dans un domaine créatif comme celui-ci n'était pas en reste sur l'imagination. Peut-être que...Oui, c'était clairement à tenter une opportunité pareille.

« Je suis désolé, je me suis égarée. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? »

- Allons, ne vous excusez pas du tout ! Ce genre de franchise est rarement désagréable à entendre !

Elle avait laissé son rire discret et joyeux se faire entendre quelques brèves seconde avant de reprendre un semblant de sérieux, le visage toujours conduit d'une douceur avenante, paisible, et très sereine.

-Et bien, pour être tout à fait honnête avec vous, je viens d'être traversé par une légère fièvre acheteuse et je ne peu résister à l'envie d'une nouvelle acquisition.

Elle pose doucement le doigt sur sa lèvre inférieure en réfléchissant quelques instant a comment tenter de s'exprimer justement. Avec cette jeune femme, elle allait tenter d'avoir quelque chose qui se rapproche de ce qu'elle souhaite. Elle en sourrit a la fin, reposant ses yeux azur sur elle,

-Je suis nouvellement infirmière à l'école de Sorcellerie Poudlard. Je souhaiterai cependant quelque chose de légèrement plus sobre qu'a l'acoutumé, sans dénoté avec mon amour pour le Victorien. Quelque chose d'un peu moins extravaguant, plus pratique sans quitter pour autant cette touche, je dirais...d'originalité.

Puis après avoir laissé afficher ses lèvres toujours démonstratives de sa bienveillance, elle poursuit.

-Quelque chose que j'aimerais autant porter dans l'école que pour sortir flâner au grès de mes pensées. Pensez vous cela dans vos cordes ?

En faite, elle s'attendait a une réponse positive. Elle était toujours positive et elle attendrait le temps nécessaire. Elle joint ses mains, l'une à l'autre paisiblement, le visage souriant d'une poupée de porcelaine prête a donner à son propriétaire autant de joie et de sécurité possible. Cependat, elle qui pensait avoir tout dis, ajoute pour conclure après avoir réflechit a une possibilité.

-Bien évidement, si vous trouvé que la sobriété vous bride et que vous avez un penchant pour les création plus extravagante....je m'en voudrais de brider votre créativité...!

Voila, elle l'vais quand même mentionné, si elle voulait se laisser aller, elle était la bienvenue.