Le premier mot apparemment qui viennent à l’esprit des gens quand ils parlent de moi c’est : rêveuse ! Il est vrai que je suis un peu dans les nuages, j’en ai conscience, mais pourquoi pas après tout ? Le monde n’est-il pas assez stressant comme ça avec tout ce qu’il se passe ? Pourquoi ne pourrions-nous pas nous évader régulièrement ? Que ce soit dans nos pensées ou dans des champs de fleurs sauvages qui nous appellent, tel le paradis appel les âmes en perdition ?
Certes, beaucoup me pensent un peu « perchée » comme ils disent si bien, mais cela m’est complétement égal. Le plus important pour moi ? Vivre sereinement, dans mon corps tout comme dans mon esprit. Ne pas laisser toutes ses énergies négatives envahir mon espace de bien-être. Il est vrai de ce fait, que personne ne m’a jamais vue énervée, à quoi bon l’être ? Depuis quand la violence a-t-elle résolue les problèmes ? Elle n’a toujours fait que les aggraver… Beaucoup me parle d’utopie, quand je raconte mes rêves de champs colorés, et d’hypogriffes gambadant à travers champs et forêts, tout le monde dansant dans la joie et l’amour…. Je fuis donc les conflits, telle la peste noire qui avait envahi les champs à une époque reculée de notre civilisation.
Ah l’amour… Parlons-en… L’un de mes plus grands rêves, serait de trouver l’amour, le vrai, l’unique, celui qui nous met des papillons dans le ventre et des étoiles dans les yeux. L’être pour qui je donnerai tout, avec qui je fonderai ma famille, dans un havre d’amour et de paix… Je ne souhaite pas pour autant un prince charmant et téméraire… Non ! Je rêve de compréhension, de douceur, d’intelligence et d’empathies. Quelqu’un qui pourra se joindre à moi, dans la création de cette utopie qui me tient tant à cœur.
Au sein de l’école Poudlard, j’ai conscience que l’on me trouve quelque peu bizarre. De base, une indienne qui arrive en Écosse pour étudier la magie… C’est quelque peu étrange, bien que père se soit occupé à ce que personne ne sache mon rang de princesse. Il manquerait plus que ça…. Heureusement, j’ai réussi à trouver quelques personnes, ayant le même goût que moi pour la paix et la compréhension, à l’instar de Luna, ou encore la petite Ginny, qui malgré son petit côté aventurière, respecte mes idéaux.
Enfin, je ne suis pas ce que l’on appelle une sportive dans l’âme, le vol n’a jamais était ma spécialité, tout comme l’exercice physique de base. De constitution fine et peu musclée, mon corps lui-même se refuse à se malmener. Je préfère de loin me pencher sur mes livres et mes innombrables plantes médicinales, que j’aime étudier durant mon temps libre. La botanique et la médecine… Voilà deux choses qui me tiennent particulièrement à cœur. Il y a peu, j’ai appris l’existence du métier de médicomage, malheureusement pour moi, mon destin pourrait en être tout autre, mais le rêve est toujours permis, il ne faut jamais abandonner, sinon rien ne peut arriver.
Pour conclure, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais les animaux et autres créatures magiques on tendances à être attirée par ma petite personne. Peut être est-ce à cause des régulières fleurs que je me mets dans les cheveux, ou encore mon calme et mes rêveries à toute épreuve… Quoi qu’il en soit, cela fait mon affaire ! Je peux ainsi, m’approchait d’eux, apprendre à les connaître, apprendre à les comprendre ! Et ainsi vivre au plus prés de la nature que j’aime tant…
Il était une fois... Le 09 Mars 1981, en pleine fête d’Holi, où l’on célèbre les couleurs dans mon Inde natale, je vins au monde, trois ans après mon frère qui naquit donc avant moi. Dame nature fut très généreuse à mon égard, puisqu’elle me donna la chance de naitre au sein de famille formidable. Dans une contrée en Inde, où malgré l’assouplissement, certains sultans font toujours guise de gouvernance, mon père était l’un d’entre eux, et il l’est toujours à l’heure d’aujourd’hui. C’est ainsi que depuis des générations et des générations, les Serindë gouvernent la contrée de Rohan. Terre, malgré qu’elle soit entourées de collines ensablées, est reconnue depuis fort longtemps, pour sa cultivation d’herbes médicinales, dans les serres du royaume. Bien que comme nos voisins occidentaux nous avons évolué depuis l’aire de nos ancêtres, et que nous travaillons mains dans la main avec les moldus de la cité pour faire vivre notre contrée le plus agréablement possible, nous sommes à l’origine une famille de sang-pur. En effet, pour la petite histoire assez rapide, il y a des siècles et de siècles, un sang pur indiens et sa femme, non content de la pensée de leurs semblables vis-à-vis des personnes sans potentiels magiques, décidèrent de créer leur propre civilisation, ou tout le monde pourrait vivre heureux, et travailler mains dans la main. Par soucie d’héritage sanguins tout de même, et de garder un minimum de noblesse, il a été convenu au fil des années, que l’aîné de la famille Serindë devait épouser et se reproduire avec un autre sang-pur, et ainsi perpétuer le sang de notre noble lignée.
Malgré cet historique (auquel nous sommes tous très attaché) mes parents, mon frère Isil et moi-même, nous sommes dans la même optique que nos ancêtres, et même si nous devons réduire notre utilisation de la magie, afin que notre peuple ne se doute pas de notre nature véritable, nous n’éprouvons aucuns ressentiments envers les moldus ou sorciers naissant de leurs unions, contrairement à d’autres familles du même sang chez nos voisins occidentaux.
Bon, le petit point historique étant conclu, repassons à ma petite vie qui s’avère donc être celui d’une jeune princesse. Heureusement pour moi, mon frère étant mon aîné, c’est à lui qu’incombe de poursuivre les cultures familiales, disons donc que j’ai eut la chance d’être la petite protégée de la famille, avec (malgré une protection très rapprochée de me géniteurs) une grande liberté. Mon père étant en charge de la gestion de la contrée en tant que souverain, ma mère, Deepali, était en charge de la gestion de la culture des herbes médicinales. Dés que j’ai sut marché, je partais donc avec elle à la découverte des serres remplis de verdures et autres fleurs si colorées et apaisantes. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours détesté nos collines sablées, les trouvant froides et limites effrayantes... Je préférais de loin gambader dans la verdure si chaleureuse et rassurante. A la vue de ma passion pour l’univers naturel, mes parents m’ont fit construire une serre personnelle, remplis de fleurs les plus colorées les unes que les autres. En son centre, se trouvait une magnifique fontaine, sur laquelle j’aimais me poser, et où ma mère ou une de nos employées du château, m’expliquée tout ce que je voulais savoir sur chaque plante et chaque fleurs existants en ce monde.
C’est ainsi que je vis, entourée d’amour et de verdures, malgré notre climat chaud et sec la plupart du temps. Ma famille, et mon gentils frère très protecteur le premier, comprirent très rapidement que j’étais une rêveuse invétérée, fanatique du milieu médicale et florale. Surtout le jour où j’ai trouvé ce petit tigre, égaré, mort de soif et de faim, que je recueilli, et qui devint mon meilleur ami. Je lui fit don du nom de Raja, c’était un nom que j’avais lu dans des livres de légende indienne, et que je trouvais magnifique. En parlant de livre, un jour j’en trouva un ancien écrit en anglais (Oui l’avantage d’être princesse, c’est l’éducation de diverses langues vivantes, soit le français et l’anglais) malgré quelques difficultés encore pour tout comprendre, je découvris que la magie pouvait servir à soigner les gens, et je commençai donc à m’y intéresser fortement et de très près. Dans ce même livre, on parlait d’une école de sorcier, en Ecosse, où l’on apprenait durant 7 années, à pratiquer la magie et surtout à la développer en fonction de notre potentiel et de nos intérêts. Isil étant loin d’être idiot, parla de ce lieu à notre père, qui, de part son statue, avait des contacte avec le Ministère de la Magie britannique. J’avais donc 10 ans cette année-là, et mon merveilleux paternel, fit des pieds et des mains pour que je puisse aller étudier dans cette école. Le point négatif de vivre dans une contrée indienne telle que la nôtre, c’est que les écoles de magie ne sont pas qui dirait monnaie courante, et encore moins pour une princesse telle que moi… C’est donc après maintes discutions et entretien entre mon père, le Minstère et Poudlard, que le grand Albus Dumbledor, accepta de me prendre au sein de son établissement. Il avança que ce type d’échange pouvait être que bénéfique pour l’entente entre les nations, qui plus est, pour le lien entre sang-pur et moldus.
En Septembre 1992, je fis donc mon entrée dans la majestueuse école de Poudlard ! Après de pénibles au revoir avec mon fidèle félin, et a l’occasion de cette rentrée, je me fis offrir une superbe chouette tigrée que je nomma Mya. Rapidement, elle et moi devinrent très liées, cela me faisait un repère dans cet univers encore inconnu pour moi.
Rapidement, on me traita d’utopique, de « perchée »… Non violente, je fis mine d’ignorer toutes ces critiques… Pourquoi tant de violence ? Pourquoi tant de mépris ? Ou sont passer l’amour et l’empathie ? C’est dans cette esprit, de quête de paix, que je fis la rencontre d’une certaine Luna Lovegood, qui, du même âge que moi, sembla partager mes idéaux. Très vite nous devinrent très liés, malgré que nous ne soyons pas collés tout le temps ensemble, nous aimâmes nous retrouver pour discuter de tout et de rien, toujours dans la joie et la bonne humeur. C’est ainsi que de fil en aiguille, je rencontra d’autre personnes qui m’acceptait telle que je suis.
Je profita d’ailleurs de l’occasion, pour intégrer le club de musique. Dans ma famille, cette pratique est essentielle, et pour ma part, j’avais la chance d’avoir étudier le piano ainsi que la flute traversière. Ayant une préférence pour cette dernière, je demanda si je pouvais jouer de mon instrument de temps en temps, afin de pouvoir également, me plonger dans la mémoire de ma terre natale, qui avait tendance à me manquer régulièrement.
C’est ainsi que j’allais entamer ma quatrième année au sein de l’école de sorcellerie Poudlard, tout en étudiant méticuleusement mes cours, avec une attention particulière pour la Botanique et le soin aux créatures magiques. Tout les événements morbides qui avait eut lieu l’an passé, je ne voulais pas y penser… Moi qui rêvait d’amour et de paix, tout cela ne faisait que attirer des mauvaises énergies.